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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
  • 123 commentaires postés
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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    NU DANS LE JARDIN D'ÉDEN, de Harry CREWS, 2013, 235 pages

    09/02/2017 17:48

    NU DANS LE JARDIN D'ÉDEN, de Harry CREWS, 2013, 235 pages


    CREWS Harry

    NU DANS LE JARDIN D'EDEN, Sonatine, 2013, 235 pages

     Un récit, un conte contemporain pour adultes se déroulant en Amérique.Une écriture ferme mais douce.

    Un conte qui nous fait connaître  des êtres hors norme: un homme obèse, un jeune homme nain qui rêve d'être écuyer, une jeune femme en recherche d'amour mais obstinément vierge.

    Un livre distingué, marquant, un auteur à découvrir dans un style d'écriture spontané, ignoré de ses lecteurs de polar.

    Gilles Lagrois, AUCLAIR, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     "Le rêve de perfection ne mourait pas facilement."

    "Le monde tue ce qui est parfait."

    FATMAN.285 kilos. L'homme n'était sûrement pas destiné à durer autant."

    "Son coeur chantait d'un bonheur qu'il n'avait plus ressenti depuis des années. L'usine était en vie."

    FRECKS. Coureur. "Je voudrais être amateur professionnel ou professionnel amateur. Le genre qui court aux Jeux Olympiques."

    "Dans un bungalow perché sur  le versant dénudé de  la Montagne de Phosphate, JESTER s'était endormi sur sa selle. Entre les jambes de sa mulâtre, il rêvait du derby du Kentucky."

    "JESTER, 1m.22"

    FATMAN...éveillé toute la nuit dans une stupeur alcoolique. Il avait bu 48 canettes de Métrécal, 2200 cl, 10 800 calories dans une seule nuit."

    DOLLY."Elle était la chose qui n'était jamais satisfaite dans l'âme des hommes, la bête dans la jungle de chaque mâle. Tous les hommes voulaient la posséder, mais aucun ne voulait la garder."

    DOLLY. "Elle était équipée pour la guerre mais n'avait pas même livré une seule bataille.Son hymen--son atout bien enfouie--épaisissait."  

     "...là où personne n'était vierge parce que personne n'avait de raison de le rester."

    "Il y avait l'amour. Et ça c'était ce qu'il y avait de plus différent."

     

    Pour en savoir davantage:

                                            "Résumé :

    Garden Hills a connu des jours heureux. À l’époque où Jack O’Boylan, un magnat de l’industrie, a fait construire le village au fond d’une mine de phosphate qu’il a découverte et exploitée. Travail assuré, salaire, sécurité. Puis, les hommes de Jack ont quitté la place. Le créateur a abandonné sa création, la mine a fermé, les habitants ont déserté le village.

    Seules une douzaine de familles ont résisté, constituant une véritable cour des miracles qui vit aujourd’hui encore dans l’espoir du retour de Jack O’Boylan. Le village pourrait néanmoins renaître seul de ses cendres grâce à Fat Man, qui a hérité de son père, propriétaire des terrains avant la construction de la mine, une véritable fortune. Mais personne n’attend plus rien de lui : Fat Man est un obèse qui passe son temps reclus dans sa maison à ingérer d’énormes quantités de nourriture en ignorant le monde extérieur.

    Reste Dolly, une ancienne reine de beauté, dont le souhait le plus ardent est de convertir Garden Hills à la modernité, c’est-à-dire au tourisme et à la débauche. Rapports de force, manigances amoureuses et sexuelles, trahisons et machinations : Dolly ne lésinera sur rien pour abattre les vieilles idoles et mener son projet à bien.

    Quelque part entre Samuel Beckett et Jim Thompson, Harry Crews nous offre avec l’histoire de ces marginaux perdus dans une ville fantôme une interprétation saisissante de la Chute originelle. On trouve dans ce roman, le deuxième de l’écrivain, publié aux États-Unis en 1969 et jusqu’ici inédit en France, la noirceur, l’humour et la compassion qui ont fait le succès de Body, Car ou encore La Foire aux serpents."LES ÉDITEURS

     

    UNE LECTRICE:

                             "De Garden Hills, il ne reste rien ou presque.
    Un beau jour, l'usine a fermé, les habitants sont partis.
    Seuls quelques paumés à la poursuite de leurs chimères, sont toujours là, accrochés à leur territoire avec la rage de vaincre la noirceur de leur quotidien.
    Ils espèrent le retour de Jack O'Boylan, , persuadés que celui grâce à qui le bout du bout du monde est devenu la plus grande mine de phosphate du pays ne peut les avoir abandonnés.
    Toute la force de ce roman réside dans l'éventail de personnages qui nous est proposé.
    Comme dans toute communauté, il y a le notable, Fat Man, dont le père était autrefois le propriétaire des terres sur lesquelles a été creusée la mine, il s'est vu offrir par le magnat en partance, les titres de propriété sur l'exploitation. 
    A la tête d'une petite fortune léguée par son père, il vit à l'écart, dans une grande demeure. Personnage atypique de 285 kg pour 1,65m il passe ses journées à ingurgiter d'énormes quantités de boissons et de nourriture. 
    Il est assisté dans sa vie quotidienne par Jester, qui a perdu dans un accident son cheval en même temps que ses rêves de jockey.
    Et puis il y a Dolly, superbe créature, ancienne reine de beauté de retour de New-York, elle a bien envie de redonner vie au site en le transformant en lieu de plaisir pour les touristes.
    Par-dessus tout ce petit monde, il y a l'ombre de Jack O'Boyal, celui par qui tout a commencé, une sorte d'Arlésienne, on en parle tout le temps mais il n'apparait jamais.
    « Nu dans le jardin d'Eden » est un roman noir qui se savoure avec bonheur, qui ne laisse aucune place à l'ennui. 
    Un bon moment de lecture." www.babelio.com






    LE ROUGE VIF DE LA RHUBARBE, roman de Audur Ava ÒLAFSDOTTIR, 2016, 255 pages

    10/02/2017 17:25

    LE ROUGE VIF DE LA RHUBARBE, roman de Audur Ava ÒLAFSDOTTIR, 2016, 255 pages


     

    OLAFSDOTIR Audur Ava 

    LE ROUGE VIF DE LA RHUBARBE, roman, 2016, 155 pages

     Roman du genre tendre, lent aux personnages attachants. Une écriture poétique,touchante, sensible. Une lecture paisible d'une écriture réconfortante, spontanée aux mots parfois magiques. Une vie simple sans embûches d'une jeune fille née infirme, aux jambes invalides.Un roman qui se lit comme des confidences.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "Du rivage, on ne voit plus la maison rose saumon et nul n'imagine où elle se trouve..."

    "AGUSTINA veut justement profiter de l'occasion pour causer un peu avec le Tout-Puissant à travers les gros nuages. Seule à Seul."

    "VERMUNDUR a son atelier au sous-sol. Il répare tout ce qui tombe en panne pour les épouses des marins partis au loin..."

    "La rhubarbe de 60 cm en août. Une hauteur suffisante pour dissimuler deux corps nus étendus de tout leur long."

    "C'est sage d'économiser les mots. Beaucoup gagneraient à fermer leurs oreilles aux bavardages pour mieux se servir de leurs yeux."

     "Ta mère. C'en était un, à sa façon, d'oiseau migrateur,C'était une âme errante."

    "Une montagne peut en cacher une autre."

    "Le seul vrai voyage consiste à surmonter ses propres obstacles, à atteindre la cime de sa propre montagne."

     

    Pour en savoir davantage:  

     

    Résumé :

    "La petite Ágústína, à son habitude, est descendue seule sur la plage à l’aide de ses béquilles et la force de ses bras pour méditer sur l’inconstance de la vie. Il y a longtemps que sa mère, universitaire émérite partie explorer les espèces migratoires aux antipodes, l’a confiée à la bonne Nína, experte en confitures de rhubarbe, boudins au sang de mouton et autres délices. Avec pour père de substitution épisodique Vermandur le bricoleur au grand cœur, celui-là même qui va accoucher en catastrophe la mère célibataire d’Ágústína sur la banquette arrière de sa vieille automobile.
    Happée par son monde intérieur, Ágústína fait bonne figure, se mêle volontiers aux activités puériles ou têtues des adultes, subit avec une dignité de chat la promiscuité désobligeante des collégiens, chante d’une voix de séraphin dans un orchestre amateur et se découvre ange ou sirène sous le regard amoureux d’un garçon de son âge. Mais Ágústína fomente elle aussi un grand voyage : l’ascension de la Montagne, l’élévation qui lui donnera assez de cœur au ventre pour accepter sa destinée…"

     

    Un lecteur:

    "Conçue dans un champs de rhubarbe, venue au monde sur le siège arrière d'une Moskvitch, Ágústína n'a pas les jambes suffisamment forte pour la soutenir. Pourtant, elle rêve de gravir la montagne qui domine son petit village islandais. 844 mètres qui sembleraient inaccessibles à toute autre que cette adolescente encouragée par l'amour inconditionnelle de Nina qui l'élève comme sa fille depuis que sa mère est partie observer les oiseaux quelque part en Afrique. 
    Le rouge vif de la rhubarbe ou quand Audur Ava Olafsdottir débutait en écriture... Un premier roman donc mais qui porte en lui toutes les qualités propres à cette auteure : la simplicité des situations, la poésie et la douceur, des personnages un peu décalés et la splendide nature islandaise. 
    Ágústína, sirène ou ange selon les circonstances, courageuse, rêveuse, lunaire, la bonne Nina, mère de substitution, experte en confiture de rhubarbe, en boudin, en couture, Vermundur, le bricoleur serviable, Salomon, le nouveau venu qui très vite devient un ami de coeur...autant de personnages attachants dans ce village entre mer et montagne, aux plages de sable noir. Les saisons passent, des premiers rayons de soleil aux tempêtes de neige, de la cueillette de la rhubarbe à la fabrication du boudin, rythmées par les lettres d'une mère absente qui court après les oiseaux au sud de la planète...
    Une petite pépite que ce premier roman qui invite au rêve et au voyage sur cette terre islandaise douce et violente à la fois. Des couleurs, des sensations, une poésie à découvrir." www.babelio.com






    LES YEUX TRISTES DE MON CAMION, de Serge BOUCHARD, historien,2016, 207 pages, Québec

    13/02/2017 18:17

    LES YEUX TRISTES DE MON CAMION, de Serge BOUCHARD, historien,2016, 207 pages, Québec


     

    BOUCHARD Serge

    LES YEUX TRISTES DE MON CAMION, 2016, 207 pages

     Un livre par un historien de haut calibre est toujours troublant et jouissif. On y apprend des événements du passé lointain de l'Amérique, du nord et du sud,  du passé de notre génération, de la vie actuelle qui nous marque tout autant.Un véritable livre d'histoire du temps de son époque, de ceux de sa génération dès 1947. Un retour historique touchant de souche sûre. L'auteur est également philosophe, naturaliste, routier. Un livre qui relie l'histoire, la sagesse, le plaisir de savoir, l'humour, des échanges d'expériences de plusieurs vies d'époque.

     

    Un livre qui nous en apprend sur le passé sans oublier le présent qui est aussi important par ses soubresauts.Un livre de l'histoire de l'homme peu importe son origine, sa race, son époque

    Un historien à découvrir ou à poursuivre dans sa démarche historique de citoyen américain.

    Gilles Lagrois, AUCLAIR, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "Nous avons désenchanté le monde, perdu le sens de sa beauté, liquidé notre héritage de merveilleux, neutralisé l'efficacité symbolique de nos rapports aux objets, à la vie, à la mémoire.

    En principe, créer de la richesse économique ne devrait pas s'opposer à la création de la beauté. Mais force est d'admettre que la machine infernale en est rendue là: rien n'arrête le progrès."

     

    "Je m'apprête à me départir d'un trésor. J'ai acheté ce camion en ayant le sentiment que je faisais une grande acquisition. Ils sont loin, les camions MIRON. Aux rêves d'autrefois, à ses projets, à ses désirs, succède le dur apprentissage de la renonciation. S'asseoir n'est vraiment pas facile."

     

    "Tout ce qui nous échappe. J'ai grandi sur les rives du fleuve, au bout de l'île de MONTRÉAL,  entre 1950 et 1960.Il était si large, le fleuve, si puissant, toujours changeant, parfois gris, souvent brun, quelquefois bleu."

    "Voilà la route qui mène au coeur de l'Amérique, celle qui conduit aux Grands Lacs, aux Pays d'en Haut, jusqu'à Fond du Lac justement, chez les Saulteux et chez les Sioux."

    "Les riches Anglais. J'ai compris alors le sens de l'inutilité, du luxe et de l'arrogance."

    "Les Anglais de l'Ontario et les Américains de la Nouvelle-Angleterre, eux, ils l'ont trouvé beau en son estuaire, à Cacouna, à la Malbaie, à Tadoussac et à Métis-sur-Mer. Ils s'y construisaient des cottages en 1867, déjà. Le très détestabe John A.Macdonald y possédait une maison d'été."

    "Nul n'échappe aux rappels de la mémoire naïve."

    "Nous sommes le chemin que nous parcouronns."

    "JACQUES ROUSSEAU, il tenait le jeune PIERRE TRUDEAU pour un fumiste, le dandy TRUDEAU."

    "L'enfant apprend à marcher, le vieux à s'asseoir."

    "Plus gros, plus vite, plus que moins,  et encore plus qu'avant, toujours battre le chiffre, voilà le hoquet indiscutable du monde actuel."

    "Nous sommes devenus accros aux contenantgs, mais très rébarbatifs aux contenus. Celui va qui va trop vite est impoli. La fameuse proposition "Time is Money" n'a jamais été démontré et je crois même qu'il s'agit d'une bêtise sans nom."

    "C'est encore l'argent,les profits, l'économie qui chassèrent les INDIENS même les éliminèrent pour les remplacer par la traite des NOIRS dan la ville d'origine d'HARLEM. Les nombreux Afro-Américains travaillaient pour rien, ils étaient maltraités et livrés aux pires sévices."

    "La beauté du monde n'a pas de prix. La terre vierge, par définition, ne produisait rien, donc ne valait pas grand-chose."

    "Les Européens avaient renversé la Terre Mère, cette déessse sauvage de la fécondité."

     

    Pour en savoir davantage:

                                            «Tu donneras vie aux barreaux de ta prison, tu t’évaderas par la fenêtre ouverte de ton imaginaire, rien ne peut t’empêcher de te recueillir devant une pierre humide, devant une clôture de broche, rien ne t’interdit de résister jusqu’au dernier coup d’œil. […] L’humain, au temps où il avait les yeux ouverts, a toujours vu les mille facettes d’une chose, les mille sens d’un mot, les mille visages des bêtes, les mille couleurs d’une plante, ainsi que les liens mystérieux qui unissent le fer à l’étoile, le brouillard à l’arbrisseau, la montagne à la mort, la mort au corbeau et le mélèze à l’enfantement. »

     

    Connaissez-vous Massassoit, le vieux sage de la nation wampanoag, Jean-Baptiste Faribault et Jean Baptiste Eugène Laframboise, ces aventuriers canadiens-français qui ont bâti l’Ouest américain, ou l’oncle Yvan, revenu de la guerre alors que plus personne ne l’attendait, ou la tante Monique de Santa Monica ?

    Saviez-vous qu’une vieille Honda était douée de la parole, qu’une grande tortue sacrée vivait sur le boulevard Pie-IX, qu’un camion des années 1950 avait des yeux, et que ces yeux pouvaient parfois être tristes ? Voilà quelques-unes des merveilles que l’on découvre ici, ainsi que mille autres, grandioses ou infimes, lointaines ou familières, cachées dans le passé que nous avons oublié, chez les humbles que nous n’écoutons plus, ou bien là, tout près, dans la nature qui nous entoure comme dans la ville que nous habitons, mais que notre modernité trépidante et notre obsession de la vitesse et de l’efficacité nous empêchent de saisir.

     

    Car pour les saisir, écrit Serge Bouchard, l’humain doit avoir « les yeux ouverts », c’est-à-dire des sens, un cœur, une intelligence et une mémoire capables de reconnaître la beauté secrète des choses, les joies et les souffrances quotidiennes qu’apporte à chacun, et particulièrement aux humiliés de ce monde, le simple fait de vivre, d’aimer, de vieillir. Après C’était au temps des mammouths laineux (2012), voici de nouveau une trentaine de petits essais écrits avec cet art qui est la marque unique de Serge Bouchard, le timbre même de sa voix : un art qui est à la fois celui de l’anthropologue, nourri par une attention passionnée aux visages et aux récits inépuisables des humains, et celui du poète, confiant dans les pouvoirs révélateurs de l’imagination et du langage. LES ÉDITEURS.






    SPHINX,roman de Christian JACQ, **** 2016, 386 pages

    19/02/2017 21:25

    SPHINX,roman de Christian JACQ, **** 2016, 386 pages


     

    JACQ Christian

    SPHINX, X0 ÉDITIONS, 2016, 386 pages, ****

     Un genre de roman multiple qui me plaît spécialement: enquête, science, religion, l'histoire de l'humanité, un monde caché, secret, où l'intelligent prône sur l'ordre établi.Certains cherchent à s'enrichir, d'autres à découvrir des secrets grâce aux connaissances archéologiques, historiques, mythologiques des civilisations  antérieures. Un roman de haut niveau.Un tourneur de pages, une obsession enrichissante, une curiosité à satisfaire sans faute.

     Un livre remarquable, un auteur à l'écriture raffinée, édifiante,ahurissante.

    UN MUST 2016.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com    

     

    "Le monde allait mal, et BRUCE aussi.Ce matin-là, impossible d'enfiler ses rangers. Le monde n'est pas seulement petit, il est aussi mauvais...Un mot de travers, une pensée incorrecte, et on finissait empalé. Règle de base!  Ça, il ne faut ni le dire ni en parler... qui dirigeait vraiment notre monde, au risque d'y laisser sa peau?"

    "Où est l'or? Le couteau du barbu entailla le cou de KHALED, le sang coula." Archéologue.

    "Sans lui, il en était certain, l'État Islamique détruirait sa chère PALMYRE qu'il ressuscitait depuis quarante ans."  

    "Jusqu'alors, les SUPÉRIEURS INCONNUS,traversant les époques, avaient échappé à leurs adversaires. Certains avaient été arrêtés, torturés et exécutés, mais les NEUF avaient préservé leur unité en transmettant le flambeau. Tout ce qui était antérieur à l'Islam devait disparaître. L'heure était venue d'activer le plan SPHINX. Toute trahison entraînait une exécution immédiate."  

    "Plus que jamais, les États-Unis dictaient leur loi; l'Islam progressait partout, l'informatique triomphait et la bêtise fleurissait."

    "La Chine moderne n'était pas encore un vrai État de droit; entre diplomates, là on parlait "d'État de lois". Et la loi chinoise avait le privilège de la simplicité: "Enrichis-toi."

    "L'erreur est humaine; persévérer dans l'erreur est diabolique."

    "Transmuter la matière en esprit, les ténèbres en lumière, ce n'était pas un rêve.."

    "Vu de Chine. Trois types de gouvernants: les imbéciles, les menteurs et les manipulateurs."

    "HIROKI KAZUP, le Supérieur inconnu,  en présence de ses huit frères en esprit, il avait reçu le secret de la matière première, cette énergie liée à la lumière qui permettait d'ouvrir l'esprit aux dimensions du cosmos et de maintenir l'âme et le corps en bonne santé."

     

    Pour en savoir davantage:

                                             Résumé :

    Ils sont neuf. 
    Neuf représentants d'une confrérie mystérieuse dénommée Sphinx. 
    Neuf détenteurs des secrets de la vie, disséminés à travers le monde. 
    Neuf condamnés à mort par les nouveaux maîtres de la technologie, adeptes de l'argent-roi, dont l'objectif fait froid dans le dos: la prise de contrôle définitive du cerveau humain par les machines. 
    Depuis New York ces derniers ont engagé une traque implacable pour éliminer, un à un, les membres de Sphinx. 
    C'est compter sans la détermination d'un journaliste écossais, Bruce Reuchlin, redoutable enquêteur, prêt à prendre tous les risques pour déjouer leur plan diabolique. 
    Pour Bruce, désormais, chaque pas est un danger de mort. Plus il avance dans son enquête, plus la question l'effraie : qui gouverne vraiment notre monde? LES ÉDITEURS

     

    Un lecteur:

     

    "Quand Christian Jacq s'écarte du roman historique, ça donne Sphinx, un thriller où l'avenir de l'homme est compromis par une menace invisible : la technologie. Mais en grand passionné d'histoire, il n'a pu résister à l'envie d'emmener le lecteur à la découverte des plus grands sites archéologiques ou historiques du monde. 
    Qui est Sphinx ?
    Ils sont 9 maîtres détenteurs des secrets de la vie. Leur confrérie court à sa perte, ses membres étant assassinés les uns après les autres. L'heure est grave, un nouveau mal s'installe sur la planète. Des hommes puissants et avides de pouvoir veulent contrôler l'humanité par le biais de machines hautement technologiques. 
    Quand Saint John se fait assassiner, son fils Mark décide de découvrir qui a perpétré le meurtre. Aidé de son meilleur ami, le journaliste d'investigation Bruce Reuchlin, il parcourt le monde à la recherche des derniers membres de la confrérie encore vivants. Les 2 hommes doivent affronter le danger et à tout prix, retrouver Sphinx, l'illustre Maître qui détient tous les secrets de la vie. Un roman passionnant qui nous emmène en Syrie, en Islande, en Italie, en Chine...

     

    Difficile quand on est un passionné d'Histoire d'écrire sur autre chose. Christian Jacq n'a pu résister à l'envie de nous faire parcourir le monde à la découverte de grands sites historiques. Pour cette intrigue, l'actualité liée au terrorisme s'invite dans le récit. le financement des cellules djihadistes tient aussi un rôle important dans l'histoire. 
    Des femmes passionnantes (et passionnées), mais caricaturales
    Le roman se lit très facilement, l'histoire est assez passionnante et pleine de rebondissements. le personnage de Mark, héritier d'un empire valant des milliards de dollars est assez sympathique et charismatique tout comme Bruce, le journaliste, un  rustre cachant un grand coeur. Tout à fait le genre d'homme qu'il est bon d'avoir dans ses contacts. 
    Par contre, les femmes sont des clichés ambulants ! Mesdames, on ne peut pas dire que Christian Jacq nous ait épargnées ! Entre la femme vénale et diabolique et la jeune femme sublime, mais qui a peu de jugeote et pêche par sa spontanéité  (elle a l'art de se mettre dans des situations pas possibles), c'est plutôt difficile de s'identifier. Cependant, ces deux femmes tiennent des rôles importants dans Sphinx et donnent du rythme au récit. 
    L'amour s'invite pour adoucir le récit. www.babelio.com






    L'AUTRE QU'ON ADORAIT, roman de Catherine CUSSET, 2016, 290 pages

    01/03/2017 18:52

    L'AUTRE QU'ON ADORAIT, roman de Catherine CUSSET, 2016, 290 pages


    CUSSET Catherine

     L'AUTRE QU'ON ADORAIT, roman, 2016, 290 pages

     Roman dont à la lecture, on ne reste pas indifférent au personnage principal, THOMAS. Un homme de grande taille rempli de belles qualités qui ne passent pas inaperçues.

    Il fait fureur comme homme autant en FRANCE qu'aux ÉTATS-UNIS. C'est un fonceur, un discoureur, un verbal d'une sensibilité d'artiste, d'une grande culture et d'un charme fou dont on ne  peut ignorer l'intelligence et les performances tant sociales qu'amoureuses. Il est à l'aise partout peu importe la masse, la classe, le rang social.Il vise grand et juste. Il manipule tout son entourage et se surestime.

    Tout individu finit par affronter ses limites et être confronter à une autre réalité que la figure qu'il projette.

    Un personnage admirable, un roman remarquable,une auteure brillante, épatante.

    Gilles Lagrois, AUCLAIR, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    THOMAS."Ils sont supposés chasser les casseurs,ceux qui profitent du désordre social et des manifestations pacifiques pour foutre le bordel, mais c'est le prétexte officiel:il s'agit de massacrer du Black et du Basané. France raciste."

    "Devaquet a démissionné et Chirac a retiré le projet de loi. Vous levez le poing en l'air, vous vous  embrassez, vous criez de joie.  Vous avez gagné."

    "Il est mignon . Nicolas, avec ses fossettes, ses taches de rousseur, ses cheveux bouclés et ses yeux gris-vert."      

    "Il était clair dans ton esprit que le plaisir de la chair n'était pas lié à l'amour."

    "Je ne suis pas une dépuceleuse, et que sexuellement j'ai besoin d'être dominée. Ma franchise t'électrise."

    "Tu aimes ce côté tranchant que j'appelais buté."        

    "Notre relation physique est de plus en plus forte.Tu es un amant imaginatif aux doigrs et la la langue  agiles."

    "La civilisation japonaise est  celle du feu au cul."

    "La sodomie dès la première fois, tu te rends compte?

    "L'intensité du bonheur que tu goûtes avec elle est la mesure de l'angoisse qui a tordu tes nuits."

    "La baise est la seule façon d'échapper à l'ennui; le désir la seule aiguille indiquant la vie."

    "C'est à la cime du particulier qu'éclôt l'universel." PROUST  

    "Tu comprends: oui, la faiblesse fait partie de la force, et le doute de la création. PROUST aussi avait la conviction de n'avoir  aucun talent, de ne pas être un poète, d'être médiocre, de décevoir sa mère."  

    "La misère et le luxe dans la même rue, la vie grouillante, le mouvement incessant: NEW YORK."

    "C'est cela que j'ai pensé à l'instant où mon frère m'a appris ta mort: qu'il y aurait moins  de rire sur la terre."

    Pour en savoir davantage:

                                               Résumé :

    "L’autre qu’on adorait fait revivre Thomas, un homme d’une vitalité exubérante qui fut l’amant, puis le proche ami de la narratrice, et qui s’est suicidé à trente-neuf ans aux États-Unis. Ce douzième roman de Catherine Cusset, où l’on retrouve l’intensité psychologique, le style serré et le rythme rapide qui ont fait le succès du Problème avec Jane, de La haine de la famille et d’Un brillant avenir, déroule avec une rare empathie la mécanique implacable d’une descente aux enfers."LES ÉDITEURS

     

    Un lecteur:

                       "Bel hommage à un ami perdu, à travers de portrait sans complaisance mais beaucoup de tendresse.
    C'est à la fin du lycée, dans les années 80 que la bande se constitue, des étudiants prometteurs, y compris Thomas, même si, déjà, les résultats dont il ne doutait pas ne sont pas à la hauteur de ses espérances. Sciences-Po, c'est un piètre succédané quand on vise Normale Sup. Ça ne marche pas en France, qu'à cela ne tienne, Les Etats-Unis sauront reconnaître sa valeur. et Thomas s'embarque dans des années de déménagements, de postulation, d'amours aussi définitives que transitoires, d'alcool, un peu, d'insomnie, beaucoup, d'exubérance et de déconvenues qui peu à peu sapent les bases fragiles d'une personnalité pas ordinaire.
    On est immergé avec Thomas dans le milieu universitaire américain, avec sa hiérarchie des établissements, ses codes internes, sa liberté pédagogique et ses limites infranchissables (le principal piège que Thomas n'évite pas, c'est l'interdiction absolue d'avoir une relation avec une étudiante). Les repères historiques sont également adroitement insérés. c'est une belle évocation, à la fois littéraire et pédagogique, des Etats-Unis de la fin du vingtième siècle, sans oublier les références nombreuses à la musique, et à la littérature, puisque Thomas est un 
    "vingtièmiste" spécialiste de Proust.
    Parlons des amours de Thomas, et de son talent de séduction. Elles sont toutes vite attirées par le charme et le bagout du frenchy, prêtes à passer sur ses excès. Ana, Elisa, Olga (une folle grave celle-là), Nora, elles ont toutes été sincèrement aimées. Aucune n'est restée. 
    Peu à peu, le portrait révèle les failles qui expliquent le prologue dramatique, avec la découverte du corps de Thomas. Les indices sont subtilement amenés, l'insomnie, les excès, les échecs aussi, dont on ne connaît pas clairement la cause, mais qui pourraient bien être liés à des agissements inopportuns du jeune homme. Pour aboutir à une claire explication qui donne la cohérence et la raison d'être du récit.
    Tout cela est très bien fait mais…
    Le choix de l'auteur de s'adresser au personnage principal par un tutoiement est une épreuve pour le lecteur. On comprend l'intention, qui correspond à une sorte d'éloge funèbre où l'on s'adresse au défunt, en retardant le moment où l'on ne pourra plus s'adresser à lui. Mais il faut, en tant que lecteur, presque visualiser ce dialogue mortuaire pour suivre l'intrigue. D'autant que c'est Catherine, l'auteur, qui parle. Certes, au fil de la lecture, la gymnastique s'acquiert, mais il faut tout de même un certain temps pour naviguer aisément dans le texte.
    Belle écriture." www.babelio.com






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