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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
  • 123 commentaires postés
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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    ARRÊTE AVEC TES MENSONGES, roman, récit de Philippe BESSON, 2017, 194 pages

    05/06/2017 20:11

    ARRÊTE AVEC TES MENSONGES, roman, récit de Philippe BESSON, 2017, 194 pages


     

    BESSON Philippe 

    ARRÊTE AVEC TES MENSONGES, roman, Julliard, 2017, 194 pages

    Un roman confession, un récit. L'auteur se met à nu et nous raconte son histoire d'amour avec un jeune homme de son âge lorsqu'il était en terminale C et Thomas en terminale D.

    Roman touchant révélant les difficultés auxquelles les amants de 17 et 18 ans ont à faire face pour vivre leur amour sans bousculer les normes  de la société et les cadres de la famille.Telle est ma perception.

    Un roman d'une grande délicatesse, franchise et intégrité dans un style d'écriture éloquent et pathétique.Une écriture d'une grande sensibilité.     

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "Un jour, je peux dire quand exactement , je connais la date, avec précision, un jour je me trouve dans le hall d'un hôtel, dans une ville de province, un hall qui fait office de bar également...j'invente des vies à ces gens qui s'en vont, qui s'en viennent..."

    "...je me souviens, cela inquiétait ma mère, elle disait:arrête avec tes mensonges, elle disait mensonges à la place d'histoires, ça m'est resté, donc des années après je continue."  

    "Car je veux surtout pas qu'on se demande pour quelle raison je m'intéresserais à lui."

    "...les enfants raffolent des jeux secrets, de la clandestinité qui renvoie les adultes à l'écart."

    "Mais l'impassibilité, par essence, porte  en soi notre défaite."

    "Il sait qu'il plaît.Les gens qui plaisent le savent. C'est comme une certitude tranquille."  

    "Moi, je persiste dans le mutisme, convaincu qu'il lui revient de parler en premier puisqu'il est à l'initiative de cette étrange invitation."

    "J'accepte sa domination, ses règles du jeu. Il dit: je connais un endroit."

    "Il me faudra neuf jours avant que THOMAS  ne m'approche à nouveau.Le chiffre m'est resté."

    "..celle d'être découvert, c'est une peur de lui-même, une peur de ce qu'il est."

    "Tout le temps que durera notre relation, il se méfiera de la douceur."

    "...l'amour; difficile à définir, à cerner, à établir. Il en existe tant de degrés, tant de variations. La vérité, la vérité toute nue, c'est que j'étais amoureux."

     

    Pour en savoir davantage:  

    Résumé :

    "Quand j'étais enfant, ma mère ne cessait de me répéter : « Arrête avec tes mensonges. » J'inventais si bien les histoires, paraît-il, qu'elle ne savait plus démêler le vrai du faux. J'ai fini par en faire un métier, je suis devenu romancier.
    Aujourd'hui, voilà que j'obéis enfin à ma mère : je dis la vérité. Pour la première fois. Dans ce livre.
    Autant prévenir d'emblée : pas de règlement de comptes, pas de violence, pas de névrose familiale.
    Mais un amour, quand même.
    Un amour immense et tenu secret.
    Qui a fini par me rattraper."

    Les éditeurs

     

    Une lectrice:
    "Bordeaux, 2007. Dans le hall d'un hôtel, dans une ville de province, Philippe Besson discute avec une journaliste à propos de son dernier roman qui vient de sortir. Alors qu'il répond à ses questions, il aperçoit un jeune homme, se préparant à sortir de l'hôtel. Aussitôt, il croit reconnaître quelqu'un même s'il sait, au fond de lui, que c'est littéralement impossible que ce soit lui. Il ne peut s'empêcher de crier son prénom, Thomas. Mû par sa conviction, il se précipite vers le jeune homme... qui se retourne... 


    Barbezieux, 1984. Adolescent de 17 ans, Philippe est un jeune homme un peu gauche, timide. Élève exemplaire en terminale C, on dit de lui qu'il ira loin. Comme son frère. Cela lui attire autant de sympathie que d'antipathie. Dans la cour de récréation, il remarque un jeune homme. Élancé, distant, les cheveux en bataille, le regard sombre. Il sait son nom : Thomas Andrieu. Il ne veut pas qu'on sache qu'il s'intéresse à lui d'autant que la rumeur court à son sujet qu'il préfère les garçons. Alors, il l'observe à la dérobée, s'arrange pour le croiser. Un désir à sens unique avant que cela ne devienne une passion réciproque...

    Philippe Besson se met à nu dans ce roman. Sans fioritures. Il livre, avec émotion et délicatesse, son histoire d'amour avec Thomas Andrieu qu'il a connu à 17 ans. Une histoire d'amour presque impossible dans cette France des années 80, d'autant que Thomas, lui, n'accepte pas son homosexualité (qu'il ne nommera jamais, d'ailleurs), d'autant que le sida fait des ravages, d'autant qu'aux yeux de Thomas, cette histoire ne peut pas durer. Une rencontre, aussi intense que brève, qui marquera à jamais Philippe Besson. En filigrane, ses romans porteront la trace de cette histoire qui traversera, en silence, son oeuvre. Des thèmes récurrents tels que l'abandon, la difficulté d'être soi, la perte ou encore le manque en seront le fruit. Notamment dans Se résoudre aux adieuxUn garçon d'Italieou encore Son frère (dont le héros s'appelle Thomas Andrieu). Des sentiments enfouis pour cet homme qui ressurgissent dans ses romans qu'il pensait fictionnels. Mais, Thomas était là, dans son esprit, tapi. L'auteur, cette fois-ci, obéit à sa mère et n'aura rien inventé. Un roman bouleversant, intense, douloureux et mélancolique. D'une grande sensibilité, l'écriture, poignante, embrasse ce récit remarquable."

    www.babelio.com






    AMINATA, roman de Lawrence HILL, ****, 2011, 550 pages

    12/06/2017 11:25

    AMINATA, roman de Lawrence HILL, ****, 2011, 550 pages


    HILL Lawrence

     AMINATA, roman, Pleine lune, 2011, 550 pages, ****

     Un roman à base historique sur l'abolition de l'esclavage en Angleterre qui a été le plus grand pays esclavagiste du monde au XV111e siècle. L'histoire commence à BAYO, GUINÉE, AFRIQUE en  1745. AMINATA est une enfant de onze ans.

    Un roman touchant sur la condition humaine, celle des esclaves qui étaient enlevés de leur pays d'Afrique et distribués, vendus aux grands exploiteurs des richesses du monde en AMÉRIQUE DU NORD.

    Un roman courageux, à couper le souffle dans un style d'écriture tout simplement brillant.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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    1802.Angleterre"On dirait que la mort ne veut pas de moi.En toute logique, je n'aurais pas dû vivre si longtemps. Pourtant, je suis encore capable de flairer l'odeur du danger quand il flotte dans l'air..."

    "Il y a bien sûr la cause abolitionniste, qui occupe mon temps et me fatigue énormément."

    "... accrochez-vous à votre liberté par tous les moyens."

    "Toutes les fois que j'ai navigué sur des océans, j'ai éprouvé le sentiment de voguer au-dessus de tous ces disparus sans sépulture."  

    BAYO.1745."L'un des ravisseurs leva alors un étrange bâton , long et rectangulaire.Il se pinça les lèvres et pointa le bâton en direction de papa, à cinq pas de lui. Papa s'arrêta net et leva la main. Une explosion sortit du bâton et projeta papa sur le dos."

    "Nous n'avions ni foulard ni pièce d'étoffe pour couvrir nos parties intimes.Nous n'avions même pas de sandales. Nous étions aussi nus que des chèvres, et notre nudité nous définissait comme prisonniers où que nous allions."   

    "On nous aligna pour former un convoi de prisonniers attachés par le cou en groupe de deux ou trois et  on nous fit avancer."

    "Quand les prisonniers s'écroulaient, ils étaient détachés du convoi et leurs cadavres laissés à se décomposer."

    "J'imaginais ma propre mère en train de me dire:Regarde autour de toi, Regarde autour de toi et n'aie pas peur. Regarde et souviens-toi.Tiens-toi loin des problèmes. Évite le danger."  .

    "Le bateau est devenu une extension de nos corps en train de pourrir."

    Londres 1803. "Le plus que nous pouvons demander, c'est de faire  cesser la traite."

    MINA. 12 ANS."Les poils rêches de sa poitrine me piquaient les seins. Sa barbe de plusieurs jours m'égratignait le visage.-Maître, faites pas ça, je vous en prie."

    AMINATA est MINA."Je sentais que je donnais quelque chose de spécial aux Noirs qui cherchaient refuge en NOUVELLE-ÉCOSSE  et qu'en retour ils me donnaient quelque chose de spécial. Ils me disaient que je n'étais pas seule."

    "Les ÉTATS-UNIS. Il n'y avait rien d'uni dans ce pays qui proclamait l'égalité de tous les hommes tout en gardant mon peuple enchaîné."

    "Quand il s'agit de comprendre les autres, nous ne nous fatiguons pas trop les méninges."

    "Je me tenais dès lors devant le roi George 111."... le visage rond au teint rougeâtre et les yeux vitreux de l'homme qui dirigeait le plus grand pays esclavagiste du monde."

     

    Pour en savoir davantage:

    Résumé :

    "Lawrence Hill a transformé une page négligée de l’histoire en un roman brillant et attachant, qui transporte le lecteur d’un village africain à une plantation du sud des États-Unis, d’un refuge sordide en Nouvelle-Écosse à la côte de la Sierra Leone, dans l’odyssée du retour en Afrique de 1 200 anciens esclaves. 

    AMINATA dépeint l’un des personnages féminins les plus forts de la littérature récente, une femme qui se fraie un chemin dans un monde hostile à la couleur de sa peau et à son sexe. 

    Lorsque Aminata Diallo entreprend d’écrire l’histoire de sa vie à Londres, en Angleterre, à l’aube du dix-neuvième siècle, elle possède tout un bagage d’expériences.

    Enlevée de son village en Afrique de l’Ouest à l’âge de onze ans et forcée de marcher jusqu’à la mer pendant des mois dans un convoi d’esclaves, Aminata est ensuite amenée à travailler dans une plantation d’indigo sur une île au large de la Caroline du Sud. 

    Elle survit grâce à ses compétences de sage-femme acquises auprès de sa mère et grâce à sa force de caractère héritée de ses parents. 

    Mais Aminata reste piégée, échappant de justesse à la violence qui coûte la vie à de nombreuses personnes de son entourage. 

    Elle aura la chance d’inscrire son nom dans le Registre des Noirs, authentique registre de l’armée britannique qui permit à 3 000 loyalistes noirs d’embarquer à Manhattan sur des bateaux à destination de la Nouvelle-Écosse et de Québec après la guerre d’Indépendance américaine. "

    Les éditeurs

     

    Un lecteur:

    "Aminata est une jeune fille africaine de 11 ans, enlevée à ses parents, à son peuple, à son pays dans le cadre de la traite des esclaves et du commerce triangulaire. Ce livre retrace son aventure et le combat qu'elle a dû mener pour s'affranchir. A travers ses yeux, nous assistons à l'horreur de l'esclavage et des préjugés. Son parcours d'enfant, puis de jeune femme, d'épouse, de mère, de vieille femme est poignant. Les étapes de sa vie s'enchaînent et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle a souffert, mais s'est relevée à chaque fois. L'expression "renaître de ses cendres" prend tout son sens avec elle.

    D'abord considérée Africaine, puis Noire, puis Néo-Ecossaise, et enfin étrangère en son propre pays, Aminata devient citoyenne du monde par ses nombreuses migrations. Son rôle de "djéli", c'est-à-dire "témoin", lui tient à coeur, et à chaque humiliation, chaque blessure, elle trouve la force de survivre pour cela : pour témoigner, rendre compte de ce qu'elle a vu, vécu. La force et la sagesse de cette femme sont remarquables.

    Cette période d'avilissement des personnes noires, si lointaine dans mon esprit est devenue soudainement plus concrète, plus réelle. La recherche d'un monde plus juste, d'un monde où l'Homme, peu importe la couleur de sa peau, est considéré en tant que tel est le but ultime d'Aminata et devrait être celui de chacun. Vous l'aurez compris, j'ai été bouleversée par ce livre, par la soif de liberté de la protagoniste et je ne peux qu'en recommander la lecture prestement."

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    QUAND SORT LA RECLUSE, roman, polar ****, de Fred VARGAS, 2017, 477 pages

    15/06/2017 23:21

    QUAND SORT LA RECLUSE, roman, polar ****, de Fred VARGAS, 2017, 477 pages


     

    VARGAS Fred

    QUAND SORT LA  RECLUSE, roman, polar ****, 2017, 477 pages

     Roman du genre polar, enquête policière qui a des allures de roman historique, de faits passés liés à un présent bouleversant, en charpie.Un polar salé, acidulé comme un thriller de secrets coupables.

     

    De la matière grise en effervescence. Du grand art.  

    Gilles LAGROIS,Auclair, Québec

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    "ADAMSBERG, assis sur un rocher de la jetée du port, regardait les marins de Grimsey rentrer de la pêche quotidienne..."

    ".. des articles de journaux récents aux titres alarmistes: Le retour de l'araignée recluse? "Un homme mordu à Carcassonne--Faut-il avoir peur de la recluse brune? Un second décès â Orange."   

    " Jusqu'à ce que, durant ce printemps, la petite araignée morde deux vieillards. Mais cette fois-ci, les victimes étaient mortes."

    "Celle qu'on nomme la recluse, celle qui a recommencé à mordre en Languedoc-Roussillon et qui a fait cette fois deux morts."

    "-Les passifs-agressifs. Mais parfois, les fiers-à-bras, les sûrs de soi, les dangereux, sont en effet tout simplement dangereux."

    "On ne peut pas forcer deux cents recluses à attaquer."

    "Ce n'est pas que DANGLARD est devenu con, c'est qu'il a peur."

    "...les quatre autres victimes de la Bande des mordus, qui menait son combat contre la bande des recluses depuis vingt ans."  

    "Selon les mélodies, ADAMSBERG savait desquels il s'agissait.

    Ici, un mélange: choc, stupéfaction, réflexion. Trois mélodies."

    "Quelque chose que l'on sait et que l'on ne veut pas savoir."

     

    Pour en savoir davantage:

     

    Résumé :

    « - Trois morts, c'est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n'est pas de notre compétence. 
    - Ce qu'il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J'ai donc rendez-vous demain au Muséum d'Histoire naturelle. 
    - Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ? 
    - Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été.

     Une nouvelle enquête du commissaire Adamsberg

    .Les éditeurs

     

    Un lecteur:

    "Quand sort la recluse, alors s'ouvre une brèche menaçante dans la fine équipe d'Adamsberg...Les nerfs se tendent, les citations volent, les coups aussi - et ce ne sont pas ceux de cette brute de Noël! 
    Quand sort la recluse, s'ouvre derechef un bestiaire fabuleux : des oiseaux, toutes sortes d'oiseaux : martins-pêcheurs qui pêchent dans les eaux troubles du souvenir, merles moqueurs qui n'attendent pas le temps des cerises mais grappillent des framboises dans la cour du commissariat, pigeons, qui roucoulent, qui pigeonnent, cloîtrés en leur pigeonnier, hors d'atteinte, chats, surtout un, énorme, vautré sur la photocopieuse, chèvres, pauvres petites chèvres de Monsieur Seguin, toujours dévorées par le loup, chiens, le chien fidèle de Saint Roch qui vient secourir son maître perdu dans ses brumes, murènes menaçantes, dentées et agressives, cachées sous leur rocher, mais surtout grouillement d' insectes: des blaps, sales bêtes au vilain nom qui se gavent de crottes de rat et la vomissent en d'immondes crachats, et surtout des araignées: veuves noires, tégénaires, et la terrible recluse, venimeuse et froussarde, dont la morsure nécrose , infecte. Et tue...
    Quand sort la recluse, se réactivent les blessures d'autrefois, s'ulcèrent les plaies jamais fermées, suppurent les cicatrices, se réveillent les fantômes et les terreurs endormies. . 
    Quand sort la recluse,tremblent puis meurent les criminels impunis, les tortionnaires cyniques, les pères incestueux, les mauvais garçons violents, les violeurs impénitents.
    Quand sort la recluse, les terres sont remuées, les boules de neige agitées, La Garbure-un restaurant béarnais- très fréquentée...
    Quand sort la recluse, Retancourt rencontre Mathias, Louis aux cheveux rouges la belle Estelle, et Adamsberg un Danglard qu'il n'aurait jamais imaginé...
    Quand sort la recluse, la mort des victimes est une jouissance et la capture de leur prédateur, une souffrance. 
    Quand sort la recluse, trottinent des vieilles dames qui se prennent pour Sherlock Holmes. 
    Quand sort la recluse, Sherlock - Adamsberg est pris en étau entre son flair et son vertige, entre son humanité et son devoir, entre ses anciennes fidélités et ses nouvelles découvertes. 
    Plus bulleux, vague, poétique, - plus maïeutique, sémantique, psychique et zoomorphique que jamais, Quand sort la recluse est un Vargas grand cru!
    A déguster sans modération.

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    LES VIES DE PAPIER, roman de Rabih ALAMEDDINE, ****, 2016, 325 pages

    19/06/2017 12:48

    LES VIES DE PAPIER, roman de Rabih ALAMEDDINE, ****, 2016, 325 pages


    ALAMEDDINE Rabih

     LES VIES DE PAPIERS, roman, 2016, 325 pages, ****, PRIX FÉMINA

     Confidences d'une femme solitaire possédée par les livres et même par la traduction de grands classiques pour elle-même, uniquement pour le plaisir des mots, des sentiments, des pensées des auteurs et des personnages. Elle aime, chérit certains personnages.Elle est Libanaise, vit à Beyrouth, elle a 72 ans.

    Elle a une grande culture littéraire.   

    Vous voulez entendre parler de livres, d'auteurs de tous pays, de toutes langues. Vous devez lire ce livre qui nous oblige à nous revisiter, à faire face à nos habitudes, à nos priorités. Un livre miroir.

    AALIYA est une femme solitaire submergée, obnubilée par les arts, la littérature, les oeuvres de création humaine.     

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "On pourrait dire que je pensais à autre chose quand je me suis retrouvée avec les cheveux bleus après mon shampoing et  les deux verres de vin n'ont pas aidé à ma concentration. Que je vous explique."

    "La littérature est mon bac à sable. J'y joue, j'y construis mes forts et mes châteaux, j'y passe un temps merveilleux."

    "Je pourrais me moquer du CORAN pour l'infantilité impérieuse de son contenu, mais pas pour son style."    

    "Parmi les nombreuses définitions du progrès,"ennemi des arbres" et "tueur d'oiseaux" me semble les plus pertinentes."

    "BEYROUTH signifiant "PUITS" ...en raison de l'abondance de ses nappes d'eau souterraines."

    "La tragédie de l'acte sexuel, c'est la virginité perpétuelle de l'âme."

    "Si c'est le cas, pourquoi les Américains se comportent-ils toujours comme s'ils étaient des victimes?"

    "La recherche de causalité est un vilain défaut."  

    "Traduire et ne pas publier, voilà ce sur quoi je mise ma vie."

    "Mes projets me distraient. Je travaille et les jours passent. J'ai fait de la traduction mon maître. Je me suis enfuie en littérature."

    "L'ART sauvera le monde, permettra à l'humanité de s'élever au-dessus de  l'épouvantable bourbier dans  lequel il est englué. L'art nous sauvera."  

    "Je me perds dans les territoires langoureux du livre."

    "Au musée. Le code secret pour désigner les arabes est "chameaux."

    La couleur pourpre.Les pécheurs aussi ont une âme."

    "... du patriarcat...le courage des hommes, la fidélité des femmes."

    "LE DIEU UNIQUE EST UN NAZI."

    "Il faut se bercer d'illusions si  l'on veut poursuivre en cette vie."

    "L'incertitude est déstabilisante."

     

    Pour en savoir  davantage:

     

    Résumé


    "Aaliya Saleh, âgée de 72 ans, a les cheveux bleus. Elle a toujours été non conventionnelle, sans mari, sans enfants, sans religion, et a toujours lutté à sa manière contre le carcan imposé par la société libanaise. Une seule passion l'anime : la littérature. Tandis qu'elle tente de maîtriser son corps vieillissant et sa spontanéité, elle doit faire face à une catastrophe inimaginable. www.renaud-bray.com

    Résumé :

    Aaliya Saleh, 72 ans, les cheveux bleus, a toujours refusé les carcans imposés par la société libanaise. À l'ombre des murs anciens de son appartement, elle s'apprête pour son rituel préféré. Chaque année, le 1er janvier, après avoir allumé deux bougies pour Walter Benjamin, cette femme irrévérencieuse et un brin obsessionnelle commence à traduire en arabe l'une des œuvres de ses romanciers préférés : Kafka, Pessoa ou Nabokov. 
    À la fois refuge et " plaisir aveugle ", la littérature est l'air qu'elle respire, celui qui la fait vibrer comme cet opus de Chopin qu'elle ne cesse d'écouter. C'est eentourée de livres, de cartons remplis de papiers, de feuilles volantes de ses traductions qu'Aaliya se sent vivante. 
    Cheminant dans les rues, Aaliya se souvient ; de l'odeur de sa librairie, des conversations avec son amie Hannah, de ses lectures à la lueur de la bougie tandis que la guerre faisait rage, de la ville en feu, de l'imprévisibilité de Beyrouth." Les éditeurs

     

    Un lecteur:

     

    En flânant en librairie, j'ai lu par hasard le quatrième de couverture du deuxième roman traduit de cet écrivain-peintre libanais... Comme vous pouvez le deviner aisément ce sont les thématiques qui ont capté mon intérêt, et fait me précipiter pour acquérir cet ouvrage , à la couverture
    affriolante (un désordre coloré de livres empilés ! )
    Un roman attachant, étonnant, prodigue en digressions, références littéraires. Cette fiction met en scène dans un Beyrouth en guerre, une septuagénaire célibataire, répudiée et divorcée depuis des lustres, qui vit seule ; jusqu'à sa retraite , son existence se déroulait entre son travail
    de libraire, sa passion de la lecture, qui lui permet de voir écouler le temps avec plus de douceur...
    Nous accompagnons Aalya Saleh, 72 ans, ancienne libraire, qui se retrouve à la retraite, vivant seule dans son appartement, où elle continue à suivre un rite immuable le 1er jour de chaque nouvelle année ; elle choisit un texte d'un écrivain qu'elle affectionne particulièrement (dont Sebald, Pessoa, Kafka qui ont une place de choix, dans son Panthéon personnel) pour en faire une traduction en arabe...Contradiction apparente: elle s'implique à chaque traduction mais se moque éperdument de se faire publier,ou connaître de quiconque ! 
    Ce travail de traductrice , ses lectures nombreuses l'aident à trouver un sens à son quotidien, ou du moins adoucissent son existence, dans un Beyrouth en guerre... Aalya vit dans une sorte de bulle, où elle se sent de plus en plus loin des autres, en dehors de ses souvenirs heureux avec
    son amie, Hannah, à part quelques visites en solitaire au musée national de Beyrouth, où le gardien lui manifeste une attention affectueuse...
    Je parlais précédemment de digressions, car il est bien sûr question avant tout des livres, d'hommages multiples à la Littérature, à la lecture mais aussi au travail des plus complexes du traducteur...Mais moult autres sujets s'entrecroisent dans des mini-histoires imbriquées: Une histoire familiale difficile dans un pays , où même les mères préfèrent les fils aux filles,
    la guerre, le temps qui passe, les effets paniquants du vieillissement, qui engrangent plus de solitude et d'isolement, lorsqu'en plus, en tant que femme on a vécu la majeure partie de son existence en dehors du parcours traditionnel d'une femme libanaise, qui se doit de se
    marier et de faire des enfants !!
    J'ai adoré ce roman, tout en éprouvant des émotions extrêmes: une sorte de jubilation de s'immerger dans l'univers "papivore" d'Aalya, accaparée par ses lectures, ses acquisitions, et ses choix de traduction, qu'elle range méticuleusement , une fois terminés , dans des cartons, avec le livre en langue originale. Dans un même temps, une sorte de forte mélancolie 
    d'une vie solitaire, en marge des autres vivants, en dehors de "ces vies de papier", qui l'habitent heureusement!!
    "Je me suis depuis bien longtemps abandonnée au plaisir aveugle de l'écrit. La littérature est mon bac à sable. J'y joue, j'y construis mes forts et mes châteaux, j'y passe un temps merveilleux. C'est le monde à l'extérieur de mon bac à sable qui me pose problème.Je me suis adaptée avec docilité, quoique de manière non conventionnelle, au monde visible, afin de pouvoir me retirer sans grands désagréments dans mon monde intérieur de livres. Pour filer cette métamorphose sableuse, si la littérature est mon bac à sable, alors le monde réel est mon sablier- un sablier qui s'écoule grain par grain.
    La littérature m'apporte la vie, et la vie me tue." (p. 15)
    Un très fort moment de lecture dont je suis très heureuse , qui provoque ma curiosité à lire l'ouvrage précédent de cet écrivain libanais, "Hakawati", où l'écrit, le romanesque, l'art de raconter des histoires occupent de nouveau, de façon différente, une place primordiale...
    Lien à voir : http://www.lemonde.fr/livres/article/2009/10/29/hakawati-de-rabih-alameddine

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    ABATTRE LA BÊTE, roman de David GOUDREAULT, 2017, 226 pages, Québec

    23/06/2017 11:16

    ABATTRE LA BÊTE, roman de David GOUDREAULT, 2017, 226 pages, Québec


    GOUDREAULT David

    ABATTRE LA BÊTE, 2017, 226 pages, Québec

     Roman québécois pour lecteur solide et averti. Le personnage principal est un jeune homme révolté, à la fois agressif et aimant mais ayant peu de contrôle sur son hypersensibilité et de sa sexualité débordante. Un personnage sympathique victime de la société mais surtout victime de ses attentes, de son inaction. Un indésirable qui veut combler ses besoins personnels en manipulant les autres et en particulier les femmes. Il s'est organisé avec son avocat juif pour échapper à la prison pour se ramasser à PINEL,un  hôpital psychiatrique.

    Personnage pourtant attachant, bourré de bonnes intentions mais jouant le mauvais rôle en manipulant les autres. Un homme instable et dangereux pour les autres dont il comptabilise les victimes.

    LA BÊTE à abattre c'est lui. Il détruit tout sur son passage.

    L'auteur est cultivé, son style d'écriture dénote une connaissance approfondie de l'humain, de la société capitaliste, de la psychologie, des déviations sociales et sexuelles.

    Une image de la société, une étude de société marginale. Des profiteurs professionnels, vendeurs de drogues fortes, itinérants, SDF, squatteurs, fugueurs, jeunes et vieux, voleurs, drogués, arnaqueurs, punks, prostituées, taulards toutes catégories. Un univers à part, des marginaux, hommes et femmes.  

    Un roman touchant malgré sa brusquerie, ses écarts de comportement. Un auteur au talent authentique.  

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "À la fin de ce récit, je vais me  tuer. Et puis mourir. C'est ainsi. Toute bonne chose a une fin, mais moi aussi. Vous ne devriez même pas tenir ces pages.Que vous puissiez me lire relève de la providence, du miracle ésotérique."

    "Moi, je suis fou raide. Raide bandé aussi, ça indispose les infirmières."

    "L'industrie pharmacologique produit d'excellents psychotropes."

    "J'aime les contraintes, autant sexuelles que littéraires.Ça favorise la créativité, émoustille l'imaginaire."

    "Je ne prends plus de risques, ce sont les risques qui me prennent."

    SIMON."Il s'était shooté à la Bible trop longtemps...il voyait aussi SATAN à l'occasion."

    "Rien n'écoeure plus le bon bourgeois pressé qu'un quêteux heureux."

    "De toute façon, je ne suis pas sexiste ni raciste, moi, je méprise tout le monde égal."

     "C'est toujours avec nos cordes sensibles qu'on finit par se pendre."

    "La mort est un état d'esprit; l'esprit revenu à l'état d'âme libre..."

    "Rien de grave, l'existence humaine est un soupir cosmique, une sympathique insignifiance... même la pensée s'étiole."    

     

       Pour en savoir davantage:

     

    Trois romans écrits en trois ans. Trois œuvres aussi rafraîchissantes que percutantes. Une trilogie mettant en scène la Bête, le jeune homme épouvantablement attachant, qu’on retrouve à l’Institut de santé psychiatrique Pinel, où il attend son procès pour les horreurs qu’il a commises en prison dans La Bête et sa cage. Même si son avocat plaide la non-responsabilité pour cause d’aliénation mentale, l’accusé est assez allumé pour déjouer le système, les gardes et toutes les embûches sur sa route, afin de s’évader! S’en suivra une formidable cavale, pendant laquelle la Bête s’acoquinera avec une punkette gauchiste et une vieille prostituée ravagée pour éviter la police et tenter d’accomplir sa quête ultime : retrouver sa mère. Dans ce roman, David Goudreault offre une histoire aussi survoltée que sa plume.

    http://quebec.huffingtonpost.ca/2017/04/11/abattre-la-bete-david-goudreault-trilogie

     

    "...ce n’est pas seulement de la délirante cavale d’un cinglé presque sympathique, évadé de Pinel où il a été interné au terme d’un procès qui ne l’a pas reconnu criminellement responsable du crime odieux qu’il a commis — une agression sexuelle aggravée, pour être précis —, qu’il est question ici ? Ta Bête qui court pour retrouver sa mère, qui se vautre dans sa médiocrité, qui tient des propos naïvement dérangeants sur l’étranger, sur les femmes, sur les homos, comme un petit papy de Val-d’Or, comme un analphabète de la Côte-Nord, comme un animateur de radio de Québec, c’est le genre de monstre intérieur qui nous habite un peu tous. Celui que la raison cherche quotidiennement à incarcérer, mais que l’émotion, titillée par la bêtise humaine et le populisme ambiant, vient parfois libérer ?"

    http://www.ledevoir.com/culture/livres/497494/fiction-quebecoise-la-langue-rugueuse-de-david-goudreault.






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