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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    JACQUES ELLUL, l'homme qui avait presque tout prévu, de Jean-Luc PORQUET, 2003, 265 pages, *****

    04/11/2018 14:28

    JACQUES ELLUL, l'homme qui avait presque tout prévu, de Jean-Luc PORQUET, 2003, 265 pages, *****


    ELLUL Jacques par Jean-Luc PORQUET

    L'HOMME QUI AVAIT (PRESQUE) TOUT PRÉVU, 2003, 265 pages

    «  JACQUES ELLUL est un maître  de la connaissance planétaire de l'Écologie, de l'Environnement mondial. C'est un penseur qui a suivi toute sa vie de très près la cause, la situation de l'Environnement sur la planète TERRE.

    C'est un incontournable de l'écologie mondiale. C'est un surhomme dans son domaine scientifique.

    C'est une référence de première ligne.

    CE QUE VOUS VOUS POSEZ COMME QUESTION ÉCOLOGIQUE TROUVERA RÉPONSE DANS CE LIVRE DÉDIE À L'HOMME ET À L'ÉCOLOGIE DE SA PLANÈTE.

     

    Dans ce livre, 20 idées fortes sur la technique sont scientifiquement élaborées :

    1. Le tire-bouchon n'est pas l'ennemi. La technique a récemment changé de nature et de forme

    2. Futurologue : un métier sans avenir. La technique rend l'avenir impensable. Ce qui nous attend.

    3. Impossible de ne pas fabriquer la bombe atomique! La technique n'est ni bonne ni mauvaise,Toujours là la Bombe.

    4. Chaque jour mille nouveautés surgissent. L'homme ne maîtrise pas la technique : elle s'auto-accroît en suivant sa propre logique.Le frigo qui commande le jus d'orange.Des milliards de neurones pour la Xbox.

    5. On finira bien par trouver une solution! La technique crée des problème's, qu'elle promet de résoudre grâce à de nouvelles techniques. Tomates, drone, nucléaire.

    6. C'est trop compliqué pour vous les enfants! La technique n'en fait qu'à sa tête, et tant pi pour la démocratie!Après le « dîner de cons », la conférence de consensus?

    7. Adorons L'ordinateur. Qui Fait Gagner Du Temps. La technique est devenue une religion.On y croit toujours.

    8. Vous vous attaquez à la science, monsieur! La technique, c'est sacré : elle ne supporte pas d'être jugée.

      Des comités d'éthique très toc.

    9. Une machine qui tourne toute seule. La technique renforce l'État. Pan sur le becquerel!

    10. L'usine à poulets sera mondiale ou ne sera pas. Les transnationales sont les enfants de la technique.Adieu poulet!

      N.B. La liste des idées fortes de l'auteur continue jusqu'au nombre 20.

      Gilles Lagrois, Auclair, Québec

      www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

       

      Pour en savoir davantage :

      Résumé :


    « JACQUES ELLUL (1912-1994) est plus connu aux États-Unis qu'en France. Au début des années soixante, enthousiasmé, Aldous Huxley fit traduire et publier avec succès son maître-livre La technique ou l'enjeu du siècle, depuis élevé au rang de classique étudié à l'université. Aujourd'hui, la plupart de ses livres sont introuvables en librairie, même si le mouvement écologique, dont il fut un des précurseurs, lui doit beaucoup ; ainsi est-il le maître à penser de José Bové.

    Cet homme libre, à l'écart de toutes les chapelles, à la fois libertaire et croyant, solitaire et engagé dans son siècle, avait tout prévu, ou presque. Des crises comme celle de la vache folle, et notre brusque désarroi devant notre assiette ? Il les avait prévues.

    La très désagréable impression, dans ce domaine comme dans d'autres (OGM, réchauffement climatique, déchets nucléaires, pesticides, amiante, air pollué, antennes-relais, sites Seveso, etc.), d'être confrontés à des choix qui nous dépassent infiniment, et d'aller vers un monde de plus en plus incertain, risqué, aliénant ? Il l'avait prévue. La ferme volonté des scientifiques de fabriquer, par le clonage et les manipulations génétiques, non seulement des plantes et des animaux " améliorés ", mais un homme supérieur, un surhomme ? Il l'avait prévue.

    Non seulement il avait prévu ces phénomènes, mais il les avait pensés, analysés, jaugés tout au long d'une œuvre aussi féconde que torrentielle (près de cinquante ouvrages). Persuadé que la technique mène le monde (bien plus que la politique et l'économique), il a passé sa vie à analyser les mutations qu'elle provoque dans nos sociétés, et son emprise totalitaire sur nos vies. Dans cet ouvrage, Jean-Luc Porquet expose vingt idées fortes d'Ellul, et les illustre par des sujets d'actualité. On verra qu'à l'heure où le mouvement critique contre la mondialisation cherche des clefs pour comprendre et, agir, cette pensée radicale, généreuse et vivifiante a des chances de s'imposer comme une référence indispensable. » LES ÉDITEURS






    LA SOCIÉTÉ DES JEUNES PIANISTES, roman de Ketil BJORNSTAD, 2006, 429 pages, ****, Norvège

    10/11/2018 14:28

    LA SOCIÉTÉ DES JEUNES PIANISTES, roman de Ketil BJORNSTAD, 2006, 429 pages, ****, Norvège


    BJORNSTAD Ketil

    LA SOCIÉTÉ DES JEUNES PIANISTES,roman, 2006, 429 pages

    Un roman de personnages jeunes, rempli de projets, d'études à terminer, d'avenir à préparer, de BAC à obtenir dans le contexte d'un monde musical car ils ont tous en commun l'amour et la passion du piano. La narrateur, AKSEL VINDING, est âgé de quinze ans. Il côtoie les étudiants, la musique, l'amour, la famille, les succès, les déceptions et les réussites de la vie, dans la capitale de la Norvège, OSLO.

    Un roman intense de l'amour de la musique partagée et de la vie amoureuse de jeunesse.

    Une écriture éloquente, appropriée aux événements et aux émotions soulevées par la vie.

    Une écriture qui nous révèle ce qui est vrai dans le vie de ce qui est un jeu de vrai et de faux :

    à reconnaître ce qui est authentique et vrai de ce qui est fait sous contrainte en amour peu importe la nature des liens établis.

    Un roman avisé, raffiné, subtil.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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    Pour en savoir davantage:

    Résumé :

    « La Société des Jeunes Pianistes, c'est le nom que s'est donné un groupe d'adolescents passionnés, à Oslo, à la fin des années 1960. A la fois amis et rivaux, ils ont en commun l'amour de la musique ; pourtant, un seul remportera le concours du " Jeune Maestro ". Tous vont subir une terrible pression de leur entourage, mais surtout d'eux-mêmes. La Société des Jeunes Pianistes est un roman initiatique, grave et subtil, qui évoque le désir, la vie, la mort. » Les éditeurs

    Une lectrice :

    ♫♫♫♫♫♫ 
    « Un groupe d'adolescents, vivant à Oslo, ayant tous en commun l'amour de la musique classique, vont former « La Société des jeunes pianistes » et concourir pour remporter le prix du « Jeune Maestro ».
    Ce livre est celui de Ketil Bjørnstad, lui-même norvégien, auteur, compositeur et musicien. Il a été, avec cet ouvrage, « Lauréat 2008 du Prix des lecteurs du Livre de Poche ».
    Cette lecture m'a été proposée par mon Club qui me fait faire décidément, toujours faire de belles découvertes.
    Le héros, Aksel Vinding, voit sa mère Äse se noyer sous ses yeux lors d'un pique-nique. Son père, Hjalmar, tentant de la sauver est retenu car autrement lui aussi serait tombé dans les flots.
    Ce qui va soutenir Aksel, c'est sa passion pour la musique et cette année, la nouvelle tombe :
    « Nous sommes finalistes. Nous sommes passés en finale : Rebecca, Ferdinand, même Margrethe Irene ainsi que quelques autres individus inintéressants, et moi-même.
    Et Anja Skoog.
    Elle est déjà un mythe. » (p.103)
    On vit le quotidien du narrateur, Aksel, qui voit d'un côté son père sombrer dans l'alcoolisme tandis que sa soeur Cathrine se montre d'une grande force.
    Aksel décide d'arrêter ses études, de ne pas passer le baccalauréat pour se consacrer entièrement à cette musique afin d'arriver au sommet. Mais il va aussi connaître les premiers émois amoureux, une passion pour la belle et déroutante Anja sur qui plane un mystère.
    On évolue ainsi au milieu des cours de piano – on écoute Debussy, Schubert, Rubinstein, Martha Argerich, Ravel et tant d'autres…♫♫ 
    Il faut travailler, répéter, bien jouer le tempo, savoir actionner la pédale et taper sur les touches blanches et noires, soit d'un Steinway soit sur un Bösendorfer :
    « Eh non, ce n'est pas un Steinway. Dans notre famille, nous avons un petit côté autrichien, oui, presque habsbourgeois. Mais c'est une autre histoire… Moi je préfère les Bösendorfer.
    - Les Bösendorfer sont de bons pianos. Mais pourquoi ont-ils des sonorités supplémentaires dans les basses ? (…)
    - Cela s'explique peut-être par le romantisme. » (p.310)
    C'est ce que lui dit sa nouvelle professeure, Selma Lynge, un personnage trouble mais qu'il a choisie après avoir quitté Oscar Synnestvedt. D'ailleurs, lors d'un cours particulier, Aksel lui avoue : 
    « - Je veux uniquement être un meilleur musicien, dis-je, les joues en feu. (…)
    - Tu vas le devenir, dit-elle. Tu peux en être sûr. » (p.312)
    Dans ce tourbillon de musique, de découverte des prémisses de l'amour, se mêlent l'animosité envers le père d'Anja, trop présent : Bror Skoog (surnommé l‘homme à la lampe-torche) – l'exaspération envers la mère d'Anja : Marianne Skoog qui n'a pas l'air d'attacher trop d'attention à l'état de faiblesse de sa fille… et bien d'autres événements. C'est un véritable plongeon dans ce milieu impitoyable où il ne faut surtout pas faire preuve de la moindre faiblesse.
    C'est qu'ils en veulent tous ces jeunes gens et ils font tout ce qui est en leur pouvoir, en se soutenant mutuellement, en se serrant les coudes.
    On a catalogué ce roman comme un roman d'initiation, certes, mais c'est surtout un très beau roman sur la jeunesse, plein de tendresse, de mélancolie, de douleurs qui laissent des traces.
    Et quoi de plus touchant que de voir l'engouement de tous ces adolescents prêts à tous les sacrifices pour arriver à la plus haute place ?
    Beaucoup d'émotion à la lecture de ce livre, beaucoup d'émerveillement de voir (ou plutôt d'entendre) « la bataille pour jouer une fugue de Bach, le Premier Livre du Clavier bien tempéré » - « La Fantaisie en ut majeur de Schubert » que Aksel espère jouer à quatre mains avec Anja - « Le Quintette à cordes en ut majeur », etc...♫♫ 
    Je n'en rajoute pas plus et je laisse la parole à André Clavel de L'Express : « Histoires d'amour, histoires de deuil, histoires de musique, c'est à ce concert, en crescendo, que nous invite le Norvégien. Son roman est parfois feutré comme du Vermeer, parfois criant de douleur comme une toile de Munch « 

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    AMERIKA, roman fiction de Sergio KOKIS, 2012, 267 pages, Québec

    16/11/2018 13:35

    AMERIKA, roman fiction de Sergio KOKIS, 2012, 267 pages, Québec


    KOKIS Sergio

     
    AMERIKA, roman, 2012, 267 pages, Québec

    Lettonie, Brésil. Un roman aux allures de fable écrit avec une bonne dose d'humour. WALDEMAR, le personnage principal est un pasteur luthérien très sensuel et porté sur les relations sexuelles hors mariage.

    WALDEMAR est un pasteur au tempérament douteux. Un tiède. Il prêche une chose, il fait autrement suite aux circonstances ou occasions soudaines. Il conseille ses ouailles mais se laisse dérouter par les événements. Il a une ligne de conduite ambivalente. C'est un être influençable, d'une grande sensibilité, un naïf, un illuminé. Il aime la vodka et les femmes discrètes dont il ne peut se passer longtemps.

    L'Amérique était pour lui un concept fort vague sur lequel le pasteur ne s'était jamais penché. Il va cependant entraîner des fidèles rêveurs dans une aventure qui ne les amènera non pas en Amérique du Nord mais en Amérique du Sud, au Brésil.

    Ce rêve américain est une arnaque, une fabulation, une supercherie.

    Une écriture qui fesse, qui ébranle par son direct au cerveau.

    UNE OEUVRE DE FICTION ÉBRANLANTE.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

    LE DEVOIR :

    « Sergio Kokis gardait cette histoire dans son esprit depuis l'enfance et il ne voulait pas qu'elle se perde. Il l'a enjolivée et transformée avec la fiction. Le Brésil, lieu de 1001 fabulations, est de nouveau au cœur d'Amerika, sa 14e œuvre de fiction.

    Comme souvent dans les romans de Sergio Kokis, une page d'histoire s'ouvre. 1905. Une véritable révolution se déroule dans toute l'immensité de la Russie. Des manifestations ébranlent l'Empire, les grèves se multiplient, l'armée du tsar tire sur les ouvriers. Dans un village de Livonie (Lettonie), des paysans vivent dans un état de servage et de misère.

    En cette période d'agitation socialiste et athée, il ne fait pas bon être une ethnie minoritaire. Le pasteur luthérien Waldemar Salis, s'inspirant de ses lectures du penseur danois Kierkegaard sur l'extravagante angoisse du possible, «ce gouffre qui donne le vertige», se met à rêver de la mythique Amérique lorsqu'une commission d'immigration menée par des Allemands recrute des candidats pour le Brésil. À ceux qui veulent tenter l'aventure, des terres sont offertes gratuitement et le voyage est payé. Salis convainc ses fidèles que l'aventure est la solution de tous les maux qui les affligent. Il les invite à le suivre vers la terre promise, loin du joug du tsar, de la langue russe et de la fausse foi. 

    Le petit groupe quitte le village pour aller à Riga prendre le train. Il gagne ensuite Hambourg, où il s'embarque pour le port de Santos. La traversée s'avère des plus éprouvantes pour les voyageurs qui rêvent de trouver enfin le bonheur dans le village de Nova Europa qu'ils fonderont en arrivant dans la région de São Paulo. Mais le rêve tant convoité s'effondre. Apatrides, les Lettons réalisent que l'offre n'était pas une faveur, qu'ils ont été recrutés pour développer la région, défricher des terres qui ne leur appartiendront jamais, la plupart restant entre les mains des propriétaires terriens brésiliens. Une épidémie de fièvre jaune sonne le glas de la colonisation par ce premier groupe d'immigrants russes venus de la Baltique. 

    Mêlant habilement faits et fiction, l'auteur d'Amerika n'a pas son pareil pour raconter dans une langue simple, vivante et imagée cette odyssée grandiose et pitoyable du début du XXe siècle. Un ton d'allégresse traverse ce roman picaresque dominé par un pasteur idéaliste et passionné, rêveur impénitent et mélancolique, qui aime sa belle-mère d'un amour complexe et qui partage ses inquiétudes métaphysiques avec son beau-frère, Sacha Alexandr, libre penseur, nihiliste, être sans foi, ni dieu, ni maître. Chargé d'érotisme, fertile en rebondissements, Amerika est un roman foisonnant, plein de gaieté et de larmes, porté par des réflexions très intéressantes sur l'identité nationale et la condition migrante: «Quelqu'un qui n'est jamais parti ne peut pas savoir ce que c'est de s'arracher du sol maternel, de ses maigres possessions, de ses habitudes ou de sa langue.»

    Montréalais d'origine brésilienne, Sergio Kokis a fait de la langue française son outil d'expression littéraire. Depuis ses débuts comme écrivain en l994, il nous offre des fabulations merveilleuses traversées par ses thèmes de prédilection: l'exil, l'errance et la mélancolie.

    ***

    Collaboratrice du Devoir « 

     






    ANNABEL, roman de Kathleen WINTER, 2012, 460 pages, Canada

    21/11/2018 15:37

    ANNABEL, roman de Kathleen WINTER, 2012, 460 pages, Canada


    WINTER Kathleen

    ANNABEL, roman, 2012, 460 pages, 5*, Canada

    Un roman, sous forme de narration. Quelle belle découverte et quel plaisir que ce livre dans lequel je retrouve l'humain sous plusieurs formes. Un incontournable , à lire sans faute. Une déclaration d'amour à la vie.

    Une histoire qui procure des émotions intenses et peu de réponses plausibles car l'hermaphrodisme était considérée comme une anomalie en 1968 au LABRADOR.

    L'enfant, WAYNE-ANNABEL a heureusement de bons parents et des amies fidèles.

    L'auteure a une vision originale du comportement humain, hors de la société et de ses conceptions

    stéréotypées selon le sexe.

    Nous nageons dans une atmosphère de confidences, en toute intimité.

    Une écriture tendre parfois poétique. Nous côtoyons une dimension mythique et vivons des liens fidèles avec l'environnement du nord.

    TREDWAY, le père est trappeur. Il tient compte des liens entre la nature et les animaux, les respecte car pour lui tout est lié. Il respecte profondément cette valeur intrinsèque. Il la vit au jour le jour.

    Un roman touchant, émouvant car les personnages deviennent attachants, réels.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com, à visiter,

     

    « Bien que différents, les sexes s'entremêlent. En tout être humain survient une vacillation d'un sexe à l'autre et, souvent, seuls les vêtements maintiennent l'apparence masculine ou féminine, tandis qu'en profondeur le sexe contredit totalement ce qui se laisse voir en surface. » VIRGINIA WOLFE

     

    « Un voyageur peut visiter le LABRADOR et percevoir cette énergie magnétique. »

    « TREADWAY vit pour la blancheur et le silence. Il ne peut pas voir en se repérant au son comme le fait Graham Montague, mais il peut entendre le ruissellement ténu du printemps dans l'intérieur du pays. »

    « . Dans un geste de sage-femme THOMASINA. En ajustant le lange, elle soulève tranquillement le petit testicule et constate que le bébé possède aussi des lèvres et un vagin. »

    « TREADWAY. C'est un homme qui ne veut pas que des étrangers soient témoins de sa routine quotidienne. »

    « JACINTA.TREADWAY. Il pourrait passer un an sans parler à quiconque à part ses chiens. »

    « JACINTA. Elle se garde bien de plaindre qui que ce soit. C'est une des leçons qu'elle a apprises. »

    « JACINTA, la mère. Cet enfant est très bien comme ça. Il y a de la place pour tout le monde sur cette terre. »

    « JACINTA. Elle voit ses moitiés mâle et femelle se compléter recelant un pouvoir secret et presque magique. Un atout fragile...peut-être même un pouvoir. »

    « La religion dépend davantage des gens que ceux-ci dépendent d'elle. Le territoire est un dieu à lui seul. »

    « WAYNE. TOMASINA. Un descendant du rejeton d'Hermès et d'Aphrodite, Hermaphrodite. »

    « Père et fils souffrent d'amour refoulé, congelé, et cela ronge le cœur de JACINNTA. »

     

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

     

    Résumé :

    En 1968, dans un village côtier du Labrador, un enfant mystérieux voit le jour. Ni tout à fait homme ni tout à fait femme, les deux à la fois. Il n’y a que trois personnes qui sachent le secret. Les parents de l’enfant, Jacinta et Treadway, et une voisine, Thomasina, capable de tenir sa langue.

    Les parents décident pour l’enfant quel sera son sexe aux yeux de la société. Mais, à mesure qu’il grandira, son autre « nature » refusera de se taire et l’accompagnera tout au long de sa découverte du monde, aussi fidèle que son ombre. 

    À partir de ce qui pourrait ne sembler qu’un fait divers, Kathleen Winter nous donne une œuvre d’une profonde beauté qui explore le fondement même de notre identité et de nos sociétés. Qui sommes-nous? Pourquoi la communauté des humains nous oblige-t-elle tout le temps à renoncer à nous-même, qui que nous soyons ?

    En donnant un rôle de premier plan à la nature splendide du Labrador, Winter confère une dimension mythique à son récit, tout en nous faisant découvrir un monde où les humains entretiennent encore des liens,-- étroits--difficiles—avec leur environnement. »


     

    Une lectrice :

    « 'C'est l'histoire d'un enfant qui , en 1968, au sein d'un bourg côtier du Labrador, au Canada , naît , ni garçon ni fille : Hermaphrodite.......seuls ses parents , et Thomasina, une voisine très proche sont au courant . 
    On décide de faire opérer l'enfant : ce sera Wayne-----le choix du père-----
    C'est un livre fin , rare,qui prend un relief particulier dans ces contrées ancrées dans la nature sauvage, froide et inhospitalière du Labrador avec ses coutumes et ses rituels, ce qui confère encore plus de mystère .........
    L'auteur nous fait partager , sans pathos , avec une tendresse et une grâce sans pareils, tout au long, avec dignité , émotion et doigté , l'évolution de Wayne, le rapport qu'il entretient avec son corps, ses souffrances , ses doutes, ses espérances, ses choix à l'adolescence, il n'a personne à qui se confier ........entre un père incapable de communiquer, taciturne, qui chérit la nature sauvage , qui se fond presque en elle et une mère aimante , à l'écoute , qui perdra parfois ses repères et l'énergie qui était la sienne .......
    On sent le vertige , le trouble intérieur d'un corps qui ignore sa différence et la découvre peu à peu ......., la détresse et la tristesse de Wayne ........
    Ce que j'ai surtout apprécié c'est la façon dont l'auteur décrit sans juger, sans nous imposer quelque message que ce soit ni sa propre vision ........
    Le style poétique est imagé .L'écriture délicate , intimiste, précieuse nous fait découvrir la force du corps sur le psychisme . 
    La pudeur dont l'auteur use pour décrire son personnage est remarquable .
    C'est une oeuvre totalement originale , un texte hors du commun, élégant et sensible qui nous invite à la réflexion et à la tolérance, à sortir de notre méfiance et de nos préjugés , à propos de la perception de la "Différence ". 
    Une oeuvre pétrie de lumière qui conte les désillusions, les peurs et les doutes d'un jeune homme très courageux tiraillé par sa double identité ! 
    Je remercie l'amie de Babelio ( elle se reconnaîtra ) qui m'a incitée à acheter ce livre rare , à part .
    Un ouvrage à relire , qui restera longtemps dans nos mémoires ! «  www.babelio.com






    LA VIE SECRÈTE DES ANIMAUX, Un univers chargé d'émotions, de Peter WOHLLEBEN, 2018, 258 pages, 5*

    30/11/2018 13:05

    LA VIE SECRÈTE DES ANIMAUX, Un univers chargé d'émotions, de Peter WOHLLEBEN, 2018, 258 pages, 5*


    WOHLLENBEN Peter

    LA VIE SECRÈTE DES ANIMAUX, Un univers chargé d'émotions, 2018, 258 pages, 5*

    Un livre dont le principal message est que les animaux ne sont pas si différents que ça de nous, les hommes. Ils ont une vie propre , se reproduisent et vivent des émotions.

    « L'homme, d'un point de vue purement biologique, est également un animal et ne saurait s'exclure de la liste. »

    « Les animaux ne sont pas des créatures stupides, très inférieurs à nous sur le plan de l'évolution et n'ayant droit, en matière de douleur ou autre ressentie, qu'à quelques retouches, tandis que notre palette, à nous devenait si riche.Le cerf, le sanglier et la corneille mènent leur propre vie, parfaite en soi. « 

    « Le refus d'accorder autant d'émotions aux animaux repose toujours sur la crainte de voir l'homme perdre sa position privilégiée. »

    « Ce que je souhaite, c'est plutôt que nous devenions un peu plus respectueux du monde animé qui nous entoure, qu'il s'agisse des animaux ou de végétaux. »

    « Et alors, notre système nerveux central sécrétera des hormones propres à répandre en nous un sentiment auquel nul ne saurait résister : le bonheur! »

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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    « Des coqs qui mentent à leurs poules? Des biches en deuils? Des chevaux qui éprouvent de la honte? »

    « Les écureuils n'apprécient pas plus que nous les branches qui leur font mal au dos quand ils dorment. Un matelas de mousse douillet est, en revanche, la garantie d,une bonne nuit de sommeil »

    « L'écureuil se réveille régulièrement et, comme il a faim, il descend de l'arbre...chercher l'une de ses nombreuses cachettes. Le fait qu,il tue ces merveilleux oiseaux chanteurs, ne relève pas non plus de la méchanceté. ».

    « Les émotions sont un langage non conscient. »

    « Il est donc à peu près prouvé que les blessures font souffrir les poissons. »

    « Les sangliers ont la fibre sociale et aiment s'entraider pour la toilette ou se coucher blottis les uns contre les autres. On se reconnaît et l'on s'aime toujours. Chez les sangliers, ils préfèrent dormir toujours au même endroit»

    « Les abeilles.Chaque colonie consomme plus de trois kilos de miel par mois, l'hiver. »

    « Le cerf. L'animal est capable d'abaisser la température des parties extérieures de son corps. Ce procédé lui permet quand même de réduire la consommation de sa précieuse masse grasse. La sensation de faim n'affecte pas le cerf. Soumis, ces derniers flânent et somnolent durant les froides nuits d'hiver. »  

    « Les insectes vivant en société pratiquent la division du travail. Le concept de super organisme.Des ouvrières qui peuvent vivre jusqu'à six ans. Celles des reines avec leur vingt-cinq ans maximum. L'abeille a quatre-cinq ans de vie. »

    « Les grands corbeaux sont des âmes fidèles qui restent tout leur vie avec leur parrtenaire.le grand corbeau peut vivre vingt ans. »

    « Les castors cherchent un partenaire pour la vie, jusqu'à vingt ans. »

    « Les écureuils du Canada n'acceptent que les bébés de leur famille, nièces, neveux, petits enfants qu'ils reconnaissent par leurs cris caractéristiques. »

    « Les souris. C'est étonnamment la vue des congénères en train de souffrir qui fait naître l'empathie chez elles.. »

    « Les cochons sont visiblement capables d'empathie. »

    « Les oiseaux ce cessent de manifester leur altruisme.La première mésange charbonnière à s'apercevoir du danger pousse un cri d'alarme. »

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

    Résumé :

    « Le talent de conteur et de vulgarisateur de Peter Wohlleben continue d'opérer avec La Vie secrète des animaux. 
    Les droits des animaux, la prise en compte de leur intelligence et, plus récemment, de leur conscience, la question de la souffrance animale, tous ces sujets sont au coeur de l'actualité. 
    Après les arbres, Peter Wohlleben nous ouvre, à sa manière toujours simple, personnelle et imagée, les portes d'un nouveau monde caché : non plus seulement la pensée ou l'intelligence animales, mais le champ complet de leurs émotions. » www.babelio.com


    UN LECTEUR :

    « Vous avez peut être déjà entendu parler de Peter Wohlleben, forestier depuis plus de 20 ans en Allemagne. Il dirige aujourd'hui une forêt écologique et a écrit La vie secrète des arbres, un best seller international traduit dans plus de 30 langues.
    A la manière de son précédent ouvrage, La vie secrète des animaux mêle expériences scientifiques vulgarisées (j'ai tout compris alors que je n'ai pas du tout un profil scientifique) et observations subtiles (cela va m'inciter à regarder avec plus d'acuité mon chat!)), anecdotes vécues (il a des chevaux, un bouc et des chèvres, des lapins, un chien…) et histoires extraordinaires.
    A ses éventuels détracteurs, ceux qui lui ont reproché son anthropomorphisme dans son ouvrage précédent, il écrit :
    Concevoir que les animaux aient des sensations telles que la faim ou la soif est relativement facile; parler à leur propos de bonheur, de deuil ou de compassion, en revanche, en fait bondir certains. Or il n'est pas question du tout d'humaniser, mais juste de mieux comprendre les animaux. Comparer, en effet, sert avant tout à reconnaître que les animaux ne sont pas des créatures stupides, très inférieures à nous sur le plan de l'évolution et n'ayant en droit, en matière de douleur et autres ressentis, qu'à quelques retouches, tandis que notre palette, à nous, devenait si riche. »
    Et si selon lui il existe de nombreuses résistances de la part des scientifiques mais aussi des politiques à porter un autre regard sur les animaux c'est que derrière cette position, il y a la question de l'élevage industriel et de la chasse.
    En vous plongeant dans les courts chapitres de la vie secrète des animaux, vous allez apprendre comment les coqs mentent à leur poules, comment les abeilles maintiennent la bonne température dans une ruche, comment le hérisson consomme le moins d'énergie possible pendant l'hiver, comment s'organise la division du travail chez les fourmis, ce que fait le bouc pour attirer la chèvre (à ne pas refaire chez vous )) et mille autres choses.
    Peter Wohlleben bouscule des idées reçues (non les cochons ne sont pas sales et sont bien plus intelligents qu'on ne le pense), il s'interroge sans cesse sur la frontière qui sépare l'homme de l'animal et sur ce qui, au contraire, les unit.
    Si vous êtes déjà très calé quant à la vie des animaux, il y a fort à parier que vous reprochiez à cet ouvrage de sauter d'animal en animal sans aller assez loin.
    En tant que novice (et n'ayant pas l'esprit scientifique), j'ai apprécié le talent de conteur de l'auteur et l'idée prégnante -mais pas si ordinaire – que l'homme ne doit plus se penser comme au centre de tout. «  www.babelio.com






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