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ADAMO Christine, WEB MORTEM
24/01/2011 17:38
ADAMO Christine
WEB MORTEM, Albin Michel, 2009, 326 pages « Un thriller décapant et pas ordinaire
"Sois le bienvenu, Numéro Un. Au hasard de la toile, tu as su te frayer un chemin. Au hasard du jeu des carrés, tu vas appliquer le talion. Dans le temps, tu vas aviver la mémoire des spectres oubliés. Dans le sang, tu vas laisser ton empreinte." Nous sommes en Ecosse, à St Andrew, la Mecque du golf et tout paraît si propre. Mais il y a ce jeu vidéo en ligne qui diffuse ces phrases... et attire visiblement quelques mouches humaines dans sa toile; il y a ces sans-papiers venus d'Europe orientale qui sont horriblement assassinés; il y a ce jeune doyen de l'université des sciences, Hammond Mac Leod, qui se retrouve accusé de l'assassinat de sa maîtresse... Alors, qui est le Maître du jeu? Celui qui appâte ses victimes à travers cette saga babylonienne? Pourquoi le jeune doyen fuit-il à New-York? Et pourquoi cette journaliste américaine l'aide-t-elle? Pourquoi les meurtres rituels continuent-ils de se produire autour d'eux?
Un suspens bien fichu et que l'on ne lâche pas, un tueur très spécial, des héros que l'on n'a pas envie de quitter, dans une histoire pas ordinaire. » source :www.critiqueslibres.com • 14 août 2009 10:20 un lecteur « Le fond n’est pas mauvais, l’intrigue a du mérite mais quel lourdeur dans l’écriture ! On sort sans cesse de l’histoire en tiquant sur une mauvaise orthographe, une erreur de syntaxe, une expression mal employée. Les références à l’univers informatique sont _très_ mal utilisées. Si on a "inventé" les expressions IRL ou PK, c’est justement pour ne pas écrire en entier In real Life ou Player Killer. De plus, la sempiternelle phrase censée "expliquer" tous ces termes : ’expression couremment utiliséee dans les jeux vidéos’ est on ne peut plus fausse. Cette phrase ne veut rien dire et n’explique rien. Quel dommage que ce projet n’ai pas été traité avec plus de soin, plus de fluidité. Le sujet en valait le coup. » • 25 juin 2009 14:15, par Milla lectrice « Bizarrement, le pitch ne m’attirait pas plus que ça, c’était plutôt la couverture qui m’accrochait (c’est idiot, je sais...) Je ne l’ai pas regretté. C’est le genre de roman pas prise de tête mais qui ne vous lache plus... et que vous ne lachez plus ! »source : www.bibliosurf.com Roman du genre thriller-grands frissons. L’idée de départ est bonne, les personnages plausibles mais le tout est lourd et rempli de documents ancients pour donner du corps au roman mais selon moi cela alourdit le texte et le lecteur y perd de l’intérêt. À chaque lecteur son opinion personnelle. Il suffit parfois de le lire et se faire sa propre opinion. Pas mauvais…mais… Gilles Lagrois, Auclair, Québec.
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******CLAVEL Bernard---LE ROYAUME DU NORD, TOME 1, HARRICANA
29/01/2011 17:08
CLAVEL Bernard LE ROYAUME DU NORD, tome 1, HARRICANA, Albin Michel, 1983, 284 pages
Le Développement de l'Abitibi
« Bernard Clavel est un auteur français qui a écrit quelques livres sur l'Abitibi, région accolée à la toundra, à 640 km au nord de Montréal. En lisant Harricana, on sent tout l'amour qu'éprouve l'auteur pour l'immensité de ce territoire couvert de lacs et de forêts. Ce qui fascine Bernard Clavel, c'est avant tout la rivière Harricana qui traverse la contrée.
L'auteur se sert de ce cours d'eau pour montrer l'importance qu'il a eue dans le développement de l'Abitibi, région habitée par les blancs depuis seulement le krack économique de 1929. D'abord, il a servi de voie navigable que l'on empruntait pour atteindre un territoire vierge qui se présentait alors comme le salut de ceux qui peinaient au sud à cause de la dépression économique. Pourquoi ne pas se refaire une vie dans un milieu qui n'a pas encore été offensé par la main de l'homme? C'est dans cet esprit qu'une famille partit un bon matin à la recherche d'un endroit pour y fonder une paroisse avec son église, son école, son magasin général, son pont et sa voie ferrée, le tout entouré de maisons construites au fur et à mesure par les nouveaux arrivants, à même la nature généreuse en produits ligneux. La richesse de l'Abitibi était indéniable. Les rivières fourmillaient de poissons, la forêt était giboyeuse et son sous-sol riche en minerai d'or. Le Klondike du Québec. L'avenir s'annonçait prospère, mais le conte de fée se termina comme plusieurs histoires de notre enfance. Si le méchant loup ne dévore pas les gens, il peut les faire mourir autrement. Ce qui s'annonçait la réalisation d'un rêve pour une communauté devint cauchemar.
Harricana ne s'appuie pas sur une documentation historique pour s'imposer. C'est plutôt un cri d'amour que pousse l'auteur devant la découverte d'une virginité qui existe encore sur cette planète. C'est aussi une manifestation d'amour pour une population qui sait s'adapter à une nature sauvage. Bernard Clavel a l'esprit franciscain. Il privilégie le dépouillement parce que la vie y est plus chaleureuse. Le bonheur de l'homme ne serait-il pas de vivre à l'ombre de cette nature que Jean Rostand ne trouve pas nécessairement accueillante? L'éminent chercheur a dû être formé par les Dominicains. Quoi qu'il en soit, cette oeuvre plus descriptive que narrative raconte les hauts et les bas qui accompagnent le développement d'une région vierge. » source :www.critiqueslibres.com
Roman à base historique qui se situe au début de la colonisation en Abitibi-Témiscamingue, je dirais aux environs des années 1930. L’auteur nous décrit avec ferveur la vie à la dure de ces gens qui sont venus améliorer leur sort en espérant par leur travail avoir de quoi se nourrir, survivre à la misère et surtout y établir leur famille avec une meilleure qualité de vie. L’homme est aux prises avec la nature avec la laquelle il doit composer quotidiennement. Celui qui est à l’écoute de la nature peut survivre car la vie dans le nord du Québec est impitoyable et imprévisible. L’homme doit s’adapter ou crever. Les trappeurs et les Algonguins vivent en harmonie avec la nature qu’ils ont apprivoisisée, respectée, écoutée. Ceux-ci sont une ressource de survie importante pour les colons qui veulent s’installer sur ce territoire de vent et de froid.Ce livre m’a particulièrement touché car je suis natif de l’Abitibi, de Val d’Or, en 1944.Ma famille de souche y vit encore. Gilles Lagrois, Auclair, Québec.
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****RUFIN Jean-Christophe, GLOBALIA. 2004
03/02/2011 16:54
GLOBALIA, 2004, Gallimard, 495 pages anticipation
« Baïkal veut emmener Kate loin de Globalia, dans un (non-)endroit où la civilisation n'a pas cours, là où peut-être la liberté d'action est possible, loin de la publicité et de l'information vendue, à des kilomètres de la dictature du plaisir et de son éternelle insatisfaction. Baïkal veut s'éloigner au plus vite d'un monde dont l'origine s'est perdue, qui a nié la possibilité d'autres civilisations jusqu'à les effacer des mémoires, puisque ce monde est par définition et propagande la "démocratie parfaite". Ceci est le point de départ du nouveau roman de Jean-Christophe Rufin, une critique assez évidente de la civilisation occidentale moderne, de ses dérives consuméristes et liberticides.
En postface, JCR explique avoir voulu dans ce récit fusionner les deux pans distincts qui constituent son oeuvre littéraire : l'essai à tendance "altermondialiste" et le roman historique. Pourquoi pas ? serait-on tenté de dire. Dans la même veine, d'illustres prédécesseurs ont d'ailleurs décroché la timbale, avec, par exemple, le Meilleur des Mondes, Fahrenheit 451 ou 1984. C'est à ces monuments archi-connus que JCR ose se mesurer, fort de son prix Goncourt, et le moins que l'on puisse dire c'est que le résultat de cet incroyable culot est mitigé.
Je n'irai pas jusqu'à dire que Globalia est mauvais. C'est une lecture tout à fait agréable pour les soirs où l'on n'a pas envie d'être secoué par un style d'écriture percutant. De plus, il renferme quelques idées originales et étonnantes, quelques retournements de situation inattendus et une fin à tiroirs qui, même si elle est un peu fastidieuse, montre que Rufin n'était pas en panne d'imagination. Globalia est en somme une oeuvre qui peut réjouir puisqu'elle est susceptible d'ouvrir les yeux à certaines personnes sur la réalité du monde "peut-être pas si idéal" où ils vivent.
Si je devais utiliser une image cinématographique, je dirais que le scénario est tout à fait correct. Pour la direction des acteurs, le montage, et, en définitive, la réalisation, je serais beaucoup moins enthousiaste. Sans vouloir que Globalia devienne un roman "de genre", il me semble que tout cela manque de peps, d'énergie, de causticité, de montées lyriques, d'énervement aux endroits où cela aurait été nécessaire. Le style est terriblement "pépère", Globalia est un long fleuve tranquille qui par endroit ne peut éviter l'ennui et les lourdeurs maladroites (par exemple, on pourrait souligner les phrases où JCR a essayé de caser telle ou telle idée, parfois convenue), voire les tentatives d'humour qui tombent à plat à cause de la mollesse de l'ensemble. J'attendais un roman au style aventureux puisque l'action l'est elle-même, or celui de JCR, c'est tout le contraire : une langue efficace mais sans aspérité, dépourvue du style et du vocabulaire qui tirerait l'action vers le haut.
Alors, en conclusion, je ne peux m'empêcher de me demander si JCR n'aurait pas mieux fait de continuer à creuser le sillon qu'il connaît : l'essai à message. Son incursion dans le roman d'anticipation n'est pas concluante, même si l'on reconnaîtra que cela peut élargir le lectorat mis ainsi en contact des idées "alter-" (qualifions-les comme ça pour faire court). »source : www.critiqueslibres.com Je ne suis par personnelement d’accord avec cette critique sévère de ce bon roman de Rufin. GiL
Globalia" de Jean-Christophe RUFFIN **** GLOBALIA est un monde qui ressemble étrangement au nôtre ou à ce à quoi il pourrait ressembler : un espace sécurisé, protégé par de grandes parois en verre, où il fait toujours beau et d'où le tabac a disparu. Les individus, qui n'hésitent pas à recourir à la chirurgie esthétique afin de rester éternellement jeunes, y sont heureux grâce aux "centres de promotion du bonheur" et leur armada de psychologues.
A cette société "parfaite" où la richesse et la puissance dominent s'oppose un autre monde : celui des non-zones où la pauvreté est partout visible et où sévissent les vestiges de notre monde actuel : guerres, famines, pollution, individus vieillissants et ridés, etc.
C'est pourtant cet univers inconnu que Baïkal souhaite rejoindre afin de connaître cet "ailleurs" diabolisé. Exilé avec l'accord des autorités qui voient en lui l'homme idéal pour incarner l'autre, 'le nouvel ennemi" dont a besoin Globalia, il s'aventurera dans ce monde dangereux mais où les individus sont encore libres de leur destin.
Malgré ces presque 500 pages, ce grand roman d'aventures, mais aussi d'amour et d'amitié, "1984" du 21ème siècle, se lit d'une traite. Par sa portée philosophique et une réflexion sur les relations nord sud et la répartition des richesses dans le monde, ce récit, mené avec beaucoup d'habileté, à la fois extrêmement bien écrit et d'abord facile, proche des préoccupations et des inquiétudes du monde actuel, devrait toucher de nombreux lecteurs et pas seulement les amateurs de science-fiction. Source :bloglittératurepassion
Un bon roman de J.C. Rufin du genre futuriste-ANTICIPATION où on y retrouve un style à la hauteur de nos attentes de Rufin. Globalia est un monde où on garantit à chacun la sécurité, la prospérité, la liberté mais dans ce monde sans discrimination de sexe, de race, de religion, de classe sociale il y a un hic car ce monde est dirigé par un groupe économique mondial très puissant et les dés sont pipés. L’homme se soumet aux règles de cette société globale sinon il devient un exclus, un hors société, un hors- la- loi, un ennemi, une menace à éliminer. « Dans le monde de Globalia, qui n’est autre que celui d’une démocratie poussée aux limites de ses dangers, je n’aurais, moi aussi, qu’un désir : m’évader. La fuite, telle devait donc être ma place. C’est ainsi que, redoublé, je suis devenu Kate et Baïkal, transfuges d’un monde auquel ils ne peuvent se soumettre. » page 495. Nous sommes déjà à la limite d’un monde gouverné par les écomomistes, les pétrolières, les multinationales. Ce roman nous met en garde contre l’égalité, la sécurité et la prospérité car nous y perdrons notre liberté, tel en est le prix. Un grand roman de Rufin. Gilles Lagrois, Auclair, Québec.
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*****Polar Humoristique---SHARPE Tom, LE GANG DES MÉGÈRES INAPPRIVOISSÉES OU COMMENT KIDNAPPER UN MARI QUAND ON N'A RIEN POUR PLAIRE
04/02/2011 00:20
SHARPE Tom LE GANG DES MÉGÈRES INAPPRIVOISÉES OU COMMENT KIDNAPPER UN MARI QUAND ON N’A RIEN POUR PLAIRE , belfond, 2010, 231 pages
Un humour so british
« Fils unique d'un terne petit banquier et d'une toquée de romans à l'eau de rose, le jeune Esmond se retrouve obligé de se réfugier chez son oncle vendeur d'automobiles et un peu trafiquant suite à une tentative de meurtre sur sa personne un soir de soûlerie de son père. Mais Bélinda, la femme de son oncle est une demoiselle Grope. Et depuis des générations, les femelles de cette tribu font régner la terreur dans leur fief du Northumberland. Pourvues d'un physique ingrat et d'une nature antipathique, elles n'ont qu'une seule ambition dans la vie : trouver un mâle capable de les mettre enceintes et accoucher d'une fille qui continuera la lignée. La tante Belinda est une épouse frustrée qui n'est jamais arrivée à ses fins avec l'oncle Albert. L'arrivée du jeune Esmond ravive donc ses appétits. Echappera-t-il à cette mégère qui n'a rien pour plaire et qui fait le double de son âge ? Il y a tout pour amuser le lecteur dans ce livre : disparitions suspectes, situations cocasses ou abracadabratesques, soûleries mémorables et torrides parties de jambes en l'air. Les flics sont de fieffés abrutis, les hommes d'aimables crétins et les femmes des harpies plus ou moins nymphomanes. On pourrait crier à la caricature si tout cela n'était tempéré d'un humour anglais de la meilleure eau. Ce livre se dévore littéralement. On est même déçu qu'il soit si vite terminé ! Seul petit bémol : une fin un peu légère qui n'est pas du niveau du reste. » source :www.critiqueslibres.com Je suis d’accord avec ce commentaire sur une fin décevante et accommodante. GiL Belfond Etranger - Littérature étrangère, 240 p.
Par l'un des maîtres de l'humour british, une nouvelle farce échevelée, explosive et hilarante. Les aventures rocambolesques d'une lignée d'Amazones infréquentables, kidnappeuses hors pair, prêtes à tout pour se perpétuer...
Présentation du livre Dans le Northumberland, depuis des générations, les dames Grope font régner la terreur autour d'elles. Signes distinctifs : un physique ingrat, une nature antipathique et des pulsions castratrices inversement proportionnelles à leur volonté de se reproduire. Qu'à cela ne tienne ! Chez les Grope, on kidnappe les hommes de mère en fille. Une coutume familiale dont le jeune Esmond Burnes va faire les frais... Fils unique d'une toquée de romans à l'eau de rose et d'un petit banquier terne et disgracieux, Esmond est forcé de se réfugier chez son oncle suite à une agression alcoolisée de son père. C'est là que l'innocent garçon va tomber entre les griffes de sa tante Belinda, née Grope, épouse frustrée et ménagère forcenée...
Disparitions suspectes, soûleries aggravées, accès de folie, torrides parties de jambes en l'air... Même la police va perdre le fil. Mais y aura-t-il quelqu'un pour sauver Esmond Burnes ?
Le livre dans la presse " Si le code de l'édition imposait des limitations de délire, [Sharpe] aurait déjà été arrêté. [...] Totalement incontrôlable et on en redemande." Pierre Maury, Le Soir « Sharpe c'est Feydeau romancier. De rebondissements en quiproquos, il tient la dragée haute au lecteur, qui tourne les pages à toute allure. » Stéphane Hoffmann, Madame Figaro
« À plus de 80 ans, Sharpe n'a rien perdu de son mordant. » Héléna Villovitch, Elle
« Le Britannique Tom Sharpe est aussi dangereux que la vache folle. Sa fréquentation provoque une maladie incurable, particulièrement contagieuse : l'épilepsie hilarante. » André Clavel, L'Express
« Comme son nom l'indique, Sharpe écharpe. Rien ne repousse sous le sabot de sa prose et, depuis quatre décennies, sa cocasserie tranquillement foldingue ne cesse de faire mouche, aux premières loges de l'humour british. [...] Sharpe, c'est un festival de gags hilarants. Et c'est aussi une peinture au vitriol des institutions britanniques. » André Clavel, L'Express
« Au point dans l'art du récit rocambolesque, Tom Sharpe raille une humanité à l'étroit dans les fonctions qu'elle s'attribue. Engoncée, mais aussi franchement médiocre : pas de salut pour les personnages engendrés par cet esprit farceur. Costume terne, jambes frêles et oreilles décollées sont le lot de ces pauvres âmes taillées pour le malheur. » Emily Barnett, Les Inrockuptibles «Un festival particulièrement réussi grâce au ton inimitable de ce conteur facétieux [...] » Thierry de Lestang Parade, L'Union
Source :www.belfond.fr Les livres de l'auteur : Fumiers et Cie Panique à Porterhouse Wilt 4
Excellent roman du genre polar-humoristique, renversant. Une gâterie genre profitérole à déguster en prenant son temps, en faisant à mesure le point à savoir qui fait quoi, où se trouve chacun des protagonistes.Un humour intelligent et hilarant à la britannique. J’ai beaucoup apprécié ce moment de détente et de folie : un vrai bonheur, une coupure avec le stress qui peut durer à peine 24 heures. Le monde à l’envers mais quel monde ! Ce n’est plus l’homme qui choisit de se marier avec une jeunette mais la femme qui cherche une progéniture uniquement féminine ; il suffit de trouver le géniteur. Un héritage de femmes à femmes. À lire absolument. Gilles Lagrois, Auclair, Québec.
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****DECOIN Didier, JOHN L'ENFER
13/02/2011 15:57
DECOIN Didier JOHN L’ENFER, Seuil, 1977, 318 pages Trois destins se croisent dans New York l'ogueilleuse, New York dont seul John l'enfer pressent l'agonie. Trois amours se font et se défont dans ce roman de l'attirance et de la répulsion, de l'opulence et du dénuement. Abraham de brooklyn chantait la naissance de New York. Avec John l'enfer, voici venu le temps de l'apocalypse.
« Triomphante, folle de ses richesses, de sa démesure et de ses rêves, New York se délabre pourtant, rongée de l'inté-rieur. John L'Enfer, le Cheyenne insensible au vertige, s'en .rend bien compte du haut des gratte-ciel dont il lave les vitres. Il reconnaît, malgré les lumières scintillantes des quar-tiers de luxe, malgré l'opacité du béton des ghettos de misère, les signes avant-coureurs de la chute de la plus étonnante ville du monde : des immeubles sont laissés à l'abandon, des maisons tombent en poussière, des chiens s'enfuient vers les montagnes proches... Devenu, chômeur, l'Indien rencontre deux compagnons d'errance : Dorothy Kayne, jeune sociologue qu'un accident a rendue momentanément aveugle, et qu'effraie cette nuit soudaine ; et Ashton Mysha, juif hanté par sa Pologne natale, qui vit ici son ultime exil. Trois destins se croisent ainsi dans New York l'orgueilleuse, New York dont seul John L'Enfer pressent l'agonie. Trois amours se font et se défont dans ce roman de l'attirance et de la répulsion, de l'opulence et du dénuement. Abraham de Brooklyn chantait la naissance de New York. Avec John L'Enfer, voici venu le temps de l'apocalypse. L'apocalypse possible dès aujourd'hui d'une cité fascinante et secrète, peuplée de dieux ébranlés et d'épaves qui survivent comme elles peuvent dans le fracas et les passions. » Source :www.7fr.com
Trois destins, trois solitudes sans avenir : il suffit de survivre : un amérindien laveur de vitres à New-York, une sociologue devenue aveugle suite à un accident, un juif d’origine polonaise second capitaine de navire commercial en transit à New-York.Pourtant ils seront inséparables, partageant logis, bouffe, vivant au jour le jour. Les événements les rattrappent mais la survie les surprend à se retrouver car ils sont une sécurité les uns pour les autres. La sociologue aveugle est amoureuse de John l’Enfer mais celui-ci n’aime qu’une femme à la fois donc il rêve à un engagement réciproque… alors elle couche avec Mysha qui est très attenfif aux besoins quotidiens de celle-ci. De la complicité harmonieuse de ce trio dépend leur survie dans un New-York aux prises avec des problèmes de logements, de travail, d’hébergements rudimentaires car les gratte-ciel vieilissent, s’éfritent, menacent de s’écrouler.Un roman intense par son sujet, son style, son côté visionnaire datant pourtant de trente ans. Où en sommes –nous rendus ? Gilles Lagrois, Auclair, Québec.
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