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LE FILS, roman thriller de JO NESBO, 2015, 514 pages
19/12/2016 17:03
NESBO Jo
LE FILS, Série Noire, Gallimard, 2015, 514 pages
Roman du genre polar, enquête policière pointue, très élaborée dans un style d'écriture éclatant.
Un thriller très réussi.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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"Rover fixait le sol en pierres peint en blanc dans la cellule rectangulaire de onze mètres carrés. Donna un coup de dents contre l'incisive en or un peu haute de sa mâchoire inférieure."
"La religion c'est un peu comme les assurances incendie: on n'en voit pas l'utilité avant d'en avoir besoin pour de bon."
"Elle ...s'est fait découper le haut du crâne. Tu es sensé avoir utilisé une scie, tu comprends?"
"Dans le manque, nou sommes tous égaux."
"Les gens qui se droguent ont un caractère faible au départ."
"On traite les junkies en Norvège comme s'ils étaient des vaches sacrées."
"Il suffit de changer la perspective et l'endroit d'où l'on observe pour découvrir de nouvelles choses."
"La police est totalement corrompue , elle protège les criminels."
SONNY."Parce que son père est mort pour la justice."
"Il n'existe que des croyants aveugles, nous, qui croyons à ce qu'on nous a appris enfants."
"La responsabilité des fils n'est pas d'être comme les pères, mais d'être meilleurs qu'eux."
"Nous sommes humains quand nous prêchons. Mais nous sommes divins quand nous pardonnons."
Pour en savoir davantage: Résumé :
"Sonny Lofthus est héroïnomane, mais c’est un prisonnier modèle. Endossant des crimes qu’il n’a pas commis pour expier le souvenir du suicide de son père, policier corrompu, il fait également figure de guérisseur mystique et recueille les confessions de ses codétenus.
Un jour, l’une d’elles va tirer Sonny de sa quiétude opiacée. On lui aurait menti toute sa vie, la mort de son père n’aurait rien d’un suicide…
Il parvient alors à s’évader de prison et, tout en cherchant une forme de rédemption, va se livrer à une vengeance implacable. Errant dans les bas-fonds d’Oslo, en proie aux démons du ressentiment et du manque, il entend bien faire payer ceux qui ont trahi son père et détruit son existence. Quel qu’en soit le prix."LES ÉDITEURS
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Un lecteur:
"Avec quelques semaines d’avance sur le beaujolais, le Nesbø nouveau est arrivé. Ce millésime 2015 intitulé “Le Fils” est du même tonneau que ses glorieux aînés (“Le bonhomme de neige”, “Le léopard”...) bien que cette fois le fantasque inspecteur Harry Hole brille par son absence.
A la brigade criminelle d’Oslo beaucoup de policiers ont de la bouteille et Simon Kefas, à quelques mois de la retraite, est d’une intelligence vive. Kari Adel, la stagiaire BCBG qu’il a prise sous son aile, boit ses paroles comme du petit-lait.
De la perspicacité il en faut pour analyser et relier entre eux les meurtres commis en bordure du fjord majestueux de beauté qui baigne la capitale norvégienne.
Les mises en scène macabres se succèdent et montrent la grande détermination d’un jeune homme évadé de prison, Sonny Lofthus, à venger son père assassiné douze ans auparavant.
Un peu perplexe au départ, le lecteur prend peu à peu fait et cause pour ce junkie bienveillant, ce paumé au grand cœur, ce justicier implacable. Et tant pis pour les crapules dont l’impuissance et l’effroi au moment d’aller ad patres sont si brillamment décrits !
Que la Norvège ait été déclarée pays le plus pacifique du monde en 2007 par Global Peace Index a de quoi surprendre. Le tableau dépeint par Jo Nesbø est en effet bien sombre : traite de jeunes femmes, corruption, trafic de drogue..
Même l’humour se hisse au diapason de cette noirceur comme le montre ce court passage :
“Le cercle de sang presque symétrique au-dessus du tablier blanc lui fit penser un instant au drapeau du Japon. Sauf que le soleil, naturellement, s’était couché et non pas levé pour la femme qui fixait le plafond avec un regard mort duquel il ne s’habituerait jamais.”
Avec “Le Fils”, les éditions Gallimard ne pouvait rêver thriller plus palpitant pour fêter les 70 ans de la collection Série Noire. Un grand merci à elles pour ce cadeau de circonstance !"
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CHANSON DOUCE, roman de Leïla SLIMANI, Prix Goncourt, 2016, 226 pages
21/12/2016 16:14
SLIMANI LEÏLA
CHANSON DOUCE, roman, Gallimard, 226 pages,Prix Goncourt 2016
Un roman étonnant, éclatant par son style et surtout par son sujet, l'histoire d'une nounou atteinte de "mélancolie délirante".
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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Une nounou pour leurs enfants."Pour le reste, pas trop vieille, pas voilée et pas fumeuse.L'important c'est qu'elle soit vive et disponible. Qu'elle bosse pour qu'on puisse bosser."
"MYRIAM ne le sait pas mais ce que LOUISE préfère, jouer à cache-cache."
"LOUISE, c'est pas drôle. Où es-tu?L'enfant s'énerve, tape des pieds. LOUISE attend. Elle les regarde comme on étudie l'agonie du poisson à peine pêché."
"Le désespoir de l'enfant ne la fait pas plier."
"LOUISE s'enfonce dans une rêverie obscène."
"La nounou avait l'air soucieuse et elle avait fini par parler de ses problèmes d'argent...comme un ballon se vide de son air, de plus en plus vite."
"Sa mâchoire tremble tellement qu'elle ne peut même plus appeler la fillette, MILA."
"Enfermée dans l'appartement des MASSÉ, elle a parfois l'impression de devenir folle."
LOUISE."Mélancolie délirante". Une haine monte en elle. Une haine qui brouille tout."
"LOUISE. Ce bébé, elle le désire avec une violence de fanatique, un aveuglement de possédé...au point d'avoir mal, au point d'être capable d'étouffer, de brûler, d'anéantir tout..."
"Son âme est lestée de cailloux. Son coeur s'est endurci."
Pour en savoir davantage:
Résumé :
"Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d'un cabinet d'avocats, le couple se met à la recherche d'une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l'affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu'au drame.
À travers la description précise du jeune couple et celle du personnage fascinant et mystérieux de la nounou, c'est notre époque qui se révèle, avec sa conception de l'amour et de l'éducation, des rapports de domination et d'argent, des préjugés de classe ou de culture. Le style sec et tranchant de Leïla Slimani, où percent des éclats de poésie ténébreuse, instaure dès les premières pages un suspense envoûtant."Les éditeurs
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Un lecteur:
"Tout a été dit déjà sur le livre de Leïla Slimani, et j'arrive après la bagarre- après le carnage plutôt.
Je viens de le lire d'une traite, ce matin, pour ne pas penser à ces lendemains- gueule-de- bois des élections américaines ni à ces autres lendemains gueule-de-bois bien français qui nous attendent dans quelques mois…
Je dois dire que le remède est souverain : j'ai été emportée par ce thriller terrible dont les premières pages, atroces, nous disent d'emblée à quoi il faut nous attendre. Sans rien enlever, pour autant, à la terrible fascination d'un récit dépouillé, factuel, ni à la pertinence de l' analyse impitoyable du lent processus de désagrégation et d'entropie qui fait de Louise, nounou trop parfaite, une folle infanticide .
Le récit de Leïla Slimani, en effet, démonte brillamment le mécanisme d'une impitoyable aliénation sociale, morale, sentimentale et psychique qui transforme une pauvre créature sans amour en machine à tuer.
Ce qui, à chaud, me frappe plus que tout, est l'importance que prend, dans cette folie dévastatrice, le manque douloureux, béant, d'un « quelque part où aller ». Une citation en exergue de Dostoïevski indique déjà cette piste : « Car il faut que tout homme puisse aller quelque part ».
Toute femme aussi.
Sans lieu à elle- c'est-à-dire sans lieu conforme à ce qu'elle est, Louise, vraie maniaque d'ordre, de propreté, de confort- qu'elle dispense si bien et si miraculeusement dans son lieu de travail- est vouée à l'inexistence ou à la vie machinale des bêtes et des fous.
C'est pourquoi la vue de l'homme qui défèque sans vergogne dans la rue, devant la porte de son misérable appartement où la douche pourrie s'est effondrée, la renvoie à une vision terrible de son propre avenir.
Si elle perd son travail, si la famille qu'elle a investie, charmée, circonvenue, ne refait pas un autre bébé pour l'occuper, s'ils ne l'emmènent pas en vacances dans cette île- mirage de Sifnios où elle rêve de trouver asile, si la voisine de ses patrons ne lui permet pas de gagner quelques sous supplémentaires pour payer les dettes qui l'accablent, Louise sait qu'elle ira grossir la cohorte des sans domicile fixe, des clochards et des fous qu'elle voit errer dans les rues de Paris.
Et quand cette menace se précise, elle bascule dans la folie meurtrière."
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STATION ELEVEN, de Emily ST.JOHN MANDEL, 2016,424 pages, Canada
27/12/2016 18:42
ST. JOHN MANDEL Emily
STATION ELEVEN, Payot&Rivages, 2016, 424 pages, Canada
Un livre qui englobe le roman futuriste, la bande dessinée, le théâtre et l'aventure. Un livre remarquable autant pour le style impeccable de l'écriture que pour son sujet relevant de l'anticipation du destin fragile de l'humanité.
Un livre qui nous porte à réfléchir au futur de l'humanité de notre époque scientifique et consommatrice. Une auteure de talent à découvrir pour son style, son audace, son écriture.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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"Le choc d'être en vie."
"Être en vie, c'est risqué." Pandémie sur trois continents.
La grippe Géorgienne. La civilisation s'est effondrée.Pandémie en Amérique du Nord.
JEEVAN."...aussi bien la tragédie de la mort d'ARTHUR que la révélation de ce qu'il voulait faire dans la vie: secouriste paramédical."
HUA, ami médecin, de JEEVAN."Il s'agit d'une épidémie foudroyante, la grippe de Géorgie."
La Symphonie Itinérante.""Les caravanes étaient d'anciens pickups aux roues en bois et en acier, aujourd'hui tirées par des attelages de chevaux."
"... depuis la cinquième année après l'apocalypse."
"Ce qui a été perdu lors du cataclysme: presque tout, presque tous."
"PARCE QUE SURVIVRE NE SUFFIT PAS."
"... à quel point l'anonymat de la grande ville donne un sentiment de liberté."
"Seuls les gens indignes se dérobent quand la situation devient difficile."
"Parce que nous cherchons en permanence l'ancien monde, avant que tout disparaisse."
"La grippe de Géorgie avait été si efficace qu'il ne restait quasiment plus personne."
"Conserver sa lucidité était de plus en plus difficile."
"À en croire les infos, non seulement la grippe Géorgienne était là, mais elle s'était propagée partout sur trois continents."
"... routes inaccessibles, voitures en panne d'essence abandonnées sur place, toutes les compagnies aériennes fermées, ni train ni bus."
Pour en savoir davantage:
Résumé :
"Une pandémie foudroyante a décimé la civilisation. Une troupe d’acteurs et de musiciens nomadise entre de petites communautés de survivants pour leur jouer du Shakespeare. Ce répertoire classique en est venu à représenter l’espoir et l’humanité au milieu des étendues dépeuplées de l’Amérique du Nord.
Centré sur la pandémie mais s’étendant sur plusieurs décennies avant et après, Station Eleven entrelace les destinées de plusieurs personnages dont les existences ont été liées à celle d’un acteur connu, décédé sur scène la veille du cataclysme en jouant Le Roi Lear. Un mystérieux illustré, Station Eleven, étrangement prémonitoire, apparaît comme un fil conducteur entre eux…"www.babelio.com
Le premier jour
Éclosion de la grippe géorgienne. On estime qu’elle pourrait contaminer 99% de la population.
Deux semaines plus tard
La civilisation s’est effondrée.
Vingt ans après
Une troupe présente des concerts et des pièces de théâtre aux communautés regroupées dans des campements de fortune. La vie semble de nouveau possible. Mais l’obscurantisme guette, menaçant les rêves et les espérances des survivants.
Roman phénomène publié dans une vingtaine de pays, Station Eleven illustre brillamment que l’art, l’amitié, la résilience et ce qui nous unit permettent de tout traverser, même une fin du monde.LES ÉDITEURS
Un lecteur:
"Oeuvre de science fiction pour ceux qui n'aiment pas la science fiction (et les autres). Et c'est tellement vraisemblable que c'en est flippant.
Les pandémies constituent un thème récurrent des romans post apocalyptique et ça nous parle : les scénarios imaginés par nos ministères de la santé lors de la menace de grippe aviaire qui nous avait fait regarder d'un oeil suspicieux tout cygne sauvage pris à survoler nos poulaillers, faisaient froid dans le dos. Tant qu'il y aura du kérosène , il y aura des migrations intercontinentales qui favoriseront ce risque potentiel de contamination et il suffit d'un virus un peu plus hargneux que la moyenne pour que le drame potentiel devienne réalité .
Nous sommes conviés à une dramatique interprétation du roi Lear (l'acteur qui incarne le roi meurt sur scène) lorsque les premiers cas de grippe foudroyante commencent à faire parler d'eux dans les médias. Tout va alors très vite et l'humanité se réduit rapidement à une poignée d'individus naturellement protégés ou ayant eu la chance de ne pas être exposés.
Les instants de survie les plus primaires régissent les comportements et si l'on attaque pas il faut se défendre. C'est l'occasion de prendre conscience de la fragilité de ce qui fait notre confort : l'éclairage, le chauffage, la conservation de la nourriture disponible en quantité (en ce qui concerne notre monde occidentale) sans parler des innombrables gadgets qu'on nous a vendu comme incontournables.
La Symphonie Itinérante parcourt les décombres de la civilisation décimée en déclamant Shakespeare parce que l'art constitue l'espoir et l'espoir est nécessaire quand on a tout perdu. Rien à voir avec des super héros :
« Et tous ces gens, avec leur collection de petites jalousies, de névroses, de syndromes post-traumatiques non diagnostiqués et de rancoeurs brûlantes, vivaient ensemble voyageaient ensemble, répétaient ensemble, jouaient ensemble trois cent soixante-cinq jours par an, compagnie permanente, en tournée permanente »
Le fil rouge du roman, le lien avec le temps d'avant la pandémie dans cette histoire où les prophètes surgissent du terreau de la détresse humaine, tourne autour du manuscrit d'un roman graphique né de l'imagination de la compagne du célèbre acteur disparu à la veille de l'épidémie.
C'est encore un fois très angoissant parce que terriblement plausible. " www.babelio.com
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LE JOUR OÙ J'AI APPRIS À VIVRE, roman de Laurent GOUNELLE, 2014, 285 pages
30/12/2016 16:37
GOUNELLE Laurent
LE JOUR OÙ J'AI APPRIS À VIVRE, roman, KERO, 2014, 285 pages
Roman dans lequel nous apprenons à faire face à la réalité de la vie, de notre vie. Tout est dans notre regard plutôt que dans le regard des autres. La vie est ce qu'on vit, non l'image que les autres ont de nous. Notre réussite est notre accomplissement . La mort nous fait peur si nous avons peur de la vie.
Change ton regard, tex exigencces et tu seras heureux. Un roman du bonheur à travers notre regard sur nous-mèmes.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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"Celui qui est maître de lui-même est plus puissant que le maître du monde." BOUDDHA
JONATHAN."Prendre le mal à la racine."
"Les seuls limites sont celles que l'on se donne."
"La plupart de ses ennuis étaient la conséquence de sa vision du monde, pas la cause."
"... il se sentait connecté à lui-même, à son coprs, à ses sentiments, à son intériorité, mais aussi étonnemment, connecté à la terre, à la vie animale et végétale."
"Autant savourer les plaisirs qu'on s'octroie.Si l'on cède à la tentation mieux vaut s'en délecter."
"C'est à l'intérieur que se trouve la solution à la plupart de nos problèmes."
"On ne peut rien retirer de nous. On peut qu'ajouter."
"Il faut s'accorder de l'espace et du temps rien que pour soi."
"Apprendre à décoder les messages de ton coeur, de ton corps..."
"Quand on ne se connaît pas, on laisse nos illusions diriger notre vie."
"... il faut quand même rester suffisamment connecté à soi-même pour vivre sa vie, pas celle des autres."
"Ce n'est pas parce qu'on est scotché dans le mental qu'on est plus intelligent."
"...le simple fait de marcher en forêt renforcerait notre système immunitaire."
"L'être humain est un être de relations. Relations avec les autres, avec les animaux, avec les plantes. Ce sont ces relations qui nous font vivre.Les relations sont l'essence de notre vie."
"Le monde est le résultat de nos actes individuels. Se changer soi-même est la seule voie vers un monde meilleur."
"J'ai décidé de moins râler contre les maux de la société, mais de prendre juste ma part de responsabilité...pour sauver la forêt amazonienne."
"Il ne sert à rien de regretter des choix passés.Accepter.L'acceptation est un art de vivre."
"Faire le bien me fait du bien. En phase avec les autres,en paix avec moi-même."
"La conscience de la mort est essentielle à la vie, permet de se libérer de ses illusions."
Pour en savoir davantage:
Résumé :
"Et si tout commençait aujourd'hui?
Imaginez: vous vous baladez sur les quais de San Francisco un dimanche, quand soudain une bohémienne vous saisit la main pour y lire votre avenir. Amusé, vous vous laissez faire, mais dans l’instant son regard se fige, elle devient livide. Ce qu’elle va finalement vous dire… vous auriez préféré ne pas l’entendre. À partir de là, rien ne sera plus comme avant, et il vous sera impossible de rester sur les rails de la routine habituelle.
C'est ce qui va arriver à Jonathan dans ce nouveau roman de Laurent Gounelle. À la suite de cette rencontre troublante, il va se retrouver embarqué dans une aventure de découverte de soi ponctuée d’expériences qui vont changer radicalement sa vision de sa vie, de la vie. Ce roman, dont l’intrigue est basée sur des expériences scientifiques réelles, éclaire d’une lumière nouvelle notre existence et nos relations aux autres, et apporte un souffle d’air pur dans notre vie.
Un nouveau roman lumineux et positif de Laurent Gounelle par l’auteur de L’homme qui voulait être heureux, Les dieux voyagent toujours incognito et Le philosophe qui n’était pas sage." Les éditeurs
Un lecteur:
"J'ai retrouvé cette sensation de zénitude et de plénitude en tournant les pages de ce roman. le sujet est bien traité et nous incite réellement à nous poser des questions. Qui n'a pas vécu les anecdotes cités dans le livre? Qui ne s'est pas jeté sur la machine à café les jours de grande fatigue plutot que d'aller dormir?
Le coté sage et tendre de Tante Margie... le coté "je me remets en question" de Jonathan car il "est censé mourir". le coté "matuvu" de Michael l'associé, le coté voyeur du caméraman... tout semble si réel que la lecture est extrêmement facile.
A l'arrivée, on passe un excellent moment. le rythme est fluide, les sujets relativement bien abordés. Certes il y a des longueurs sur le passage de Tante Margie. Certes il y a de la déception pour moi sur le non approfondissement du comportement de Gary ou du tennisman (j'aurai bien aimé la encore un approfondissement de la réflexion...). Certes tout semble plat où tout est bien qui finit bien... C'est dommage.
Ceux sont mes petits regrets en refermant ce roman. Doù mon 4/5.
Je reste un fan de Laurent Gounelle. Il participe à la vulgarisation grand public de sujets importants (comme accepter la mort pour vivre pleinement sa vie! )et nous incite donc à lire. Je pense que cette dernière phrase fera réagir. Je me justifierai en disant que tout le monde n'est pas capable de lire et comprendre des philosophes (moi le premier), mais tout un chacun est amené à réfléchir sur soi en lisant de tels romans." www.babelio.com
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BISON, roman de Patrick GRAINVILLE, 2014, 317 PAGES
03/01/2017 16:09
GRAINVILLE Patrick
BISON, roman, Seuil, 2014, 317 pages,****
La fin d'un peuple: le Rouge.
Un grand roman d'un grand peuple INDIEN, les SIOUX des années 1828 à 1860. À lire par reconnaissance pour un peuple noble qui a marqué l'histoire de notre humanité.
L'auteur relate tel un historien, l'aventure du peintre George CATLIN parmi le peuple SIOUX et les CROWS. Il peint la vie sociale et intime des INDIENS, dépeint avec dignité leur mode de vie, leurs cérémonies, leur vie spirituelle, leurs rites religieux, leur beauté intrinsèque, leur célébration de la vie en harmonie avec la nature .
Un grand roman par un auteur talentueux, impressionnant par son écriture soignée, minutieuse, émouvante.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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"En plein soleil, l'eau jaillissait d'un amoncellement rocheux piqueté de saules et de pins. Il s'approcha pour se rafraîchir... quand il vit la robe étalée sur une roche."
"La beauté brute du monde, le vent qui souffle les pins, le soleil frappant le granit rouge."
CUISSES. Elle marche ensuite sur la rive, belle, nue, sans honte."
"Comme si les CROWS leur apparaissaient. CROWS interdits. CROWS plus beaux d'être inaccessibles au commun des mortels. Aujourd'hui, les tableaux les plus intimes de CATLIN sur les CROWS-- toilette, bain, nudité-- sont sertis dans des cadres ovales, ce qui renforce leur caractère clandestin de vignettes pour initiés."
"Pas de SIOUX sans la guerre qui le fonde,l'incarne.C'était cruel, c'était absurde. Mais CATLIN pouvait-il juger les guerriers selon ses propres valeurs?"
"Des enfants jouaient. CATLIN en vit un tout petit auquel un vieil INDIEN, sans doute son grand-père, apprenait à tenir un cheval. Des femmes tannaient, d'autres cousaient, brodaient."
"Car il a vu une escouade d'INDIENS magnifiques chevaucher dans PHILADELPHIE,une brigade de chefs invités à WASHINGTON pour être exhibés et trompés une nouvelle fois."
"Avec vous, voilà encore des marchands et des menteurs.FORT PIERRE. On y vendait beaucoup trop d'alcools aux INDIENS."
"Tel était le fastueux programme qui, dès 1832, se dessinait dans la tête hallucinée de CATLIN: des dizaines de tribus à rencontrer, à voir...à décrire."
LES SIOUX. " Les danseurs grognent, rugissent, mugissent, se contorsionnent et ruent, galopent comme un troupeau chassé.
LES SIOUX sont des hommes BISONS, des silhouettes hallucinatoires arrachés du fond de la prairie."
Chasse aux bisons." Une même lance de chair, de tambours, de fourrure, un même arc tendu de flèches de chair, de lances, de crinières.Une même colline à la fourrure ondulante, rompue,bossuée. Les esprits chevauchent les BISONS, ils chevauchent ÉLAN, ORAGE.LES PÈRES, LES GRANDS-PÈRES du monde."
"Le village a changé d'aspect. Il est habillé de bison frais. Les rôtis de bison cuisent. Les femmes cousent les peaux, brodent les robes et les jambières neuves."
"Les SIOUX vénéraient trois vertus: la bravoure, la force d'âme et la générosité."
Pour en savoir davantage:
Résumé :
"Philadelphie, 1828. Promis à une belle carrière d'avocat et de peintre mondain, George Catlin voit une délégation d'Indiens se rendre à Washington pour négocier des traités. Il est ébloui par la superbe des cavaliers. Bientôt, le peintre renonce à ses portraits de citadins huppés, il quitte sa femme, sa ville, son confort, enfourche son cheval pour galoper le long du Missouri et du Mississippi à la rencontre de dizaines de tribus. La grande prairie est vierge. Nuls colons, nuls cow-boys. Des millions de bisons. Catlin est le premier à saisir sur le vif, armé de sa palette et de son pinceau, l'épopée des Indiens. Il réalise d'inoubliables portraits, recueille une incroyable moisson d'objets, son fameux "musée indien" qui fascinera quelques années plus tard George Sand et Baudelaire. Bison raconte le séjour de Catlin chez les Sioux, les aventures d'un village et de ses héros singuliers. L'imagination vient volontiers à la rescousse du document pour recréer, incarner le grand rêve de cet Américain sans préjugés, de ce fou d'Indiens, luttant pour sauvegarder leurs visages magnifiques et condamnés."Les éditeurs
Un lecteur:
"Il s'agit ici d'une biographie romancée du peintre états-unisien George Catlin (1796-1872), qui parcourut de 1821 à 1860 les vastes espaces correspondant grosso modo aux États-Unis actuels pour y vivre auprès des tribus indiennes – surtout les Sioux dans le présent récit – et y peindre tout à la fois des scènes de chasse, des portraits, des paysages, avant que tout cela ne soit anéanti par les colons blancs nés sur place ou venus d'Europe.
Avec l'auteur Patrick Grainville, la qualité d'écriture est toujours au rendez-vous, même lorsqu'il "se limite" comme dans ce récit, à une relation relativement "documentaire" appuyée sur une documentation précise (le peintre Catlin a laissé de nombreux écrits ainsi que ses carnets de voyage).
Il se concentre ici principalement sur les années 1832-1837 (cf pp. 32-33), avec des échappées sur les disparitions à venir, comme l'inventaire des défaites indiennes face au déferlement des blancs (cf pp. 58-59) ; son récit est exempt de toute mièvrerie, de tout romantisme rousseauiste, à l'image des qualités qu'il décèle chez son personnage (cf p. 32). A plusieurs reprises, il rend compte des contacts entre les indiens et les marchands blancs apportant la dégradation des moeurs, comme par exemple avec l'alcoolisme (cf pp. 123-128).
Il a un véritable talent pour rendre des scènes très visuelles, comme la chasse aux bisons ou les "immenses vols de grues et d'oies des neiges" (p. 73), mais nous sommes loin ici de la recherche fouillée sur les ressorts profonds de l'acte de peindre, effectuée avec "L'atelier du peintre" (voir recension).
Notons les comparaisons avec les autres peintres qui traiteront de sujets similaires, comme Alfred Jacob Miller (p. 32), Bodmer (p. 57), John James Audubon (pp. 128-130), William Jacob Hays (p. 276), Frederic Remington (p. 277). Au passage, je relève une allusion furtive à Bethsabée (p. 106).
Une lecture plaisante et agréable, même si elle nous rappelle que les États-Unis furent fondés sur la destruction de contrées restées quasiment inviolées jusqu'à l'arrivée des colons, sur l'anéantissement de la faune sauvage dont principalement les gigantesques troupeaux de bisons et surtout, surtout, sur le génocide systématique des tribus indiennes.
Un livre à lire et recommander." www.babelio.com
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