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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    BOUSSOLE,roman de Mathias ÉNARD, 2015, 378 pages, Prix GONCOURT 2015

    28/12/2015 16:18

    BOUSSOLE,roman de Mathias  ÉNARD, 2015, 378 pages, Prix GONCOURT 2015


     

    ÉNARD Mathias

    BOUSSOLE, Actes Sud, 2015, 378 pages, prix Goncourt 2015

    Un roman d'une écriture d'une qualité exceptionnelle d'historien dont le sujet principal est L'ORIENTALISME. Un roman qui traite de l'histoire exhaussée de la civilisation orientale, de son influence marquante sur les grands musiciens des 18e et 19e siècles, Mozart, Liszt, Berlioz, Beethoven, Debussy, Bartòk et bien d'autres.

    Un grand roman pour amateurs et spécialistes de l'histoire orientale, des grands musiciens classiques. On y démontre l'influence marquante de l'Orient sur l'Autriche et l'Allemangne à ces époques d'effervescence. Un roman sur la culture et l'architecture ottomane, l'empire turc ancien, clinquant et démesuré.

    Petits diplomates, rencontre d'érudits de tous pays pour saluer l'Orientalisme arabe, de jeunes chercheurs, images de nabab, de bienfaiteurs tout-puissant.

    "Tout était déjà joué à DAMAS dans ses largesses et sa démesure."

    "...les morts célèbres et les oubliés, oublié comme tous ceux qui se sont consacrés corps et âme aux liens entre l'EST et l'OUEST."

    "Le sort du monde arabe. L'historique et le monde artistique et politique. Tous ceux qui visitèrent la façade de l'ORIENT, d'Algésiras à Istambul, ou de l'Inde à l Cochinchine."

    "Que la révolution dans la musique aux X1Xe et XXe siècles devait tout à l'ORIENT."

    Un grand roman ORIENTALISTE et un grand auteur à découvrir dans le genre.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com     

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE:

    "De Vienne à Istanbul, l’écrivain met en scène une bande d’orientalistes. Mais son érudition tous azimuts aloudit le propos.

    http://next.liberation.fr/livres/2015/10/07/mathias-enard-deroutante-boussole

    "Quelques vers du Poison de Baudelaire suffisent à expliquer la forme de l’épais nouveau livre à fumerolles de Mathias Enard : «L’opium agrandit ce qui n’a pas de bornes,/ Allonge l’illimité,/ Approfondit le temps, creuse la volupté,/ Et de plaisirs noirs et mornes/ Remplit l’âme au-delà de sa capacité.» Boussole est la confession d’un mangeur d’opium intellectuel. Le narrateur est un universitaire orientaliste, musicologue autrichien, Franz Ritter. Il habite Vienne, ancienne «porte de l’Orient». On ferait plus vite le tour de ce qu’il ignore que de ce qu’il sait. C’est affolant, comme une boussole qui aurait perdu le nord à force d’indiquer tantôt la bibliothèque, tantôt le musée. Henry Miller disait que «s’orienter, c’est tout perdre». Ritter cherche à ne rien perdre, nous voilà donc désorientés avec lui, de Vienne en Orient.

    Atteint d’une maladie grave, sentant la mort venir, il fume l’opium comme un autre orientaliste, le Français Faugier, le lui a appris jadis à Istanbul. Faugier est un «sachant» lui-même monstrueux, une sorte de cuistre noceur et suicidaire, comme la plupart des personnages du livre - un groupe d’universitaires et/ou diplomates en Orient, plus ou moins globe-trotters et solitaires. Ils étalent sans cesse leur culture - comme Brichot, le cuistre du salon Verdurin -, parlant au débotté de n’importe quel sujet au lit, dans un cocktail ou autour d’un feu de camp archéologique, comme s’ils l’avaient potassé pour donner une conférence de type «Connaissances du monde» : leurs dialogues et leurs présences ne sont trop souvent que prétextes à anecdotes et informations. Ils ont aussi cette familiarité un peu vieux jeu des intellectuels qui cherchent à se dévergonder : des gens pour qui érudition rime avec arpion. Faugier a une caractéristique amusante :«Il était d’une grossièreté constante dans toutes les langues, même en anglais.»

    Ogre voyageur

    Quant à la femme que Ritter aime, Sarah, c’est la super fille de l’air : toujours éloignée, toujours intelligente, toujours supérieure, toujours puits de science et de liberté. C’est le genre de personne qui, face à la tombe de Dalida au cimetière Montmartre, vous fait un topo sur la chanteuse, Alexandrie, Le Caire et les relations diplomatiques entre la France et l’Egypte depuis 1750, avant de disparaître dans les traces de son parfum en chantant Bambino. Ritter, le cuistre sentimental, ne peut y résister ; le lecteur, si : il est moins abstrait. Sarah a écrit, entre autres, un article sur Balzac et l’Orient. Naturellement elle est belle, sensuelle et polyglotte. Le plus rare des dialectes ne lui est pas étranger. Son pied est oriental : posé à plat, il fait un pont sous lequel l’eau peut passer - et il en passe. Aux dernières nouvelles, elle serait à Bornéo, enquêtant sur une tribu. Ritter est horrifié par ce qu’elle découvre. Il a pourtant dû lire Lévi-Strauss, ou même Redmond O’Hanlon. Mais Sarah, son magistral complexe incarné, ne s’élève que pour l’abaisser. Ils ont eu leur nuit d’amour à Téhéran.

    http://next.liberation.fr/livres/2015/10/07/mathias-enard-deroutante-boussole






    UN JAMBON CALIBRE 45, roman de Carlos SALEM, 2013, 340 pages

    30/12/2015 00:44

    UN JAMBON CALIBRE 45, roman de Carlos SALEM, 2013, 340 pages


    SALEM CARLOS

     UN JAMBON CALIBRE 45, roman, Actes Sud, 2013, 340 pages

     Un roman d'action difficile à classer, toujours touchant parfois déconcertant un peu comme le personnage principal qui suit la vague de la vie, subit sa vie.Un Argentin désargenté qui trouve un endroit où crècher à Madrid, un apart partagé par deux jeunes femmes espagoles super canon. La vie va lui prouver que dans la vie rien n'est vraiment gratuit, tout a une explication, une raison d'être, tout a son prix.

    NICOLÀS, Argentin, 29 ans. SERRANO, homme de main de la pègre dit Torgnole atomique,LIDIA, une amie intime en double , NOELIA, jeune avocate et son associée NINA, jeunes femmes de carrière et modernes, dans la vingtaine HOT.  

    Roman d'action, érotique, humoristique, satirique, éclaté. Un roman qui dénonce un grand talent d'écriture et de dramaturgie franchissable.

    Un auteur à découvrir et un roman SALACE à déguster pour son audace,son ouverture, ses saveurs sociales.  

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

         

    "NOELIA. Elle  avait au moins l'âge de NINA et rien à lui envier. Des cheveux d'un roux indiscutable mais pas le feu explosif et vulgaire des poupées toutes roses. Les yeux, peut-être bleus, peut-être verts, peut-être inoubliables."

    "NICOLÀS. J'immoblilisai l'image, pour graver dans ma mémoire les traits de la femme qui pouvait me sauver la vie."

    "...mais les profs semblaient fascinés par le mystère de NOELIA. Pourtant, il n'y avait pas  de mystère."

    "ON N'A JAMAIS ÉCHAPPÉ AUX CLASSES SOCIALES."

    "Celui qui a écrit ça doit avoir la tête pleine de fantômes. Elle me regarda dans les yeux.--- C'est moi qui l'ai écrit."   

    " Elles sont émues par les rebelles, mais elles cherchent à les domestiquer."

    "Les tueurs à gages avaient un coeur, les victimes pouvaient être tolérantes et collaborer."

    "Tu exiges la sincérité, mais quand je te pose une question, tu t'en tires par une pirouette."

    "La vérité passe par le con. Il n'y en a pas deux pareils et on rêve toujours DE celui qu'on ne connaît pas. Il n'a pas de mémoire, on le lave et tout est OUBLIÉ."

    MARSÒ. Maroc. Il ne devait pas avoir dix ans, mais il savait déjà que cette jungle n'accorde jamais de seconde chance. NI DE PREMIÈRE."

      

      POUR EN SAVOIR DAVANTAGE

    :

                                                 "Quand on commence un roman de Carlos Salem, il faut s’attendre à être surpris tant son univers légèrement décalé mais superbement imagé va nous surprendre et nous ravir. Ce jambon là ne dépareille pas dans l’œuvre d’un auteur bien particulier.

     

    Nicolas Sotanovsky est un immigré argentin qui déambule dans Madrid, un jeune écrivain en panne d’inspiration, dont le principal problème pour le moment est de trouver un endroit pour dormir. Après une rencontre avec le Maigrichon, on lui propose de squatter chez Noelia, une jeune femme rousse qui s’est absentée.

    Rien d’extraordinaire à cela, si ce n’est qu’un malabar gonflé aux hormones et ayant la sympathie d’un taureau en furie débarque à grands renforts de menaces. Ses mains sont comme des battoirs, et son surnom est tout trouvé : Jambon, voire même un jambon de calibre 45, vu la taille de ses doigts. Et imaginez, il s’appelle Serrano !

    La mission que Nicolas doit remplir sous peine de mort, la sienne, est de trouver Noelia pour Jambon et son patron La Momie. Il a pour cela un week-end, pour retrouver une jeune femme qu’il n’a jamais vue, et Jambon le suivra pendant toute sa recherche, comme son ombre. Et pendant la semaine que va durer cette recherche, Nicolas va rencontrer nombre de personnages hauts en couleurs et connaître de nombreuses péripéties.

    Le moins que l’on puisse dire, c’est que quand on connaît Carlos Salem, on n’est pas étonné par ce roman, ce qui ne sera pas le cas de celui ou celle qui ne connaît pas le bonhomme. Car si on peut rapprocher ce roman d’un road book, on est très loin d’un roman noir ou d’un roman d’action. Ici tout est fluide et l’intrigue se déroule selon la vie de notre écrivain, c'est-à-dire comme un long fleuve tranquille.

    Enfin presque : car quand un gros balaise vous tape dessus, ou quand vous essuyez des salves de tirs sans même savoir pourquoi, on s’aperçoit que la vie d’un écrivain n’est pas de tout repos. Reste que l’ensemble est comme d’habitude très imagé, parfois cru, parfois poétique, à mi chemin entre explicite et implicite, mais toujours écrit avec humour et dérision. Car il est difficile de ne pas voir en Nicolas quelques traits de Carlos lui-même.

    D’ailleurs, on retrouve à nouveau dans ce roman les thématiques qui peuplent les romans de Carlos Salem : la fuite (de la réalité, de soi même), la quête d’un idéal, aussi futile soit-il, la logique illogique de la vie, le sexe, l’amour, le temps, les choix d’une vie … Bref, tout ce qui fait que ce roman est par moment aussi une source de réflexion.

    Et puis, il y a des scènes d’une justesse, d’une fulgurance, d’une beauté esthétique incroyable, avec des phrases sorties de nulle part, des images d’une poésie folle, qui font que l’on fond (Tiens, ça rime !) à la lecture. En fait, l’écriture de Carlos Salem agit comme une drogue : quand on y a gouté, on ne peut plus s’en passer. C’est mon cas. Et chapeau pour ce roman qui m’a beaucoup touché !

    http://black-novel.over-blog.com/article-un-jambon-calibre-45-de-carlos-salem-actes-sud-






    COMME UN REFRAIN DANS LA VILLE, roman de Denis ROBITAILLE, 2009, 428 pages

    03/01/2016 21:51

    COMME UN REFRAIN DANS LA VILLE, roman de Denis ROBITAILLE, 2009, 428 pages


    ROBITAILLE Denis

     COMME UN REFRAIN DANS LA VILLE, Fides, 2009, 428 pages

     Montréal, Québec. Un roman de société, un roman social, altruiste car les personnages sont le point d'ancrage, l'âme du roman. Des personnages qui ressemblent à tout le monde, chacun DE NOUS pourrait en faire partie avec son histoire personnelle.

    ÉMILIE, une conseillère sociale pour anciens prisonniers, MARC, un musicien qui survit dans le métro de Montréal, RÉGIS, suivi par le service correctionnel, CLAIRE, femme de vision sociale qui veut une salle communautaire pour son quartier.

    Un roman touchant qui rejoint l'âme ouverte aux autres par la musique, par les paroles des chansons, par l'altruisme de ceux qui aiment ceux qui ont besoin d'aide, d'amour, de réconfort.        

    Un réseau social qui se crée, réussi par les efforts de CLAIRE , LA COMPRÉHENSION, L'OUVERTURE POUR DES PERSONNES DANS LE BESOIN. Dis qui tu es, exprime ton besoin, manifeste tes sentiments, tes pensées. TU N'ES PAS SEUL.CHACUN VIS SA SOLITUDE INTÉRIEURE.

    Un roman qui m'a touché profondément et rempli ma solitude d'une vision humaine.

    Un grand auteur Québécois à découvrir et un roman qui fait réfléchir aux conditions de l'homme de notre siècle.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "GAIL.Cette femme aux cheveux gris en bataille l'avait  recueillie et invitée dans son univers où elle rend aux corps leur liberté."

    RÉGIS."Nulle part où aller, j'arrive de nulle part. La prison, dehors comme en dedans."

    "Faire un vol, c'est comme faire l'amour. Après, le corps tout entier se sent mieux."

    "Leur tendresse et leur désir deviendraient une fois de plus les ancres de leurs navires incertains."

    "Il  va me pousser des ailes! Ce gars-là, ne sera pas un perdant."

    "T'es pas occupée à sauver le monde?"LAURENCE, sa fille

    "C'est tellement ça dont j'ai besoin! La vie peut sortir forte du chaos et de la douleur!"   

    RÉGIS. "Cette tension, il la connaît. C'était elle des jours où au PEN , quelqu'un allait mourir.Qui,quand, où?"

    "LAURENCE...elle avait beaucoup de tendresse à offrir.Aux autres, jamais à sa mère."

    " Croire en la vie, par dessus tout."

    "Comme les perruches, il devait crier pour rappeler son existence."

    "Il faut que les rêveurs resserrent les rangs."

     

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE:

                                                                 "Comme un refrain qui traverse la ville, un homme sorti de prison se bat pour conserver sa liberté, la femme chargée de le surveiller apprend à porter un enfant, un musicien erre d'une station de métro à l'autre en quête de l'écoute des passants, une mère tente désespérément de renouer avec sa fille tandis qu'elle lutte pour construire une maison aux personnes oubliées. Refrains d'amour et de colère, de doute et d'amitié, qui emporteront chacun vers un ailleurs inattendu.

    Comme un refrain dans la ville nous fait partager le quotidien d'hommes et de femmes d'aujourd'hui qui s'accrochent à la vie dans l'espoir de lui redonner un sens malgré les échecs et les difficultés rencontrées. Ils ont en commun de vouloir s'en sortir. Mais leur passé les rattrape et freine leur élan. S'engage alors une lutte dans laquelle chacun sera amené à se dépasser."

    Denis Robitaille est l'auteur d'un roman jeunesse, La Gaillarde(Éditions Pierre Tisseyre, 1999) et d'un roman, Une nuit, un capitaine(Éditions Fides, 2005). Cette fois, il propose une fiction inspirée de gens qu'il a côtoyés dans leur engagement social et l'univers carcéral.

    http://www.editionsfides.com/fr/product/editions-fides/litterature/romans-recits-nouvelles/comme-un-refrain-dans-la-ville

     

     

    Le nouveau roman de l’auteur résidant à Sainte-Catherine-de-la-Jacques Cartier met en scène quatre personnages principaux: un homme sorti de prison, une femme chargée de le surveiller, un musicien de la rue (ou du métro) et une mère qui tente de renouer avec sa fille. 

    «Ce qui m’a inspiré pour ce roman, c’est de savoir ce qui anime les gens et les pousse à avancer dans la vie, précise Denis Robitaille. Ils vivent chacun un tournant dans leur vie. Je propose le regard qu’ils portent sur le monde. Ce sont des gens qui se cherchent dans cette ville.»

     

     

    Comme un refrain dans la ville amène le lecteur à partager le quotidien de tous ces personnages qui s’accrochent à la vie dans l’espoir de lui donner un sens. Ils ont en commun de vouloir s’en sortir. L’univers de Robitaille est très urbain. Pour ceux qui aiment la musique, le roman contient de nombreuses références musicales de Daniel Bélanger à Léo Ferré, en passant par Félix Leclerc. «Lorsque je faisais du bénévolat à Donnacona, je jouais de la musique», note l’auteur. Pour qui aime Beau Dommage, le monde de Denis Robitaille n’est pas sans rappeler celui du groupe de Michel Rivard et cie. 






    MADAME BÂ, de Rick ORSENNA, Fayard, 2003, 500 pages

    14/01/2016 16:48

    MADAME BÂ, de Rick ORSENNA, Fayard, 2003, 500 pages


    ORSENNA Erik

    Erik Orsenna1, de son vrai nom Erik Arnoult, est un romancier et académicien français, né le 

     

     mars 1947 à Paris. Son pseudonyme, Orsenna, est le nom de la vieille ville du Rivage des Syrtes dans le roman de Julien Gracq2

     

    LA GRAMMAIRE EST UNE CHANSON DOUCE, 2001

    LE CHEVALIER DU SUBJONCTIF, 2003

    ·        1997 : Deux étés, Fayard (ISBN 2-213-59903-3)

    ·        1998 : Longtemps, Fayard (ISBN 2-213-60082-1)

    ·        2000 : Portrait d’un homme heureux : André Le Nôtre, Fayard(ISBN 2-213-60613-7)

     

    MADAME BÂ, roman, Fayard, 2003, 500 pages

     

    Un roman imposant tant par le personnage fabuleux de madame B  que par l'écriture souple, magistrale de l'auteur. Un roman qui nous fait connaître l'AFRIQUE, particulièrement le MALI, ses modes de vie, la présence imposante du fleuve SÉNÉGAL, la présence active de la FRANCE qui la traite comme une colonie de second ordre.

    Le personnage de MADAME BÂ, MARGUERITE, nous surprend par sa détermination, sa vision de sa vie future et le  rôle de sa vie active dans son pays. Après son mariage avec un PEUL ,gardien de troupeaux, elle prend la petite pilule rose pendant quatre ans car elle est déterminée à faire un BAC pour pouvoir avoir une arrière comme enseignante et comme représentante de son pays.

    C'est une femme de pouvoir, de respect, d'autorité.

    Un roman à lire si la littérature étrangère vous intéresse. Relations entre l'Afrique et la France, le MALI et la France au niveau politique, économique et éducation.

    Un auteur à découvrir pour son talent et son écriture à la mesure d'un fleuve HABITÉ.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com   

     

    "Le respect se tait car il n'a rien à ajouter."

    Quelqu'un qui n'aime pas n'est pas destructible...car il est mort."

    " ...en AFRIQUE où tout est rare sauf le temps."

    "LA FRANCE est un ogre : tu veux qu'il t'aspire et te suce et te ronge et rejette tes os quand il n'aura plus faim."

    "La FRANCE est blanche,  la France est  froide, la France est grise, la France est sourde et muette.Calcule bien.Ça donne l'enfer."  

    "Plus les pays sont pauvres, plus les marchés sont riches."

    "La douleur conseille. La douleur est timide. Elle a l'obstination des timides."

    " Quand ton BALSWELL te serre dans ses bras, est-ce- que tu te sens envahie de rosée? Oui, parfait. Il ne faut pas  en rester là. Les hommes nous veulent de vraies fontaines, MARQUERITE."

    Née DYUNASI, puisque je suis née SONINKÉE."

    "Et la certitude que l'ARGENT  est la seule VÉRITÉ du monde."

    LES BLANCS."Ils aimeraient apercevoir ...cette bizarrerie physique, cette persistance d'une barbarie: une femme coupée, l'EXCISION."

    "LE PEUL. ...les trains sont de nouveaux troupeaux. Et le chauffeur les mène sans trahir les fonctions millénaires de mon peuple. Je me ferai cheminot."

    "Veux-tu pour mari d'un bouvier-ferroviaire?...elle se laisse caresser, mais sans ouvrir les jambes, MARGUERITE."

    "VIENS, la seule phrase utile prononcée par un homme. Le reste de leurs mots n'est que bavardage, incessant palabre de paon. VIENS, dit le mari à sa femme...il veut l'entraîner au pays du plaisir immense."  

     

    Pour en savoir davantage:

                                                            RÉSUMÉ

    "Pour retrouver son petit-fils préféré qui a disparu en France, avalé par l’ogre du football, Madame Bâ Marguerite, née en 1947 au Mali, sur les bords du fleuve Sénégal, présente une demande de visa. Une à une, elle répond scrupuleusement à toutes les questions posées par le formulaire officiel 13-0021. Et elle raconte alors l’enfance émerveillée au bord du fleuve, l’amour que lui portait son père, l’apprentissage au contact des oiseaux…, sa passion somptueuse et douloureuse pour son trop beau mari peul, ses huit enfants et cette étrange « maladie de la boussole » qui les frappe…
    Sans fard ni complaisance, c’est l’Afrique d’aujourd’hui qui apparaît au fil des pages, l’Afrique et ses violences, ses rêves cassés, ses mafias, mais aussi ses richesses éternelles de solidarité et ce formidable tissage entre les êtres.
    Quinze ans après L’Exposition coloniale, Erik Orsenna explore à nouveau les relations de la France avec son ancien empire. Mais cette fois, c’est le Sud qui nous regarde."

    http://www.livredepoche.com/madame-ba-erik-orsenna






    LES GENS DANS L'ENVELOPPE, roman, enquête, chansons, de Isabelle MONNIN, 2015, 356 pages

    16/01/2016 17:02

    LES GENS DANS L'ENVELOPPE, roman, enquête, chansons, de Isabelle MONNIN, 2015, 356 pages


    MONNIN Isabelle

     LES GENS DANS L'ENVELOPPE, roman, enquête, chansons, JCLattès, 2015,356 pages

     Roman intéressant né d'une idée originale: écrire un roman à partir de photos achetées sur Internet. Une écriture imagée, spontanée source du modernisme: elle ose, elle invente une écriture satinée pour son roman comme elle jongle avec la vie des personnages.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

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    "De cette famille je ne sais rien. L'enveloppe devient mon trésor."

     "J'étais invisible mais j'avais le pouvoir magique de tout voir, même la transparence des gens je la voyais."

    "J'ai compris qu'avoir une amie est chose qui ne s'explique pas."

    "Mes seules amies sont MINETTE et PACOTILE.Nous sommes trois. C'est un pacte. Nous sommes des animaux sauvages capturés par les humains. Nous avons juré."

    "La nuit lave mes colères mais pas mon chagrin. Je me lève épuisée aux mini matins."

     "Je suis de celle qu'on abandonne, il est de ceux que rien n'attache."MICHELLE

    "Elle cherche une phrase qui dit Bouge, fais-nous dévier...tords-toi les jambes, ce que tu veux mais bouge, ne croupissons pas dans ce toujours recommencé."

    SERGE."Il dit On se revoit à la débauche."

    "Elle coupe son petit phare et tout est noir, comme le reste." MICHELLE

    "Fondue, disparue, elle est un morceau d'obscurité."

    Michelle. Elle pense Je n'appartiens qu'à moi."

    "...aucune place dont elle puisse dire Ici est ma place."

    "C'est une idée fixe, bouger...une idée mais la totalité de ce qu'elle est ...une idée fixe."

    SERGE.À la vieillesse, la mort est différente. À la vieillesse, on meurt par paliers."

    Pour en savoir davantage:

    "En juin 2012, Isabelle Monnin achète sur internet un lot de 250 photos. Des photos d'une même famille qui lui est inconnue. A partir de là, elle décide d'en faire un roman. Fascinée par ces visages et ces scènes du quotidien, à la fois bouleversants et banals, elle s'invente une histoire, créé ses personnages, les font vivre.

    Sous sa plume, ils deviennent des personnes, certes romanesques mais étrangement vraies. de la petite fille, qu'elle prénommera Laurence, à la grand-mère aux lunettes noires qu'elle surnommera "Mamie Poulet", elle nous raconte leurs histoires.
    Son ami, Alex Beaupain, lui propose alors d'accompagner son récit en chansons. 
    Une fois le roman terminé, elle décide de partir à la recherche de ces personnes. Débute alors une longue enquête au bout de laquelle les personnages de son roman prendront réellement vie... 


    Isabelle Monnin, romancière et journaliste, nous offre à la fois un roman, une enquête et un CD écrit et composé par Alex Beaupain (sauf Les mots bleus et La chanson d'Emilie et du grand oiseau), chantonné par Camelia Jordana, Clotilde Hesme, Françoise Fabian, Alex Beaupain et les vraies personnes du roman. Une idée très originale et captivante de bout en bout. L'auteur écrit un roman, invente des destinées.

    Pour elle, toute vie mérite d'être racontée. Dès lors que l'enquête commence, qu'Isabelle Monnin mêle la fiction à la réalité, l'on découvre avec force et émotion la vie de ces gens. L'auteur, elle-même, se rend compte de la "violence" de son geste, des bousculements inhérents. Aussi bien pour eux que pour elle. Elle remue des souvenirs et remet à la lumière du jour ces photos du passé et donne vie et forme à ces instant figés sur papier glacé. Un roman touchant, émouvant et profondément humain, qui plus est porté par une écriture douce et poétique...
    Quand Les gens dans l'enveloppe prennent vie..."

    http://www.babelio.com/livres/Monnin-Les-gens-dans-lenveloppe






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