| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://livresentete.vip-blog.com


ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Juillet  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    30010203040506
    07080910111213
    14151617181920
    21222324252627
    282930010203
    [ ESSAI ] [ Conte, FANTASTIQUE, FÉÉRIE, SCIENCE FICTION ] [ LIVRES AU JOUR LE JOUR # 1 ] [ Roman du genre thriller ] [ RÉCIT ] [ Thriller québécois ] [ Roman québécois ] [ Roman du genre thriller ] [ Roman genre polar ] [ Littérature étrangèr ] [ Roman polar québécoi ] [ MES POÈMES-GIL ]

    LA JEUNE FILLE ET LA NUIT, roman de Guillaume MUSSO. 2018, 423 pages

    07/12/2018 18:03

    LA JEUNE FILLE ET LA NUIT, roman de Guillaume MUSSO. 2018, 423 pages


    MUSSO GUILLAUME

    LA JEUNE FILLE T LA NUIT, roman, 2018, 423 pages

    Un autre roman réussi de MUSSO. Un roman du genre enquête et recherches personnelles sans l'aide policière. Le personnage principal, le narrateur est romancier à succès connu qui étant étudiant lycéen a commis un crime avec la complicité de deux étudiants et amis dans des circonstances où la vie d'une jeune fille et amie était menacée. 

    Nous reconnaissons ici la particularité de l'écriture de MUSSO qui joue avec le temps dans ses romans. Nous nous promenons entre les années, hiver 1992 et printemps 2017. Dans cette histoire troublante de jeunes étudiants aux prises avec des problèmes d'adultes nous nous y accrochons et tentons de suive le narrateur dans son élan de faits passés à travers divers témoins de l'époque: amis, membres de leurs familles, enseignants, journaliste.Un roman à la hauteur de MUSSO. Une enquête policière sans gendarmes.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete,vip-blog.com, à visiterr  

    "VINCA, THOMAS.Une fusion des corps et des esprits. Le coeur qui s'emballe, la vague de chaleur qui vous emporte et vous secoue. Une voix intérieure lui chuchote à nouveau que tout finirait mal."

    "THOMAS... mais la vérité est rarement ce qu'elle semble être et, dans ce cas précis, elle n'allait apporter ni apaisement, ni travail de deuil, ni véritable justice."

    "THOMAS. L'affaire VINCA ROCKWELL  avait eu sur la trajectoire de mon ami un effet opposé à celui qu'elle avait exercé sur la mienne." 

    "THOMAS, 19 ANS. Or seuls les coups dans la gueule vous apprennent la vie."

    "La passion est une zone de guerre bombardée, située quelque part entre la douleur, la folie et la mort."

    "ALEXIS, le prof. était un imposteur et un violeur."

    "J'étais devenu un combattant, un guerrier qui montait au front sans faillir."

    "Tout le monde a trois vies: une vie publique, une vie privée et une vie secrète."

    "Tout souvenir comporte une part de fiction et de reconstruction et celui-ci était un peu trop beau pour être vrai." 

    "La vie m'a appris que beaucoup de problèmes peuvent être vaincus par la réflexion." 

    "Une excellente manière de te défendre d'eux, c'est d'éviter de leur ressembler." 

    Pour en savoir davantage:

    Résumé :Un campus prestigieux figé sous la neige
    Trois amis liés par un secret tragique
    Une jeune fille emportée par la nuit

    Côte d’Azur – Hiver 1992
    Une nuit glaciale, alors que le campus de son lycée est paralysé par une tempête de neige, Vinca Rockwell, 19 ans, l’une des plus brillantes élèves de classes prépas, s’enfuit avec son professeur de philo avec qui elle entretenait une relation secrète. Pour la jeune fille, « l’amour est tout ou il n’est rien ».
    Personne ne la reverra jamais.

    Côte d’Azur – Printemps 2017
    Autrefois inséparables, Fanny, Thomas et Maxime – les meilleurs amis de Vinca – ne se sont plus parlé depuis la fin de leurs études. Ils se retrouvent lors d’une réunion d’anciens élèves. Vingt-cinq ans plus tôt, dans des circonstances terribles, ils ont tous les trois commis un meurtre et emmuré le cadavre dans le gymnase du lycée. Celui que l’on doit entièrement détruire aujourd’hui pour construire un autre bâtiment.Les éditeurs

    Un lecteur:

    Résumé : Thomas Degalais est de retour sur la côte d'azur. Devenu un écrivain à succès celui qui a fréquenté le prestigieux lycée St Exupéry dans les années 90 revient dans l'établissement à l'occasion d'une réunion d'anciens élèves. Fraîchement débarqué de New-York Thomas doit faire face à son passé alors que des travaux d'agrandissement d'une aile du lycée risquent de mettre à jour des secrets enfouis depuis près de vingt ans. Alors commence une quête personnelle et familiale où les masques tombent et où les certitudes de Thomas vont s'écrouler au fil de l'enquête.

    .La jeune fille et la nuit est donc un roman au rythme haletant, un bouquin à tiroirs, une oeuvre hautement estimable même si la perfection de la mécanique prime sur le texte lui-même. A aucun moment je ne m'y suis ennuyé, j'ai été charmé, parfois irrité par certains personnages caricaturaux, mais je reconnais à l'auteur un savoir-faire certain et un sens du rythme et de la construction évident.

    Lexpress24 avril 2018

    Guillaume Musso maîtrise son sujet et embarque ses lecteurs sur un chemin parsemé de chausse-trapes. La lecture achevée, on s'aperçoit (trop tard) que le romancier avait pourtant parsemé son récit d'indices.






    LE COEUR DE BERLIN, roman de Élie MAURE, 2016, 234 pages, 5*, Québec

    11/12/2018 11:45

    LE COEUR DE BERLIN, roman de Élie MAURE, 2016, 234 pages, 5*, Québec


    MAURE ÉLIE

    LE COEUR DE BERLIN, roman, 2016, 234 pages, Québec.Un premier roman.

    Un premier roman très réussi autant par le style remarquable de l'auteure que par le sujet délicat qu'est l'inceste.

    Un roman, un récit de souvenirs de famille pour mieux comprendre le rôle et le sort de chacun. SIMON nous parle de sa famille, de celle de son père.

    Une écriture dense de la profondeur de l'être. La souffrance intérieure de l'être aux prises avec un secret de famille accusateur. Le personnage principal SIMON nous parle beaucoup de son père, de sa mère, de ses frères et de sa sœur BÉATRICE, de leur changement personnel, de leur personnalité propre.

    SIMON est à la recherche de ses origines pour mieux se comprendre. SIMON est une personne qui se compare et se dénigre parfois. Il a une faible image de lui-même. SIMON vit sans cesse des angoisses dues aux images des viols de sa sœur par sa son père et de l'instabilité de sa mère. Il n'a pas de relation amoureuse stable car il est sans cesse déstabilisé émotivement.

    Une écriture qui frappe dont on se reste pas insensible. Une écriture lumineuse de sincérité, d'authenticité.

    Père abuseur, mère folle tel est le menu composant cette famille ébranlée par la vie.

    L'inceste est un drame psychologique, un crime parfait.

    Un premier roman impressionnant.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

    « Son père : si tu parles, je te tue de mes mains. »

    « Pardonner, ce n'est pas blanchir. »

    « L'inceste, c'est un crime parfait enfermé dans une chambre d'une maison anonyme. C'est le lieu du pouvoir absolu, celui qu'on ne peut pas exercer ailleurs. »

    « BÉATRICE, 30 ans. Parler de l'inceste, c'est mourir. Je ne veux pas mourir et je veux le dire. »

    « SIMON. BERLIN est le nom de son chien.

    J'écris in livre pour y cacher mes pensées. Ma sœur est comme un astre noir, j'essaie de le regarder mais je n'y vois que de l'obscurité. »

    /J'ai un boulot correctement payé à l'université comme professionnel de recherche. »

    « L'Algérie est tout ce que nous connaissons. »

    « MÈRE...elle ne me prenait pas dans es bras...non, mère quand elle s'approchait de moi avait deux bâtons collés au corps. »

    « ...comme mère remportait la palme de l'anxiété. »

    « Père est un homme qui avait peu investi dans ses relations avec ses fils. »

    « Testament de père. »Je ne veux pas que tout revienne à cette femme-là. »

    /J'avais besoin de m'évader en forêt , une maladie me plongeait dans le désarroi. »

    /Le chien... il devient le plus subtil observateur de vos émotions et sait comment s'accorder à un jour heureux où à une nuit affreuse..tout e que le moto présence veut dire. »

    « Tous les religieux ne sont pas pédophiles, on les met tous dans le même sac. »

    « C'est ainsi qu'à 26 ans, père quitte la vie religieuse. »

    « Le pensionnat m'a sauvé de l'hystérie et de la sévérité de la maison familiale, mais il ne m'a jamais procuré une telle sensation. »

    « ...et voilà, mère se dresse comme la bonne âme qui s'inquiète pour sa fille. »

    /Il me faut une rencontre sinon je vais mourir. »

    « Les liens familiaux ne sont pas des liens absolus comme on veut tant nous le faire croire. »

    « SIMON. BÉATRICE. Elle se laissait faire sinon c'était moi. »

    « PÈRE. Il était nu. Il était déjà en érection et se jetait sur moi. Il se frottait sur moi. »

    « Une fille violée toute son enfance, tu imagines qu'elle peut avoir une vie normale? »

    « BÉATRICE. L'odeur de mère est écoeurante. »

     

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

    Résumé :

    « Simon ne vit que pour le temps qu’il consacre à l’écriture et au vélo. À la mort de son chien, ses repères s’effritent, et lentement remonte à la surface le souvenir de Béatrice, sa sœur depuis longtemps disparue et dont il était autrefois si proche. Convaincu qu’elle se trouve encore quelque part, il décide de retrouver sa trace et de refermer le cercle d’injustice créé autour d’elle. Il trompe l’ennui d’un été caniculaire en reconstituant le vénéneux récit familial à travers ses souvenirs et l’évocation de son enfance vécue en Algérie. Mais il se lance aussi dans une quête plus profonde, celle de l’identité qu’un fils construit à partir d’un père qu’il ne connaît pas.

    De choses tues en révélations, de personnages brisés en êtres dédiés à la vie, Le cœur de Berlin brosse dans un style intimiste et émouvant un portrait cru du mal parfois fait aux siens, du désir d’exister et des conséquences du mensonge. » LES ÉDITEURS

    UN LECTEUR :

    « Je sors -presque à l'instant- de cette lecture bouleversée.
    Elie Maure nous livre une histoire poignante, qu'elle construit et exprime de manière à ce qu'elle nous percute et nous investisse avec force.
    Simon, le narrateur, âgé de la cinquantaine, mène sa vie comme un adolescent attardé et incapable d'attachement. Chercheur à l'université de Montréal, il est célibataire et sans enfants. Passionné de vélo, il ponctue son temps libre de longues balades forestières, et de ses tentatives pour coucher sur le papier les réminiscences d'une enfance qui, depuis quelque temps, le taraudent. Il le fait de manière décousue, mêlant souvenirs et présent. Les épisodes du passé sont entrecoupés de l'expression de la peine immense qu'a suscité la mort, récente, de son chien Berlin. Sous son ton mélancolique, égrenant l'absence d'événements de son existence morne, perce l'expression d'une détresse sourde, diffuse, sans doute d'autant plus douloureuse qu'il ne parvient à en cibler l'origine précise.
    Cette ignorance qui lui pèse, et l'empêche de se structurer, l'amène à entamer une enquête familiale, dans le but plus ou moins conscient de traquer d'anciennes fêlures dont il a jusqu'alors occulté le souvenir. Cette enquête tourne d'abord autour de son père, homme au tempérament dominateur et aventureux, dont les accès de violence avaient instauré une distance craintive entre ses fils -Simon a deux frères- et lui. Il se focalise ensuite sur la recherche de sa soeur Béatrice, dont il a été très proche, avant que son départ au pensionnant à l'âge de douze ans, le coupe de sa famille, qu'il ne reverra que de manière sporadique. La dernière fois qu'il a vu Béatrice, c'était à l'enterrement de leur père, qu'elle avait loyalement accompagné dans sa longue agonie. le père et la fille avaient toujours entretenu une relation privilégiée...
    Le témoignage de Simon laisse deviner les manquements de cette famille dysfonctionnelle, portée par des parents qui, malgré des caractères divergents -la mère affichait l'aigreur et la hargne d'une dépression permanente- avaient comme point commun de traîner le lourd bagage de traumatismes enfantins, évoqués à demi-mots au détour d'une allusion... les liens du narrateur avec ses frères sont eux-mêmes distendus, et il a coupé les ponts avec sa mère.
    Ayant fait savoir à sa soeur, par l'intermédiaire d'une amie commune, qu'il aimerait la revoir, Béatrice lui répond par des lettres, dans lesquelles elle aussi revient sur leur passé. Elle y évoque notamment leurs années d'enfance en Algérie, où le père avait demandé à enseigner, leur triste retour dans un Québec froid et grisâtre, la détresse de son adolescence solitaire, révélant la face obscure de ces souvenirs, qu'elle entache d'une vérité crue et déchirante.
    L'auteur oppose ainsi le début du récit où Simon, envahi d'une sorte de passivité angoissée, d'incapacité à vivre, tourne autour d'un mal sur lequel il ne parvient pas à mettre le doigt, à l'intensité violemment perturbante d'une seconde partie que le lecteur reçoit comme une claque magistrale en pleine face. Elie Maure y exprime avec une éloquence à peine supportable une souffrance intime, destructrice, met en exergue les sentiments dévastateurs et contradictoires que génèrent les relations toxiques entre membres d'une même famille.
    A lire !  «  wwww.babelio.com






    LES GRANDES MARÉES, roman de Jim LYNCH, 2018, 273 pages, premier roman, ****

    18/12/2018 12:37

    LES GRANDES MARÉES, roman de Jim LYNCH, 2018, 273 pages, premier roman, ****


    LYNCH Jim

    LES GRANDES MARÉES, 2018, 273 pages, premier roman, ****

    Un roman dont le personnage principal est un jeune garçon de treize ans qui vit sur le bord de la mer. Il nous fait part de ses découvertes marines, des événements qui se déroulent sous ses yeux au quotidien. Malgré son âge c'est un grand observateur et surtout un grand lecteur. On en apprend beaucoup sur les animaux du genre calmar, des mollusques et plantes marines comestibles qu'il vend.

    Roman écologique car MILES respecte beaucoup son environnement et tous ses phénomènes comme les plantes et les animaux luminescents de la taille d'un grain de poussière qui s'entrechoquent en émettant de la lumière partout où l'eau est brassée.

    Nous baignons longuement dans une atmosphère de vie marine et nous partageons la sagesse des expériences d'un garçon de treize ans qui vit près d'une plage.

    Un roman qui nous rappelle que toute la vie à l'origine de la TERRE vient de la MER.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentte.vip-blog.com, à visiter

     

    « Car tout finit par retourner à la mer, à Oceanus, le fleuve océan, tel le ruisseau intarissable du temps, le DÉBUT ET LA FIN. »

    « Le présent est ainsi lié au passé et à l'avenir, et chaque chose vivante est liée à tout ce qui l'entoure. » Rachel Carson ,Les merveilles de la mer et de ses rivages »

    « La mer. L'équivalent d'une tasse d'eau peut contenir des milliers de plantes et d'animaux vivants. »

    « Les crabes marchent de travers. Ils ne se soucient pas d'avancer ou de reculer. »

    « Son père. Je crois que ça me gêne pas d'être le père ordinaire d'un génie qui dévore les bouquins , d'un enfant prophète ou de Dieu sait ce que les gens essayent de faire de toi. »

    « La plage parle à MILES O.MALLEY. »

    « Qui met en lumière les clochards et les voleurs dans un arbre généalogique? »

    «  85% de la vie sur terre se trouve dans la mer... la moitié de l'océan est si profond que la lumière du soleil n'y pénètre jamais. »

    « La mer, là où le drame de la vie a joué là où les forces de l'évolution sont à l'oeuvre aujourd'hui. »

    « MILES. 13 ans. CALAMAR BOY. J'avais l'impression qu'on m'avait confié un rôle plus important que celui pour lequel j'avais auditionné. »

     

    POUR EN AVOIR DAVANTAGE :

    Résumé :

    « Le jeune Miles sort souvent de chez lui en secret pour explorer les eaux de la haie de Puget Sound, dans l'Etat de Washington. Une nuit, à marée basse, il découvre une créature marine rarissime échouée dans la vase. Il devient alors la vedette locale, assailli par d étranges personnes qui ne savent pas s'il s'agit d'un simple observateur, d'un intrépide ou d'un éventuel prophète. Mais Miles a bien d'autres préoccupations. Il doit prendre soin d'une vieille dame un peu médium et empêcher le divorce de ses parents, sans oublier son ancienne baby-sitter, qu'il tente maladroitement de séduire... Au cours de cet été pas comme les autres, il va apprendre à décrypter les mystères de la vie et ceux de la mer. »

     

    « Une nuit, Miles O’Malley, treize ans, se faufile hors de chez lui pour aller explorer les étendues du Puget Sound à marée basse. Il fait une découverte qui lui vaut une célébrité locale. Certains se demandent quand même si cet adolescent imaginatif n’est pas un affabulateur ou... peut-être même davantage ? En fait, Miles est surtout un gosse qui s’apprête à grandir, passionné par l'océan, amouraché de la fille d’à côté et inquiet à l’idée que ses parents divorcent. Alors que la mer continue à abandonner des présents issus de ses profondeurs mystérieuses, Miles se débat avec la difficulté d’entrer dans le monde des adultes. » LES ÉDITEURS

    DANS LA PRESSE

    Jim Lynch est un immense sentimental, il écrit merveilleusement bien et il décrit la mer, la nature de manière prodigieuse.

    Christine Ferniot - Michel Abescat, LE CERCLE POLAR - TÉLÉRAMA

     

    Une histoire poignante sur le passage à l’âge adulte et un premier livre enchanteur sur la vie aquatique.

     

    UNE LECTRICE 

     

    « Un roman atypique, surprenant et très attachant!
    Partons sur les bords de l'océan , à Puget Sound, dans l'état de Washington. Miles, adolescent de 13 ans, est passionné ( tout comme l'auteur) de biologie marine, et passe auprès des autres jeunes pour un doux dingue. En sa compagnie, nous découvrons ( en ce qui me concerne, je n'y connais pas grand chose, en tout cas!) un monde captivant et insoupçonné, fort inquiétant parfois ( j'avoue, je ne raffole pas de tous ces petits êtres qui grouillent dans l'eau) ,celui des plantes et des animaux marins...Miles nous le rend si vivant, cet univers aquatique, les images sont évocatrices, saisissantes de réalité. 
    Jugez-en plutôt : en parlant des crabes, par exemple, Miles décrit leur ascension sur un parc à huitres:" J'entendis leurs pinces qui s'accrochaient bruyamment aux trous du grillage afin de hisser leurs corps cuirassés ". 
    Savez-vous, par ailleurs,ce que sont des nudibranches? Des petits animaux aux dizaines de plumets fluorescents, avec des bouts orange, semblables à des cornes, au corps translucide. Et pourquoi ces merveilles ne sont -elles pas la proie d'autres bêtes ? Parce qu'elles ont un goût infect!
    Bref, on apprend de nombreux détails sur les richesses océaniques. Mais pour moi, c'est là que le bât blesse un peu, j'ai eu l'impression souvent d'assister à un cours de biologie, même si c'était à travers les explications de Miles. Un peu trop pédagogiques pour un adolescent, même très informé sur le sujet...
    Cependant, ce roman qui se présente à la fois comme une fable écologique et un récit initiatique a bien des atouts.D'abord, j'ai aimé le personnage de Miles, qui, au cours de cet été particulier, va percer la coquille de l'enfance et affronter le monde adulte, angoissant car hanté par les séparations, la mort et un premier amour difficile à exprimer...Miles,dont la petite taille n'évoluait pas jusqu'ici, à la grande déception de son père, mais il va soudain grandir, c'est très symbolique!
    D'autre part, ces animaux extraordinaires ( car jamais aperçus à cet endroit jusque là ) qu'observe plusieurs fois Miles,sur la plage où il se rend tous les jours ,laissent présager un bouleversement de l'écosystème , de même que la grande marée qui ravage tout...
    " Peut-être que la Terre essaie de nous dire quelque chose", avoue Miles spontanément, lors de sa première découverte.Et comme il a raison. Apprenons à l'écouter, à préserver toutes les beautés qui l'habitent, avant qu'il ne soit trop tard. « ww.babelio.com






    NE DITES PAS À MA MÈRE QUE JE SUIS VIVANT, roman de Lyne RICHARD, 2012, 264 pages, Québec, ****

    21/12/2018 18:04

    NE DITES PAS À MA MÈRE  QUE JE SUIS VIVANT, roman de Lyne RICHARD, 2012, 264 pages, Québec, ****


    RICHARD Lyne


    NE DITES PAS À MA MÈRE QUE JE SUIS VIVANT, roman, 2012, 264 pages, Québec, *****

    Un roman vraiment touchant de cette auteure Québécoise. Un roman rempli de questions, d'émotions, de compassion, de mystères, de non-dit, l'histoire personnelle d'un vie parallèle d'une femme qui veut être livre de sa vie.

    Une écriture exaltante avec une grande sensibilité féminine qui s'exprime par ses moindres gestes et pensées. Une écriture poétique et tendre avec des odeurs marines

    Un roman d'une imagination fertile, sublime. Un roman dont on ne peut soupçonner ou même tenter d'anticiper le dénouement de cette vie en parallèle. Une vie remplie de fantastique.

    J'ai adoré la lecture de ce genre de roman d''anticipation.


     

    « THOMAS. L'horreur du monde était un cilice qu'il portait volontairement. Il n'y avait plus de joie. Plus de beauté. Pas même une lueur d'espoir. »

    « BÉATRICE, la mère. CHLOÉ, la fille. Ce consentement .L'ultime consentement à être prise par son propre père dans une union charnelle totale et absolue. »

    «  La clinique Vingt-Mille-Livres-sur-la-Mer. Les viols, les meurtres, les désespérances doivent être dits, racontés dans tous ses détails. »

    « THOMAS.CHLOÉ, sa sœur. Thomas lui avait fait comprendre sur tous les tons qu'il voulait plus jamais la revoir. »

    « THOMAS. Il embrasse la mélancolie comme d'autres partent en voyage. »

    « BÉATRICE.--Mon fils est mort, vous savez. Tout a brûlé, tout. J'ai tout vu, jusqu'aux cendres. »

    « L'incarnation même de l'amour, n'est-ce pas la fusion de l'esprit, de l'âme et du corps. »

    « Faut pas s'fermer quand on a« des chagrins, c'est l'contraire, faut tout ouvrir, les yeux, la bouche, le ventre... »

    « Le désir a ses lois, où le sacré et la sexualité sont liés. Le désir est l'incarnation de l'amour, son expression, il est le mystère dans lequel nous perdons pied. La libido est une mesure d'énergie! »

    « Échanger le cri de MUNCH contre une pomme de CÉZANNE. »

    « Tous les matins, avec la levée du jour, le cœur devrait ouvrir des ailes neuves, »

    « Il faut échapper ce qui nous tue. »

    « THOMAS. Il vient d'entrer dans l'autre vie de sa mère.. »

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

    «RÉSUMÉ :

    Alors qu’il était enfant, un drame familial a secoué l’univers de Thomas : sa sœur et son père entretenaient une relation incestueuse. Lorsqu’elle a découvert cette relation, Béatrice, la mère de Thomas, a cessé de parler et s’est repliée sur elle-même. Dans une atmosphère de bord de mer et de poésie, Lyne Richard nous raconte une fable où la vie et l’espoir, même après de longs déchirements, peuvent triompher. » LES ÉDITEURS

    UN LECTEUR :

    « Mon sourire, c’est que je voudrais être heureuse. Le cœur, c’est que j’aimerais que le mien s’ouvre à tout, au monde, aux êtres, à la nature. La fleur, c’est pour les enfants que j’aurai, je veux leur apprendre les fleurs, les mousses et les lichens. Et puis les oiseaux, c’est pour la liberté. Je veux être libre de partir, tout le temps, où que je sois dans ma vie.

    Être amoureux, c’est vivre en amants, en amis, être frère et sœur d’une humanité à la fois dérisoire et belle, en pleurer et en souffrir, en rire et traverser des forêts où chaque arbre nous apprend la terrible respiration du monde ; c’est lier nos bras, nos pas autour de la maison, nos silences et nos blessures, des petites phrases et des trop-pleins...

    L’amour, il faut que ça crie, que ça éclate, que ça tombe à genoux, que ça roule sur la neige, que ça brûle, que ça embrasse doucement les chambres, que ça saisisse les ombres et les ailes des oiseaux, que ça ramasse les miettes pour les matins où le goût de vivre se renverse ; il faut que ça dénoue doucement la chevelure et la langue, que ça console les lampes d’avoir trop bu l’absence 

    La seule façon de survivre, c’est de toujours chercher la bonté et la beauté, chaque jour, chaque minute, mais sans oublier notre part de responsabilité dans les atrocités de notre monde. «  www.babelio.com






    LA COURSE AU MOUTON SAUVAGE, roman de Haruki MURAKAMI, 1982-2002, 298 pages

    27/12/2018 16:23

    LA COURSE AU MOUTON SAUVAGE, roman de Haruki MURAKAMI, 1982-2002, 298 pages


    MURAKAMI Haruki

    LA COURSE AU MOUTON SAUVAGE, roman, 1982-2002, 298 pages, Seuil

    Un roman dont l'écriture est à mi-chemin entre le réalisme et le fantastique, composée d'inventivité et d''humour. Le sujet de ce roman pourrait être « Tribulations sur la piste d'un mouton ».

    Un roman sous forme de conte : chercher un mouton avec une étoile noire est une belle histoire fantastique. Tout de même un roman avec un fond historique dont : Le hameau de Junitaki.

    Qui dit course dit aventure, trajet, orientation, découverte d'une destination, d'un objectif précis.

    Des échanges intellectuels très élaborés sur la raison d'être des choses et des rôles à jouer pour toutes les classes sociales et financières. Un voyage dans l'espace et dans le temps.

    Comment retrouver le mouton blanc avec étoile sur le dos selon une photo ancienne pour honorer un contrat qui déterminera un engagement ou un renoncement.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com,à visiter

    « L'homme-mouton était comme un animal. Si je l'approchais, il reculait. Si au contraire je reculais, c'est lui qui avançait. »

    « Je veux donc trouver ce mouton. Ce mouton constitue la matrice de la Volonté du Maître. »

    « Le docteur ès mouton est âgé de 73 ans. Le mouton de la photo remonte à 1936. »

    « Le monde est médiocre. Aucun doute là-dessus. La médiocrité est apparue à partir du moment où les hommes ont fait une distinction entre moyens de production et vie quotidienne. »

    « Le temps est une chose désespérément continue, le temps est dune continuité à toue épreuve. Le temps coule tel qu'il vient, comme un fleuve limpide. Peut-être que je vis tout seul depuis trop longtemps. »

    « J'essaie de saisir les choses aussi justement que possible. Je ne voudrais ni exagérer ni coller à la réalité plus qu'il ne faut. Mais ça prend du temps. »

    « Le docteur ès mouton.L'endroit saur la photo. Ce sont les pacages où j'ai vécu durant neuf ans. C'est là que j'élevais mes moutons. »

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

    « Ami d’un jeune homme surnommé le Rat, un publicitaire assez banal, divorcé, vivant avec une femme dotée de très belles oreilles, voit son univers basculer parce qu’il a publié la photo d’un troupeau d’ovins dans un paysage de montagne. Parmi ces moutons, l’un d’eux aurait pris possession d’un homme pour en faire le Maître d’un immense empire politique et financier d’extrême droite. Or, le Maître se meurt. Menacé des pires représailles, le publicitaire doit retrouver le mouton avant un mois. Ce qui le mène de Tokyo à l’hôtel Dauphin de Sapporo, pour finir au fin fond d’une montagne encore plus au nord de Hokkaido.

    « Qui irait croire une histoire aussi loufoque ? » dit le Rat à son copain.

    Et pourtant, on y croit parce que c’est Murakami, un auteur qui sait décrire – comble du style - de manière très naturelle des histoires extraordinaires, introduire des canettes de bière et des morceaux de jazz dans ce qui semble une fantasmagorie, faire sentir le vent ou le silence de la neige qui règnent sur les rêves. » LES ÉDITEURS

    Résumé :

    « A Tokyo, un jeune cadre publicitaire mène une existence tranquille. Il est amoureux d’une jeune fille par fascination pour ses oreilles, est l’ami d’un correspondant qui refuse de lui donner son adresse pour de confuses raisons..., jusqu’au jour où cette routine confortable se brise. Pour avoir utilisé une photographie apparemment banale où figure un mouton, sa vie bascule. Menacé par une organisation d'extrême droite, il va se mettre en quête de cet animal particulier, censé conférer des pouvoirs supranaturels…
    L’écriture de Murakami, à mi-chemin entre réalisme et fantastique,  par son inventivité et son humour, place ce roman dans un univers qui paraît ne rien devoir aux classiques japonais. Son auteur est sans aucun doute l’un des représentants les plus originaux de la littérature nippone contemporaine. » www.babelio.com


     

    UN LECTEUR :

    Hitsuji wo meguru bÅken
    Traduction : Patrick de Voos
    Terminé aujourd'hui "La course au mouton sauvage" dont on peut se demander, par une réflexion de l'Homme en Noir un peu avant l'épilogue, s'il ne serait pas plus exact de l'appeler : "La sauvage course au mouton."
    Et c'est un livre pas-sion-nant ! Une petite merveille de récit à la fois insolite et initiatique qui, à partir du début de la "course", flirte carrément avec le fantastique. Mais un fantastique diffus, fidèle à une certaine tradition japonaise, un fantastique poétique et doux, avec des pointes de cruauté mélancolique.
    Tout bien sûr débute de façon banale avec un narrateur de 36 ans qui vient de divorcer et qui traîne à Tôkyô une existence de publicitaire aisé mais désabusé. On peut croire longtemps à une histoire d'amour un peu semblable à celle de "La Ballade ..." jusqu'au moment où notre narrateur se voit convoqué par l'Homme en Noir, mi-conseiller politique, mi-yakusa, dévoué secrétaire du Maître, ponte moribond de l'Extrême-droite japonaise.
    Avant de prendre son envol vers les hautes sphères du pouvoir, à la fin des années 30, le Maître n'était qu'un jeune homme tout à fait banal. Mais, à partir de l'an 1937, il s'est mué en un leader incontesté et incontestable. Pourquoi ? La réponse est toute simple : parce qu'un mouton - pas n'importe quel mouton, bien sûr - s'est emparé de son esprit. Mais le corps du Maître étant arrivé sur la fin, le mouton-parasite vient de le quitter, en quête d'un nouvel hôte. Et ce que l'Homme en Noir exige du narrateur - pour certaines raisons que je vous laisse découvrir - c'est qu'il déniche ce fameux mouton - et éventuellement le nouveau corps qu'il a choisi.
    Comme le fait lui-même remarquer le narrateur lors de son entretien avec l'Homme en Noir, l'histoire est complètement absurde et pourtant, quelque chose fait qu'on la sent authentique ...
    Autant parce qu'on lui force la main que parce qu'il est lui-même taraudé par la curiosité, notre héros accepte donc la "mission" dont on veut à tous prix le charger. Et il part en quête, accompagné par sa girl friend, une jeune femme aux oreilles d'une beauté délicate qui, en parallèle de ses activités de correctrice pour une obscure maison d'édition et pour une agence de mannequins spécialisée dans les photos ... d'oreilles, travaille aussi comme escort-girl.
    En sortiront-ils indemmes ? Physiquement, oui. Moralement, c'est autre chose.
    Quoi qu'il en soit, à l'image d'une bonbonnière japonaise dont on se demande en vain pourquoi on n'accepterait sous aucun prétexte de se séparer d'elle, ce livre a quelque chose d'exquis et même d'envoûtant. Aux antipodes de "La Ballade ..." (qui m'avait laissée un peu sur ma faim ...), il laisse présager chez son auteur une grande faculté de renouvellement, qualité à mon avis trop rare dans le roman actuel. N'hésitez donc pas à vous faire votre propre idée sur la question : lisez "La Course au mouton sauvage"






    Début | Page précédente | 171 172 173 174 175 176 177 178 179 180 181 182 183 184 185 186 187 188 189 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact livresentete ]

    © VIP Blog - Signaler un abus