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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
  • 123 commentaires postés
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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    Sexe*****HOUELLEBECQ Michel---PLATEFORME

    14/12/2010 04:15

    Sexe*****HOUELLEBECQ Michel---PLATEFORME


    MICHEL HOUELLEBECQ

    PLATEFORME, Flammarion, 2001, 369 pages

    « Michel Houellebecq, de son vrai nom Michel Thomas, est un écrivain français né le 26 février 1958 (acte de naissance) ou en 1956[1] à la Réunion . Ses romans les Particules élémentaires et Plateforme lui ont valu une sulfureuse réputation internationale de provocateur, mais sont également souvent considérés comme un ton nouveau dans la littérature française. Il est d’ailleurs assimilé au mouvement anglo-saxon dit d’Anticipation sociale. » source :www.bibliosurf.com
    Confirmation d'un talent par un lecteur

    « Je viens de terminer la lecture de Plateforme. J’éprouve un sentiment puissant, du bonheur ? Je ne sais trop expliquer ce qu’apporte ce roman, mais je sais que c'est positif. Je suis encore tout ébahi de l'ambiance de ce livre. Tout est là, ce livre vous laisse bouche-bée.
    Bien entendu, il y a dans ce roman des sujets sensibles que certains critiques à l'esprit chagrin utiliseront sans doute afin de polémiquer : tourisme sexuel, racisme. Ce serait réducteur de n'accorder à ce roman que cet aspect. Car ce roman est un grand roman. A mon sens, il est le meilleur jamais écrit par Michel Houellebecq. Certes, on y trouve toujours ce style chirurgical, cette critique acerbe de la société, mais accompagné d'une grande sensibilité et même d’amour. Michel Houellebecq confirme ici qu’il est un écrivain, un grand écrivain. »
    Source : www.critiqueslibres.com
    Incursion dans le monde du voyage
    « Dans ce roman, monsieur Houellebecq nous ouvre les portes du monde du voyage. En effet, le personnage principal travaille au ministère de la Culture mais, à la mort de son père dont il hérite d’une somme appréciable, il décide de s’inscrire à un voyage organisé avec pour destination la Thaïlande. Cet homme plutôt ordinaire, dans la quarantaine et n’ayant rien de particulièrement intéressant à raconter, rencontre une femme qui viendra combler son vide affectif. Valérie, vingt-huit ans, travaille pour l’agence qui a organisé le voyage et Michel aura donc l’occasion de découvrir ce monde fort concurrentiel et en constante recherche d’innovation.

    Monsieur Houellebecq nous décrit fort justement les aléas des voyages de ce type et les personnes que l’on est susceptibles d’y rencontrer. Il n’est pas tendre envers les touristes et leurs travers de même qu’envers la société occidentale qu’il fustige et accuse d’avoir rendu la vie intenable pour bon nombre de gens. Les scènes de sexe abondent et d’ailleurs, le sexe semble être une obsession pour l’auteur qui déplore le puritanisme et les nombreuses difficultés rencontrées par l’être humain appartenant à la civilisation européenne, à combler ses besoins sexuels et affectifs d’une façon satisfaisante, l’obligeant souvent à avoir recours au tourisme sexuel. »source :www.critiqueslibres.com


    !Dans un monde où il existe des "produits culturels", Houellebecq a bien fait sa promotion. C'est pour celà que les bien-pensants ne l'aiment pas: il heurte leurs "convictions", le "politiquement correct". Et plutôt que de comprendre que le tableau qu'il brosse à traits grossiers dans ce livre est celui que nous créons chaque jour par nos abandons face à Moloch, ils préfèrent jeter la pierre. Avant d'être obligés de jeter l'éponge.

    Houellebecq, le dernier cynique contre les nouveaux pharisiens. »source :www.critiqueslibres.com



    Roman hallucinant, provocateur, traitant de l’industrie du sexe spécialement du tourisme sexuel, de nos sociétés de consommation, de la condition humaine homme et femme comme éléments de société économique et sexuelle.
    Houellebecq décrit notre société de consommation avec une grande lucidité également la décadence de l’humanité en général, nul n’est épargné. Roman dur essentiellement axé sur la sexualité de l’homme et de la femme modernes comme objets de production et de consommation.
    « Pour maintenir la valeur génétique de l’espèce, l’humanité devait alors tenir le plus grand compte des critères de santé, de force, de jeunesse, de vigueur physique—dont la beauté n’était qu’une synthèse pratique. Aujourd’hui la donne avait changé : la beauté gardait toute sa valeur, mais il s’agissait d’une valeur monnayable, narcissique. Si décidément la sexualité devait rentrer dans le secteur des biens d’échange, la meilleure sollution était sans aucun doute de faire appel à l’argent, ce médiateur universel qui permettait déjà d’assurer une équivalence précise à l’intelligence, au talent, à la compétence technique; qui avait déjà permis d’assurer une standardisation parfaite des opinions, des goûts, des modes de vie. »p. 306
    « La vie était chère en Occident, il y faisait froid; la prostitution y était de mauvaise qualité. Il était difficile de fumer dans les lieux publics, presque impossible d’acheter des médicaments et des drogues; on travaillait beaucoup, il y avait des voitures et du bruit, et la sécurité dans les lieux publics était très mal assurée. En somme, cela faisait pas mal d’inconvénients. »p. 338

    Roman très dur mais d’un grand réalisme voire celui d’un visionnaire. Un grand Houellebecq qui se voit agir sans se juger et dont il est le principal personnage de ce roman. On craque ou on refuse d’emblée cette provocation. Excellentes descriptions de scènes érotiques très lascives et réussies. Tu es partisan de la légalisation de la prostitution, ce roman va te convenir sans aucun doute. Un grand roman par un grand auteur.
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec.






    ****HOUELLEBECQ Michel---LES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES

    28/12/2010 17:38

    ****HOUELLEBECQ Michel---LES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES


    HOUELLEBECQ Michel


    LES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES, Flammarion, 1998

    Un livre vrai, profond et troublant

    « Michel et Bruno sont demi-frères. Ils sont à la fois radicalement différents et terriblement semblables.
    L'un est chercheur en biologie, solitaire, dépourvu de tous sentiments. L'autre est obsédé par le désir sexuel, il cherche à tout prix, de manière souvent dérisoire, une partenaire avec laquelle il pourra enfin connaître le bonheur physique.
    Ce livre relate en toute simplicité, mais de manière bouleversante, la vie de deux hommes ordinaires, leur façon de percevoir la vie, et enfin leur déclin, lent mais progressif.
    Un livre très philosophique qui mérite bien qu'on en parle. »
    Source :www.critiqueslibres.com
    « La première partie du bouquin se lit assez vite, le style est intéressant et vif. On est quelquefois choqué par la dureté de la jeunesse de Bruno et son obsession pour le sexe que lui assène la société dans laquelle il vit. Bon. C'est bien mais beaucoup trop long puisque qu'on sait comment les deux frères vont finir, mal, seuls, désabusés, détruit. La deuxième partie du bouquin est beaucoup plus longue car les deux frères tombent petit à petit, lentement, dans leurs dépressions. « un lecteur français.source:www.critiqueslibres.com


    Intelligent, troublant et sincère.
    "Les particules élémentaires" est une brillante réussite: Houellebecq dépeint les troubles et le déclin de l'occident avec brio. Ses personnages sont aussi profonds qu'attachants: comment ne pas être troublé par leur fragilité, leur mal-être et surtout par leur perspicacité? Bruno est la figure qui m'a le plus marqué, tant il incarne à lui seul la pauvreté sexuelle, les exigences démesurées que la société impose à notre corps et le malaise qui en découle.

    Contrairement à ce qu'en disent les mauvaises langues, "Les particules élémentaires" est bien plus qu'une simple intellectualisation de la dépression: c'est un réquisitoire impartial, une dénonciation franche des problèmes qu'impliquent notre société. Un livre que je recommande vivement.Bastien N. source :www.critiqueslibres.com

    Lire Les particules avec les yeux de Castoriadis
    "Messieurs,

    Les particules est un authentique chef d'oeuvre. Le style est remarquable, au moins en ceci qu'il est sobre. Sobre oui, car la polyphonie générique et les juxtapositions de niveau sonnent toujours juste. Le tour de force est de provoquer sans agacement, une réflexion infinie, un continuel jeux de miroir entre le lecteur, la société et les personnages; tout cela sur fond d'horreur souvent étouffée, d'outrances théoriques complices, de sincérité touchante etc. Tout ou presque y est odieux, ou pour le moins terriblement tragique, mais on rit à chaque page, d'un vrai et grand rire.
    Ce livre est un miroir, pas étonnant qu'il déplaise tant. Qu'importe au fond la pertinence des philosophèmes ou des analyses sociologiques (pour ceux qui veulent absolument penser qu'elles ne sont pas aussi teintées d'ironie géniale), ce qui compte c'est ce style qui toujours décale sans perdre, qui éclaire et élucide notre société et ses significations imaginaires. Cette oeuvre est beaucoup plus riche qu'on ne le dit. Elle est profonde et porteuse d'une grande humanité (même si l'auteur s'en défend par tout moyen). En tout cas, la lire avec des yeux castoriadisiens me permet d'y voir une réaction intelligente au post-modernisme du n'importe quoi. Ce livre est la forme littéraire trouvée mais précaire de notre époque informe et insignifiante. Enfin, si notre époque parle et hurle à travers cette forme; elle est plus qu'un miroir (spéculaire), elle est un monde entier, parfait, existant. Et se monde autonome nous parle et enrichit le notre, le menace et lui promet; il lui présente un abîme et un creuset. Qui peut ne pas vivre en Bruno dès lors qu'il ne parvient plus à se libérer dans la bouche de sa femme sans faire un effort d'imagination de langue ghanéenne rapeuse?!!! Finalement on se retrouve face à un trilème: Kurzweil (progressisme technologique) ou Voegelin (conservatisme platonicien) ou Castoriadis ( auto-institution); ou la mort! "
    Near, un lecteur. Source :www.critiqueslibres.com


    Michel Houllebecq traite avec véhémence et passion de sujets qui touchent de près ou de loin l’homme dans sa complexité : sociologie, religion, anthropologie, sexualité, politique, famille, amitié et la science de l’homme qu’est la reproduction naturelle ou scientifique par la biologie d’où « les particules élémentaires » le mandala de ce livre. On y découvre un homme complexe et complet, un homme social et sexuel, un homme religieux et irrévérencieux, un homme qui cherche et un homme qui trouve. Houlleboucq est un homme intelligent mais intuitif, sexué mais solitaire à la recherche de la compréhension de l’homme, de l’homme en mutation incessante jusqu’à sa disparition dont il sera l’unique responsable.
    « …la mondialisation de l’économie donna naissance à une compétition beaucoup plus dure, qui devait balayer les rêves d’intégration de l’ensemble de la population dans une classe moyenne généralisée au pouvoir d’achat régulièrement croissant : des couches sociales de plus en plus étendues basculèrent dans la précarité et le chômage. L’âpreté de la compétition sexuelle ne diminua pas pour autant, bien au contraire. » page 83
    Houellebecq est un visionnaire qui peut anticiper l’évolution de l’humanité jusqu’en 2029.
    « Seuls les Juifs échappent au regret de ne pas être nègres, car ils ont choisi depuis longtemps la voie de l’intelligence, de la culpabilité été de la honte. Rien dans la culture occidentale ne peut égaler ni même approcher ce que les Juifs sont parvenus à faire à partir de la culpabilité et de la honte : c’est pourquoi les nègres les haïssent tout particulièrement. » page 242
    « …l’Occident a passionnément aimé la littérature et les arts : mais rien en réalité n’aura eu autant de poids dans son histoire que le besoin de certitude rationnelle. À ce besoin de certitude rationnelle, l’Occident aura finalement tout sacrifié : sa religion, son bonheur, ses espoirs et en définitive sa vie » page 334
    Une vision à jour de l’homme moderne, de l’humanité en devenir…menacé.
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec.






    Humour-Polar****WESTLAKE Donald---SURVEILLE TES ARRIÈRES

    30/12/2010 17:02

    Humour-Polar****WESTLAKE Donald---SURVEILLE TES ARRIÈRES


    WESTLAKE Donald

    SURVEILLE TES ARRIÈRES, Rivages/Thriller, 2010, 280 pages
    Présentation de l'éditeur
    « Arnie Albright est un homme neuf. Avant, il n’était qu’un receleur au caractère impossible et au physique, disons ingrat. Un personnage tellement détestable que même ses proches étaient devenus allergiques. Aux grands maux les grands remèdes, ils l’ont envoyé en cure. Au Club Med dans les Caraïbes, histoire que le soleil et les animateurs dynamiques et bronzés déteignent un peu sur lui.
    Or non seulement Arnie est un homme neuf (autant que possible dans son cas), mais il a rencontré au Club un dénommé Preston Fareweather. Ce dernier s’est exilé sous les tropiques pour fuir quatre ex-épouses qui ont lancé à ses trousses une armée d’avocats. Il faut dire que Preston est très riche. Il possède un duplex sur la Cinquième Avenue, à l’intérieur duquel se trouve une superbe collection d’objets d’art. Exactement le genre de choses qu’Arnie adore. Voilà précisément pourquoi Arnie a besoin des services de John Dortmunder. En l’absence de Preston - coincé sur son île -, ce sera un jeu d’enfant de cambrioler l’appartement. Mais, pour Dortmunder et sa bande, les jeux d’enfant se révèlent toujours beaucoup plus compliqués que prévu. D’autant plus que John, Andy et les autres ont des soucis : leur antre favori, le fameux O.J. Bar & Grill, est tombé entre les mains de la pègre, la vraie !
    Donald Wetslake a beau avoir quitté ce monde le 31 décembre 2008, ses immortels personnages sont toujours là. Son univers caustique et désopilant aussi. Rien n’a changé. Pour notre plus grand bonheur. »
    "Pour rire à en avoir mal aux côtes." (New York Times Book Review)
    Source: www.bibliosurf.com

    Un autre roman du genre polar humoristique de Westlake très réussi. On se bidonne du commencement à la fin tellement les événements s’enchaînent de façon inattendue. Le style est efficace, original et dépeint bien les personnages et les situations loufoques du roman. Les personnages sont plus grands que nature et hilarants : certains repoussants et d’autres si attachants. À lire pour passer un bon moment de détente.Un bonheur de lecture.
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec.






    *****BEAULIEU, Victor-Lévy, BIBI

    15/01/2011 16:46

    *****BEAULIEU, Victor-Lévy, BIBI


    BEAULIEU Victor-Lévy
    BIBI,
    Présentation de l'éditeur


    « Dans son enfance, le narrateur a contracté la poliomyélite. Il vit au Gabon, depuis près de trois ans, pour y retrouver les indices que lui a laissés Judith, son premier amour, afin qu’il la retrouve dans un jeu de piste mondial qui l’a mené du Québec à l’Afrique centrale en passant par l’île de Pâques. Après une vie de silence, après l’avoir abandonné tout jeune homme, Judith a repris contact avec lui.
    Pourquoi elle ne vient pas aux rendez-vous qu’elle lui fixe de pays en pays, il n’en sait rien. Il persiste à vouloir aller jusqu’au bout d’un voyage qui serait éprouvant, même pour quelqu’un qui ne serait pas infirme. Cette fois-ci, c’est la dernière étape. Tout au moins il le croit, et que Judith se montrera. Il l’attend dans un hôtel de Libreville, vidant verre de whisky sur verre de whisky.
    Et c’est à Libreville qu’il fait la rencontre de… Calixthe Béyala, une Camerounaise s’occupant d’enfants nécessiteux (rien à voir avec une romancière connue) et qui anime une petite librairie. Au moment où une intimité s’installe entre ces deux solitaires, Judith refait surface : elle donne rendez-vous à son ancien amant en Ethiopie, dans la vallée de l’Omo, berceau de l’humanité. Le narrateur doit aller jusqu’au bout de son voyage, vers ce commencement de l’histoire qui sera peut-être la conclusion de la sienne, pour enfin comprendre la femme en forme de devinette qui a marqué sa vie.
    Jeux typographiques, histoire dans l’histoire, cacophonies, jouissance du texte et de l’histoire, un livre-monde, résumé et apothéose d’une œuvre, dans la lignée de Sterne et de Joyce – à qui Victor-Lévy Beaulieu a d’ailleurs consacré un essai hilare de mille pages.
    Considéré comme un des plus grands écrivains québécois, Victor-Lévy Beaulieu est l’auteur de 75 ouvrages dont certains ont été publiés en France, comme Jack Kérouac (éditions du Jour, 1972) et Monsieur Melville (Flammarion, 1980). Bibi, son grand retour au roman, un roman d’un genre un peu particulier qu’il appelle « autoroman », est le premier ouvrage qu’il publie chez Grasset. Quand il n’écrit pas, Victor-Lévy Beaulieu est éditeur, gentleman farmer dans la bourgade de l’arrière-pays des Trois-Pistoles, et milite activement pour l’indépendance du Québec. » source :www.bibliosurf.com
    « Dans un roman foisonnant, l’auteur pratique une invention linguistique perpéturelle ».source : Le monde des livres, nov. 2010
    « À 65 ans, Victor-Lévy Beaulieu, le plus grand écrivain québécois vivant fait montre, dans son dernier roman, BIBI, d’une inventité hors du commun. » source : Le Figaro, sept. 2010
    «
    La recherche de l'identité québécoise
    Voilà un roman qui ne lasse pas malgré ses six cents pages car le lecteur est tenu en haleine par le sujet et par le style. Le style, c’est celui de quelqu’un qui laboure la langue comme on le ferait d’une prairie en y creusant des sillons pour y faire germer une nouvelle semence pleine de beaux mots nouveaux.
    Quant au sujet, en résumant un peu, on peut dire qu’il aborde le thème de l’aliénation par rapport à soi d’une part, soit le thème de la folie en d’autres termes, et celui de l’aliénation par rapport au nous d’appartenance d’autre part, celui-ci abordé à partir des effets dévastateurs du colonialisme. Sur le premier thème de l’aliénation personnelle, ce sont des textes d’Antonin Artaud qui viennent l’étayer pour en faire non pas un pôle négatif ou rébarbatif, mais pour projeter le lecteur dans un univers surréel. Sur le second thème, celui de l’aliénation collective, ce sont tous les méfaits du colonialisme sur les individus et les peuples qui sont pris à témoins, les développements se faisant parfois fort didactiques.
    Mais il y a une dimension qui englobe ces deux thèmes et qui relève quant à elle de la sociologie de la littérature. En y prenant appui, il appert que c’est la relation à l’identité québécoise qui tisse tout le canevas de ce roman. Les péripéties du narrateur autour du monde à la poursuite d’une femme qu’il a connue dans le passé et qui lui fixe des rendez-vous aux quatre coins du monde, ce sont les facettes de la relation de ce dernier avec un Peuple, celui du Kebec (sic) qui cherche son identité et qui se refuse à celui qui pourrait lui en donner une. Ce roman coup de poing n’a pas fini de faire parler de lui. Source :www:voir.ca
    Hugo, c'est géant! Victor-Lévy le devient!
    Un jour, la littérature reconnaîtra ce grand écrivain qu'est Victor-Lévy... Certes, je lisais ses oeuvres en joual à reculons... Toutefois, comme James Joyce, son pendant irlandais, il rafraîchit la langue français sans peur d'innover... il la sent, la vit, la fait vibrer au son de sa plume accoucheuse, productive et surtout progressive... Son oeuvre phénoménale continue de faire vibrer la littérature!
    J'ai hâte et le goût de lire ce roman le plus récent.source :www.voir.ca
    Marc Larouche, collaboration spéciale
    Le Soleil
    « (Rivière-du-Loup) Quelques semaines à peine après avoir été publié en France par les Éditions Grasset, Bibi, de Victor-Lévy Beaulieu (VLB), fait déjà beaucoup parler, et en bien. Le groupe Virgin, qui compte 50 librairies en France, ainsi que le magazine Lire en ont fait leur coup de coeur pour la rentrée.
    C'est dire que Bibi figure parmi les 31 romans à lire sur les 700 qui paraissent cet automne. «Grâce à une écriture délirante et riche, grâce notamment à l'utilisation du langage québécois, l'auteur nous conte sans voyeurisme cette histoire d'amour. [...] Roman d'initiation autant que d'aventures, Bibi nous emmène aux frontières d'un récit qu'il est impossible d'abandonner avant d'en voir le terme. [...] Une finale éblouissante», commentent les libraires de Virgin.
    «Un roman qui mérite qu'on s'y attarde, nous Français qui ne connaissons rien de cet auteur archiconnu au Québec et ayant publié plus de 70 livres», écrit pour sa part Annie Laure dans Là où les livres sont chez eux. «Je n'ai qu'une chose à dire, en fait : lisez-le, dévorez-le, amusez-vous et apprenez des tas de choses sur l'Afrique.» Mme Laure va jusqu'à qualifier Bibi «d'ovni, (pour nous Français en tout cas)!»
    Parallèlement, comme il l'avait promis, VLB a commencé sa «visite paroissiale», comme il l'appelle. Cette semaine, à Montréal, au micro de l'émission de Christiane Charrette, à la radio de Radio-Canada, il s'est dit très con¬tent de ce résultat, «d'autant plus qu'on parle de la langue québécoise comme d'une langue foisonnante. Parce que j'avais un peu peur. Même ici, au Québec, on me reproche d'employer des néologismes, des mots que l'on ne comprend pas toujours, alors que pour Bibi ça ne pose jus¬qu'ici aucun problème, en tout cas en France et en Suisse».
    L'auteur ne saurait si bien dire. Dans un long article consacré à VLB et intitulé Colosse aux mots de feu, Lisbeth Koutchoumoff dans Le Temps de Genève semble ébahie par cette découverte.
    «Et dire qu'on ne le connaissait pas! Tant d'ignorance étonne outre-Atlantique. Victor-Lévy Beaulieu est un homme-livre, un homme-mot, un homme-écriture : il faut se faire à l'idée qu'il est l'auteur d'une oeuvre large comme un continent.»source :www.cyberpresse.ca


    Un roman puissant par un auteur puissant dans un style puissant et éclaté écrit par une patte d’ours. La beauté et l’inventitivité du style dénotent parfois avec la démence des personnages plus grands que nature. L’auteur a l’audace et la force de ses idées personnelles et politiques. Il dénonce les rois-nègres en Afrique à la solde des puissances économiques étrangères alors que la pauvreté, la maladie et le crime organisé déciment les populations. Il prend position et dit ouvertement ce qu’il pense des événements qui se produisent en Afrique, dans le monde, au Québec. Il accuse ouvertement l’Église, les religions, les régimes politiques et économiques d’être responsable du chaos mondial dans lequel les populations du monde sont enlisées. L’argent tue la famille, la société, l’être humain au détriment de la bourgeoisie économique mondiale.
    Un roman gigantesque, audacieux mais réaliste et dénonciateur qui m’a conquis et bouleversé. À lire absolument selon votre ouverture d’esprit et votre appréciation de l’humain.Pour lecteurs avertis car il y a plusieurs « scènes d’érotisme explicites » dans ce roman. Alors si le sexe vous perturbe ou vous choque, à éviter.
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec.






    *****HUMOUR-POLAR---WESTLAKE Donald---MOTUS ET BOUCHE COUSUE

    19/01/2011 23:19

    *****HUMOUR-POLAR---WESTLAKE Donald---MOTUS ET BOUCHE COUSUE


    WESTLAKE Donald

    MOTUS ET BOUCHE COUSUE, Rivages Thriller, 2005, 233 pages

    ________________________________________
    Titre original : Put a lid on it Editeur : Rivages Année : 2002 Genres : Roman roman policier
    ________________________________________


    « Détenu au Manhattan Correctional Center Francis Xavier Meehan goûte pour la première fois aux joies des prisons fédérales. Ce qu'on lui reproche peut paraître mineur : après tout, il n'a fait que braquer un camion censé contenir du matériel informatique en provenance du Mexique. Comment pouvait-il savoir que ce camion transportait en fait des plis recommandés ? Lorsqu'on lui refuse une libération sous caution, Meehan se dit que, décidément, la malchance le poursuit. Jusqu'au jour où il est convoqué au parloir pour y rencontrer son avocat. Dès qu'il aperçoit le dénommé Jeffords avec sa veste sport à carreaux gris et verts, il sait que le type est un imposteur : aucun avocat ne s'habillerait de la sorte. Pourtant le marché que Jeffords, propose est beaucoup plus alléchant qu'il n'y paraît. Meehan sera -entièrement blanchi à condition qu'il dérobe une cassette vidéo compromettante pour le président en exercice, si compromettante qu'elle lui coûtera avec certitude sa réélection. Francis est d'accord, à condition qu'il puisse profiter du cambriolage pour ... cambrioler, puisque c'est tout de même son métier. C'est ainsi qu'il réunit une équipe de professionnels pas question d'embaucher des amateurs et de risquer un nouveau Watergate) en vue de préparer le coup...

    Même quand il ne met pas en scène John Dortmunder, notre cambrioleur préféré, Donald Westlake sait s'y prendre pour nous donner envie, l'espace d'un roman, de nous ranger du mauvais côté de la loi. Les aventures tragi-comiques de Francis Xavier Meehan sont un prétexte à l'exercice de sa verve satirique qui prend pour cible le système électoral et les politiciens américains. Dans les cas graves, mieux vaut rire que pleurer, et cela, Westlake le fait à la perfection. »
    Source :www.fluctuat.net


    Un autre bon polar de Westlake mais sans John Dortmunder toutefois avec autant d’intelligence, de finesse et d’adresse. Francis Xavier Meehan n’est pas né de la dernière pluie, est très prudent voire méfiant dans ses démarches et avec ses contacts hors norme. Il s’est déjà fait manipuler…maintenant il ne se fie qu’à lui-même et oublie vite ses contacts. C’est une ligne droite, ce n’est pas un naïf. Il sait à qui il a affaire peu importe le poste qu’on a dans la société, de la position qu’on détient dans le sytème économique mondial ou dans le gouvernement du pays. Rien ne l’impressionne, sa survie et sa liberté en dépendent. Un bon moment de lecture si tu aimes le genre policier ou cambrioleur futé.
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec






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