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L'ENFER, roman de Sylvie DRAPEAU, 2018, 94 pages, Québec
22/10/2018 10:38
DRAPEAU Sylvie
L'ENFER, roman , tome 3, 2018, 94 pages, Québec
Souvenirs d'une vie de famille, garçons et filles. Les rôles du père et de la mère sont si différentes : une mère aimante et dévouée et un père tranchant, autoritaire, dictateur. L'ENFER vécu est celui d'un frère qui à l'âge de quinze ans souffre d'une maladie mentale envahissante et inquiétante qui le fait basculer dans la démence.
Un roman très prenant, bouleversant dans un style d'écriture profond, réaliste et mesuré.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter
« RICHARD. Le frère. CÔTE NORD.
...cette dégaine qui te caractérisait avant l'invasion.--Je te jure : t'es mort. T'as sauté une coche à ton travail. »
«Les voisins disaient que notre mère te gâtait à force d'amour. »
« Papa, lui, venait d'un pays où les hommes ne parlent pas. Le mot d'ordre, c'était l'action. »
« PAPA. Mais il avait gardé de ses ancêtres une attitude combative et téméraire, le besoin de se mesurer aux éléments. »
« Nous avons été élevé sous un régime de terreur. »
« PAPA. Il en voulait à maman d'avoir fait de son fils une mauviette. »
« Étais-tu juste un peu plus fou que nous autres ou beaucoup plus? »
« RICHARD. Des gens s'adressent à moi dans ma tête. Je ne suis plus seul à l'intérieur. Il y a du monde. »
« Tes yeux. Tes yeux. Tes yeux au fond des orbites.Mauvais. Tes yeux mauvais. Des yeux de pirate, des yeux d'assassin, des yeux injectés de haine. »
« PÈRE. La folie, c'était donc trop lourd, même pour l'homme le plus fort du monde. »
« L'armée des drogues a fait son entrée dans ton corps avec force et effets secondaires. Ses troupes avaient pour mission de trouver, puis de maîtriser l'INTRUS, même si tout le monde savait qu'il était indestructible. »
« Comme si nous, les autres, autour, nous pouvions vivre pour tout le monde! Nous ne voulions pas que tu meures pour autant. Tu n'étais pas gentil. Cet ego surdimensionné. »
Pour en savoir davantage :
Résumé :« Parti de la Côte-Nord rejoindre ses sœurs et étudier à l’université, Richard, le petit dernier, le frère adoré, se met à agir de façon de plus en plus étrange. Alerté, la meute se rallie, l’entoure d’amour. Mais rien n’y fait. Un jour, il avoue l’impensable : des gens s’adressent à lui dans sa tête. Il n’est plus seul à l’intérieur. Commence alors la descente aux enfers.
Par quel tour d’alchimie Sylvie Drapeau réussit-elle à transformer en art cette matière noire et brûlante qu’est la maladie mentale ? Car il y a de la beauté à travers cette douleur. De la lumière dans cette nuit. L’amour indéfectible des sœurs ; la famille aux liens incassables ; la sagacité des tout-petits. Comme sa narratrice, pour tenir l’horreur à distance, Sylvie Drapeau sort ses crayons de couleur et dessine des soleils. » LES ÉDITEURS
CRITIQUES
LaPresse 13 février 2018
Devant l'indétectable mort intérieure d'un être cher, l'on ne peut qu'apprendre à faire son deuil. Tôt ou tard. Ce n'est qu'une des nombreuses leçons de vie comprises dans le troisième roman de Sylvie Drapeau, L'enfer.
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LeJournaldeQuebec 12 février 2018
Après Le fleuve et Le ciel, les deux premiers tomes de sa tétralogie, la comédienne Sylvie Drapeau signe, avec L’enfer, un roman extrêmement percutant et autobiographique, racontant la vie et la mort de son petit frère Richard.
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ENTREZ DANS LA DANSE, roman de Jean TEULÉ, 2018, 153 pages, ***
24/10/2018 12:23
ENTREZ DANS LA DANSE, 2018, 153 pages
Cinquante-quatre ans plus tard, c'est la Saint-Barthélemy. Chronique alsacienne, 1519
Un roman à base historique, LES DANSEURS FOUS DE STRASBOURG.
Je me demande encore si ce fait historique est authentique tant il est frivole, audacieux et coquin.
C'est une maladie qui touche spécialement le peuple, les artisans, les pauvres, les démunis pendant une période de sécheresse. C'est la déchéance et les abus de folie collective. Les bourgeois, les riches et l'épiscopat catholique ont des réserves alimentaires et des fortunes qui leur permettent d'être à l'abri de cette épidémie historique.
Un sujet qui permet à l'auteur de s'éclater et de nous faire sourire car son écriture est contemporaine avec ses expressions modernes.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter
« Rue du Jeu-des-Enfants, une femme sort d'une maison avec le sien dans les bras. Elle est blonde. Au milieu de cette passerelle, elle s'arrête et jette l'enfant dans la rivière. Sa génitrice se retourne. Tout est dit pour elle. »
« Chez-nous, on en est à mâcher nos feuilles de papier destinées au gravures que, de toute façon nous ne vendrons pas. On ronge la réserve comme des rats. »
« Le maire de Strasbourg en nage. À l'intérieur des fortifications la peste va son train. Depuis janvier, côté épidémies nous sommes servis. Mais quelle année 1518, pile celle de mon mandat! »
« Ils s'étonnent de la capacité d'endurance même chez les plus chétifs qui dansent à n'en plus pouvoir. »
« ENNELINE! Elle mène une sarabande à damner à tous saints, cette sorcière! »
« ... là où ça sautille, gambade et lance sa cavalière si haut qu'on voit ses jambes sans parler d'autre chose, le bas-ventre des danseurs enfle. »
« L'argent rend arrogant. »
« De l'éducation, ils en ont moins que des veaux mais se révèlent sensibles à la contagion. »
« Nous n'avons pas affaire à une crise d'épidémie collective. Ces gens souffrent. Mais alors que pourrait être la raison de cette épidémie?
« La pléthore du clergé m'écoeure! Je suis écoeuré, dégoûté de le voir se repaître des brebis qu'il est censé protéger. »
« À observer chez nous la foi catholique se vautrer dans la honte. »
« Ils ont perdu toute pudeur. Détresse émotionnelle sévère livrée aux vagues déchaînées de leur corps, ils souffrent ensemble le pire qu'on puisse souffrir.. »
« Le paradis s'achète quand on y met le prix. »
Pour en savoir davantage :
Résumé :
Une étrange épidémie a eu lieu dernièrement
Et s'est répandue dans Strasbourg
De telle sorte que, dans leur folie,
Beaucoup se mirent à danser
Et ne cessèrent jour et nuit, pendant deux mois
Sans interruption,
Jusqu'à tomber inconscients.
Beaucoup sont morts.
UN LECTEUR :
« Il faut qu'un livre fasse rire, peur, bander »*
Jean Teulé refait encore une fois l'histoire, à sa manière décalée, délirante, débridée.
Il n'y a que lui pour imaginer une danse macabre dans des temps d'épidémies et de famine qui induisent infanticides et cannibalisme. Folie et sorcellerie virevoltent en sarabande contagieuse, mettant les édiles de la ville sous pression, et l'évêque en état d'Inquisition, agrippé à ses richesses.
Le décor du Strasbourg de 1518 est planté, guère éloigné de la réalité du temps (difficultés climatiques, disettes, émergence de la doctrine de Luther, peur de l'invasion turque) et cette fameuse farandole a bien été documentée par l'Histoire.
On plonge en plein Teulé: ça pue, ça grivoise, ça perd fluides et humeurs corporelles. C'est scatologiquement repoussant! L'auteur s'est lâché comme jamais dans le sordide tout en produisant une charge satirique décomplexée envers l'Eglise et le pouvoir civil. Mieux vaut se boucher le nez et prendre cette gaudriole comme elle vient.
On retrouve la plume inimitable de l'auteur, alliant vieux langage populaire et humour/sarcasme d'argot contemporain, un anachronisme amusant et vivifiant qu'il maîtrise parfaitement. Se nichent même parfois au sein de la prose des pieds d'alexandrins.
Si on sait à quoi s'attendre avec la bibliographie du plus irrévérencieux des auteurs, cette dernière fantaisie jubilatoire de « l'historien » Teulé est donc de bonne facture, déjantée et lyrique. Un plaisant moment littéraire qu'il ne faut pas prendre au sérieux mais que j'hésite pourtant à recommander car « ça passe ou ça casse »...
* Propos de Jean Teulé / Journal le Soir du 19 février 2018. » www.babelio.com
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LE CIEL, roman de Sylvie DRAPEAU, 2017, 86 pages, Québec
24/10/2018 17:01
DRAPEAU Sylvie
LE CIEL, 2017, 86 pages, tome 2, QUÉBEC
Souvenirs de la vie de famille d'une jeune fille vivant sur la CÔTE-NORD du fleuve Saint-Laurent. Elle relate des événements qu'elle a vécus durant sa jeunesse avant de partir pour la ville pour faire des études, la vie et la mort de sa mère qui meurt d'un cancer. Elle nous parle de sa mère et de ses convictions religieuses, de son premier amour qui est Marc, de sa vie de célibataire loin de son coin de pays. Un roman qui nous ramène dans une réalité que certains ont vécu à cause de leur âge. Une écriture touchante, sincère, altruiste. Un roman impeccable d'une époque de vie au Québec.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresente.vip-blog.com, à visiter
« T'ai-je jamais vraiment parlé?T'ai-je jamais dit ce que je ressentais devant la vie, le départ de ton fils, notre frère? Les garçons. »
« Les diktats de la religion formaient alors un mur si épais entre nous. »
«SA MÈRE. Le péché dont me parlais, avec tes yeux exorbités. Le monde me semblait si dangereux. Un jardin de mines. »
« Même un baiser semblait mal.L'attirance semblait mal.Comment réussir à vivre?
« Je voudrais te faire disparaître, que tu arrêtes de me contrôler. »
« Là d'où tu venais,il était mal vu de s'apprécier soi-même. Tu prenais l'acte d'humilité au pied de la lettre :tu apprenais à te mépriser toi-même. »
« De sa mère. À quand la liberté, qu'on respire! »
« C'est fatiguant, errer à la recherche de soi-même. »
« Nous sommes des loups et des louves assoiffés de sensations, de rencontres. »
« Avec MARC. Nous étions ensemble et très seuls.Plus j'étais malheureuse, plus il se droguait »
« Sa mère a un cancer. Tu nous écoutes discuter ensemble de ta vie, de ta;mort imminente, on dirait que tu n'y crois pas. »
« Le monde de l'enfance ne m'a jamais vraiment quittée, tu vois,il est en moi pour toujours. »
Pour en savoir davantage :
Résumé
Je me berce doucement dans la cabine, tenant le récepteur comme je tiendrais l'une de tes si belles mains. Je pense : je vais pouvoir respirer, elle me parle. Maman me parle. L'enfant du Fleuve a aujourd'hui vingt ans. Elle habite désormais la grande ville, fréquente l'université, a un amoureux, voyage à Paris. Mais c'est dans la maison familiale, sur la Côte-Nord, qu'elle court se réfugier chaque fois qu'elle le peut. Avec son regard de jeune femme libre, du moins en apparence, elle y observe sa mère, qui s'est sacrifiée pour sa famille, faisant une croix sur ses rêves, elle qui aurait tant aimé être "savante", visiter la France, peut-être même devenir peintre ; cette femme si différente, avec qui elle partage pourtant une blessure fondamentale...LES ÉDITEURS
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LE VENT EN PARLE ENCORE, roman de Michel JEAN, 2013, 238 pages, Québec
28/10/2018 08:37
JEAN Michell
LE VENT EN PARLE ENCORE, roman, Libre Expression, 2013, 238 pages, Québec
Un roman à base historique très d'actualité tant au Canada qu'au Québec car il touche une population directement impliquée dans nos sociétés depuis nos origines car il s'agit des peuples fondateurs du Canada et d'Amérique du nord, les Amérindiens, ici les Innus dans la présente histoire vécue.
Le sujet bombe est les traitements faits aux enfants Innus dans les pensionnats du Québec, tout particulièrement celui de Fort George dans le nord du Québec géré par des religieux et religieuses catholiques.
Ce roman d'une écriture rigide, saisissante, sensible, documentée nous décrit la situation avilissante, dégradante imposée aux enfants qui par une loi du Canada impose aux parents le devoir d'envoyer leurs enfants dans des pensionnats afin d'en faire de bons citoyens canadiens, mieux préparés à jouer un rôle dans nos sociétés. Les traitements qui leur sont réservés dénoncent un véritable génocide de la population amérindienne, autochtone.
Un roman touchant d'un réalisme déconcertant qui nous décontenance en tant que directement concernés comme peuple découvreur.
Le récit de jeunes enfants INNUS de six à seize ans dans le pensionnant nordique de FORT GEORGE.
On apprend et découvre également la géographie du Nord-Est du Québec de Natasquan à Saint-Augustin et Pakusashipi.
Un grand roman et un grand auteur Innu à découvrir. Ce roman nous permet de connaître l'histoire, l'abandon des Amérindiens du Canada et civilisés de force par les Blancs pendant seize ans.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
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" Le pensionnat catholique de fort George a ouvert ses portes en 1936 et les a fermées seize ans plus tard, en 1952.
On ne connaît pas avec certitude le nombre de pensionnats ayant existé au Canada. De la fin du X1Xe siècle à la fin du XXe siècle, la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens en a répertorié cent trente-neuf , dont dix au Québec. Le dernier pensionnat a fermé ses portes en 1996, en Saskatchewan.
Cent cinquante milles enfants autochtones, de six à seize ans, ont fréquenté ces établissements. Plus de quatre mille y sont morts."
p. 237
"C'est une chose d'entendre des histoires d'horreur, cela en est une autre de les voir incarnés dans des êtres vivants et supposément civilisés." p. 209
" Il est interdit de vous appeler autrement que par le numéro qui vous a été attribué. Compris ? Et je ne supporterai aucun écart aux règles." p. 91
Pour en savoir davantage: RÉSUMÉ
Lorsque l'amour et l'amitié offrent les seuls remparts contre les agressions et la violence.
À quatorze ans, Virginie, Marie et Thomas sont arrachés à leurs familles sur ordre du gouvernement canadien. Avec les autres jeunes du village, ils sont envoyés, par avion, dans un pensionnat perdu sur une île à près de mille kilomètres de chez eux pour y être éduqués. On leur coupe les cheveux, on les lave et on leur donne un uniforme. Il leur est interdit de parler leur langue. Leur nom n'existe plus, ils sont désormais un numéro.
Soixante-dix ans plus tard, l'avocate Audrey Duval cherche à comprendre ce qui s'est passé à Fort George, l'île maudite balayée par l'impitoyable vent du large, et ce qu'il est advenu des trois jeunes disparus mystérieusement, sans laisser de trace.
Une histoire où l'amour et l'amitié offrent parfois les seuls remparts contre les agressions et la violence. www.editions-libreexpression.com
Dans son quatrième roman, l'écrivain et journaliste Innu MICHEL JEAN expose l'histoire méconnue de ces jeunes Amérindiens envoyés de force dans des pensionnats éloignés. Avec un style sobre et senti, l'auteur lève le voile sur une des pages sombres de notre histoire.
Un livre puissant et d'une indéniable actualité au moment où la Commission de vérité et réconciliation du Canada cherche à réparer les blessures du passé chez les anciens pensionnaires. L'Éditeur
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AUX CINQ RUES, LIMA, roman de Mario Vargas LLOSA,2017, 292 pages
31/10/2018 12:35
VARGAS LLOSA Mario
AUX CINQ RUES, LIMA, roman, 2017, 292 pages
Un roman surprenant, de la part de cet auteur, à base politique, sexuelle, sociale et morale.
Une danse à trois niveaux pourvu que ça rapporte aux dirigeants. L'action se déroule au Pérou, à Lima : sexe, drogue et mafia. Et une danse à trois pour un groupe d'amis intimes qui finit par une partouze à trois, deux femmes amies et un mari complice.
Un roman à portée sociale et morale. À Lima il existe aussi des classes sociales : pauvres, riches et multinationales dévoreuses de richesses naturelles. Un roman qui conduit à une intrigue du genre enquête policière faite par une journaliste impliquée. Une brillante comédie de mœurs Péruvienne.
Un roman marquant de cet auteur reconnu et apprécié.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter.
« Était-elle réveillée ou encore dans son rêve? ...une sensation insolite qui hérissait son corps tout entier et lui révélait qu'elle n'était pas seule dans ce lit. »
« Maudit couvre-feu. Mais bien sûr, le terrorisme était pire. »
« Surprise, honteuse, se demandant encore si elle était éveillée ou rêvait, MARISA prit enfin conscience de ce que son corps savait déjà : elle était excitée...si elle glissait une main dans son entrecuisse, elle la sentirait tout mouillée. « Tu es devenue folle? T'exciter avec une femme?»
« ROLANDO GARRO, journaliste à scandales consistant à savoir que les stars, les gens respectables, célèbres, décents, étaient faits eux aussi de la même boue malpropre que les autres. »
« JUAN PEINETA, récitateur, déclamateur de la poésie, l'art, sa vocation : tourner en dérision la divine poésie, claques sonores, fous rire du public, tais-ton couillon, faire le clown, geindre comme un bébé, d'une torgnole. »
« WILLY. JUAN PEINETA. Tu sais très bien qu'ici les gens disparaissent et que c'est la faute à personne, tout est mis sous le dos des terroristes. »
« LE DOCTEUR. Quand le pouvoir est en jeu, à la fin, c'est toujours une question de vie ou de mort. »
« MARISA. QUIQUE,son mari. Tu as une grande tendresse pour lui, LUCIANO, mais tu n'hésites pas une seconde à lui piquer son tour avec sa femme. « « Tu m'as pervertie, ma chérie. Ce n'est peut-être ps toi qui as machiné tout ça? Coucher à trois.»
Pour en savoir davantage :
Un roman magistral qui reflète la malicieuse sagesse de cet écrivain chevronné et son inépuisable créativité, sans cesse renouvelé, qui nous éblouit depuis un demi-siècle » El Pais
« Une critique dévastatrice de l'hypocrisie de la bourgeoisie péruvienne durant les années FUJIMORI, » La Razòn
« Mario Vargas Llosa nous révèle l'histoire morale d'un Pérou abîmé par la déraison, en dénonçant la domination de puissants. » El Periòdico
« Résumé :
Le carrefour des Cinq Rues, qui donne son nom à l’un des quartiers les plus fréquentés de Lima, est ici le décor d’une brillante comédie de mœurs aux multiples rebondissements, dont le centre étoilé est occupé par un gigantesque scandale politique, médiatique et sexuel.
Quelques photos compromettantes, un maître chanteur, un crime crapuleux : la presse à sensation ne pouvait rêver mieux. Le respectable et riche ingénieur Enrique («Quique») Cárdenas, mais également des figures de la finance, du show-business et même des plus hautes instances du pouvoir se retrouvent éclaboussés par cette affaire.
Une vaillante journaliste surnommée «la Riquiqui» va essayer de démêler le vrai du faux, dans une enquête où l’on croise aussi un poète malheureux, un sulfureux directeur de magazine people et le chef de la police politique du dictateur Fujimori.
En coulisses, loin des rumeurs qui parcourent la ville, l’épouse de l'ingénieur Cárdenas et sa meilleure amie ouvrent un rideau indiscret révélant l’autre affaire derrière l’affaire, celle qui peut-être ne sortira jamais sur la place publique et dont nous, lecteurs, les seuls témoins, devrons garder le secret. »
Les éditeurs
Une lectrice :
« Avec Aux Cinq Rues, Lima, j'ai découvert le Pérou des années Fujimori mais je n'ai pas vraiment fait la rencontre avec un texte à la hauteur d'un prix Nobel de littérature même si l'ensemble est correctement écrit. le propos du roman est d'abord érotique mais on abandonne assez vite cette ambiance (on la retrouvera plus tard ceci dit) pour une intrigue plus policière.
Tout débute avec une histoire de chantage exercé par un directeur de magazine à scandales sur un chef d'entreprise millionnaire en raison de quelques photos compromettantes. le directeur est retrouvé assassiné ce qui reporte bien évidemment les soupçons sur le notable dont la réputation a été salie. L'intérêt du roman ne réside pas dans cette intrigue policière qui est menée selon moi assez platement mais dans le contexte dans lequel il s'inscrit, celui du Pérou des années Fujimori c'est-à dire les années 90.
C'est aussi l'occasion de découvrir des traditions plus anciennes, déjà un peu oubliées et que l'auteur aborde avec une forme de nostalgie et de tendresse : la récitation de poèmes dans les lieux publics ou la vente de tisanes fabriquées de manière artisanale par des marchands ambulants... C'est finalement ce côté que j'ai préféré dans le roman mais sa place est somme toute assez marginale. Il me semble donc que pour ne pas rester sur une impression mitigée avec cet auteur, il me faudra piocher parmi ses précédentes oeuvres... « www.babelio.com
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