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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 198 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    SCHMITT Eric-Emmanuel---LES DIX ENFANTS QUE MADAME MING N'A JAMAIS EUS

    24/12/2012 21:11

    SCHMITT Eric-Emmanuel---LES DIX ENFANTS QUE MADAME MING N'A JAMAIS EUS


     

    SCHMITT Eric-Emmanuel

    LES DIX ENFANTS QUE MADAME MING N’A JAMAIS EUS ,  Albin Michel, 2012, 114 pages

    Bon roman  d’Éric-Emmanuel Schmitt dans lequel j’ai retrouvé un style d’écriture qui lui est propre et que j’apprécie spécialement, un style profond, fluide avec une texture de conte tout en douceur. Comment madame Ming s’est-elle-débrouillée pour concevoir  contre les édits de la loi chinoise,  plus d’un enfant ?  

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

     

    Pour en savoir davantage :

    …CE QU'EN DIT L'ÉDITEUR

    «  Madame Ming aime parler de ses dix enfants vivant dans divers lieux de l’immense Chine. Fabule-t-elle, au pays de l’enfant unique ? A-t-elle contourné la loi ? Aurait-elle sombré dans une folie douce ? Et si cette progéniture n’était pas imaginaire ? L’incroyable secret de Madame Ming rejoint celui de la Chine d’hier et d’aujourd’hui, éclairé par la sagesse immémoriale de Confucius. Dans la veine d’Oscar et la dame rose, de Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran ou de L’Enfant de Noé, Les dix enfants que Madame Ming n’a jamais eus est le sixième récit du Cycle de l’Invisible. » La librairie Gallimard de Montréal

     

    « Les dix enfants que Madame Ming n'a jamais eus appartient au cycle de l'invisible d'Eric-Emmanuel Schmitt, cycle qui s'attache à évoquer les religions et leur influence sur notre quotidien. Ici, l'auteur, toujours par le biais de la fiction, distille les pensées deConfucius, célèbre philosophe de l'antiquité chinoise.
    J'ai dévoré ce court roman en une soirée et suis sortie de cette lecture reposée, remotivée et plus légère, comme souvent après la lecture de cet auteur qui privilégie les messages positifs et encourageants.

    Le narrateur, un homme d'affaires européen de passage en Chine, fait la connaissance de Madame Ming, dame pipi au Grand Hôtel à Yunhai. Il est aussitôt frappé par l'aura qui émane de cette dame qui semble deviner chacun au premier regard. « L'endroit se muait en un laboratoire d'expérimentation métaphysique et morale où chaque mortel abandonnait l'illusion de la puissance » p.12. Lorsqu'il engage la conversation avec elle, il découvre avec stupéfaction qu'elle a dix enfants ; il suspecte tout de suite la supercherie au pays de l'enfant unique, où la transgression de la règle coûte cher.

    D'abord méfiant puis moqueur, il ne peut s'empêcher de revenir à elle pour qu'elle continue à décrire ses enfants, personnages hauts en couleurs, originaux, très différents les uns des autres, contrairement aux poupons que Madame Ming a fabriqués à la chaîne pendant des années. « Dans le destin des jouets, je repérais celui des hommes : seule l'imagination, produisant des fictions et forgeant des lieux rêvés, crée des originaux ; sans elle, nous serions proches, trop proches, analogues, aplatis les uns sur les autres dans les bennes de la réalité. » p. 44 le récit enthousiaste de Madame Ming fait écho aux interrogations profondes du narrateur, jusque-là volage et solitaire : pourquoi ne pas fonder une famille ?
    Tout est dit dans le titre, et pourtant, on ne peut s'empêcher de s'interroger sur l'existence de ces enfants, si précisément évoqués par Madame Ming. Cela m'a fait penser au film de Tim Burton, Big Fish, dans lequel un jeune homme tourne le dos à son père parce qu'il ne croit pas un mot de toutes les aventures fabuleuses, dignes des contes de fées, qu'il dit avoir vécues. On se rend finalement compte qu'il s'agissait de deux manières d'appréhender la réalité, deux regards différents sur le monde.
    C'est un roman qui, me semble-t-il, appelle une deuxième lecture, une lecture plus attentive à la recherche des symboles qui ponctuent le récit. » Une lectrice

    www.babelio.com       






    DESARTHE Agnès---UNE PARTIE DE CHASSE ****

    04/01/2013 15:15

    DESARTHE Agnès---UNE PARTIE DE CHASSE ****


     

    DESARTHE Agnès

    UNE PARTIE DE CHASSE, ÉD. De l’Olivier, 2012, 152 pages

    Roman d’une écriture raffinée, poétique qui relie l’homme, l’amour, le monde des hommes et l’animal. Le lien, la communication harmonieuse entre Tristan et le lapin est magique, féerique mais également réaliste car ces deux races sont en harmonie mais également éprouvées par la nature implacable de la vie. Un livre à découvrir dans un style d’écriture particulier, remarquable tel un conte de la vie animale et humaine.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    Pour en savoir davantage :

    « Avec ce roman habité par la fureur, Agnès Desarthe nous parle d’un monde où les bêtes seraient douées de parole, la nature violente et les hommes aveuglés par leurs passions. »L’Éditeur

    « C’est bien ce que je disais, bougonne le lapin, excédé. Vous séparez, Vous divisez. Vous vous croyez supérieurs pour cette raison, mais vous êtes vos propres dupes. J’ai beaucoup de tendresse pour toi, jeune homme, mais j’ai honte quand je t’écoute. J’ai honte de l’existence morcelée que tu mènes. Absence et continuité. Classification stérilisante. En catégorisant, tu assassines. Cette femme, Emma, si tout est raté avec elle, quitte-la. Et ne me parle pas d’amour. Comme si je ne savais pas ce que c’est. Votre passion guindée, votre distance, le respect qu’elle t’inspire. Foutaises. » p. 123

    « Emma est plus grande que lui. Plus lourde aussi. On dirait un chef indien, se dit-il parfois. Il adore son corps. C’est son pays. Le seul territoire où il se soit senti chez lui. Il en est devenu le cartographe, l’expert. » p. 16

     

    «Résumé :


    Ce court roman, d’une intensité et d’une audace formelle rares, raconte l’histoire de quatre chasseurs dont l’équipée tourne mal. Il y a Farnèse,
    Peretti, Dumestre, et surtout Tristan, un jeune homme qui est le principal protagoniste et narrateur de cet étonnant récit, ponctué de rencontres ou d’événements improbables (un animal qui parle, un trou monstrueux qui engloutit les hommes, le déclenchement du Déluge).Tandis que la partie de chasse progresse, Tristan voit défiler les moments-clés de son enfance et de son adolescence, ses amours, ses haines, la maladie de sa mère, dans une sorte d’autobiographie fiévreuse.
    Le vrai sujet de ce livre, c’est d’abord la jeunesse, celle de Tristan mais aussi la nôtre. Disons plutôt : le deuil de la jeunesse, lorsque, comme dans un cataclysme, tout ce que nous avons désiré, aimé, rêvé, disparaît à jamais pour laisser la place à l’adulte qui va naître. Mais c’est aussi un roman où les corps – la peau, la chair, les muscles - jouent un rôle capital, un livre « matérialiste » dans lequel les personnages existent en fonction de leur capacité de résistance aux agressions qu’ils subissent, et aux traumatismes qui en sont la conséquence. www.babelio.com

     

    « N'ayez crainte ! La partie de chasse ne monopolise pas - et le lapin non plus - les cent cinquante pages de ce livre déroutant, triste... et superbe.
    Quatre hommes à la chasse, oui, un incident, des intempéries... Pour passer le temps en attendant les secours, on parle, on se raconte des histoires, inventées ou réelles. Celles d'une mère malade, d'un jeune garçon mûri trop tôt et à l'écart, d'une petite marchande d'allumettes, de corps de femmes, de drames, de morts d'enfants...
    Ni la couverture (un lapin réaliste), ni le titre (la chasse), ni l'auteur ne me tentaient a priori. Seul 'Mangez-moi' m'avait séduite, parmi les quelques ouvrages d'Agnès Desarthe que j'ai lus.
    Et pourtant, ce court roman fut une très belle découverte, une lecture riche en surprises. le récit est doux et cruel à la fois, et le personnage central, d'abord insignifiant, se révèle grand dans sa candeur, sa différence, ses cicatrices... » www.babelio.com






    NICOLAS D'ESTIENNE D'ORVES---LES FIDÉLITÉS SUCCESSIVES, roman fleuve

    10/03/2013 21:46

    NICOLAS D'ESTIENNE D'ORVES---LES FIDÉLITÉS SUCCESSIVES, roman fleuve


     

    D'ESTIENNE D'ORVES NICOLAS

    LES FIDÉLITÉS SUCCESSIVES, roman, Albin Michel, 2012, 711 pages

    Un roman fleuve d'une qualité remarquable de sujet, de style, d'une écriture coulante, précise, enveloppante telle une confession, un secret partagé.

    Français et Anglais, collaborateur et résistant, héros et lâche. Guillaume Berkeley oscille depuis son enfance entre s'imposer, plaire  aux autres, survivre sans lourdeur mais surtout

    il est un être favorisé, veinard.

    Il fera la connaissance de personnages généreux et connus qui favoriseront son ascension sociale . Né sur une île anglo-saxonne d'une famille aristocratique aisée, entouré d'une mère dominatrice, de Victor son  frère adulé et contrôlant,  il choisira de suivre un ami fidèle à Paris en 1939 où il vivra et survivra aux ébauches de la deuxième guerre mondiale.

    À Paris il va côtoyer des célébrités artistiques telles des auteurs, des artistes, des éditeurs, des célébrités des années 1940: Jean Cocteau, Jean Marais, Picasso, Guy des  Cars, Paul Morand, Sacha Guitry, Charles Trenet, Édith Piaf, Maurice Chevalier, Danielle Darrieux; une véritable faune mondaine et collaborateurs car bien cotés par les Allemands.

    Ceux-ci  jouent leur rôle, leur avenir, leur survivance face aux Allemands conquérants.

     

    "Car à Paris, la vie de l'esprit n'avait jamais été si florissante. Durant l'été et automne 1941, je n'ai cessé d'aller de concert en exposition, de vernissage en première, de reportage en interview ;  et  malgré une tension de plus en plus grande, malgré l'instauration d'un couvre-feu à neuf heures dès le mois de septembre, malgré le début des attentats terroristes et des arrestations arbitraires qui en déoulaient."  p. 418

     

    "Le paradoxe était que Victor, en venant me rejoindre à Paris, avait précisément voulu me pousser vers l'engagement. Mais je n'avais pas l'âme d'un combatant, ni même d'un militant. J'avais parfois été séduit par les sirènes de la clandestinité, mais ma nouvelle double vie suffisait à combler mes "rêves romantiques".

    Son instinct de survie restait le plus fort face à l'antisémitisme omni présent;  une époque ignoble.

    "Après quatre ans de claustration, on avait rouvert la chasse et les chiens étaient à la curée. Inutile d'espérerle moindre dialogue, la plus petite once de compréhensionn, de compassion. Nous étions passés du côté des vaincus: malheurs à nous." p. 628

     

    "...on n'échappe pas à son enfance, on reste à jamais victime de sa jeunnesse." p. 690

    Telle était les destins de Guillaume Berekley, de son ami Simon Bloch, de son acolyte Marco Dupin, personnage coloré et authentique.

    Un grand roman à découvrir pour son style, son histoire d'êtres qui ont choisi de vivre sans entraves les joies du corps et de l'esprit.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentee.vip-blog.com

     

    Pour en savoir davantage:

    "Résumé :

    "Champion du double jeu, j'en suis à ne plus savoir qui j'étais, ni quelle vie était véritablement la mienne" : un aveu qui résume le sujet d'un livre ayant pour toile de fond le Paris de la Collaboration. Anglais et Français, résistant et collaborateur, traître et héros, vivant et mort, Guillaume Berkeley, animé par des "fidélités successives", a revendiqué, à un moment ou à un autre de sa vie, chacune de ces identités. 
    Aucun personnage n'est réellement ce qu'il prétend être. L'intrigue tourne autour de trois personnages - Guillaume, son frère Victor, et Pauline, leur demie sœur dont ils sont tous deux amoureux - mais permet aussi de croiser une foule d'acteurs, protagonistes plus ou moins fréquentables de cette France dans la guerre. Etudes de mœurs, roman historique, polar politique, Les fidélités successives est servi par une écriture limpide et fluide. 
    Intelligent, très documenté sans que cela pèse, jamais manichéen, à coup sûr un des événements de cette rentrée littéraire."

     

    "Les personnages sont finement décrits, leur psychologie très fouillée. Cependant , si l'on s'en tient au cas de Guillaume Berkeley, il semble ne jamais , tout au long du roman , adopter une attitude active, et au contraire subir le cours des événements , sans justifier ses décisions par des choix vraiment personnels, porté qu'il est par l'époque , par son arrière –plan familial . Les convictions n'y jouent qu'un rôle presque subsidiaire, adventice. C'est le reproche principal que l'on peut faire à ce roman : ne jamais éclairer, ou pas suffisamment, le rôle des convictions, des valeurs, au nom desquelles pourtant beaucoup d'individus ayant traversé cette sombre époque, ont justifié leurs choix en basculant d'un côté ou de l'autre, ou en les fréquentant successivement …
    Roman solide, bien construit, dont la lecture est à recommander pour obtenir un éclairage original sur cette question : comment bascule-t-on ? Au nom de quoi et pour qui ?/
    P .S : Je remercie Masse Critique et les Editions Albin Michel pour le don de ce livre, que j'ai pris grand plaisir à lire et à chroniquer./" par TRIEB, www.babelio.com






    Andreï MAKINE---UNE FEMME AIMÉE, roman

    01/04/2013 22:51

    Andreï MAKINE---UNE FEMME AIMÉE, roman


     

    Andreï MAKINE

    UNE FEMME AIMÉE, Seuil, 2013, 363 pages

    Un roman magistral qui relate la vie d'Oleg Erdmann, un cinéaste allemand vivant en Russie, qui sa vie durant voua sa profession, son oeuvre à dévoiler la vie intime et profonde  de Catherine 11  de Russie, un personnage à la fois dévouée à son pays, à son peuple mais capable de vivre intensément sa vie personnelle de femme  tout en assumant sciemment  son rôle de tsarine.    

    Oleg  pour survivre travaille dans un abattoir mais voue sa vie comme scénariste  de film. Malgré qu'il soit boudé par les Allemands,  il est recherché et propulsé par  les Russes comme scénariste-auteur à succès de films populaires rentables.

    Oleg revient incessamment à la recherche de documents historiques sur la vie biographique de Catherine de Russie. Deux sciècles séparent ces deux personnages: Catherine de Russie,  1729-1796, XV111è  sciècle, Oleg appartient au XXè sciècle.  

    Oleg utilise  les documents historiques pour brosser un tableau véridique de la vie de Catherine 11, impératrice de Russie.

    Cette dernière a une vie très intense dès son mariage avec Pierre 111 le tsar qui sera assassiné et dont le trône ira à Catherine mère de Paul 1er.  

    "Le meurtre de Pierre 111 condense tout le règnede Catherine: la violence, la ruse, le pouvoir du sexe et le désir de dominer, la cynisme et surtout du théâtre!" p. 51

    "Son script reprenait, en effet, tous ses poncifs: une tsarine éclairée mais despotique, féministe avant l'heure et nymphomane, amie des philosophes et ennemie des fruits révolutionnaires de leurs idées..." p. 57

    "Le favoritisme comme institution, le sexe comme forme de gouvernement, l'orgasme comme facteur de la vie politique. Oui, cette alcôve qui permet à Catherine de conduire la marche de l'État san interrompre ses ébats amoureux." p. 63

     "Ségur l'appelait " cette femme grand homme" et le diplomate Ligne "Catherine le Grand"...avouait sa forte personnalité, sa singularité,...une Géante...une autocrate.

    "...un très grand règne. Mais si l'on observe l'intimité de cette glorieuse existence-- un désastre."  p. 167

    "Ce destin n'a rien de triste-- il est prodigieux en matière de célébrité, de richesse, de plaisirs."

    Pour en savoir davantage:

    "Défendre cette femme... Effacer les clichés qui la défigurent. Briser le masque que le mépris a scellé sur son visage.

    Aimer cette femme dont tant d’hommes n’ont su que convoiter le corps et envier le pouvoir.

    C’est cette passion qui anime le cinéaste russe Oleg Erdmann, désireux de sonder le mystère de la Grande Catherine. Qui était-elle? Une cruelle Messaline russo-allemande aux penchants nymphomanes? Une tsarine clamant son « âme républicaine »? La séductrice des philosophes, familière de Voltaire et Diderot, Cagliostro et Casanova? Derrière ce portrait, Erdmann découvre le drame intime de Catherine ? depuis son premier amour brisé par les intérêts dynastiques jusqu’au voyage secret qui devait la mener au-delà de la comédie atroce de l’Histoire.

    L’art de ce grand roman transcende la biographie. L’effervescence du XVIIIe siècle européen se trouve confrontée à la violente vitalité de la Russie moderne. La quête d’Erdmann révèle ainsi la véritable liberté d’être et d’aimer.

    Biographie:
     

    Andreï Makine, né en Sibérie, a publié plusieurs romans, parmi lesquels Le Testament français (prix Goncourt et prix Médicis), La Musique d’une vie (prix RTL-Lire), L’Amour humain et La Vie d’un homme inconnu. Il est aussi l’auteur d’une pièce de théâtre : Le Monde selon Gabriel. Ses livres sont traduits en plus de quarante langues.

    www.seuil.com






    TEULÉ Jean---LES LOIS DE LA GRAVITÉ, roman

    13/05/2013 22:10

    TEULÉ Jean---LES LOIS DE LA GRAVITÉ, roman


     

    JEAN TEULÉ

    LES LOIS DE LA GRAVITÉ, roman, Julliard,  2003, 139 pages

     Roman humain, un cas de conscience à régler à deux: elle a poussé son mari du balcon du onzième étage et veut se dénoncer dix ans après; lui il est gendarme et refuse de prendre  sa déclaration de culpabilité.  Depuis la mort  ou plutôt le faux suicide de son mari, elle ne dort plus, ressent des douleurs dans tout son corps, elle veut se mettre en paix avec la loi, la société  et être condamnée pour son délit.

    Pourquoi l'a-t-elle occis ?  Il buvait, il la batttait. elle et ses enfants. Comment se fait-il qu'on ne l'ait pas arrêtée à l'époque ?  Elle a dit qu'il s'agissait d'un suicide et tout le monde l'a crue. Le mari  avait déjà tenté de se suicider, il avait un dossier psychiâtrique, rien n'impliquait la femme.

    Pourquoi alors se dénoncer dix  années après ? Parce qu'elle a des remords,  que ça s'est passé il y a dix années ,jour pour jour, et que demain le crime sera prescrit. Pas de prescription, pas d'accusation, pas de justice.

    Le lieutenant Pontoise n'en croit pas ses oreilles. Il refuse d'entendere de telles âneries.

    Jamais il n'arrêtera cette femme qui a commis le crime parfait en débarrassant la société d'un franc salaud, un homme violent envers sa famille. Mais ce n'est pas l'avis de la meurtrière qui est déterminée de finir ses jours en prison.

    Un roman qui tente de déterminer les droits et les devoirs de chacun. Jusqu'où l'humain peut-il se déjouer des lois sans en subir les conséquences ?

    Un roman en confidence, en cas de conscience de l'humain face à sa morale et à sa probité  tant pour l'un que pour l'autre, peu importe du côté que nous sommes.  Un court roman à découvrir, à réfléchir  dans un style d'écriture franc, rigoureux, sans ambages.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

     

    Pour en savoir davantage:

     

    "Résumé :

    "Il y a quelques années, la police est venue à mon domicile pour enquêter sur la mort de mon mari. Ils en ont conclu à un suicide. Eh bien, ce n'est pas vrai. C'est moi qui l'ai poussé du onzième étage".Une femme pénètre en pleine nuit dans un bureau de police pour confesser le meurtre de son mari. Dix ans jour pour jour après cet homicide déguisé en accident– c'est-à-dire la veille précisément où du point de vue juridique il y a prescription– cette femme, mariée à un homme alcoolique, dépressif et violent qui la battait et battait ses enfants, dévorée de culpabilité et de remords, vient se livrer spontanément.

     S'engage avec le fonctionnaire de police qui la reçoit et qui l'écoute un échange où les deux êtres, l'homme et la femme, se livrent àune confession intime.Armé d'un tel scénario Eric-Emmanuel Schmitt aurait fait une longue dissertation rhétorique dialoguée sur la question morale de la valeur du crime.

     Le propos et le talent de Jean Teulé est tout autre. Entre la femme qui s'accuse et le flic qui récuse, l'auteur parvient à faire surgir toute l'humanité du drame. En arrière-plan de ce magnifique petit roman, on voit poindre par petites touches ("Il est, monsieur, des amours sans douceur", "Je vole des roses dans la ville d'à côté où j'habite"), la détresse de vies sociales brisées. Teulé touche juste quand il fait sonner sobrement ces "mots des pauvres gens", comme disait Léo Ferré, qui sont les seules armes des anonymes de l'existence. Et signe un roman certainement plus engagé et profond qu'il n'y paraît.--Denis Gombert

    www.babelio.com






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