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DANS L'OEIL DU PIGEON, Évolution. Hérédité et Culture, de Luc-Alain GIRALDEAU, 2016, 226 pages, Québec, *****
30/09/2018 16:00
GIRALDEAU Luc-Alain
DANS L'OEIL DU PIGEON.Évolution. Hérédité et Culture. Préface de Boucar DIOUF.
2016, 226 pages. Québec, *****, 5/5
Mon premier livre avec la cote *****
Prologue : » Ce livre raconte l'étrangeté de la vie, ce qui la distingue de l'inertie, la conséquence aveugle de l'évolution et d l'émancipation des gènes qui s,est acquise à chaque grande étape de l'invention de l'être, de l'organisme multicellulaire, de la reproduction sexuée des sociétés animales et de la culture. La science est souvent encore plus extraordinaire que la fiction. La réalité n'est pas celle que l'on croit. La biologie n'appartient à personne et surtout pas aux biologistes. C'est une culture, une grille de décodage de la réalité. Le regard qu'elle a développé du vivant est révélateur, intriguant, inquiétant, frustrant, stimulant
Je vous relate ici les détails de l'épiphanie ressentie jadis dans l'oeil du pigeon. »
Dans ce livre nous découvrons que nous sommes la duplication des molécules de milliers d'ancêtres, leur réplication.Un plan sans architecte. »Le plan se construit sans concepteur, sans maître d'oeuvre. »
La biologie, l'anthropologie, la psychologie et l'ethnologie expliquent les comportements humains.
Un livre sur le monde vivant qui nous porte souvent à sourire par les découvertes dévoilées. Chaque animal a des qualités et des limites comme les humains souvent dépassés par des animaux raffinés par les sens et leurs corps.
Un livre qui se lit comme un roman de la vie des êtres vivants de la planète Terre grâce aux sciences naturelles telle la biologie et ses stratagèmes.
La biologie est une science impressionnante qui nous décrit la vie sous toutes ses formes en nous dévoilant ses mystères, ses secrets.
Un grand livre qui nous aide à mieux comprendre l'humain que nous sommes depuis douze milles ans.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter
« La biologie peut être pertinente sans être pour autant déterministe, aveugle et automatique. »
« Aller contre nature, c'est aller contre la volonté du créateur. Ce qui est naturel est forcément bon.
Une idéologie insidieuse. »
« La nature n'est ni sage ni bonne ; elle n'est pas l'expression de la bonté ou de la sagesse d'un grand architecte. »
« La nature ne peut en aucun cas légitimer une attitude plus qu'une autre. La nature regorge de situations qui peuvent nous paraître totalement abjectes...où les mâles imposent par la force la copulation aux femelles. Des espèces ou les mâles et les femelles sont infanticides. »
« L'évolution est synonyme d'un perfectionnement continuel des espèces qui aurait culminé avec l'avènement de l'humain. »
« Si l'individu devient de plus en plus adroit, il y a progrès. »
« L'adaptation est le fondement de l'approche darwinienne. »
« Nous les êtres vivants, sommes faits d'atomes quasiment éternels, recyclés depuis la nuit des temps. »
« Les êtres vivants.. chacun procède d'un autre. Tous les vivants sont les descendants d'un autre. Chacun a son histoire, sa mémoire. La bactérie minuscule est vivante. »
« La terre s'est formée il y a près de quatre milliards d'années. »
« Les femelles sont apparues en premier. »
« Cette première molécule autoréplicante, ce premier réplicateur s'est dédoublé pour assembler de nouvelles copies. »
« Tous les individus ,, ne sont que les maillons éphémères d'une chaîne infinie. »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
« Résumé :
Le pigeon se distingue par sa capacité à évoluer et s'adapter à des environnements divers et changeants. De plus il est commode à étudier, car très poche de nous ! Et que trouve-t-on dans l'oeil du pigeon ? le prisme de la filiation de toutes les espèces qui partagent avec nous le monde !
L'auteur montre l'importance de l'étude du comportement animal pour comprendre l'évolution, y compris la nôtre. La biologie seule ne peut prétendre expliquer l'ensemble des comportements humains. Mais il semble tout aussi impossible de les comprendre à partir de l'apport des seules sciences humaines. Cet ouvrage propose une collaboration franche et sereine entre les sciences naturelles et les sciences humaines. Et met en lumière le rôle de la dimension culturelle dans l'évolution : une avancée scientifique quasi révolutionnaire !
Les gènes ont créé le cerveau qui génère des pensées et des décisions. Evidemment les gènes ne se soucient pas des pensées. Mais ils ont construit le cerveau qui, lui, peut se rebeller contre la biologie qui l'a créé ! Le cerveau est un pari, celui des gènes qui lui confient leur avenir et leur succès.
Ces développements fondamentaux nous permettent de comprendre comment nous avons évolué, à la façon darwinienne, et comment la culture elle-même constitue le dernier pari des gènes, le pari qu'un organisme culturel dont les membres collaborent au succès de l'ensemble fera l'affaire de la survie et la propagation des gènes. »
UN LECTEUR :
« Un gros coup de coeur pour le nouveau livre de Luc-Alain Giraldeau qui tente d'expliquer le rôle de l'évolution dans les perceptions de chaque être vivant, mais également comment le cerveau de chaque être pousse à adopter différents comportements, selon l'espèce à laquelle il appartient. « www.babelio.com
« Ce livre raconte l’étrangeté de la vie, ce qui la distingue de l’inerte, la conséquence aveugle de l’évolution et l’émancipation des gènes qui s’est acquise à chaque grande étape de l’invention de l’être, de l’organisme multicellulaire, de la reproduction sexuée, des sociétés animales et de la culture. La biologie n’appartient à personne, et surtout pas aux biologistes. C’est une culture, une grille de décodage de la réalité. Le regard qu’elle a développé du vivant est révélateur, intrigant, inquiétant, frustrant, stimulant. Il serait dommage de le réserver uniquement au monde des sciences naturelles et de l’université.
« Avec des images claires et une approche digne des grands vulgarisateurs de la science, Luc-Alain Giraldeau raconte l’histoire de la vie sur notre petite planète en orbite, les mécanismes de son évolution et de sa complexification qui ont mené à ces animaux culturels que nous sommes. »
(Extrait de la préface de Boucar Diouf)
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SI TU ME VOYAIS COMME JE TE VOIS, roman polar de Nicholas SPARKS, 2016, 487 pages, ****
06/10/2018 17:25
SPARKS Nicholas
SI TU ME VOYAIS COMME JE TE VOIS, et s'il suffisait d'un regard?, 2016, 487 pages, ****
Une enquête policière d'un grand raffinement dans un style d'écriture élaborée comme l'art d'une dentellière. Le suspense augmente de 1% à toutes les cinq pages. Une écriture précise de fin limier et d'un psychologue hors norme, indéniable. Un couple dépareillé, un amour grandissant sans garantie d'avenir tant les écarts entre les deux amants sont infranchissables socialement parlant. L'enquêteur n'est pas un détective connu mais un récidiviste en probation. Mais il a une grande expérience de la vie et de la survie. Il a un contrôle extrême de sa vie et une expérience d'auto défense hors norme digne d'un militaire bien entraîné.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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« COLIN HANCOCK se tenait devant le lavabo des toilettes du dîner.Il avait relevé sa chemise pour examiner plus facilement ses côtes meurtries. »
« Parce que les gens ne veulent pas toujours entendre la vérité »
« COLIN ..mais sa spirale infernale avait continué , avec résultat principal une « autodestruction inconsciente » selon le thérapeute. »
« EVAN, son ami. C'était aussi le gars le plus gentil du monde, et il acceptait Colin tel qu'il était avec ses défauts. »
« Colin, 28 ans, est canon et gentil. Un solitaire. Parfaitement à l'aise, pas stressé, calme, sous contrôle. »
COLIN. MARIA, avocate, 28 ans. Il avait remarqué son absence de vanité, plus calme, plus réfléchie et de toute évidence très intelligente »
« COLIN. On peut se blesser pendant un combat, mais je ne veux pas forcément faire mal. Je veux juste gagner. »
« Le mal existe. C'est suffisant pour vous faire perdre foi en l'humanité. »
« COLIN. Je ne me soucie pas beaucoup de ce que les gens pensent de moi. »
« La seule personne que tu veux vraiment contenter, c'est toi-même. Ce que pensent les autres, ça les regarde. »
« Il était franc sur tout le reste. »
« Comprendre les autres, c'est se comprendre. »
« Tu développes seulement quand on te le demande. Tu es un homme de peu de mots. »
Pour en savoir davantage :
« Résumé :
Colin Hancock joue sa dernière chance. À vingt-huit ans, son passé est une succession de drames et de mauvais choix. Au moindre faux pas, c'est le retour à la prison qui l'attend. Bien décidé à changer de vie, il se consacre à corps perdu à ses études, du moins jusqu'à ce que l'amour s'en mêle.
Enfant d'immigrés, Maria Sanchez s'est faite toute seule et est devenue une brillante et ambitieuse avocate. Cette beauté brune peut être fière de son parcours sans fautes. Pourtant, quand ressurgissent les blessures du passé, la voilà contrainte de tout quitter pour rentrer auprès des siens qui n'ont que faire de sa réussite et de la vie qu'elle s'est créée.
Mais l'amour surgit sans crier gare... Une rencontre fortuite sur une route pluvieuse va bouleverser le destin de ces deux jeunes gens tourmentés. Face au spectre de la violence et de la haine, leur amour naissant défiant tous les pronostics pourra-t-il être assez fort pour les sauver d'eux-mêmes ? »
Un lecteur :
« Si tu me voyais comme je te vois » est un roman riche et élégant dans lequel on retrouve certes une romance contemporaine mais pas que !
Colin Hancock est un ancien garçon violent, cherchant la bagarre et dont le sang peut vite bouillir et lui faire perdre le contrôle. Aujourd'hui, il a repris ses études, aspire à devenir enseignant et fait énormément de sports et des combats pour canaliser ses pulsions sanguines exacerbées par un passé malheureux. Maria Sanchez est d'origine mexicaine, une jeune fille solitaire dévouée à son travail d'avocate, réduite cependant à assister un ponte du barreau, ancrée dans les valeurs et les traditions familiales, élevée par des parents immigrés, une célibataire qui occupe ses temps libres entre le paddle et la photographie. Bref, rien ne prédestinait ces deux là à se rencontrer et encore moins à s'aimer. Pourtant, une nuit d'orage, au détour d'un virage, un pneu crevé, un homme le visage couvert d'hématomes qui s'arrête pour aider une jeune femme aux vêtements trempés dans le besoin, une jeune femme terrifiée face la mine patibulaire de l'homme qui aurait préféré ne pas s'arrêter, de la peur, de la méfiance, voilà comment résumer la rencontre de Maria et Colin, une rencontre qui va profondément les changer.
Il y a donc d'abord une romance contemporaine entre un « mauvais » garçon et une fille « bien ». Si la romance porte l'ensemble du récit, elle dessert aussi d'autres thématiques qui viendront la mettre à mal bien évidemment. Une romance qui n'est pas forcément gagnée d'avance tant les embûches sont nombreuses avec des thèmes humains intéressants : la rédemption, la différence culturelle ou encore le harcèlement des femmes au travail.
Le personnage de Colin porte un passé violent, un passé empli de gardes à vue, et pourtant c'est l'heure de la dernière chance, Colin sait qu'il n'a plus le droit à l'erreur, suite à un arrangement avec la justice, à la moindre incartade c'est la prison, si au contraire il se tient à carreau, c'est un casier vierge qui l'attend et de nombreuses possibilités pour son avenir. Difficile pour lui cependant de rester coi devant certaines situations, Colin est sanguin mais surtout protecteur avec ceux qu'il aime. C'est un personnage au grand coeur et très honnête (parfois trop pour ses amis) qui tient aussi le coup grâce à la présence de ses amis Ethan et Lily.
Maria, dont la famille (omni)présente, un brin envahissante et restant profondément ancrée dans des valeurs rétrogrades, reste très proche des siens. Elle subit par ailleurs des harcèlements. C'est un personnage assez doux, intelligent et qui ne ménage pas son temps au travail, un personnage appréciable mais moins convaincant que celui de Colin.
A cela s'ajoute, des personnages secondaires bien dépeints, des personnages indispensables aux deux héros mais également à l'histoire. Ethan et Lily sont un couple adorable, Ethan est loyal envers Colin même si les piques ne manquent pas, Lily est très directive mais aussi très maternelle envers Colin, Serena, la petite soeur de Maria est une jeune femme pétillante pleine de dynamisme, entourée d'amis et vivant dans l'ère des réseaux sociaux, Félix et Carmen, les parents de Maria sont des immigrés mexicains qui ont su construire leur vie aux Etats Unis et aspirent à certaines valeurs un peu conservatrices pour leurs filles, et enfin l'inspecteur Margolis est un homme buté et droit qui ne lâche pas Colin, tellement persuadé que ce dernier fléchira de nouveau.
Et puis, il y cet aspect thriller des plus haletants sans jamais trop sombrer dans la violence ou l'excès du genre, cela reste inclut dans une romance donc nous avons une enquête relativement légère mais suffisante pour pimenter le récit. Maria subit des menaces, reçoit des mots ambigus, un homme semble la suivre et la surveiller, et ce sont des bribes de son passé qui refont surfaces ; une sale histoire de harcèlement et de meurtre qui lui reviennent en pleine figure et viendront la menacer elle et les siens.
C'est le premier roman de l'auteur que je lis et j'ai bien aimé cette succession de chapitres à travers les deux points de vue de nos deux héros, on ressent pleinement leurs émotions, leurs questionnements et cela instaure une dynamique de lecture appréciable sans jamais sombrer dans des longueurs inutiles. Et puis, cette façon de rendre la romance contemporaine un peu plus profonde par des aspects moins « romancés » tel que le passé difficile et déconcertant de Colin ou l'aspect plus dramatique des menaces envers Maria, ont rendu le tout plus mouvementé et plus haletant. Nicholas Sparks se lit vraiment bien, il a un style plutôt rythmé, alliant de longs dialogues et des passages plus narratifs, il explique et décrit relativement bien les choses sans longueurs et va à l'essentiel.
En bref, une romance qui dessert de nombreux thèmes et de nombreuses réflexions forts et intelligents, des personnages un brin stéréotypés mais attachants et amusants, et une intrigue finement menée. Une lecture divertissante assurée ! « www.babelio.com
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LE BANC DU TEMPS QUI PASSE, Méditations cosmiques, de Hubert REEVES, 2017, 324 pages
10/10/2018 12:35
REEVES Hubert
LE BANC DU TEMPS QUI PASSE, MÉDITATIONS COSMIQUES, 2017, 324 pages
Un livre éloquent, élaboré qui touche le multivers, l'univers, la vie de l'homme sur terre de la naissance planétaire à nos jours. On se retrouve, on s'ajuste, on comprend. Hubert REEVES est un bon maître, un bon formateur, un bon professeur de sciences.Par lui, on comprend mieux l'univers planétaire car il utilise les arts, la musique, la littérature pour nous introduire dans son univers de connaissances scientifiques d'astrophysicien. La vie avant la naissance de l'humanité, de la vie sur notre planète Terre expliquée par ses méditations cosmiques. « L'univers-a-t-il un sens? » demeure l'éternelle question.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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« Y réfléchir, c'est aussi chercher à se rassurer. »
Chez soi dans l'univers. » « La nature est intelligente. »
« Chacun le sait, l'eau est un solvant. »
« Mais cela ne signifie pas que cette croissance de la complexité a été programmée et devait arriver. »
« La vie, c'est la matière qui fleurit. C'est la graine qui germe quand elle trouve un terreau favorable. »
« Conscience de l'univers. Notre voie lactée, contenant chacune des centaines de milliards d'étoiles comme le Soleil. »
« Sommes-nous un simple incident sans importance? »
« Sommes-nous, une peste dont la nature serait heureuse de se débarrasser pour retrouver l'harmonie que nous continuons à détériorer? »
« Sigmund FREUD. Le chaos biologique : nous descendons de lignées animales qui on évolué à partir d'espèces microscopiques apparues il a plus de 3 milliards d'années. C'est l'apport de DARWIN et des biologistes. »
« Les humais ont souvent joué un rôle dévastateur sur la nature et la biodiversité. Les humains pourraient s'éliminer eux-mêmes. »
« JE SUIS UN HABITANT DU COSMOS. »
« SI DIEU EXISTE J'ESPÈRE QU'IL A UNE BONNE EXCUSE. » Woody Allen
« Toute l'activité humaine ne fait que tendre l'univers vers la mort.DIEU est l'invention d'une mythologie pour différentes cultures. »
« La mort thermique de l'univers n'est plus un scénario inéluctable ni même possible de la cosmologie contemporaine. »
« La matière est grosse que la vie. »
« L'univers a près de 14 milliards d'années I13,78) »
« La pourriture doit laisser place au terme « recyclage »
« Se dissoudre en molécules. C'est la grande loi cosmique de la Vie. Depuis plus de 3 milliards d'années jusqu'à plusieurs kilomètres de profondeur. »
/Il y a environ 3 millions d'années. C'est notre ancêtre, le premier HOMONIDÉ, UNE ESPÈCE ANIMALE, COUSINE DU CHIMPANZÉ . Mais il a un avantage : SON INTELLIGENCE. »
POUR EN SAVOIR DAVANTGE :
Résumé :
Près de l'étang de Malicorne, face au grand saule pleureur qui se reflète dans l'eau calme, se trouve un banc de bois : "Le banc du temps qui passe".
Je m'y assois pour tenter de sentir ce mince filet du temps qui nous porte tout au long de notre existence.
Après un moment de silence, me viennent à l'esprit des pensées qui prolongent ma constante interrogation sur le monde. Méditer sur ce monde qui m'émerveille, me fascine et m'inquiète à la fois, c'est aussi chercher à me rassurer.
Ce livre est destiné à tous ceux qui se posent des questions sur le grand mystère de la réalité dans laquelle nous sommes projetés pour un temps. Je veux partager ici mes réflexions sur des thèmes qui me tiennent à cœur. Je cherche à exprimer ce qui se dégage de mes expériences de vie et de mon métier d'astrophysicien, pour livrer à ceux qui me font l'honneur de s'y intéresser mes convictions intimes, celles qui jouent pour chacun un rôle majeur quand nous avons à juger d'une situation ou à prendre une décision concrète.
Mais rien de ces pages n'est définitif. Tout y est provisoire et à remettre à jour - indéfiniment.
H. R. Les éditeurs
Un lecteur :
« « le long sentier vers l'humanisation de l'humanité est éclairé par trois luminaires : le désir de comprendre le monde (la science), de l'embellir (l'art) et d'aider les êtres vivants à vivre (l'empathie).
Trois mots à retenir : “ connaître ”, “ créer ”, “ compatir ”. »
Ce court texte du chapitre 5, “Ecologiques”, résume bien, à mon sens, les enseignements que nous prodigue l'astrophysicien Hubert Reeves dans “Le banc du temps qui passe”.
Il s'agit, en quelque sorte, d'un livre testament dans lequel l'auteur prolifique et remarquable vulgarisateur nous livre ses pensées intimes, ses “méditations cosmiques” (sous-titres du livre).
À travers treize chapitres, tout ce qui l'inquiète, le réjouit, le poursuit, le rassure, l'interroge, le fait avancer, le fait douter, … nous est donné avec simplicité et sincérité.
Chaque chapitre constitue un ensemble qui traite d'un sujet particulier et se compose de textes concis qui sont autant de facettes du sujet traité : Visions du monde, La place de l'homme dans l'univers, Croyances et religion, le cosmos et la vie, Ecologiques, le réveil vert (Hubert Reeves est aujourd'hui président d'honneur de l'association Humanité et Biodiversité et de la nouvelle Agence française pour la biodiversité), “Ça chantait dans ma tête”, Que sais-je, le merveilleux hasard, Quand la matière se structure, Cosmologiques, Connivences et Sujets nébulaires.
Hubert Reeves, à l'instar d'autres grands scientifiques, a cette humilité qui parle vrai, ce désir de partager et d'informer; un régal à lire et à … méditer. » www.babelio.com
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L'ATTRAPE-COEURS, roman de J.D. SALINGER, 1945-1986, 236 pages
13/10/2018 16:44
SALINGER J.D.
L'ATTRAPE-COEURS, 1945-1986, 236 pages
Un roman qui nous transporte dans une autre époque, celle après-guerre à New-York.
On embarque dans un autre monde. Un jeune collégien extraverti, un collégien beau et réclamé pour son physique , un raté que la réussite dérangeait.Un style de dialogue direct presque amical, sans manière et pré-requis. Des récits d'histoires de jeunes étudiants de collège.
« Je suis un exhibitionniste. Je suis un type assez dégonflé.C'est pas drôle d'être un trouillard. »
Un jeune homme qui se cherche mais qui fuit l'école car les cours l'ennuient. Au contact des autres souvent il était déprimé. Ses idées n'étaient pas toujours claires, entre ce qu'il pensait faire et ce qu'il décidait de faire. Il n'avait pas le moral.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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« Depuis 1888, nous travaillons à forger de splendides jeunes hommes à l'esprit ouvert. Pencey Prep est ce collège, à Agerstown, Pennsylvanie. « Tu parles! Ils forgent pas plus à Pencey que dans n'importe quelle autre école. »
« --La vie est un jeu, mon garçon, mais on doit le jouer selon les règles. »
« --Un jeu, mon cul. Drôle de jeu. Si on est du côté où sont les cracks, alors oui, d'accord, je veux bien, c'est un jeu. Mais si on est dans l'autre camp, celui des pauvres types, alors en quoi c'est un jeu? C'est plus rien. Y a plus de jeu. »
« C'est exactement le genre de gars qui se retirait pas de votre lumière quand on lui demandait. »
« Je possède vraiment rien que ça m'ennuierait vachement de perdre. C'est peut-être pour ça que je suis en partie trouillard. Mais c'est pas une excuse.»
« Je suis puceau. Sans blague.
« Si un corps rencontre un corps qui vient à travers les seigles. Je serais juste l' attrape-coeurs et tout. Je veux dire s'ils courent sans regarder où ils vont, moi je rapplique et je les attrape. »
Pour en savoir davantage :
Résumé :
Phénomène littéraire sans équivalent depuis les années 50, J. D. Salinger reste le plus mystérieux des écrivains contemporains, et son chef-d'oeuvre, "L' attrape-coeurs", roman de l'adolescence le plus lu du monde entier, est l'histoire d'une fugue, celle d'un garçon de la bourgeoisie new-yorkaise chassé de son collège trois jours avant Noël, qui n'ose pas rentrer chez lui et affronter ses parents. Trois jours de vagabondage et d'aventures cocasses, sordides ou émouvantes, d'incertitude et d'anxiété, à la recherche de soi-même et des autres. L'histoire éternelle d'un gosse perdu qui cherche des raisons de vivre dans un monde hostile et corrompu.
UN LECTEUR :
« Holden Caulfield adolescent paumé, marqué par la mort de son tout jeune frère, n'ayant pour seule attache son adorable petite soeur Phoebé à laquelle il voue un amour fraternel et passionnel, est expulsé de son lycée trois jours avant Noël.
Ne voulant pas affronter la colère de ses parents, Holden fugue et rejoint New York par train où il réserve une chambre dans un hôtel sordide.
S'ensuit des aventures déroutantes, des rencontres hasardeuses, dangereuses, émouvantes, mais aussi quelques retrouvailles décevantes ou bien d'autres touchantes...
« L'attrape-coeurs » est avant tout le récit d'une errance, l'errance d'un adolescent marginal qui ne trouve pas sa place au sein de la société. En plein crise existentielle, blasé par la superficialité des jeunes de son âge, terrorisé par le fait de devenir un jour un adulte, et écoeuré par ce monde hostile et par l'ignominie humaine, Holden se cherche mais se perd dans des questions sans réponses; il finira par se noyer dans un naufrage psychologique...
Dans un style familier, argotique, vulgaire parfois, mais au langage saisissant et poignant, écrit à la première personne du singulier pour mieux nous identifier au personnage, les lecteurs se laissent happer voire secouer par la violence et la noirceur de ses pensées.
Nous devenons témoins du mal-être d'Holden qui se dévoile à coeur ouvert, et éprouvons face à cet adolescent tourmenté, de l'empathie car nous adultes sommes bien conscients que l'adolescence demeure une période charnière de notre vie, délicate et douloureuse et qui parfois conduit certains jeunes à des dérives tragiques !
Ce roman est une révolte et si l'oeuvre de Salinger paraît pour certains légèrement dépassée, les problèmes de l'adolescence contés dans ce récit restent immuables et toujours d'actualité. « www.babelio.com
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FOUDROYÉE, roman de Grace O'CONNELL,2018, 383 pages
20/10/2018 17:13
O'CONNELL Grace
FOUDROYÉE, roman, 2018, 383 pages
Un roman touchant et bouleversant dans une écriture douce mais profonde, émouvante de vérité de la vie.Des relations humaines en dents de scie avec un frère bagarreur, un amant alcoolique, un besoin de se lacérer pour le surplus de la vie à supporter. C'est dur la vie, surtout les épreuves arrivées à VEDA à cause de son frère au comportement hostile de son frère, le bagarreur et frustré genre soupe au lait.
Un roman riche en leçons de la vie et d'amour. Les hauts et les bas de l'humain qui pourrait être chacun de nous. Il s'agit aussi d'une histoire sur le port des Armes aux U.S.A.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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« Quand le malheur nous frappe durant l'enfance, il nous frappe forcément à l'âge adulte. C'est ça ? »
« Aucune explication, rien, juste des choix, dans un cas comme dans l'autre, de choix assumés et des conséquences prévisibles, mathématiques. »
« Oui j'ai peur de tout. J'avais peur de ce que je risquais de faire. De ce que je risquais de mal faire. Pas peur d'être blessée, peur de blesser. »
« Le désir est animal. Pas seulement le sexe, tout le reste aussi. On n'est qu'une boule de désir sans le moindre repère, sans une once de panique peuvent jugeote. » »
« La douleur était un langage en soi, un langage supérieur aux mots quand ils ne suffisaient plus. »
« Mon corps, la peur,la panique prennent toute la place, éradiquent tout pensée. »
« Il arrive qu'on reste prisonnier d'un moment. »
« PAS BESOIN DE TON AIR BÊTE J'AI DÉJÀ LE MIEN. »
/CONRAD, le frère de VEDA. Désormais il se battait régulièrement comme s'il avait un quota a atteindre. On l'a arrêté. On l'a fait suivre par un psy. »
« La personne qui parle le plus fort est peut-être simplement la plus sourde, pas celle qui domine l'échange. »
Pour en savoir davantage :
Résumé :
« À trente ans, Veda mène une existence rangée: un emploi stable, une famille aimante, des amis de longue date. Mais il y a aussi ce frère, Conrad, avec qui elle a tout partagé, des bonheurs de l’enfance aux drames de l’adolescence. Ce frère dont elle maquille les blessures pour cacher aux yeux du monde qu’il s’est encore battu. Ce frère qui, après une énième bagarre, la force à recommencer sa vie loin de Vancouver.
Elle s’installe à New York et sillonne la ville jusqu'au jour où surgit, dans la chaleur étouffante d’un autobus bondé, un jeune homme au visage d’ange qui attire son regard. C’est alors qu’elle constate que, sous ses lourds vêtements, il cache une arme.
Avec Foudroyée, Grace O’Connell signe un roman aussi sensible que haletant où il est question de violence, d’amour, de loyauté et d’une jeune femme qui découvre en elle une forme de courage qu’elle n’aurait jamais cru posséder. »
CRITIQUES :
Chatelaine 07 août 2018
Pourquoi le lire ? C’est une œuvre qui se dévore comme un bon thriller. Le récit remonte le fil de la vie de Veda – avec ses amours difficiles, ses amitiés inaliénables et ses déchirements – pour mieux nous amener à cerner la violence sourde du monde.
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Tout est étonnant dans cette histoire marquée par l’horreur, mais si bien racontée qu’elle nous laisse surtout en tête des réflexions profondes sur le courage, plutôt que sur la violence.
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