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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
  • 123 commentaires postés
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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    [ ESSAI ] [ Conte, FANTASTIQUE, FÉÉRIE, SCIENCE FICTION ] [ LIVRES AU JOUR LE JOUR # 1 ] [ Roman du genre thriller ] [ RÉCIT ] [ Thriller québécois ] [ Roman québécois ] [ Roman du genre thriller ] [ Roman genre polar ] [ Littérature étrangèr ] [ Roman polar québécoi ] [ MES POÈMES-GIL ]

    LE MUSÉE DU SILENCE, roman de Yôko OGAWA, 2003, 317 pages

    26/03/2017 17:00

    LE MUSÉE DU SILENCE, roman de Yôko OGAWA, 2003, 317 pages


     

    OGAWA Yôko

    LE MUSÉE DU SILENCE, ****, Actes sud, 2003, 317 pages

     Une auteure qui nous apprécions pour la qualité de son écriture. Une écriture calme, descriptive,lente,sobre presque silencieuse. Dans  ce roman on y retrouve un monde de silence, de tolérance, de vie paisible. Ce roman comporte seulement quelques personnages principaux qui nous deviennent rapidement familiers sans connaître leur nom, sans oublier les prédicateurs du silence muets.

    Un roman à savourer, une auteure à côtoyer pour la qualité de son écriture.

    Gilles Lagrois, AUCLAIR, Québec

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    MA CLIENTE. LA VIEILLE DAME."Ce n'est pas mon genre de faire ce qui peut l'être par d'autres que moi. Mener les choses rondement, et faire ce que les autres ne font pas...

    Ce que je vise, c'est un musée d'une importance dont les blancs-becs comme vous n'ont aucune idée, qui soit indispensable et qu'on ne trouvera nulle part dans le monde.

    Ce que je vise, c'est un musée qui transcende l'existence humaine."

    LE JARDINIER." Ce serait absurde de penser qu'on pourrait lui plaire."

    "Une propriété trop grande, une jeune fille trop jeune, une vieille femme trop vieille."

    "Notre musée sera le lieu de repos d'un monde ancien. Un musée d'objets volés, cause de mortalité. Dorénavant votre travail sera de collectionner les objets hérités des défunts."

    "Son opinion , c'est que " l'observation commence à partir du moment où l'homme prend conscience de la mauvaise qualité de la précision de son regard".

    "C'est le moment où nous nous retrouvions tous les trois, elle, les objets et moi, en relation dans une atmosphère de sympathie."

    "Beaucoup de gens meurent l'hiver, ils laissent beaucoup d'objets."

     

    Pour en savoir davantage:

     

    Résumé :

    "Un jeune muséographe vient d'entrer en fonction dans un manoir aux confins du monde. Sous la direction d'une vieille femme plutôt étrange, il devra recenser, agencer, mettre en scène une véritable collection d'objets, de reliques du quotidien, de vestiges d'une intimité disparue et pourtant soutirée depuis des années aux défunts du village voisin. Car ces objets ont un seul point commun : ils furent tous volés quelques heures après la mort de leur propriétaire...

    Empreintes du temps qui passe, variations autour de la mémoire, accumulations, obsessions : la mission de cet homme est complexe car le musée du Silence devra être à la hauteur des souvenirs de la vieille dame."LES ÉDITEURS.

     

    Une lectrice:

     

     " L'histoire est celle d'un jeune muséographe engagé par une vieille dame étrange pour la création d'un musée sur sa propriété, un vieux manoir et ses dépendances. Habite avec la vieille dame, une jeune fille qu'elle appelle sa fille, nommée la jeune fille dans le roman. Sur cette propriété située près d'un petit village, vivent également dans une des annexes, un couple formé par le jardinier et la femme de ménage. le père, le grand-père, l'arrière grand-père, les aïeux du vieux jardinier étaient déjà jardiniers au domaine du manoir. le jeune muséographe travaille à la création du musée avec la jeune fille sous la férule de la vieille femme. C'est une vie en huis clos, les objets qui seront exposés sont parfois bizarres, ils ont été volés aux défunts du village. le voisinage est tout aussi étrange car dans la montagne existe un monastère habité par des prédicateurs qui ont fait voeu de Silence.
    Comme dans les romans de Kafka et dans le roman « l'enquêteur » de Philippe ClaudelYoko Ogawa ne donne aucun nom à ses personnages, c'est par leur fonction qu'elle les cite.
    J'aime l'écriture de Yoko Ogawa, les émotions et la poésie qu'elle apporte à ses sujets.À lire!"
    www.babelio.com






    LES CORNEILLES NE SONT PAS LES ÉPOUSES DES CORBEAUX, 2005, 264 pages, Québec

    01/04/2017 20:16

    LES CORNEILLES NE SONT PAS LES ÉPOUSES DES CORBEAUX, 2005, 264 pages, Québec


    BOUCHARD Serge

    LES CORNEILLES NE SONT PAS LES ÉPOUSES DES CORBEAUX,

    BORÉAL, 2005, 264 pages, Québec

     

    Dans ce livre, une forme de récit-confidences, l'auteur m'apprend  des faits, en décrivant les réalités de la vie des hommes en incluant les travailleurs abusés, les compagnies forestières abusives, en  tenant compte de l'environnement, de l'écologie, du racisme.Il parle également de la mer vidée de ses ressources.

    L'auteur-historien a l'âme d'un justicier.Il dénonce les injustices flagrantes faites aux Indiens nommés de nos jours, Amérindiens,à l'environnement, à l'écologie, à nos richesses, à nos ressources naturelles aux bénéfices des Gouvernements et des Multinationales d'Amérique.  

    C'est un historien et un témoin important de notre histoire, de notre culture, de notre vie Américaine, des injustices faites aux citoyens.

    Un livre qui se lit lentement car le  texte et les propos demandent réflexion.

    Un auteur, un penseur, un témoin, un protecteur de l'authenticité de la vie en Amérique.

    Ce livre est fait de révélations historiques, écologiques environnementales, sociologiques.

    Les connaissances sont révélatrices, constructives et nous amènent à devenir de meilleurs citoyens éclairés, conscients de leurs gestes.

    Un livre de chevet qui nous apprend la vérité sur notre passé, notre présent, notre situation planétaire. Un auteur qui a des choses à dire, des faits à révéler.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "Je ne sais combine de kilomètres j'ai parcourus depuis ma naissance. Il semble que mes premiers pas annonçaient une incroyable mobilité.J'ai du chemin dans l'âme et du vent dans les veines."  

    "Demain, le réseau universel du positionnement sera peut-être en mesure de décrire le mouvement perpétuel de dix milliards d'humains."  

    "Nous sommes bagués comme  des canards."

    "La nordicité n'a cure des latitudes et des lignes droites. L'univers boréal est vaste et il prend des proportions considérables lorsqu'on réunit  la  taïga et la toundra canadiennes."

    "Le Nord descend jusqu'à VAL D'OR. Nous sommes nordiques, mais en avons-nous la culture, en avons-nous la volonté, voire la fierté? En avons-nous seulement connaissance?"

    "La faute du temps.Monde jetable qu'un rejeté comme moi ne sait plus comment appréhender. Mes mains ne sont pas faites pour cela. Mes yeux ne savent plus lire les instructions... je suis cet homme préhistorique bâti pour tout ce qui n'est plus.Je suis fait pour durer mais la durée ne vaut plus rien."

    "Argent, pétrole et quétaineries sont les trois mamelles de notre hystérie collective.

    L'essence que l'on consomme est une essence qui nous consume."    

    "L'alimentation est certes le domaine privilégié des plus grandes activités criminelles dans l'histoire de l'humanité.Mais cela reste un secret, c'est la recette du crime parfait."

    "Le CANADA de fantaisie, c'est justement ce CANADA sans saveur, similitude de tous les similis que nous préférons à la nature et à l'anarchie des choses.Examples: crème de maïs, petit pois #1, Ketchup,Beans Clark, toujours pareils. Nous sommes vraiment des gens très fancy."

    "Chaque conscience humaine est un puits sans fond. Tout a une face et un revers."  

     

    Pour en savoir davantage:     

     

    " Les corneilles ne sont pas les épouses des corbeaux. Les épinettes noires ne sont pas des arbres de misère. Le monde dans lequel nous vivons n’est pas nécessairement le paradis. Tout, en dehors de Montréal, n’est pas forcément le désert. Notre histoire n’est pas une épopée. Il n’y a pas de bouleaux sur la rivière Mingan. Un camion n’est pas le contraire de la poésie. Les Amérindiens ne forment pas une société archaïque et dépassée. Et le progrès moderne n’est pas si simple qu’on le croit.
    Serge Bouchard n’est pas un rebelle ni un contestataire. C’est un homme libre, un esprit lucide et cultivé, un prosateur quotidien qui prend pour matière les idées, les faits, les grands phénomènes aussi bien que les « petites affaires et moindres choses ».
    Les quatre-vingts petits textes qui composent cet ouvrage (et qui ont d’abord paru sous forme de chroniques dans le journal montréalais Le Devoir) forment surtout une oeuvre d’observation et de sagesse, écrite dans une langue toute de simplicité, rythmée, imagée, aussi proche que possible de la conversation entre gens d’intelligence et de coeur. Par la culture, par la finesse du regard, par l’originalité de l’imagination, Serge Bouchard s’y révèle, encore une fois, un essayiste de premier plan."Les éditeurs

     

     

      "Les corneilles ne sont pas les épouses des corbeaux. Les épinettes noires ne sont pas des arbres de misère. Le monde dans lequel nous vivons n’est pas nécessairement le paradis. Tout, en dehors de Montréal, n’est pas forcément le désert. Notre histoire n’est pas une épopée. Il n’y a pas de bouleaux sur la rivière Mingan. Un camion n’est pas le contraire de la poésie. Les Amérindiens ne forment pas une société archaïque et dépassée. Et le progrès moderne n’est pas si simple qu’on le croit.
    Serge Bouchard n’est pas un rebelle ni un contestataire. C’est un homme libre, un esprit lucide et cultivé, un prosateur quotidien qui prend pour matière les idées, les faits, les grands phénomènes aussi bien que les « petites affaires et moindres choses ».
    Les quatre-vingts petits textes qui composent cet ouvrage (et qui ont d’abord paru sous forme de chroniques dans le journal montréalais Le Devoir) forment surtout une oeuvre d’observation et de sagesse, écrite dans une langue toute de simplicité, rythmée, imagée, aussi proche que possible de la conversation entre gens d’intelligence et de coeur. Par la culture, par la finesse du regard, par l’originalité de l’imagination, Serge Bouchard s’y révèle, encore une fois, un essayiste de premier plan." http://

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    DANSER AU BORD DE L'ABÎME, roman de Grégoire DELACOURT, 2017, 360 pages ****

    03/04/2017 23:43

    DANSER AU BORD DE L'ABÎME, roman de Grégoire DELACOURT, 2017, 360 pages ****


     

    DELACOURT Grégoire

    DANSER AU BORD DE L'ABÎME, JCLattès, 2017, 360 pages, ****

     Un roman, mais d'un tel auteur avec son talent d'écriture éclaté, ce roman devient une étoile dans un nuit d'été. Une écriture sensible, sensuelle, éprise d'émotions qui émeut et fait vibrer les sens en alerte.

    Chaque page est imprégnée de joie de vivre, d'amour. Le plaisir brille en plein jour et le soir avec le ciel étoilé. L'amour est vainqueur . La peine, la douleur cède la place à l'amour même mal compris et mal partagé.  "Quelle est belle la joie qui s'éveille dans un visage."

    Un roman tel un film de RENOIR.

    Gilles LAGROIS,Auclair, Québec

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    "La peur et la souffrance produisent les mêmes effets."

    "Jusqu'ici , mes aubes avaient été les petits cailloux d'une vie bien ordonnée, d'une promesse ancienne, celle de suivre des chemins tracés par d'autres qui croyaient aux trajectoires parfaites ou, à défaut, aux mensonges vertueux. Mes aubes prochaines s'annonçaient vertueuses, Et l'une d'elle bouleversante.

    ...je dirais urgence, vertige, abîme, jouissance, et j'ajouterais douleur. Oui. Désir fou, avant tout."

    "Dieu, comme je souffre d'être loin d'eux, si loin de mon mari, de sa douleur, de son effroi."

    "... une femme ne quitte pas sa famille, sa souffrance doit rester secrète, sa désolation est inutile; ici le désir est une honte, une maladie, et les apparences gagnent toujours."

    "L'AMOUR EST LE MOTEUR LE PLUS ÉCOLOGIQUE."

     "Là que j'ai vu cet homme. L'étincelle même du désir. Tout en moi tremble et s'affole. Je vais vaciller. Ce  genre d'homme qui fait tout quitter à une femme."

    "Je crois que l'on trébuche amoureux à cause d'une part de vide en soi."

    "Il y a des hommes qui vous trouvent jolie et d'autres qui vous rendent jolie."

    "Je vois les frissons de ma peau lorsque je te vois. Je vois le froid qui s'est emparé de moi. Je vois ma faim."

    "DIRE OUI, C'EST ÊTRE VIVANT."

    "Un nouvel amour n'est pas forcément contre le précédent."

     

    Pour en savoir davantage:

     

    Résumé :

    "Emma, quarante ans, mariée, trois enfants, heureuse, croise le regard d’un homme dans une brasserie.
    Aussitôt, elle sait.
    Après On ne voyait que le bonheur, Grégoire Delacourt explore dans ce roman virtuose la puissance du désir et la fragilité de nos existences." Les éditeurs

     

    Un lecteur:

     

    Emmanuelle, la petite quarantaine, est mariée à Olivier depuis dix-huit ans. Ils habitent à quelques kilomètres de Lille avec leurs trois enfants et ont une vie heureuse en apparence. 
    Olivier est concessionnaire automobile et Emma travaille dans une boutique de vêtements. Elle aime son mari, ses enfants, le confort de sa maison, l'opéra et les films de Claude Sautet. 
    Mais Emma étouffe dans sa petite vie confortable. Elle aspire au vertige, au doux bouleversement des sens. 
    Quand elle pénètre un jour dans la Brasserie André 71, rue de Béthune, elle remarque un homme par qui elle se sent irrémédiablement attirée. 
    Tous les jours elle retourne pendant sa pause déjeuner dans cette brasserie. Echanges de regards entre cet homme et Emmanuelle. Tentation, désir qui monte doucement.
    Sa vie s'en trouvera bouleversée jusqu'à prendre une décision définitive. 
    Bravo à l'auteur, Grégoire Delacourt, qui a su cerner la personnalité d'une femme tourmentée et décrit parfaitement ses pensées les plus intimes, les plus profondes. 
    Il se met dans la peau d'Emmanuelle qui est la narratrice du roman. C'est déjà difficile pour une femme d'exprimer et de comprendre ses propres sentiments les plus complexes, alors oui, chapeau à l'auteur pour son exercice de style et son écriture excellente et poétique, souvent bouleversante. 
    Qui n'a jamais étouffé dans sa vie et décidé de tout plaquer ? 
    Emma ressent de la lassitude d'être ancrée dans une vie routinière où elle n'a plus rien de passionnant à quoi se raccrocher. 
    Au fil du temps les promesses et les projets faits au début de leur rencontre avec Olivier n'ont finalement jamais été tenus. 
    Comme bon nombre de couples, on se rencontre, on s'aime, on connaît la passion. Mais tout ça s'émousse et rien ne dure. Ni la passion ni même l'amour qui se transforme en tendresse. Mais on continue à vivre ensemble "par habitude". www.babelio.com






    DANS L'OMBRE, roman polar d'Arnaldur INDRIDASON, 2017, 343 pages, Islande

    06/04/2017 03:08

    DANS L'OMBRE, roman polar d'Arnaldur INDRIDASON, 2017, 343 pages, Islande


    INDRIDASON Arnaldur

    DANS L'OMBRE, 2017, 343 pages, Trilogie Des Ombres ,tome 1, Islande

    Roman du genre polar, enquête policière qui se passe en 1941, durant la  deuxième guerre mondiale en ISLANDE.. Des soldats Alliés, Islandais, Américains, Britanniques et des Nazis se côtoient dans ce roman. Les soldats et les policiers sont omniprésents dans le décor de  REYKJAVIK et bouleversent l'action dans une ISLANDE assiégée de soldats mais également du pouvoir allemand nazi qui tend à s'infiltrer.

    Dans une écriture magistrale l'auteur nous entraîne dans une enquête qui se révèle ardue avec des effectifs limités de policiers qualifiés. Les indices des enquêtes sont dispensés comme des grains de café corsé, un régal expresso noir. Un roman entraînant mais lent, intensifié par la qualité d'écriture appliquée de l'auteur.

    Un tourne page, un coupe sommeil.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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    "Le Sudin contourna soigneusement les frégates et les torpilleurs avant d'accoster au port de Reykjavik. Quelques instants plus tard, les passagers descendirent du ferry."

    "VÉRA était sans doute, comme on disait, dans la situation, elle fréquentait un soldat."

    Pour en savoir davantage:

    Résumé :

    "Un représentant de commerce est retrouvé dans un petit appartement de Reykjavik, tué d’une balle de Colt et le front marqué d’un “SS” en lettres de sang. Rapidement les soupçons portent sur les soldats étrangers qui grouillent dans la ville en cet été 1941.
    Deux jeunes gens sont chargés des investigations : Flovent, le seul enquêteur de la police criminelle d’Islande, ex-stagiaire à Scotland Yard, et Thorson, l’Islandais né au Canada, désigné comme enquêteur par les militaires parce qu’il est bilingue.
    L’afflux des soldats britanniques et américains bouleverse cette île de pêcheurs et d’agriculteurs qui évolue rapidement vers la modernité. Les femmes s’émancipent. Les nazis, malgré la dissolution de leur parti, n’ont pas renoncé à trouver des traces de leurs mythes et de la pureté aryenne dans l’île. Par ailleurs on attend en secret la visite d’un grand homme.
    Les multiples rebondissements de l’enquête dressent un tableau passionnant de l’Islande de la “Situation”, cette occupation de jeunes soldats qui sèment le trouble parmi la population féminine. Ils révèlent aussi des enquêteurs tenaces, méprisés par les autorités militaires mais déterminés à ne pas se laisser imposer des coupables attendus.
    Dans ce roman prenant et addictif, le lecteur est aussi fasciné par le monde qu’incarnent les personnages que par l’intrigue, imprévisible."

    LES ÉDITEURS

     

    UN LECTEUR:

    "Reykjavik  été 1941: les troupes américaines déferlent sur la capitale, consécutivement aux troupes  britanniques présentes depuis le 10 mai 1940.
    Suite à l'extension du IIIème Reich, avec l'occupation allemande du Danemark le 9 avril 1940, les Anglais alertés occupent l'Islande pour contrer un éventuel projet d'implantation des nazis sur la terre de leurs soi-disant glorieux ancêtres Vikings. 
    Avec Dans l'ombre, premier volet d'une trilogie, Arnaldur Indridason nous fait découvrir le chaos que provoque l'arrivée de tous ces soldats étrangers dans son pays et les répercussions qu'elle entraîne dans la société civile et l'économie de l'île.
    Dans ce tumulte, les débordements ne cessent d'augmenter: les baraquements où sont confinés les troupes d'occupation se vident le soir pour se déverser dans les dancings de la ville, l'hôtel Island ne désemplit pas, on y vient écouter du jazz, boire un coup, danser, courtiser et plus si affinités.
    Ces bouleversements auxquels sont confrontés la population se résume en un seul mot: la situation.
    Ce terme recouvre la période et les réalités nouvelles de la société islandaise: l'occupation des troupes britanniques puis américaines de 1940 à 1945 et les relations entretenues entres les filles du pays et les soldats étrangers.
    Les jeunes femmes attirées comme les hommes par la perspective d'une vie meilleure affluent vers Reykjavik car s'ouvre à elles des voies nouvelles : les blanchisseries se multiplient (en effet les uniformes de tous ces soldats doivent être nettoyés et préparés) … une Brigade de Protection des mineurs est mise en place pour éviter que les plus jeunes ne servent de chair fraîche aux soldats.
    Voilà le décor planté, une île chamboulée par la présence de contingents militaires et les échos de la seconde guerre mondiale.
    La découverte du cadavre d'un simple représentant assassiné chez lui sème la panique. En effet sur la scène de crime de nombreux indices sont relevés : l'arme tout d'abord, un Colt américain, puis un signe barbouillé sur le front du cadavre, une croix gammée, et enfin une capsule de cyanure cachée dans la poignée de la valise de la victime…
    Ces indices soulèvent de nombreuses questions : règlement de comptes, espionnage, infiltration nazie.
    Dans le doute, la Brigade criminelle islandaise n'étant composée que d'un seul homme, l'inspecteur Flovent, les autorités militaires lui adjoignent une aide, l'enquêteur Thorson, un américain d'origine islandaise, « un islandais de l'Ouest ».
    Ensemble ils vont devoir prendre en compte ces informations extra-ordinaires et les trier afin de se sortir de ce qui paraît être un vrai panier de crabes au fur et à mesure des investigations et des interrogatoires rythmant l'enquête. Car n'oublions pas, l'inspecteur Flovent débute dans le métier même si il a été formé à Scotland Yard et son acolyte Thorson a du s' improviser enquêteur !
    Un premier volet que j'ai beaucoup apprécié : on y retrouve la patte de l'auteur, son style propre, une écriture toute en finesse, sa subtilité pour évoquer la différence, la précarité, et dessiner des portraits de personnages biens travaillés qu'il soit masculin ou  féminin. 
    Indridason se fait un plaisir à balader le lecteur dans les méandres de l'histoire et les visages multiples de l'Islande du temps de la situation avec une intrigue qui permet de noyer le lecteur grâce à de nombreuses diversions.
    La fièvre de la capitale contre l'immuabilité des travaux à la campagne avec le temps la fenaison dans les fermes.
    Le temps des folies en ville et celui des traditions dans les fjords reculés. 
    Les déambulations de Flovent dans Reykjavik qu'il connaît comme sa poche avec l'histoire de ses quartiers, et de ses principaux bâtiments.
    Les visites de Thorson dans les fjords éloignés qui lui permettent de s'imprégner et de se réapproprier l'âme islandaise.
     Et bien sûr la promesse d'une émancipation pour les femmes..
    Un vrai régal. " www.babelio.com






    LE DIABLE EST DANS LES DÉTAILS, de Leïla SLIMANI, 2017, 56 pages

    06/04/2017 23:02

    LE DIABLE EST DANS LES DÉTAILS, de Leïla SLIMANI, 2017, 56 pages


     

    SLIMANI Leïla 

    LE DIABLE EST DANS LES DÉTAILS, Le 1/, 2017, 56 pages

     Quelle découverte! Quel plaisir! Quel bonheur de découvrir une musulmane moderne qui ne nous impose pas l'intégrisme, l'islamisme et leurs règles antiques.

    Une auteure de talent, une ouverture sur la vie, la vie moderne, la vie avec les autres races et les autres religions. La tolérance est à notre portée. Le droit de penser et de vivre autrement.

    J'ai aimé ce repas de Noël avec les membres de sa famille où toutes les religions et toutes les générations étaient représentées...mon oncle était un enfant juif, ma grand-mère Alsacienne et germanophone cachée en Suisse, mon grand-père, musulman et Algérien.

    Un récit d'ouverture, de tolérance, de partage des idées et des beautés de la Terre.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "Ces fous de Dieu, armés de couteaux et de bâtons, s'en sont pris à un groupe de jeunes qu'ils ont battus à mort, parce qu'ils sortaient le soir, parce qu'ils ne priaient pas ou qu'ils buvaient de l'alcool."

    "Il a envie de faire taire ceux qui se sont mis à invoquer Dieu, le diable, la charia et l'honneur  sacré des femmes de ce pays."

    "Il s'apprête à l'aborder quand elle se met à hurler, en le montrant du doigt: Il a fumé! Lui,là, il a fumé! Il a rompu le jeûne, il sent la cigarette!"

    "Encore une preuve que la littérature est un espace de libre  expression, que l'on soit d'accord ou non avec les propos que tient l'auteur.

    Les lecteurs eux, le peuvent, changer le cours de l'histoire. Les romans ne changent pas le monde, ils modifient substantiellement la vision que l'on en a."

    "Il y a un seul livre" car la littérature c'est la glorification du mensonge."

    "Dans le monde arabe, on compte 60 millions d'illétrés sur une population  de 280 millions."

    soit 21,4% d'illétrés.

    "Moi, née musulmane, Marocaine et Française, je vous le dis: la charia me fait vomir."

    "Vos fontaines de lait et de miel ne valent pas la SEINE."

    "ON PEUT S'AFFIRMER SOI-MÊME SANS NIER LES AUTRES."

    "Serons-nous à la hauteur de ceux qui se sont battus pour pouvoir fêter NOËL ensemble."

     

    Pour en savoir davantage:

      

    Résumé :

    « Leïla Slimani a reçu le prix Goncourt 2016 pour Chanson douce paru chez ­Gallimard. Remarquée ​dès son premier roman, Dans le ­jardin de l’Ogre, publié lui aussi chez ­Gallimard, Leïla Slimani a obtenu un immense succès de librairie. Ce livre-ci ­rassemble les textes qu’elle a écrits pour Le 1. Six petits bijoux, chacun doté d’une force qui impressionne, servis par une plume déliée, un regard tout en finesse, qu’il s’agisse de courtes nouvelles à la Tchekhov – Le diable est dans les détails – ou de textes engagés : ainsi Intégristes je vous hais, rédigé dans ­l’urgence et la rage au lendemain des attentats du 13 novembre 2015. Nous vous proposons ainsi de mieux connaître les multiples facettes d’une jeune auteure dont la voix n’a pas fini de nous ­interpeller, tantôt par un murmure, tantôt par un cri. » 
    Éric Fottorino,

     Directeur de l’hebdomadaire Le 1

     

    Une lectrice:

     

    " La découverte de cette auteure, leïla Slimani , avec l'attribution du Prix Goncourt 2016, avec son roman, "Chanson douce", que je lirai prochainement....
    En attendant, je suis tombée par hasard sur ce recueil réunissant six de ses textes ,percutants( entre octobre 2014 et l'été 2016), rédigés pour l'hebdomadaire, "Le 1", dirigé par Eric Fottorino.
    Une autre façon de faire plus ample connaissance avec cette jeune auteure...Des réflexions, questionnements sur nos actualités les plus brûlantes: le terrorisme, le racisme,la liberté de penser, la nécessité de défendre nos convictions, nos valeurs,le combat contre le fanatisme
    religieux, et l'obscurantisme , ainsi que le pouvoir dissident de la littérature, "outil" nécessaire, unique, pour une société plus juste, au-delà des sectarismes, en réapprenant un "Vivre-ensemble" !... 
    "Française, enfant d'étrangers
    Je suis l'enfant de tous ces étrangers et je suis française. Je suis une immigrée, une parisienne, une femme libre, persuadée qu'on peut s'affirmer soi-même sans nier les autres. Que la nationalité n'est ni une gloire , ni un mérite; Qu'il y a de la joie à vivre ici et maintenant. Voilà à quoi je voudrais que ressemble la France de 2016: à ces repas de Noël joyeux et
    interminables, où chacun avait sa place, où l'on ne jugeait ni l'ivresse des uns ni la liberté de ton des autres.
    Où les vieux ne riaient pas des discours des plus jeunes, où les blasphémateurs amusaient toute l'assemblée. Où à la fin ne subsistait que la conscience du privilège d'être ensemble dans un monde où tout, pourtant, s'emploie à nous désunir. "(p. 47)
    Une ode au courage et un refus de tous les conditionnements....Et la Littérature restant un formidable tremplin de l'expression de la Liberté :
    " Parce qu'elle est un immense espace de liberté, où l'on peut tout dire, où l'on peut côtoyer le mal, raconter l'horreur, s'affranchir des règles de la morale et de la bienséance, la littérature est plus que jamais nécessaire. Elle ramène de la complexité et de l'ambiguïté dans un monde qui les rejette. Elle peut ausculter, sans fard et sans complaisance, ce que nos sociétés produisent de plus laid, de plus dangereux et de plus infâme. Elle demande du temps dans un monde où tout est rapide, où l'image et l'émotion l'emportent sur l'analyse. Mais pour jouer pleinement son rôle, elle doit être à la hauteur d'elle-même et de ces idéaux" (p. 22)"

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