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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    POPCORN MELODY, roman de Émilie de TURCKHEIM, 2015, 203 pages

    18/01/2016 22:22

    POPCORN MELODY, roman de Émilie de TURCKHEIM,  2015, 203 pages


    DE TURCKHEIM Émilie

     La disparition du nombril, 2014

    Une sainte, 3013

    Héloïse est chauve, 2012

    La femme à modeler,

    Les pendus, 2008

     

    POPCORN MELODY, roman, 2015, 203 pages, Éditions Héloïse d'Ormesson

    Dans ce roman nous entrons dans un monde où l'intimité est de mise, où règne la vie de TOM le roux solitaire, poète à ses heures, un MÉTIS qui a un Bac. universitaire, jamais utilisé.TOM est épicier et écrit des haïkus en présence des clients qui l'inspirent, de courtes pensées allégoriques.Sa vie se déroule près d'un désert dans l'ouest américain, près d'un important cours d'eau pour le transport maritime des marchandises et des voyageurs.  

    Un roman tout en lenteur, une vie de travail en longueur de génération en génération.

     Un seul gagne-pain pour la population et les travailleurs, une usine de transformation de Pop-corn.

    Un monde à part, des consommateurs limités par la pauvreté, le manque de travail, somme toute des vies banales.

    Un roman qui nous fait repenser la vie dans une écriture pénétrante et nonchalante.

    Un roman sensible, efficace et une auteure à découvrir.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "Plus il parlait, moins le Grandpa semblait saoul. J'ai compris qu'il s'appelait OKOMI, qu'il voulait que j'écrive les paroles d'une chanson pour son groupe de musique... "

    OKOMI. "J'avais écrit POPCORN MELODY sous la menace de son couteau."

    "Tout le monde savait pourtant qu'à SHELLAWICK les maisons vides devenaient plus nombreuses que les maisons habitées."

    "Allez SAM! Coupe-moi  ¨c'grouillis d'barbe, qu'on en parle plus!"

    LARRY." Creuser des trous et y mettre des morts--quel métier de dure poésie."

    "Les gens ne se racontent jamais leurs rêves de fleurs...de quoi auraient-ils l'air?"

    "Pop-corn Melody, la chanson qui traîne BUFFALO ROCKS  dans boue...avec des crécelles et tout ç'merdier d'Indiens. T'as voulu t'battre contre le grand Buffalo? ...qu'y donne  à bouffer à tout le monde..."

    "...l'ennui était le souffle du temps dans nos cous.On s'ennuyait sans jamais prononcer le mot."

    "Chacun à notre façon, on vendait des fleurs= la folie."

    "L'amour est un voyage solitaire. Tout ce qu'on désire, on le désire SEUL"

      "Voilà ce qu'on fait pour apprivoiser une chose qui nous échappe: on le couvre de noms."

    "L'enjeu de mes clients, c'était de sauver leur peau et leurs souvenirs. Le spectacle qu'ils donnaient, c'était la vie."

    "Le problème quand on manque de saisons, c'est de ne pas voir le temps passer."

     

    Pour en savoir davantage:


    "Tom Elliott, la trentaine, est propriétaire de la dernière supérette de Shellawick, un bled paumé du Midwest, frappé par l’alcoolisme et le chômage, situé au milieu d’un désert de cailloux noirs infesté de mouches. 50 % des habitants de Shellawick se tuent à la tâche dans l’usine de pop-corn du groupe Buffalo Rocks, magnat industriel qui domine toute la région. Depuis des années, la bourgade se meurt et les commerces de Shellawick ferment les uns après les autres. Mais le coup fatal est porté par l’ouverture d’un immense supermarché

    ultramoderne juste en face du commerce de Tom. La descente aux enfers commence…

    Derrière les personnages burlesques, l’improbable décor et ses deux magasins, – symboles de deux rapports totalement opposés à la consommation, à la vie, au besoin et à la satiété – Popcorn Melody jette un regard comique sur notre société et pointe du doigt l'anéantissement

    de la culture et des populations amérindiennes. Avec son univers déjanté et son écriture brillante et ciselée, Émilie de Turckheim donne un coup de pied joyeusement impertinent dans notre confortable fourmilière."

     

    Née en 1980, Émilie de Turckheim publie à vingt-quatre ansLes Amants terrestres. Son expérience de visiteuse à la prison de Fresnes lui inspire en 2008 Les Pendus. Elle reçoit un an plus tard le prix de la Vocation pour Chute libre. Eho a publiéLe Joli Mois de mai

    en 2010, Héloïse est chauve en 2012, – récompensé par le Prix Bel Ami – Une sainte en 2013. LA DISPARITION DU NOMBRIL, PARU EN OCTOBRE 2014, A REMPORTE LE PRIX NIMIER 2015.

    http://www.franceculture.fr/oeuvre-popcorn-melody-de-emilie-de-turckheim






    UN HOMME DANGEREUX, roman de Émilie FRÈCHE, 2015, 283 pages

    22/01/2016 18:21

    UN HOMME DANGEREUX, roman de Émilie FRÈCHE, 2015, 283 pages


    FRÈCHE Émilie

     UN HOMME DANGEREUX, roman, Stock, 2015, 283 pages

     Un roman touchant mais déroutant dans un style d'écriture solide.désarçonnant tant nous nous sentons impliqués dans cette histoire d'homme égocentrique, salaud, sans morale sinon son propre confort et le plaisir de la manipulation de l'autre surtout une femme juive, auteure connue, fragile et riche.

    BENOÎT PARENT, dit le CANCER. Un danger, un manipulateur, un sans foi ni loi sauf pour assouvir ses besoins de domination, de soumission. Un être exécrable, odieux  et menaçant. Un homme dangereux, un homme à piège. Il te piège avec TES raisons et  SA logique.Il est d'accord avec toi et te dicte quoi faire et comment le faire.Un arnaqueur amoureux.

    Un roman avec une formule poignante mais gagnante. Un roman réaliste, raciste et une auteure à découvrir.  

     Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "Il voulait tout sauf aller au lit ave ÉMILIE."

    "L'écriture n'est jamais autre chose qu'un face à face avec soi-même."

    "Il n'y avait de liberté que seul, évidemment à deux, c'était impossible. À deux, la liberté n'était qu'une servitude volontaire et elle ne survivrait pas à l'amour."

    "Mon seul souci était le sentiment que j'avais, très désagréable, d'êre un livre ouvert. Il me semblait que tout se lisait sur mon visage."

    BENOÎT." Tu sais bien que nous allons vivre une grande histoire d'amour et que tu vas foutre ta famille en l'air."

    "Nos venions de passer une semaine à nous envoyer soixante messages par jour, il me demandait quand est-ce que j'allais quitter mon mari,prétendait que nous allions vivre une grande histoire et voilà qu'il me laisse seule sur un trottoir, sans autre geste que cette phrase absurde,JE VAIS RENTRER.C'était complètement absurde."

    "...je n'avais donc pas le droit de continuer à voir un type qui me mettait dans un état pareil."

    "FAITES L'HUMOUR PAS LA GUERRE."

    "Tout se paye dans la vie."

    "On ne change pas les rayures d'un zèbre."

     

    Pour en savoir davantage:

                                              "Mariée à un homme qui ne la touche plus, la narratrice tombe éperdument amoureuse d'un autre. Elle a 35 ans, il approche les 60. Elle est juive, il tient des propos antisémites. Ecrivains tous deux, ils manient les mots comme des armes, quand l'amour tourne à la guerre. Liaisons dangereuses du XXIe siècle ?

    La narratrice a tout du double de l'auteure. Ecrivain et scénariste, elle  porte le même nom et a pareillement écrit un livre sur Ilan Halimi, assassiné en 2006 parce que juif. Quand le livre s'ouvre, cette romancière de 35 ans mène avec son époux et ses deux filles une vie "douce, riche, gaie et sans souffrances". Sans souffrances, vraiment ? "Le 1er novembre 2011", elle se rend compte que cela fait "sept ans jour pour jour qu'elle n'a pas couché avec son mari Adam". Qu'elle a écarté, même, la pensée du sexe "de son cerveau".

    "Je l'aurais volontiers vu dans un film sur la Stasi"

    Autant dire qu'elle est mûre pour prendre un amant. Le charmant Benjamin fait l'affaire trois ans. Jusqu'à ce qu'elle rencontre Benoît Parent, "cinquante-cinq ou soixante ans, une allure sévère, des petites lunette à monture en titane qui n'arrangeaient rien (...) - je l'aurais volontiers vu dans un film sur la Stasi. "

    "C'était un écrivain talentueux, poursuit-elle, qui avait eu son heure de gloire dans les années 1990, mais qui n'avait désormais plus grand-chose à raconter. Ses livres ne se vendaient plus. Il signait en revanche dans presque tous les journaux, et les lecteurs de ses chroniques étaient fidèles. Il était également juré dans de nombreux prix".

    "Ecris sur moi. (...) Tu sais bien que je suis antisémite"

    Naissance d'une passion. Il la bombarde de SMS qu'elle attend comme une amoureuse de 15 ans. Elle quitte quinze fois la table pendant le repas familial sous les prétextes les moins crédibles pour y répondre. Le jour où il l'effleure à peine, il emporte "tout sur son passage", mariage et enfants.

    Consommeront-ils leur idylle ? ll l'invite dans un hôtel (mais c'est elle qui paie) avant de s'enfuir. Le passage à l'acte semble difficile, tandis qu'il multiplie les remarques douteuses sur la judaïté de la narratrice. Toujours sur le fil, il lui décoche cette flèche : "Écris-sur moi (...) Tu sais bien que je suis antisémite". L'amour tourne à l'aigre, devient joute. Le verbe se fait poignard, vise le cœur.

    Un roman à clés ?

    Cette guerre entre deux écrivains parisiens - une étoile montante, un astre en voie d'extinction- a tout du roman à clés. Benoît Parent ressemble étrangement à Patrick Besson, jusqu'à ses initiales (inversées). Interrogée, Emilie Frèche élude : "c'est le problème du lecteur, pas le mien." De toute façon, elle ne livre pas de nom. A une exception près : clin d’œil au lecteur, le romancier Patrick Besson apparaît à la page 150, dans le cortège accompagnant un enterrement. Au cimetière, donc.

    "L'objectif, nous explique la romancière, n'est pas de dire une vérité ou ma vérité, mais de faire un roman vrai, avec cette figure emblématique d'une tradition littéraire de droite qui puise ses racines dans la guerre, dans la collaboration. Dans mon livre, le personnage montre comment on peut casser quelqu'un avec des mots. Il participe de cette violence verbale qui fissure le pacte républicain." Et entre en résonance, donc, avec ce discours antisémite qui s'est traduit ces dernières années par des dérives meurtrières, du meurtre d'Ilan Halimi en 2006 aux attentats de janvier 2015 contre le magasin Hypercacher de la porte de Vincennes à Paris.

    Comme né d'un jet d'indignation

    L'écriture, confie la narratrice, n'est pas pour elle "une façon d'aimer les gens", mais un "moyen de s'en libérer". D'où une fiction à l'allure de règlement de comptes contre un personnage central pervers et destructeur.

    http://culturebox.francetvinfo.fr/livres/romans/un-homme-dangereux-reglement-de-comptes-a-st-germain-des-pres






    VERCOQUIN ET LE PLANCTON, roman de Boris VIAN, 1947, 195 pages

    23/01/2016 22:32

    VERCOQUIN ET LE PLANCTON, roman de Boris VIAN, 1947, 195 pages


    BORIS VIAN

    VERCOQUIN ET LE PLANCTON, Gallimard, 1947, 195 pages

    Roman de Boris VIAN disons genre coquin mais amusant, drôle et surtout hilarant. Tout y est un peu excessif. "Courir le guilledou" résume bien l'idée de ce roman: des aventures amoureuses et tromper le monde.

    Les personnages sont bien nantis donc riches, bourgeois et libérés. L'écriture, le langage est moderne, il invente  des mots donc des néologismes en utilisant plusieurs cultures du monde.On y rencontre des zazoutes qui adorent la musique et les tenues excentriques. Un monde en folie en appostion avec le monde des affaires.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

    Pour en savoir davantage:

                                            "Vercoquin et le Plancton est un roman de Boris Vian, publié en 1946 par Gallimard. Ce roman, proche de la farce, raconte, à la manière de Boris Vian, les surprises parties de 1945.

    Résumé

    Le roman se situe entre deux surprises-parties. Lors de la première, le Major (personnage récurrent de Boris Vian) tombe amoureux de Zizanie. Dans la seconde le Major se fiance avec elle. Entre les deux, le Major déploie toute une stratégie pour obtenir l'autorisation de l'oncle et tuteur de Zizanie. Apparaît dans ce roman le personnage d'Antioche Tambretambre, bras droit du Major et qui est peut-être Vian lui-même lorsqu'il était jeune.

    Analyse

    Sa caricature de l'AFNOR (Association Française de Normalisation) sous les traits du CNU (Consortium National de l'Unification), où il a travaillé, représente l'humour de l'absurde. Les noms propres dans le roman sont évocateurs. Le titre lui même, vercoquin, comme des parasites, des vers. Ver comme le verre des goulots de bouteille que Boris Vian devait normaliser à l'AFNOR. Coquins comme les coqs. Peut être le maquis du Vercors, bien que presqu'aucun zazou n'eût été maquisard. Le vercoquin désignerait la jeunesse alors que le plancton qui surnage serait le monde adulte1.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Vercoquin_et_le_Plancton

    Résumé :

    « Le Major avait une façon assez personnelle de danser, un peu déroutante au premier abord, mais à laquelle on s'accoutumait assez vite. De temps à autre, s'arrêtant sur le pied droit, il levait la jambe gauche de façon que le fémur fasse avec le corps, tenu vertical, un angle de 90°. Le tibia restait parallèle au corps, puis s'en écartait légèrement dans un mouvement spasmodique, le pied demeurant parfaitement horizontal pendant ce temps. Le tibia redevenu vertical, le Major abaissait son fémur, puis continuait comme si de rien n'était. » Les surprises-parties en 1945 racontées par Boris Vian. L'éditeur






    LE MONDE COMMENCE AUJOURD'HUI, de Jacques LUSSEYRAN, Silène, 2012, 127 pages

    27/01/2016 16:51

    LE MONDE COMMENCE AUJOURD'HUI, de Jacques LUSSEYRAN, Silène, 2012, 127 pages


    LUSSEYRAN Jacques

     LE MONDE COMMENCE AUJOURD'HUI, Silène, 2012, 127 pages

    Un livre remarquable dont  le sujet est la vie intérieure, la compréhension du monde extérieur par nos sens innés, la forme des choses, leurs vibrations.

     "L'attention seule commande: c'est elle qui fait l'univers. Un homme entièrement attentif connaîtrait entièrement l'univers." "La paix intérieure nous met en dispositon atttentive. Un état de communication universelle, un état de réunion." "La vie intérieure, c'est cela: c'est savoir que la paix n'est pas dans le monde, mais dans le regard de paix que nous portons sur le monde."

    Un livre qui nous dévoile, nous révèle  à nous-mêmes.Un auteur capital pour qui veut connaître la vie, ses accès à la connaissance de l'univers.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "Cette fois, c'est l'air et le silence qui me font parler parce qu'ils ont ici la plénitude d'un chant."

    "Il me semble qu'il y a deux sortes d'hommes:ceux qui aiment leur métier, et les autres."

    "...mais aussi parce que ce sont les filles qui tisseront un jour la trame de la vie...qui liront les livres aux enfants, s'il reste ce jour-là des livres et des enfants."  

    "C'est étrange: je n'ai plus peur de rien. Je connais mon devoir. Je connais mes limites: je puis donc espérer les franchir."

    "L'enseignement, c'est cela, à la lettre: un mouvement  de la vie...tous les sujets sont bons."

    "Mes élèves. Je ne peux pas me réjouir qu'ils apprennent la science et soient en train d'oublier la vie."

    "C'est savoir que la joie n'est jamais pour demain, mais pour aujourd'hui, ou alors qu'elle ne sera pas."

    "Vivre de ses sensations intérieures au lieu d'analyser les impressions extérieures qui souvent nous accablent. VOIR  avec ses sens."

    "VOIR avec cette fantasmagorie visuelle. L'intensité visuelle. Mais c'était la vue, en formes et en couleurs, une apparition...car la lumière était là."

    "La santé, l'harmonie, la confiance, la joie, la vie.Autant de synonymes. "  

    "Celui de la patience, de la confiance. Il n'avait jamais été amer. Jamais résigné, replié, crispé. Se contenté de continuer  vivre. Une vie de génie.Vivre. Ni rancune ni vanité, Prendre au plus léger, au plus impersonnel. L'abandon à la vie c'est un acte."

     

    Pour en savoir davantage:   

     

    Le Monde commence aujourd’hui, Jacques LusseyranEditions Silène 2012
    (première édition La Table Ronde 1959)
    pages 86 et 87

     

    « En 1958, Jacques Lusseyran s’installe en Virginie pour y devenir enseignant. Là, il convoque ses souvenirs et témoigne d’un parcours hors du commun : résistant aveugle, déporté en 1944 au camp de Buchenwald  puis professeur de littérature dans une université américaine.

    Les thèmes évoqués vont du silence, à la poésie, en passant par la mémoire, l’enseignement et l’auditoire ou encore la notion de liberté intérieure. 

    Le monde commence aujourd’hui demeure une somptueuse leçon de résilience et un chant d’amour à la vie, dont la quête a lieu partout et tout le temps, du vestibule de l’enfer aux immensités américaines. » extrait quatrième de couverture

     http://www.mondeenpoesie.net/2014/01/le-monde-commence-aujourdhui-jacques.html






    UN ÉTÉ À BLUEPOINT, premier roman de Stuart NADLER, 2013, 420 pages

    29/01/2016 20:47

    UN ÉTÉ À BLUEPOINT, premier roman de Stuart NADLER, 2013, 420 pages


    NADLER Stuart

     UN ÉTÉ À BLUEPOINT, roman, Albin Michel, 2013, 420 pages

    Un roman d'amour manqué pour des raisons évidentes de couleur de la peau, de statut social et surtout de richesse: un écart infranchissable aux États-Unis.

    Un roman prenant, exigeant des questions et des réponses mais qui se résume par la fatalité des circonstances de la vie en VIRGINIE.  

    Un auteur à découvrir car il a des choses à vous faire connaître: la fragilité des hommes face à l'amour, l'amitié, le racisme et l'argent. Un premier roman prometteur, une écriture éclairante, également  éclairée.  

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "C'est l'un des effets que le temps a sur nous: il efface la magie, il remplace l'infinité de l'espoir et de l'attente par une lucidité nécessaire et chèrement acquise."

    "J'étais tellement arrogant et imbuvable à l'époque."ARTHUR WISE

    "...le genre d'avocats qui fonctionne selon le principe du" tu glisses, tu tombes, tu attaques."

    "Je suis certain que nous étions la première famille juive à habiter cette rue. Parfois, des garçons du quartier essayaient de me provoquer en criant des trucs à propos des fours crématoires ou de l'Allemagne."

    HILTON"HILLY..fils d'avocat fort en gueule et fauteur de scandales."

    "Il serait à l'origine de tous nos problèmes futurs."

     "Nous étions riches désormais."

    "Bluepoint, c'est un village au bout du bras plié que forme CAPE COD.La maison était sans prétention, c'est plus une cabane pêcheur...sur le bord de l'Atlantique."

    "LEM, le BOY NOIR,  avait perçu l'ascendant que mon père avait sur moi."

    "Mon père aimait que l'on fasse des choses pour lui. IL ADORAIT DONNER DES ORDRES. CONTRÔLER LES AUTRES ÉTAIT SA PASSION."

    "Il n'avait aucun savoir-faire parental."

     "Je savais déjà que l'instinct de survie est une pulsion qui échappe aux principes...plus personne n'a de scrupules."

    "Je me suis dit que c'était là le véritable talent de mon père: ni ses dons oratoires, ni son aisance à s'attirer les faveurs de la presse,mais cette façon d'AVILIR tous ceux qui lui opposaient leur DÉSACCORD ou qui simplement l'importunaient."

    ARTHUR, le père."C'était à lui. Tout était à LUI, et pour toujours."   

     

    Pour en savoir davantage:

     

    "Arthur Wise est devenu en peu de temps l’un des plus puissants avocats des États-Unis. Fort de cette ascension fulgurante, il s’offre une maison à Bluepoint, non loin de Cape Cod, à proximité de celle de son associé, Robert Ashley.

     

    C’est là, durant l’été 1952, que Hilton, son fils de dix-sept ans, se lie d’amitié avec Lem Dawson, le « boy de couleur » chargé de l’entretien des lieux et du courrier. Bien que sensible à la discrimination – les Wise sont juifs –, son père voit d’un mauvais œil cette complicité. Mais ce même été, lorsque l’adolescent tombe amoureux de Savannah, la nièce de Lem, il ne sait pas encore que l’innocente idylle va tourner au drame, lui révélant la face cachée de son père et signant pour ainsi dire l’arrêt de mort de Lem.

    Des années plus tard, hanté par le souvenir de la jeune fille qu’il n’a jamais oubliée, Hilly part à sa recherche. Mais la culpabilité et les bonnes intentions peuvent-elles racheter le passé ?

    Après un recueil de nouvelles très remarqué, Le livre de la vie, Stuart Nadler retrace un demi-siècle d’Histoire américaine dans ce premier roman qui n’est pas sans rappeler l’atmosphère Gatsby le magnifique et sa promesse du rêve américain.

     

    « Un ambitieux premier roman qui parle de réussite sociale et d’argent, de différences de classe, de race ou de religion, mais avant tout de la jeunesse, la trahison et les regrets. » Stewart O’Nan

    http://www.albin-michel.fr/Un-ete-a-Bluepoint-






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