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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    PETITS OISEAUX, roman de Yôko OGAWA, 2014, 268 pages

    08/04/2017 21:23

    PETITS OISEAUX, roman de Yôko OGAWA, 2014, 268 pages


    OGAWA Yôko

    PETITS OISEAUX, 2014, 268 pages, JAPON

     Un roman avec peu d'hommes mais beaucoup d'oiseaux surtout des oiseaux à lunettes,genre fauvette européenne.L'histoire se passe au JAPON.  

    Un roman paisible, calme, tout en douceur. Pas de drame, pas de violence sinon une mort humaine naturelle.

    L'homme  aux petits oiseaux est sûrement marginal mais satisfait de sa vie et heureux.Il ne ressent nul besoin de s'éclater, seulement le besoin de savoir, de connaître surtout au sujet des oiseaux. Il vivait avec son frère aîné qui ne parlait pas le langage des autres, il parlait le pawpaw avec son frère et les oiseaux.

    Un roman digne du talent de Yôko OGAWA.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "Lorsque mourut le monsieur aux petits oiseaux, sa dépouille et ses affaires furent contrairement à l'usage promptement débarrassées. Il vivait seul et son corps avait été découvert plusieurs jours après son décès."

    "L'oiseau continua longtemps à chanter. Comme s'il croyait pouvoir ainsi ressusciter le défunt.L'aîné."

    "Dans sa manière à travailler, il y avait une rigueur qui dépassait le cadre du bénévolat et l'apparentait à une ascèse."

    "Le nom de "monsieur aux petits oiseaux"lui avait été donné par les enfants de maternelle."

    "C'était trop triste que le cadet fût le seul à pouvoir accueillir les mots de l'aîné. L'aîné avait treize ans, lui six."

    FRÈRE AÎNÉ. "La langue la plus proche finalement n'était-elle pas ...ce langage oublié de tous que représentait le gazouillis des oiseaux."

    "Ils vivaient en protégeant leur nid à tous les deux."

    "On savait tout de suite quand votre frère arrivait, Parce que les oiseaux chantaient différemment. Plus que d'habitude. de toute leur énergie. Sans épargner leur souffle."

    "Son frère n'avait-il pas fait l'amère expérience d'être moqué?"  

    "L'aîné. En tout cas, il avait peur des enfants.Seuls les oiseaux connaissaient l'itinéraire. Seuls les oiseaux savaient déchiffrer les signes."

    "Bien sûr, l'oiseau à lunettes comprenait ces mots en pawpaw. Quand il les entendait, il se rengorgeait."

    "La beauté de ce chant le laissait pétrifié de peur. Mais l'oiseau,lui, ne craignait rien."

    "C'est un chanteur à faire perdre la tête!"

     

    Pour en savoir davantage:

     

    "Il est le seul à pouvoir apprendre la langue pawpaw afin de communiquer avec son frère aîné, cet enfant rêveur qui ne parle que le langage des oiseaux, n’emploie que ces mots flûtés oubliés depuis longtemps par les humains.
    Après la mort de leurs parents, les deux hommes demeurent ensemble dans la maison familiale. D’une gentillesse extrême, l’aîné, qui ne travaille pas, se poste chaque jour tout contre le grillage de la volière de l’école maternelle. Peu à peu, la directrice remarque son calme rassurant pour les oiseaux, sa façon subtile de les interpeler, et lui confie l’entretien de la cage.
    Quant au cadet, régisseur de l’ancienne résidence secondaire d’un riche propriétaire du pays, le jardin de roses, les boiseries des salons, la transparence des baies vitrées sont à la mesure de son attachement pour les lieux de mémoire. Parfois, les deux frères décident de “partir en voyage”. Valises en main, ils font halte devant la volière. Ravis de palabrer avec les moineaux de Java, les bengalis ou les canaris citron, ils oublient dans l’instant tout projet de départ. Un jour pourtant le calme du quartier semble en danger, une enfant de l’école disparaît.
    Petits oiseaux est un roman d’une douceur salvatrice qui nous confie un monde où la différence n’influe pas sur le bonheur, où la solitude conduit à un bel univers, un repli du temps préservant l’individu de ses absurdes travers, un pays où s’éploient la voix du poème, celle des histoires et des chants d’oiseaux, celle des mots oubliés."

    LES ÉDITEURS

     

    Un lecteur:

    "Singulier roman japonais de la célèbre Yoko Ogawa qui paraît ce mois-ci, éloge original de la différence où deux frères ont peu à peu organisé leur vie à l'écart du monde. Il faut dire que l'aîné parle une langue que seul son cadet parvient à comprendre, proche du langage des oiseaux que même leurs parents avaient renoncé à appréhender. 
    Imaginez les difficultés quotidiennes pour s'intégrer au monde des humains, et simplement communiquer. Même si le cadet sert de courroie de transmission avec le monde extérieur à leur " nid " après la mort de leurs parents, leur singularité les isole, leur vie simple et répétitive laisse peu de place à l'imprévu qui immédiatement perturbe leur fragile équilibre. 
    C'est le côté peu attrayant à première vue du roman, difficile en effet de se passionner pour des vies d'une telle immobilité, presque passives en apparence.
    Heureusement, Yoko Ogawa a le don d'emprunter des chemins de traverse et d'insuffler une douce sensibilité là où il semble n'y avoir que bien peu de chose tout en comblant les creux avec de formidables trouvailles, à l'image de ce creux laissé par l'aîné dans le grillage du jardin d'enfants à force de côtoyer les oiseaux qu'il aimait tant.
    Vivre en marge ne signifie pas ne pas vivre, juste vivre autrement. 
    Observer et communiquer avec les oiseaux, nettoyer la volière d'un jardin d'enfants, lire des livres sur les oiseaux et tenter de percer leurs mystères, et même s'essayer au chant des oiseaux sont autant d'occasion de se laisser enchanter par la puissance d'évocation du langage poétique de Yoko Ogawa, langage qui s'écoute dans ce roman plus qu'il ne se lit finalement. 
    Les sons, les chants et les bruits tissent avec talent la trame de cette histoire insolite, peut-être pas la plus représentative de l'univers onirique et si particulier de l'auteur habituellement, mais une belle parenthèse poétique et une réflexion originale."

    www.babelio.com






    LES FURIES, roman de Lauren GROFF, 2017, 426 pages

    15/04/2017 17:05

    LES FURIES, roman de Lauren GROFF, 2017, 426 pages


     GROFF Lauren

     LES FURIES, Éditions de l'Olivier, 2017, 426 pages, ****

    Roman à l'Américaine, sans retenue, tout peut se dire donc s'écrire. Mais tout de même, un roman réussi par l'écriture impulsive de l'auteure et les personnages rocambolesques du roman.

    Tout est démesuré. Tout est grandiose, la richesse, la réussite de la carrière de LOTTO qui mesure 1m 90 et MATHILDE qui est une femme intelligente et flamboyante.  Fêtes à l'américaine avec les ami-es et leurs enfants. tout se fait en grand, avec éclat, tout est faste.Même le chien s'appelle GOD.

    Roman en dents de scie. il est parfois difficile de faire la différence entre sincérité et mensonge.

    Des  vies très variées. Des tempéraments insoupçonnés. Des caractères à éviter de provoquer.

    Une écriture innovante, spontanée, surprenante dans son vocabulaire.

    Deux parties du roman:  FORTUNE et FURIES mais également deux versions apparentes de la même histoire, des mêmes drames personnels: on reste ce qu'on est. La vie nous change peu sauf son jeu.

    Une histoire, des égos énormes de femmes puissantes, d'hommes talentueux et beaux, même trop  grands. Tout est permis pour réussir sa vie tant que ça reste secret.

    Un grand roman et une auteure à découvrir pour son style d'écriture audacieux mais réussi.

    "Car le bien, qui fait les dieux, cause la ruine des hommes."

    Mourir est facile, ce qui est dur c'est de vivre.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "Le corps sait ce que le cerveau refute."

    "L'audace physique, tel un funambulisme intellectuel:le plaisir, non pas du plaisir, mais de la performance, la revanche sur  les contraintes, la flûte, le paquet d'espérances.

    Du sexe comme rébellion contre la manière dont les choses devraient être. ]Ça paraît familier?¨]]©a l'est. Il n'est pas d'histoire plus banale sur terre]!"

    "Cette histoire ne correspond pas à ce qu'on nous raconte d'habitude au sujet des femmes.L'histoire des femmes, c'est celle de l'amour, de la fusion avec l'autre. Légère variante:le désir de fusion n'est pas réalisé."

    MATHILDE."Elle n'a jamais menti. Elle s'est contentée de ne pas en parler."

    AURÉLIE. 4 ans. "Elle est responsable de la mort de son frère-bébé. Elle est laissée à ses grands-parents."

    LÉO SEN. "OSER, C'EST FAIRE."

    "La vie était riche de possibles. Ou possiblement riche."

    "Qu'est-ce-que la réussite? C'est pouvoir travailler autant qu'on veut dans le domaine qui nous fait vibrer."

     

    Pour en savoir davantage:

     

    Résumé :

    « Le mariage est un tissu de mensonges. Gentils, pour la plupart. D’omissions. Si tu devais exprimer ce que tu penses au quotidien de ton conjoint, tu réduirais tout en miettes. Elle n’a jamais menti. Elle s’est contentée de ne pas en parler. »

    Ils se rencontrent à l’université. Ils se marient très vite. Nous sommes en 1991. À vingt-deux ans, Lotto et Mathilde
    sont beaux, séduisants, follement amoureux, et semblent promis à un avenir radieux. Dix ans plus tard, Lotto est devenu
    un dramaturge au succès planétaire, et Mathilde, dans l’ombre, l’a toujours soutenu. Le couple qu’ils forment est l’image-type d’un partenariat réussi.


    Mais les histoires d’amour parfaites cachent souvent des secrets qu’il vaudrait mieux taire. Au terme de ce roman, la véritable raison d’être de ce couple sans accrocs réserve bien des surprises.

    LES ÉDITEURS

     

    Un lecteur:

     

    "Si Les Furies est le troisième roman de Lauren Groff, c'est le premier que je lis de cette Américaine de 39 ans. Mais il donne furieusement envie de découvrir les autres. Car l'originalité de sa construction le dispute à la brillance du style. 
    Il nous plonge dans l'intimité d'un couple, celui que forment Lancelot, dit Lotto, et Mathilde Satterwhite, dont on découvrira plus tard qu'elle s'appelle en fait Aurélie et que sa mère était poissonnière sur les marchés à Nantes. 
    La première partie est vue du point de vue de Lancelot, la seconde avec les yeux de Mathilde. Ce qui nous donne deux versions totalement différentes et met tout à la fois le ressenti que l'on peut avoir d'un même événement et le mensonge sous toutes ses formes au coeur d'un livre que l'auteur souhaitait au départ publier en deux volumes, baptisés Destins et Furies.
    Tout commence merveilleusement bien pour le jeune couple. C'est la période de la lune de miel, celle de tous les possibles. Lancelot connaît ses premiers succès de comédien. Il rêve de gloire, soutenu par Mathilde. Et même si sa riche famille ne semble pas voir son union d'un bon oeil, il croit en sa chance. D'autant que jusqu'à présent tout lui a souri, baigné dans cette atmosphère joyeuse de la fin des années 60. Aux premiers succès sur les planches, s'ajoutent ceux auprès des filles : « Lotto fut baptisé "Maître Queue". Il serait faux de dire qu'il baisait tout ce qui passait, en réalité il voyait dans chaque fille le meilleur de ce qu'elle avait. »
    Mais quand il rencontre Mathilde, il sent que les choses deviennent plus sérieuses, que sa vie prend un tournant. D'autant que sa femme devient bien plus qu'une compagne très agréable, une collaboratrice, une protectrice, une gestionnaire de carrière, apparemment pleine d'abnégation. 
    Et si les amis s'éloignent peu à peu, peu importe. Car Lotto choisit de se lancer dans une carrière de dramaturge, entend revisiter la mythologie et réussir en tant qu'auteur plutôt qu'en tant qu'acteur. de premiers succès font du bien à son égo, mais l'installent aussi dans une sorte de confort proche de la cécité. Car il ne voit plus la vie qu'à travers le prisme de cette oeuvre qui se construit « Quelque chose se passait tout au fond de lui. Un haut-fourneau qui le carboniserait s'il s'ouvrait. Un secret si profondément enseveli que même Mathilde l'ignorait. » 
    Imperceptiblement, il s'éloigne de sa femme. À l'image de l'opéra sur lequel il travaille avec Leo, on sent le drame couver, on imagine l'issue tragique. Et si l'on voit bien le dessein de l'auteur qui entend souligner cette descente aux enfers avec les extraits des oeuvres de Lancelot, il faut aussi reconnaître qu'elles rendent la lecture moins fluide… Jusqu'au moment où la version de Mathilde prend le relais.
    Ici, les secrets ont un poids autrement plus lourd. Sur les circonstances qui ont conduit cette fille unique de France aux Etats-Unis, sur la relation qu'elle entretient avec son «protecteur», sur la manière dont elle partira à la recherche d'un bon parti. le mariage n'est plus alors une belle histoire d'amour, mais le fruit d'un calcul qui tient davantage de Machiavel que de Cupidon. 
    Au fil des révélations, le récit devient stupéfiant, fascinant. Très troublant. Entre le personnage lisse et bien-né de Lotto et les failles et la complexité du personnage de Mathilde, Lauren Groff dissèque bien davantage qu'un mariage. Elle fait voler en éclat la légende de l'amour qui serait la «fusion avec l'autre», brise la version trop fleur bleue du rêve américain et radiographie une société qui se cherche des valeurs, une vision." www.babelio.com






    MARÉE MONTANTE, poésie, de Charles QUIMPER, 2017, 67 pages

    15/04/2017 21:16

    MARÉE MONTANTE, poésie, de Charles QUIMPER, 2017, 67 pages


    QUIMPER Charles

     MARÉE MONTANTE, ALTO, 2017, 67 pages, POÉSIE, Québec

     Belle écriture poétique. La disparition d'une enfant bouleverse son père au point où il change plusieurs fois de lieu, de dimension passant du passé, à la réalité, à l'imagination du père marin à la recherche de son enfant en utilisant l'eau qui retourne à l'eau en la cherchant par son esprit vagabond.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "J'ai pris la mer par un jour de juin sur un bateau qui n'avait jamais vu le large en n'emportant que l'essentiel..."  

    "Dans ta petite boîte rose, j'ai rangé ta collection de pierres de lune."

    "Avec le temps, le silence était devenu un objet tranchant, strident comme le sifflement d'une bouilloire ou le crissement de pneus sur la chaussée mouillée.

    Jamais je n'aurais pu imaginer pire punition, pareil martèlement, jamais je n'aurais pu croire que le pas du temps puisse se muer en une chose si terrible."   

     

    Pour en savoir davantage:

    "Quel courant fugitif a ravi Béatrice à ses parents ? Il n’aura fallu qu’un clignement d’yeux, aussi bien dire une éternité, pour que leur petite anémone disparaisse, laissant le couple enterrer un cercueil vide d’une indécente légèreté. Mais papa s’accroche à un espoir comme à une bouée : si chaque cours d’eau répond à l’appel de la mer, alors il remontera le courant qui le mènera jusqu’à sa fille.

    Il s’improvise dès lors capitaine d’un improbable bateau de sauvetage. Au fil des jours, il sondera sans relâche les eaux du globe, notera selon les caprices de sa mémoire les souvenirs des jours heureux, insouciant devant la tempête qui gronde sur l’horizon.

    Émouvante dérive sur le thème de l’absence mâtinée de poésie douce et saline, Marée montante est une déclaration d’amour à ceux qui nous quittent trop tôt, une comptine pour endormir le chagrin." Les éditeurs

     

    ÉCHOS

    « Un petit livre d’une grande profondeur et d’une grande beauté. »

     

    Ludmila Proujanskaïa, Plus on est de fous, plus on lit! Radio-Canada

     

    « Il y a de la poésie et de la beauté dans Marée montante, malgré l’infinie tristesse qui l’habite […] Ce roman réussit ainsi à toucher un peu la pire de toutes les douleurs, avec pudeur et empathie, mais aussi en la regardant en face. Il faut du doigté pour s’attaquer à un tel sujet sans devenir mélo, et le défi est bien relevé. »

     

    Josée Lapointe, La Presse

     

    « C’est rempli de tendresse et de douceur. […] Une œuvre qui nous habite. »

     

    Vincent Graton, Marina Orsini, Radio-Canada

     






    CHRONIQUES DE L'AIR DU TEMPS, de Jean BARBE, Boréal, 1993, 214 pages, QUÉBEC

    17/04/2017 18:38

    CHRONIQUES DE L'AIR DU TEMPS, de Jean BARBE, Boréal, 1993, 214 pages, QUÉBEC


     

    BARBE Jean

    CHRONIQUES DE L'AIR DU TEMPS, BORÉAL, 1993, 214 pages, QUÉBEC

     Jean BARBE est journaliste, critique, chroniqueur.Dans ce livre il y a des faits divers, des histoires, des anecdotes, des faits, des confessions, des contes, des chroniques;tout cela autour de la condition humaine sur notre planète TERRE.

     

    L'auteur nous renseigne sur des faits connus du Québec et des événements un peu partout dans le monde de la politique.Il  a beaucoup de réflexions à faire sur la vie sociale et politique des Québécois, du Canada, des Amérindiens, de l'écologie, de l'environnement.

    Chaque critique est une prise de conscience qui nous éclaire également sur des faits et des politiciens connus du Canada.

    J'ai apprécié son sens de l'humour et son analyse parfois vitriolée  des hommes politiques canadiens et du monde.

    Un livre qui nous porte à réfléchir sur la vie intense que nous menons et des rôles imposés par les politiciens.

    Une écriture directe, parfois coriace mais toujours éclairée. Période de 1985 à 1995.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "La culture québécoise, c'est tout ce qui ne parle pas du Québec et se contente de le faire."

    "On  est le plus joyeux bordel d'Amérique du Nord. Je ne sais pas pour vous, mais moi, personnellement, j'adore ça."

    "Respecter et aimer le drapeau est un leurre si on ne respecte pas les gens, tous les gens, qui se sont ralliés à ses couleurs."

    "...désormais le peuple  assume son destin, désormais."

    "Mais les mots, lorsqu'ils sont ronflants, endorment, Qu'y a-t-il aujourd'hui qui n'existait pas hier pour que désormais se conjuge au présent.Un  sentiment. On ne fera pas un pays avec du sentiment--et il faut se méfier des mots qui gonflent métaphoriquement les voiles de l'indépendance. À force d'applaudir aux beaux discours, on gaspille nos forces."  

    "Quand on passe son temps à souffler dans la trompette de sa propre grandeur, on oublie parfois de respirer. Gonflé, dégonflé. Gonflé, dégonflé. C'est l'histoire du nationalisme québécois des dernières années."

    "Quel mal y-a-t-il à être petit? Petit peuple industrieux et imaginatif issu des campagnes et des forêts d'ici, d'Europe et d'Asie, d'Amérique latine et d'Afrique, venu habiter les villes pour se faire une vie tranquille, manger à sa  faim, travailler pour un toit et vêtir sa famille, et garder du temps de reste pour rêvasser, se promener et peut-être lire un livre."

    "Ici, on est tellement bas que notre vue baisse quand quelqu'un fait des bassesses. Ici, on est tellement bas que c'est toujours une  question de sous."

    "Plus on est de fous, moins on cherche, plus on tète."

    "À l'école au printemps, on n'apprend pas à penser, on n'apprend pas à chercher. On apprend qu'à  réussir aux examens du Ministère. 1990.

     

    Pour en savoir davantage:  

     

    " Je ne me suis jamais attaché à faire la chronique par le menu des faits et gestes d'une société à un moment donné.Il y a trop de choses que j'ignore, trop d'événements qui m'échappent, trop de questions à peine soulevées qui retombent aussitôt.

    J'ai fait des chroniques sur l'air du temps. C'est-à-dire sur pas grand-chose: sur des gens qui ne font les unes des quotidiens; sur les événements qui ne sont pas significatifs pour les éditorialistes, mais le sont pour moi parce que, soudain, j'y perçois la trame d'un récit, l'embryon d'une comédie humaine flirtant avec la tragédie.

     

        «Ces chroniques sont des histoires, des choses vues, D'AUTRES SIMPLEMENT IMAGINÉES LE SOIR AU COIN D'UNE RUE et qui s'incarnent sur le papier au petit matin, devant une tasse de café fort et trop sucré.

      Il faudrait les lire comme on grignote des muffins, par petites bouchées distraites qui laissent tomber des miettes sur la nappe. Des preuves de notre passage.» J. B.

     

     

    "Le problème, en fait, c'est que l'esprit de ce genre, qui fut très à la mode dans les gazettes québécoises de la première moitié du XXe siècle, s'est un peu perdu avec le temps. Le romancier Jean Barbe, à l'époque où il était rédacteur en chef de l'hebdomadaire Voir, signait des textes qui s'inscrivaient dans cette tradition. Dans un excellent recueil publié en 1993 et justement intitulé Chroniques de l'air du temps, il exprimait avec sensibilité l'esprit du billet: «L'air du temps est une fiction, et bien que nous respirions tous le même oxygène, chacun possède sa propre paire de poumons. Quand on ferme les yeux, le monde ne disparaît pas. Bien sûr, il continue à exister en dehors de nous, mais il poursuit également sa marche en nous — la marche d'un monde parallèle, dont le point de départ est la dernière image fixée, qui fait son cinéma sur l'écran de nos paupières.» Et le billettiste, en racontant cette expérience, nous lègue donc «des preuves de notre passage». 

    www.ledevoir.com






    10 JOURS DANS UN ASILE, reportage de1887, de Nellie BLY, 2015, 125 pages

    19/04/2017 16:08

    10 JOURS DANS UN ASILE, reportage de1887, de Nellie BLY, 2015, 125 pages


    BLY Nellie

     10 JOURS DANS UN ASILE, reportage de 1887, Éditions du sous-sol, 2015, 125 pages

     Un reportage digne d'un grand roman du genre thriller, grands frissons garantis. L'homme est vraiment un loup pour l'homme. sans gêne, sans pitié, sans humanité. La cruauté, la dégradation à l'état pur avec les pires abus humains.

    Un reportage  datant de 1887 sur les conditions des  femmes internées dans un asile. Un reportage qui a eu pour effet de changer les conditions des femmes internées.

    A lire sans faute si le sujet et les conditions de la femme de l'époque vous touchent.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "Le 22 septembre 1887, Le WORLD me donna comme mission de me faire interner dans l'un des asiles de fous de New-York. Mon rédacteur en chef, JOSEPH PULITZER, souhaitait que je décrive en termes simples et directs les soins apportés aux patientes, les méthodes de la direction, etc ..."

    "Mais chose étrange, plus je parlais et me comportais normalement, plus les médecins étaient convaincus de ma folie..."

    "Ce n'est que dans les épreuves que l'on réalise à quel point la gentillesse et la compassion sont rares dans ce monde."

    Ambulance avec cocher.

    "Face à mon silence obstiné, on ordonne de me conduire dans le pavillon des aliénées."

    "Autant  que vous le sachiez, vous êtes dans un hôpital psychiâtrique."

    "Vous n'êtes pas près de sortir si vous vous obstinez à désobéir."

    "L'asile  de fous de BLACKWELL'S ISLAND, votre dernière destination."

    "En comparaison, la potence me semble préférable à cet horrible tombeau."

     "Une autre se laissait traînée par deux patientes. Estropiée, aveugle, jeune ou décrépite, laide ou belle: le plus absurde des échantillons humains, le plus ignoble des destins."

    Retraite no 4." La violence qui règne là-bas est à peine croyable...un endroit pire qu'une porcherie."

    "Son martyre devait ressembler aux tourments de l'enfer."

    "L'asile d'aliénées de Blackwell's est une souricière à taille humaine."

    "Elle devait avoir dans les 70 ans et était aveugle. Pourquoi vous me traitez comme ça? J'ai si froid. Quel crève-coeur que de l'entendre gémir. Donnez-moi un oreiller et une couverture, j'ai trop froid."  

     

    Pour en savoir davantage:

     

      Résumé :

    "Engagée en 1887 au journal New York World du célèbre Joseph Pulitzer, Nellie Bly se voit confier une mission pour le moins singulière : se faire passer pour folle et intégrer un asile, le Blackwell's Island Hopital à New York. Intrépide, courageuse et soucieuse de dénoncer les conditions de vie des laissées-pour-compte, elle accepte le défi et endosse le rôle. Elles reste dix jours dans l'établissement et en tire un brûlot. D'abord publié en feuilleton, ce reportage undercover met en lumière les conditions épouvantables d'internement des patientes ainsi que les méthodes criminelles du personnel. L’œuvre de Nellie Bly, jusqu'alors inédite en France, marque la journalisme dit "infiltré" et préfigure les luttes pour l'émancipation des femmes."

    LES ÉDITEURS

     

    Une lectrice:

     

    "A l'origine, traduction et réédition des Editions du Sous-sol, puis édité en poche par Points, ce petit livre contient trois reportages de Nellie Bly : 10 jours à l'asile, Dans la peau d'une domestique et Nellie Bly, esclave moderne - Une immersion dans une fabrique de boîtes.
    Les trois textes se complètent très bien, car ils décrivent chacun dans un milieu particulier la vie des femmes pauvres à New York, souvent venues dans cette grande ville pour trouver du travail, sous-payées, hébergées dans des pensions misérables, et mal traitées.
    10 jours à l'asile montre d'une façon terrible comment la moindre attitude étrange ou non conforme peut être jugée comme de la folie. Au début de son reportage, Nellie Bly ne sait pas trop comment s'y prendre : elle ne veut pas recourir à des personnes de sa connaissance et risquer de les impliquer contre leur gré dans une supercherie. Elle définit elle-même sa stratégie, l'applique sans aide aucune.
    A chaque étape de son parcours vers l'asile, elle pense se heurter à la sagacité des médecins et être rapidement démasquée. Surprise et ravie de la facilité avec laquelle elle a pu se faire interner, elle démontre l'incompétence et la légèreté des médecins qui la déclare folle, simplement parce qu'elle se trouve déjà dans l'asile. Et si y elle arrive aussi facilement, c'est que ni la police, ni la justice ne savent quoi faire d'une jeune femme sans protection, à l'esprit apparemment égaré. 
    Le parcours de ses compagnes d'infortune est plus terrible encore : des femmes seules, pauvres, souvent étrangères, que personne ne connaissait, pouvaient, sans autre forme de procès, être enterrées vivantes à Blackwell's Island, et parfois même avec leur enfant. Nellie Bly s'attache de façon touchante à les appeler par leur nom, s'enquiert de leur situation une fois libérée, mais certaines ont purement et simplement disparu. Personne ne peut dire ce qu'elles sont devenues.
    A l'asile, c'est surtout la folie des infirmières qui se déchaîne, brutale et sadique ; c'est la violence en toute impunité envers des personnes enfermées, qui ne trouvent aucun soutien, et surtout pas auprès des médecins complices par surdité volontaire.
    On regrette de ne pas disposer en fin d'ouvrage de plus de renseignements sur l'évolution de l'asile et du traitement des internées, de savoir si la prise de conscience de la ville et le million de dollar octroyé a permis un vrai changement et la libération de celles qui avaient toute leur tête à leur arrivée.
    Aujourd'hui, l'asile a disparu, et Roosevelt Island, de son nouveau nom, peut être décrit comme un "îlot de paix au coeur de New York" sur un site internet.
    Les deux autres reportages sont des immersions dans la vie de domestiques et ouvrières, à la merci du bon vouloir des agences de placement ou des patrons des petites fabriques, travaillant dix à douze heures par jour pour des salaires qui suffisent à peine à payer leurs loyers. 
    Ces trois reportages nous plongent dans une histoire de New-York oubliée dans le mouvement perpétuel de cette ville moderne et gigantesque, et elle le fait du point de vue d'une femme jeune, intrépide, libre et intelligente, curieuse de la vie de ses contemporaines pauvres et méprisées."

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