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ILS ONT COURU L'AMÉRIQUE, De remarquables oubliés, de Serge BOUCHARD et Marie-Christine LÉVESQUE, LUX, 2014, 410 pages
30/03/2016 17:58
BOUCHARD Serge, LÉVESQUE Marie-Christine
ELLES ONT FAIT L'AMÉRIQUE, De remarquables oubliés, tome1,
ILS ONT COURU L'AMÉRIQUE, De remarquables oubliés, tome 2, Lux, 2014, 410 pages
Un livre qui se lit comme un roman d'aventure. L'Amérique du Nord à notre portée, notre pays avec sa valeur historique et ses héros hors norme, exceptionnels. Des explorateurs, des récits d'aventures détaillés par un historien hors pair.
Un livre de chevet pour amateurs de l'histoire de l'Amérique du Nord tant le Canada que les États-Unis.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
ÉTIENNE BRÛLÉ, ca.1592-ca.1633, L'ENSAUVAGÉ
Il fut un des premiers Français à courir l'Amérique, à entendre sa langue, à épouser ses moeurs, ses mythes, ses femmes. Et l'Amérique l'aura pris tout entier, avalé littéralement.
GUILLAUME COUTURE, 1617-1701, BÂTIR LE NOUVEAU MONDE
Sur les sentiers de la guerre, il cherchait la paix.Sous les coups répétés des tomahawks, il luttait pour la fraternié. Sur les rives hostiles du fleuve, il rêvait d'un monde. Nulle violence, nulle frontière n'aura réfréner ses idéaux.
LOUIS JOLLIET, 1645-1700, L'HOMME-FLEUVE
Il a découvert le Mississippi. Hydrographe du Saint-laurent, il a reconnu ses fonds, ses courants, ses marées, il en a relevé "toutes les ances, îles et îlets, côtes et battures".Il fut maître des eaux,de la baie des Puants à la baie de Plaisance.
PIERRE LE MOYNE D'IBERVILLE, 1661-1706, PROFESSION: PIRATE
Il ne s'agit pas de savoir si l'homme fut bon ou méchant. Aventurier redoutable, corsaire de la démesure, disons simplement que, des mers froides de la Baie d'Hudson jusqu'aux eaux turquoises des Antilles, il aura su "insulter l'Anglais".
JEAN-BAPTISTE CHARBONNEAU, 1805-1866, FILS DE L'AMÉRIQUE
Le plus jeune membre de l'expédition de Lewis et Clark avait à peine deux mois lorsqu'il prit la route de l'Ouest. petit papouse sur le dos de sa mère, il allait découvrir le Pacifique.
GABRIEL FRANCHÈRE, 1786-1863, CARNETS D'ASTORIA
Il destinait son journal à ses proches. Or, il a légué aux générations futures, et en français, le témoignage le plus précieux qui soit de la conquête américaine du Nord-Ouest.
JOHN McLOUGHLIN, 1784-1857, LE FEU SACRÉ
Au sud de l'Orégon se trouve un volcan qui se nomme le mont McLoughlin-d'après John McLoughlin, notre petit saint Jean-Baptiste de Rivière-du-Loup.Un volcan résume tout: la force de l'homme, les fulgurances d'une vie.
HOMMES DES MONTAGNES
PROVOST (1785-1850)
CHALIFOUX (1791-1860)
ROBIDOUX (1794-1860)
TÊTES DE MULES
Ils ont choisit la voie la plus difficile, celle de la liberté, ils se sont fabriqué des vies de légende, sans même se soucier de passer à l'histoire.
FRANÇOIS-XAVIER AUBRY, 1824-1854, AUBRY EXPRESS
Obsédé de vitesse, il fut le plus grand cavalier à jamais chevaucher le FarWest. Voilà l'ancêtre véritable des routiers et des convoyeurs D'AMÉRIQUE, un géant sous le BIG SKY.
HOMMES DES PLAINES
ALBERT LACOMBE (1827-1916)
et JEAN L'HEUREUX (ca.1830-1919), LE PRÊTRE ET LE FAUX PRÊTRE
Aux yeux de l'histoire, l'un fut le bon, l'autre le mauvais; mais dans le coeur des Indiens et des Métis, ils étaient du même camp: celui de la RÉPARATION.
Pour en savoir davantage:
CE QU’EN DIT L’ÉDITEUR
« Voici les pérégrinations de quatorze coureurs des bois – hommes des montagnes, cavaliers des plaines, muletiers, navigateurs des glaces et commerçants des déserts. Voici ceux qui ont couru l’Amérique. En suivant leurs traces, nous pénétrons au coeur de l’infrahistoire − cette part plus obscure de la grande épopée humaine, mais qui en donne souvent le meilleur éclairage. Voyons leurs exploits. Créons leur légende. Car les grands récits nord-américains ont systématiquement omis de parler de ces Canadiens – ainsi qu’on appelait les Canadiens français jusqu’au début du XXe siècle. De même, nos propres élites bourgeoises et cléricales n’ont guère jugé à propos d’en cultiver le souvenir. Et pourtant. Depuis Étienne Brûlé, l’ensauvagé, jusqu’au père Lacombe, dit le petit sauvage, chacun de ces découvreurs mérite de figurer parmi les icônes de la grande aventure de l’Amérique.» S.B. et M.-C.L.
Inspirée de la série radiophonique produite et diffusée par Ici Radio-Canada Première, l’histoire des Remarquables oubliés continue de s’écrire dans ce deuxième tome. Avec un art con - sommé du récit, Serge Bouchard et Marie-Christine Lévesque lèvent cette fois le voile sur le formidable parcours de quatorze coureurs des bois délaissés par notre histoire.
www.gallimardmontreal.com/catalogue/livre/ils-ont-couru-l-amerique-bouchard-serge
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D'APRÈS UNE HISTOIRE VRAIE, roman de Delphine DE VIGAN , 2015, 478 pages, Prix Renaudot 2015
05/04/2016 03:17
DE VIGAN Delphine
RIEN NE S'OPPOSE À LA NUIT,
D'APRÈS UNE HISTOIRE VRAIE, JCLattès, 2015, 478 pages, PRIX RENAUDOT 2015
Un roman corsé, un suspense haletant, une écriture à couper le souffle.
L'auteure nous entraîne dans une psychose dont nous sommes les témoins impuissants car ne pouvons pas anticiper les gestes ni de DELPHINE ni de L. Nous sentons parfois le malaise, parfois le danger. Un roman à deux personnages, deux femmes en opposition de personnalité.
Un roman éclatant, une auteure à la mesure par son écriture.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
"Tu sais parfois, je me demande s'il n'y a pas quelqu'un qui prend possession de toi."
"Je voudrais raconter comment L. est entrée dans ma vie, dans quelles circonstances, je voudrais décrire avec précision le contexte qui a permis à L.de pénétrer ma sphère privée et, avec patience, d'en prendre possession."
"Cette attention centrée sur ma personne, ces regards brillants convergeant à mon endroit, cet émoi collectif m'étaient insupportables."
"J'aime chez l'Autre (et chez les femmes souvent) cette capacité à évoquer l'intime sans pour autant être impudique."
"Je suis quelqu'un qui s'attache, c'est indéniable, et qui s'attache de manière durable."
"Nous portons tous la trace du regard qui s'est posé sur nous quand nous étions enfants ou adolescents.
La moquerie, le sarcasse. De haine et de méfiance."
"Parce qu'aujourd'hui sa seule raison d'être: rendre compte du réel, dire la vérité. Le reste n'a aucune importance."
Résumé :
"Ce livre est le récit de ma rencontre avec L. L. est le cauchemar de tout écrivain. Ou plutôt le genre de personne qu'un écrivain ne devrait jamais croiser."
Dans ce roman aux allures de thriller psychologique, Delphine de Vigan s'aventure en équilibriste sur la ligne de crête qui sépare le réel de la fiction. Ce livre est aussi une plongée au cœur d'une époque fascinée par le Vrai." http://www.babelio.com/livres/Vigan-Dapres-une-histoire-vraie
L'histoire elle-même, est simple.L'écrivaine ,aprés le succès fulgurant de son dernier livre,"Rien ne s'oppose à la nuit",basé sur l'histoire "vraie " de sa mère, est assaillie par le doute,face aux questions du public et de son entourage sur ce qu'elle va bien pouvoir écrire, après un tel succès? Creuser plus encore dans son intimité ou pure fiction?
C'est là,qu'elle fait la rencontre d'une femme étrange,L.,d'à peu près son âge,qui travaille comme négre,dans la vie.Une femme, qui rappelle un personnage de Misery de Stephen King (l'auteur y emprunte notamment des exergues de chapitres qui enflamment d'autant plus l'histoire), qui va s'immiscer dans sa vie comme une sang-sue,à l'insu de toute sa famille et de son entourage, et va vite l'entraîner en panne d'écriture,voire la dépression.Je ne vais pas vous en dire plus,car c'est là le tour de force de l'histoire ,que De Vigan réussit à cent pour cent....
Un livre qui se lit d'un trait,bien que près de cinq cents pages,la tension monte peu à peu,super ambiance Hitchcockienne.Mais au fond il ne s'agit pas d'un roman de suspens,l'enjeu est tout autre, un enjeu intellectuelle et psychologique passionnant.
"Où est la vérité ? Où est la fiction?N'y avait-il pas toujours,dans la fiction une part de nous-mêmes ,de notre mémoire,de notre intimité ?"....
C'est superbement bien écrit dans le fond et la forme,à lire absolument!
http://www.babelio.com/livres/Vigan-Dapres-une-histoire-vraie
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LA FILLE DU TRAIN,premier roman thriller de Paula HAWKINS, 2015, 378 pages
08/04/2016 19:35
HAWKINS Paula
LA FILLE DU TRAIN, Sonatine, 2015, 378 pages
Un PREMIER roman efficace du genre thriller, grands frissons mais surtout un roman avec une portée psycho-sociale de haut niveau.Une enquête qui nous entraîne à pénétrer dans vie intime de trois femmes et de deux hommes mariés.Une enquête lente mais progressive avec des indices livrés au compte-goutte. RACHEL la protagoniste de ce roman est le genre de femme victime car elle est une alcoolique.
Un roman magistral dans le genre, un must pour les lecteurs fébriles.
MIEUX QU'UN THRILLER EXCEPTIONNEL. PIÈGE PARANOÏAQUE ET JUBILATOIRE.
LISEZ-LE,VOUS COMPRENDREZ POURQUOI.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
"Passe,passe, passera, la dernière y restera"
"Tu vois?, tu vois ce que tu me fais faire?"
TOM."Tu me connais: j'aime voler au secours des demoiselles en détresse."
"La vie n'est pas un paragraphe et la mort n'est pas une parenthèse."
"Pour Rachel? Je ne veux pas être méchant, mais je ne suis pas sûr de connaître quelqu'un d'assez désespéré pour ça."
RACHEL aime boire...alors je suis sortie acheter deux bouteilles de vin."
MEGAN"Comme si je jouais à la vie, au lieu de vivre pour de vrai. Je ne peux pas n'être qu'une épouse,ce n'est pas moi."
"J'ai l'impression de faire partie d'un mystère, d'être connectée. Je suis plus juste la FILLE DU TRAIN."
RACHEL."Tout n'est que mensonge.Ce n'était pas mon imagination, quand je l'ai vu me frapper."
MEGAN." Et qu'est-ce qui se passera s'il devine qu'elle n'est pas de lui?"
"Mais tu restes tout de même responsable de tes actes."
Pour en savoir davantage:
Résumé :
"Depuis la banlieue où elle habite, Rachel prend le train deux fois par jour pour aller et revenir de Londres. Chaque jour elle est assise à la même place et chaque jour elle observe une jolie maison. Cette maison, elle la connaît par coeur, elle a même donné un nom à ses occupants qu'elle aperçoit derrière la vitre : Jason et Jess. Un couple qu'elle imagine parfait, heureux, comme Rachel a pu l'être par le passé avec son mari, avant qu'il ne la trompe, avant qu'il ne la quitte.
Mais un matin, elle découvre un autre homme que Jason à la fenêtre. Que se passe-t-il ? Jess tromperait-elle son mari ? Quelques jours plus tard, c'est avec stupeur qu'elle découvre la photo de Jess à la une des journaux. La jeune femme, de son vrai nom Megan Hipwell, a mystérieusement disparu..." L'éditeur
"Rachel connait la période la plus faste de sa prometteuse existence.
Larguée par son mec, alcoolique, elle tente de surnager en squattant lamentablement chez une copine.
De ses trajets journaliers en train, elle n'attend plus qu'une seule chose, apercevoir un tout jeune couple qu'elle a idéalisé au point de s'imaginer frayer avec lui car Jess et Jason sont désormais ses nouveaux potes fictifs à l'insu de leur plein gré.
Stupeur et tremblement le jour où notre chimérique héroïne soupçonne Jess de se complaire dans une vile relation adultérine.
Une Jess infidèle que l'on ne tardera pas à signaler disparue, tragédie alimentant un peu plus la parano galopante de sa meilleure amie imaginaire.
Rachel avait une vie merdique mais ça, c'était avant.
En plus de ses quelques déconvenues personnelles, il convient désormais d'ajouter un nouveau contexte enclin à la conduire aux confins d'une aliénation sans retour.
Chapeau Paula, pour un premier roman, c'est presque un coup de maître(sse).
Je dis presque car si le propos est original et mérite cent fois que l'on s'y attarde, il n'est pas sans éclipser les moult redites qui parsèment ce récit. Notamment cette fille toujours accro à son mec qui l'a quittée pour une autre et qui s'accroche comme une triste moule énamourée à son rocher.
Passé ce très léger désagrément, le constat est là, implacable, cette Fille du Train est d'une construction diabolique, originale, à la limite de l'obsessionnel."
http://www.babelio.com/livres/Hawkins-La-Fille-du-train
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NAUFRAGE, roman de BIZ, 2016, LEMÉAC, Québec, 131 pages
09/04/2016 18:48
BIZ (FRÉCHETTE) DE LOCO LOCASS
thriller abitibien Mort-Terrain.
Dérives, Les Incollables et le roman jeunesse La chute de Sparte, lauréat du Prix des bibliothèques de Montréal.
NAUFRAGE, Leméac, 2016, 131 pages
Roman touchant, un style d'écriture bien maîtrisé avec une bonne culture de base, en histoire du Québec, en grec et latin, en politique historique et un humour incisif. Il dit les choses directement, il dit ce qu'il pense et pense ce qu'il dit.
FRÉDÉRIK travaille comme fonctionnaire, mène une vie simple et heureuse avec sa femme MARIEKE et son fils NESTOR jusqu'au jour où il oublie son fils dans son auto et celui-ci meurt à l'âge d'un an environ.
Une étude policito-sociale, psychologique qui nous dévoile les blessures familiales, sociales, intimes, interpersonnelles que laissent le décês accidentel d'un enfant dû à la négligence d'un parent.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
"Dans l'ascenseur,la préposée souriait dans son costume ridicule. Un vrai cochon d'Inde: enfermée dans sa cage et toujours joviale."
"La vie est une somme de choix."
"En fait, le Service des Archives au complet était un trou noir de gaspillage gouvernemental."
"Je serais le détecteur de fumée dans l'incendie, la gorge profonde d'où rugirait la vérité."
"Un consultant, c'est quelqu'un qui emprunte votre montre pour vous donner l'heure."
"La folie,ce n'est pas de hurler durant un incendie, mais d'agir normalement alors que la maison brûle."
"Le droit m'apparaît comme une affaire de stratégie plus que de justice."
"La nature aura toujours le dernier mot sur la vanité de l'homo sapiens."
"L'adversité révèle des alliés inattendus."
Pour en savoir davantage:
"Premiers pas vers le drame…
Dans Naufrage, Biz explore la culpabilité, la compassion, le pardon et, surtout, le jugement. D’abord celui dont il fera preuve à l’égard de ses collègues, qu’il n’hésite pas à comparer aux soldats allemands durant la Deuxième Guerre mondiale et à des animaux qui meuglent sans rien contester. Des bêtes de « non-travail » qu’il cherchera à exposer sur la place publique.
« Quand Fred arrive aux Archives, il porte des jugements sévères sur ses compagnons. Mais à la fin, il réalise qu’ils ont peut-être été eux aussi menacés du goulag de la chambre à fournaise et qu’il est lui-même devenu l’un des types qu’il dénonçait au début. En suivant son histoire, on réalise qu’on ne connait pas réellement la vie de nos collègues et ce par quoi ils ont passé. Je trouve qu’on a la gâchette du jugement très facile et que ça ne fait pas avancer l’humanité. »
Si le fonctionnaire a l’impression d’avoir posé le pied en enfer en travaillant aux Archives, il peut toutefois se consoler auprès de sa copine Marieke et de son bébé Nestor. Ce dernier, fort de son emprise grandissante sur le monde, le renvoie à son désarroi et le pousse vers une forme de révolte.
« Quand on a un enfant, on veut qu’ils soient heureux et qu’ils nous dépassent. Ce que Fred veut pour son fils est illustré dans son prénom : Nestor est un héros de la Guerre de Troie. Sa vie a été remplie d’aventures, et sa retraite de peintures. Il est l’un des seuls héros grecs à être revenu de la guerre et à cultiver des salades paisiblement. Au fond, Fred souhaite une vie palpitante et une retraite paisible à son enfant. C’est tout un contraste avec son emploi aux Archives. Il a donc un sursaut de dignité qui le pousse à révéler ce qui se passe là-bas. Il ne veut pas que son fils le voie comme un être amorphe qui n’a pas le contrôle sur sa vie. »
Le drame qui survient à la moitié du roman (dont on ne révélera rien pour ne pas priver les lecteurs des émotions qui doivent jaillir en pleine lecture) est donc d’autant plus puissant, entraînant dans son sillage une suite d’événements dramatiques et permettant à l’auteur d’explorer le phénomène de la perte et ses effets collatéraux.
« Tout est parti d’un fait divers terrible survenu à Montréal il y a quelques années. Pendant que tout le monde jugeait le responsable, je m’imaginais le prendre dans mes bras et lui dire que j’avais de la compassion pour lui. À partir de là, je me suis demandé quelle serait la réaction des gens aux gestes de Fred. Je trouvais qu’il y avait beaucoup à dire et à faire ressentir. »
Par ailleurs, la thématique ouvre la porte à quantité de réflexions sur les médias sociaux et les radios poubelles. « En ce moment, il existe une grande violence que je trouve malsaine. De plus en plus de personnes décident de se débrancher, parce qu’ils sont tannés de la haine, de la gratuité, de la bêtise et de la méchanceté qu’on lit et qu’on entend. Je me demande souvent que ça donne aux gens de croasser leur fiel sur le net en 140 caractères. Et je trouve qu’on manque de compassion, d’empathie, d’analyse et de recul. Je préfère réfléchir pendant deux ans sur un sujet plutôt que de nourrir quotidiennement mon indignation dans un blogue.
http://quebec.huffingtonpost.ca/2016/01/20/biz-publie-naufrage-entrevue
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LES QUATRE SAISONS DE L'ÉTÉ, roman de Grégoire DELACOURT, 2015, 264 pages
11/04/2016 16:32
DELACOURT Grégoire
LES QUATRE SAISONS DE L'ÉTÉ, roman, JC Lattès, 2015, 264 pages
Un roman mais surtout l'histoire d'amour de quatre femmes de tout âge. Chaque chapitre porte le nom d'une fleur: Pimprenelle,Eugénie Guinoisseau,Jacinthe Rose.
La chanson HORS SAISON de Francis CABREL revient tout au long roman toute en sentiment partagé comme étant la Saison d'Après.
Le bonheur des rencontres de ces histoires d'amour ça se passe au TOUQUET-PARIS-PLAGE, commune du Pas-de-Calais couramment nommée Station des 4 Saisons. la MANCHE.
Des femmes délaissées par les hommes dans ce roman aux noms féminins.
Un roman d'amour de femmes qui continuent à y croire malgré le temps passé et les déceptions de la vie.
Un roman d'une écriture tendre,raffinée et poétique.Un auteur remarqué pour son talent d'écriture.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
"Je suis la femme d'un seul amour, j'ai fait une promesse."
"Un village où tout le monde connaissait tout le monde mais où beaucoup de choses étaient tues, les vérités comme les mensonges.Un village où il se murmurait que la douleur des uns rassurait la médiocrité des autres."
"Je préférais la douceur du silence, la façon délicate qu'avaient les filles de se murmurer des secrets, de rougir en dessinant le monde, de tisser leurs toiles. J'aimais ces mystères-là."
"Mais la violence ne triomphe pas de tout."
"...à moi qui n'ai connu que des promesses et des pertes, des rencontres sombres et violentes,où la sauvagerie était un bref langage."
"On ne doit pas redonner vie à nos amours d'enfance. On doit les laisser là où elles sont: dans l'obscurité confortable des souvenirs."
"Que les chagrins d'amour sont aussi une forme d'amour,Qu'il y a du bonheur dans la nostalgie."
"Les hommes sont des voleurs qui ne gardent pas leur butin."
"Je suis celle qui se donner au chasseur. En rêvant qu'il ramènera sa dépouille chez lui.
Pour en savoir davantage:
Résumé :
"Été 99, dont certains prétendent qu’il est le dernier avant la fin du monde.
Sur les longues plages du Touquet, les enfants crient parce que la mer est froide, les mères somnolent au soleil. Et partout, dans les dunes, les bars, les digues, des histoires d’amour qui éclosent. Enivrent. Et griffent. Quatre couples, à l’âge des quatre saisons d’une vie, se rencontrent, se croisent et s’influencent sans le savoir.
Ils ont 15, 35, 55 et 75 ans. Ils sont toutes nos histoires d’amour."
http://www.babelio.com/livres/Delacourt-Les-quatre-saisons-de-lete
"Quatre saisons, quatre histoires d'amour. Toutes reliées entre elles...
Il y a Louis, un ado de 15 ans, ami de Victoire, cette jeune fille aux cheveux dorés et aux yeux d'émeraude. Louis qui rêvait d'être bien plus que son ami...
Il y a Isabelle, quittée par son mari et qui a connu l'amour en la personne de Jérôme alors qu'elle n'avait que 15 ans. Son premier amour et son premier grand chagrin d'amour.
Il y a Monique, 55 ans, qui demain sera Louise et qui est venue découvrir de nouveaux émois passionnels et charnels.
Il y a Rose et Pierre, toujours aussi amoureux au bout de 50 années de mariage. Eux veulent figer leur amour dans le temps.
Et il y le Touquet et sa plage; le 14 juillet, le dernier du siècle, son feu d'artifice et son bal; Francis Cabrel et son Hors saison... et l'amour.
Tout en délicatesse, Grégoire Delacourt nous emmène au Touquet et nous fait vivre des histoires d'amour, fussent-elles éternelles, romantiques, regrettables ou vaines. Dans ces quatre récits qui s'entremêlent délicatement, l'auteur pose un regard tendre et doux. Il décrit avec précision et finesse les relations hommes/femmes. Les fleurs ont une place importante, elles donnent le titre de chaque nouvelle et permettent d'exprimer des sentiments que l'on ose avouer. Porté par une écriture riche et très poétique, ce roman clame haut et fort les couleurs de l'Amour...
Les quatre saisons de l'été... Intemporel" www.babelio.com
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