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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 194 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    LAPLANTE Alice---ABSENCES, roman psychologique

    27/06/2013 18:33

    LAPLANTE Alice---ABSENCES, roman psychologique


    LAPLANTE ALICE

    ABSENCES, Robert Laffont, 2011, 406 pages

     Un polar psychologique remarquable, soulevant une situation d'ordre psychiatrique touchante traitant d'une maladie de plus en plus présente dans nos sociétés, la maladie d'Alzheimer. Un roman d'une grande qualité d'écriture dans un style magistral, d'une écriture précise,  d'un thème magistral: la culpabilité d'un meurtre possible commis par une malade  atteint de cette maladie dégénérative. Une malade est soupçonnée d'avoir tué une voisine et amie. Évidemment elle n'en conserve aucun souvenir compromettant. Un drame familial, un drame social, un drame personnel pour une médecin à la retraite pour cause de maladie.

    L'auteure nous décrit les effets et les changements quotidiens voire minutieux des moments de la vie d'une patiente atteinte.

    Un roman bouleversant qui nous permet de vivre  au quotidien  l'évolution de la maladie chez une personne atteinte d'Alzheimer qui en plus est un médecin à la retraite.

    Un premier roman très réussi et fracassant. Un roman à découvrir, un incontournable dans le genre roman polar psychologique.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "Un résultat est seulement une conclusion. Tu agis et tu obtiens un résultat. Une sortie pour une entrée." p. 151

    "Je prenais pourtant les meilleures décisions selon les circonstances. Ce n'était pas des erreurs. Mais des décisions qui avaient des conséquences." p. 152

    "Le chantage émotionnel ne m'a jamais atteint avant. Et malgré mon cerveau malade, je n'ai pas l'intention de changer." p. 154

    "C'est drôle comme à la fin, les choses s'accélèrent à un rythme qui dépasse notre capacité à les traiter." p. 155

    " Le passé n'a pas l'air d'être hier mais ajourdd'hui. Maintenant." p. 156

    "Accepter ses actions passées. Accepter les visions. Patienter en leur compagnie. À la fin, c'est suffisant. " p. 407

     

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE:

     

    Résumé :

    " Amanda O'Toole, soixante-quinze ans, a été retrouvée morte à son domicile, amputée de quatre doigts de la main droite. La police soupçonne la voisine et amie d'Amanda, le docteur Jennifer White – chirurgien orthopédiste à la retraite – d'être l'auteur de ce meurtre. Mais Jennifer est atteinte de la maladie d'Alzheimer et ne sait pas elle-même si elle est coupable. Elle partageait une relation extrêmement intime avec Amanda, même si ces deux femmes énergiques et orgueilleuses avaient été aussi par moments des adversaires redoutables.

     Amanda entendait parfois régir la vie de son amie et, sous prétexte d'honnêteté, dévoiler certains secrets qui auraient dû rester enfouis, relatifs notamment au mari de Jennifer, James, avocat retors, décédé depuis peu. Sans enfant et marraine de Fiona, la fille de Jennifer, Amanda instaurait une rivalité et un rapport de forces constant avec son amie, plus brillante, plus gâtée qu'elle par la vie.
    C'est la voix de Jennifer qui raconte cette amitié complexe et sa vie passée, de façon fragmentée, par des bribes, des souvenirs, des conversations, ou encore par le biais d'un journal qu'elle tient pour tenter de combattre la détérioration de son esprit et ou ses enfants et amis sont amenés à témoigner de temps à autre. Ils émergent également de ce brouillard de la conscience, tour à tour confuse et lucide, de Jennifer : Amanda, bien sûr, Fiona, mais aussi Mark, le fils de Jennifer, ambigu comme son père, ou encore Magdalena, la garde-malade dévouée mais qui a des secrets, elle aussi. Jennifer White finira-t-elle par retrouver dans sa mémoire malade des révélations sur le meurtre d'Amanda ? Est-ce elle qui l'a tuée et lui a ainsi mutilé la main ? Pour quelle raison ? Face à une personnalité aussi imprévisible et tourmentée, la vérité ne peut être simple"

    www.babelio.com.

     

    "Un livre policier ? Non ... Un thriller ? Encore moins... Il est difficile de classer ce livre tant le sujet abordé l'est d'une façon bien peu commune.
    On a un meurtre et un suspect. On devrait donc se plonger dans une enquête policière. Pourtant, c'est loin d'être le sujet central du livre.
    L'histoire est racontée à la première personne (du moins, pour une bonne partie de l'histoire), et pas par n'importe qui. Elle est racontée du point de vue de la suspecte, Jennifer White, ancienne chirurgienne atteinte de la maladie d'Alzheimer. Et c'est bien ça qui fait toute l'originalité de ce roman. Que peut-on demander à quelqu'un souffrant de cette maladie ? Quels souvenirs a-t-elle gardés ? Est-elle capable de dire ce qui s'est réellement passé ?"

    www.babelio.com






    J.K.ROWLING---UNE PLACE À PRENDRE, roman

    19/07/2013 20:49

    J.K.ROWLING---UNE PLACE À PRENDRE, roman


    J.K. ROWLING

    UNE PLACE À PRENDRE, roman, Grasset, 679 pages, 2012

     Un roman qui relate la vie ordinaire d'une société quelconque qui pourrait  nous concerner ou nous ressembler. Nous sommes observateurs, non participants car les décisions et les gestes posés les concernent sinon certains qui en sont les exclus: les cas, les différents, les rejets, les manipulés.

    L'écriture est lente, dans les mêmes teintes que le rythme de l'histoire de cette société greffée mais autonome et dirigeante. Le style de l'écriture est celui d'une dentellière dont l'important est la qualité du produit fini. Elle fait dans la dentelle par son raffinement, sa précision, son jeu, son innovation.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     POUR EN SAVOIR DAVANTAGE:

     

      RESUME

    "Bienvenue à Pagford, petite bourgade anglaise paisible et charmante : ses maisons cossues, son ancienne abbaye, sa place de marché pittoresque… et son lourd fardeau de secrets. Car derrière cette façade idyllique, Pagford est en proie aux tourmentes les plus violentes, et les conflits font rage sur tous les fronts, à la faveur de la mort soudaine de son plus éminent notable. Entre nantis et pauvres, enfants et parents, maris et femmes, ce sont des années de rancunes, de rancœurs, de haines et de mensonges, jusqu’alors soigneusement dissimulés, qui vont éclater au grand jour et, à l’occasion d’une élection municipale en apparence anodine, faire basculer Pagford dans la tragédie. Attendue de tous, J.K. Rowling revient là où on ne l’attendait pas et signe, avec ce premier roman destiné à un public adulte, une fresque féroce et audacieuse, teintée d’humour noir et mettant en scène les grandes questions de notre temps."www.fiches.lexpress.fr

    Bienvenue à Pagford, petite bourgade en apparence idyllique. Un notable meurt. Sa place est à prendre...
    Comédie de moeurs, tragédie teintée d'humour noir, satire féroce de nos hypocrisies sociales et intimes, ce premier roman pour adultes révèle sous un jour inattendu un écrivain prodige. 

    www.babelio.ccom

    " D'un côté, Yarvil, ville mère avec son journal, son centre commercial, ses cinémas, ses immeubles, ses cités sociales… de l'autre, le petit bourg de Pagford, niché au pied de l'abbaye, avec ses maisons bourgeoises, ses villas aux jardins bien entretenus, son unique épicerie, son salon de thé, son Conseil paroissial (presque aussi important qu'un gouvernement fédéral)… Entre les deux, la cité sociale des Champs appartenant à Yarvil mais construite sur des terres de Pagford, usurpées par traitrise selon certains, et Bellchapel, la clinique de désintoxication, sise dans l'église désaffectée.
    Administrativement, Pagfrod dépend de Yarvil – il n'y a pas de maire à Pagford – mais le bourg jouit d'une certaine indépendance dans divers domaines. Howard Mollison, le président du Conseil paroissial, voudrait se débarrasser une bonne fois pour toutes de la tutelle de la cité des Champs et de la clinique, qu'il voit comme deux abcès purulents sur la face lisse de « sa » ville. Il n'a que faire des parias, des parasites et des drogués qui y pullulent et menacent la tranquillité de Pagford !
    Le charismatique Barry Fairbrother est son plus grand opposant au Conseil. Mais voilà qu'il décède d'une rupture d'anévrisme et laisse une place vacante. La petite bourgade paradisiaque va alors révéler son vrai visage.
    Dans ce roman, JK Rowling nous dépeint un monde qu'elle connait bien. Même si Pagford n'existe pas, il s'est nourri de ses souvenirs d'enfance et d'un passé encore proche qu'elle ne renie pas. La pauvreté, la misère, elle a fait plus que les côtoyer. Elle les a vraiment vécues. Cela se sent dans le portrait très fin qu'elle dresse des habitants des Champs. Malgré un regard impitoyable sur leurs travers, leurs bassesses et leurs fêlures, on sent aussi beaucoup de tendresse dans ses propos. Pour Krystal notamment.
    L'histoire -et le milieu dans lequel elle s'inscrit- n'est pas sans rappeler les films de Ken Loach (Sweet sixteen, Looking for Eric) ou encore « Billy Elliot » ou « Full Monty ». Même ambiance, même fond de crise économique et sociale, même décor. Mais là où « Billy Elliott » ou « Full Monty » laissait espérer une vie meilleure, une possibilité d'échapper à son destin et de se prendre en mains, JK Rowling a choisi de nous montrer le rude côté des choses, d'une vie qui ne se passe pas toujours comme on l'a rêvée." www.babelio.com






    ATIQ RAHIMI----SYNGUÉ SABOUR, Pierre de patience, roman

    26/07/2013 14:32

    ATIQ RAHIMI----SYNGUÉ SABOUR, Pierre de patience, roman


    RAHIMI Atiq

     SYNGUÉ SABOUR, Pierre de patience, roman, P.O.L., folio, 2008, pages 137

    Un premier roman touchant d'un moment intense de la guerre en Afghanistan d'une femme aux prises avec des situations de victime impuissante d'une guerre déchirante,  qui  doit pourtant survivre avec ses deux jeunes filles et un mari blessé et impotent. Un drame inimaginable, bouleversant, inhumain.

    Un roman d'une écriture réaliste, profonde, émouvante. Un auteur à découvrir pour sa dramaturgie, sa perception de la vie intérieure de l'humain. Un premier roman écrit directement en français bien réussi.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE:

     

    RESUME

    En persan, Syngué sabour est le nom d’une pierre noire magique, une pierre de patience, qui accueille la détresse de ceux qui se confient à elle. Certains, dans ce livre en tout cas, disent même que c’est elle qui est à La Mecque, et autour de quoi tournent les millions de pèlerins. Le jour où elle explosera d’avoir ainsi reçu trop de malheur, ce sera l’Apocalypse. Mais ici, la Syngué sabour, c’est un homme allongé, comme décérébré après qu’une balle se soit logée dans sa nuque sans pour autant le tuer.

    Sa femme est auprès de lui. Elle lui en veut de l’avoir sacrifiée à la guerre, de n’avoir jamais résisté à l’appel des armes, d’avoir été un héros, et pour ce résultat : n’être plus à la suite d’une rixe banale qu’un légume. Pourtant elle le soigne, et elle lui parle. Elle lui parle même de plus en plus. Tandis que dans les rues les factions s’affrontent, tandis que des soldats pillent et tuent alentour, elle parle, elle dévide sa litanie sans jamais savoir si son mari l’entend et la comprend. Et c’est une extraordinaire confession sans retenue par quoi elle se libère de l’oppression conjugale, sociale, religieuse, allant jusqu’à révéler d’impensables secrets dans le contexte d’un pays semblable à l’Afghanistan.

     À la fin du livre cette Syngué sabour explosera... Avec ce roman, directement écrit en français, Atiq Rahimi retrouve une forme de réalisme très proche de Terre et cendres avec une écriture qui, sèche et précise, sait aussi devenir par moments lyrique, emportée. Cependant, plus directement que dans ses précédents livres, et comme de l’intérieur, il décrit avec beaucoup d’audace, la réalité oppressante, au quotidien et plus précisément au quotidien féminin, d’une certaine conception de l’Islam.

    www.fiches.lexpress.fr






    Juan Gabriel VÀSQUEZ---LE BRUIT DES CHOSES QUI TOMBENT, roman, littérature étrangère, 2012

    19/08/2013 14:31

    Juan Gabriel VÀSQUEZ---LE BRUIT DES CHOSES QUI TOMBENT, roman, littérature étrangère, 2012


    VÀSQUEZ  Juan Gabriel

    LE BRUIT DES CHOSES QUI TOMBENT, roman, Seuil, littérature étrangère, 2012, 292 pages

    Un titre envoûtant pour un roman troublant autant par son contenu que par le style de l'auteur. Une histoire dont la réalité dépasse une fois de plus la fiction.

    À  Bogota en Colombie: deux amis de passage, deux destinés liées davantage par le futur que par leur présent anondin.

    Antonio Yammara rencontre un aviateur, Ricardo Laverde et établit une relation d'amitié avec lui par des rencontres occasionnelles en partageant avec celui-ci une activité de loisir commune, le billard.

    Antonio ne se doutait  pas qu'après l'élimination de celui-ci par la mafia pour contrebande de drogue en Colombie, il serait  contacté par la fille de ce dernier afin de connaître davantage, en profondeur la vie de son père qu'elle a peine connu car son père à quitté sa mère à l'âge de cinq ans et sa mère est décédée de façon dramatique lors d'un accident d'avion alors qu'elle se préparait à rencontrer son mari .

    Un roman qui nous entraîne dans une réalité qui nous est inconnue mais qui nous touche par son réalisme, son drame humain provoqué par la pauvreté,  la recherche du confort et d'un bonheur inaccessible.

    Un auteur à découvrir, un roman à explorer, une réalité à assumer. Qui a dit que la vie était facile dans un pays chaud et chaleureux !

    " Je pense que nous sommes mauvais juges du moment présent, sans doute parce que, en réalité, le présent n'existe pas: tout est  mémoire, la phrase que je viens d'écrire est déjà un souvenir." " ...il n'y a plus moyen de redevenir celui qu'on était." " ...ce qui compte, c'est ce qui se passe maintenant." p. 25

    " Maya m'avait appris tout ce que les papiers ne révélaient pas ou, pour le dire autrement, elle les avait ordonnés de manière à leur donner un sens, à remplir certains vides grâce aux histoires qu'elle tenait de sa mère et que celle-ci avait parfois inventées." Mon père est une invention de ma mère...un roman en chair et en os, écrit par ses soins. Elle l'a fait pour moi, bien sûr." Vous voulez dire que vous ne connaissiez pas la vérité, qu' Elaine ne vous avait rien dit ? p. 242

    "Ricardo s'était perdu dans le ciel, cela arrivait parfois aux pilotes, car le ciel est immense, la mer aussi, et un avion , une toute petite chose." p. 246

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livesentette.vip-blog.com

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE:

    Résumé :

    " À quarante ans, Antonio Yammara dresse le bilan de sa vie et revient sur sa relation, brève mais lourde de conséquences, avec Ricardo Laverde, un homme laconique et secret qu’il a autrefois fréquenté dans une salle de billard du centre de Bogota. Un soir alors qu’ils marchent dans la rue, deux hommes à moto abattent Laverde et blessent grièvement Antonio. Traumatisé, ce dernier voit son rapport au monde se détériorer chaque jour davantage malgré l’amour qu’il porte aux siens. Deux ans après l’attentat, il reçoit un appel téléphonique d’une femme qui dit s’appeler Maya et être la fille de Laverde. Comprenant alors que pour pouvoir se débarrasser de son angoisse il doit affronter l’énigme de Laverde et de sa mort, il va trouver Maya. Ensemble, ils remontent le fil du passé et de la mémoire, jusqu’aux années 1970 où l’un et l’autre ont grandi dans l’ombre du commerce mortifère de la drogue et la violence des cartels qui ont mené la Colombie au bord de l’abîme.

    La prose lumineuse et sereine de Juan Gabriel Vásquez aborde le problème des traces laissées par l’Histoire dans la psyché d’une génération contrainte de payer pour les crimes de celle qui l’a précédée." L'éditeur

     

    " Un grand plaisir de lecture pour un roman tout en nuance.
    Le récit se situe en Colombie et fait revivre le passé d'enfants dont les parents on été mêlés au trafic de drogue.
    Ce n'est pas un roman style reportage qui permet d'apprendre tout sur le quartel de Medellin ou la personnalité d'Escobar, mais à travers les questions que se pose le personnage principal on comprend peu à peu les différents drames de ce pays.
    Antonio Yammara rencontre un homme qui a fait 20 ans de prison, celui-ci est victime d'un attentat au cours duquel il est lui-même grièvement blessé.

    Sa vie en est totalement bouleversée et, pour s'en sortir, il veut comprendre qui était Ricardo Laverde.
    Cette quête permettra à l'écrivain de nous décrire les années sombres de Colombie .

    J ai apprécié toutes les réflexions sur la mémoire et les souvenirs.
    La frontière entre le bien et le mal est assez difficile à tracer , à la fin du roman on ne sait toujours pas qui était vraiment Ricardo Laverde ni pourquoi exactement, il a été tué . Au fil des pages on se trouve pris dans une ambiance assez lourde et triste que je pense assez proche de la la réalité.
    Le titre est très bien trouvé et à lui seul résume le roman,mais je vous laisse découvrir pourquoi.

    Plusieurs fois je me suis dit que si j'avais vécu sur place , je n 'aurais pas mieux compris les différents enjeux de ce pays que les personnages du roman." www.babelio.com






    DEE Jonathan---LA FABRIQUE DES ILLUSIONS. roman

    26/08/2013 16:22

    DEE Jonathan---LA FABRIQUE DES ILLUSIONS. roman


    DEE JONATHAN

     

    LA FABRIQUE DES ILLUSIONS, roman, Feux Croisés, PLON,

    2012, 439 pages

     

    Un grand roman à découvrir, un pavé à déguster, des personnages fortement  typés, authentiques, vrais, touchants en particulier Molly et John dont nous suivons et poursuivons les trajectoires éclatées. Ces deux personnages nous entraînent dans leur course folle de la vie, de projet en projet, d'aventure en aventure, de la découverte de leur vie personnelle intense mais choisie et éclairée.

     Molly est une femme d'une grande beauté, brillante qui assume sa vie et refuse les contraintes des autres peu importe leur rôle et la force de leurs liens personnels avec elle: elle fuit les situations qui l'oblige à agir contre sa volonté ou ses projets de vie personnelle. Molly et John se retrouveront après dix années de séparation, de rupture définitive pour conclure leur destin, leur choix de vie, leur choix de carrière.

    Un roman au style direct, prenant, d'une grande implication émotive, personnelle et sociale. UN ROMAN étonnant, UN AUTEUR À DÉCOUVRIR.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE:

     

    Résumé :

    "Molly Howe est une jeune fille sublime, admirée, gâtée par la vie et adulée par ses parents, jusqu'au jour où le secret qu'elle dissimulait est exposé au grand jour, sa réputation démolie et sa présence désormais indésirable dans la petite ville de son enfance. Elle s'enfuit alors à Berkeley où elle trouve réconfort dans les bras d'un jeune étudiant en art, John Wheelwright. Il est immédiatement fou d'elle, et consumé d'amour et de fascination. Jusqu'à ce qu'elle disparaisse de nouveau.
    Dix ans plus tard, John est entraîné dans une aventure aussi risquée qu'exaltante par le visionnaire et excentrique gourou de la publicité, Mal Osbourne. Son idée menace le concept même de publicité et la grande machine à slogans américaine. John ne savait pas dans quoi il s'engageait en suivant Osbourne, mais surtout il n'aurait jamais imaginé que dans son orbite graviterait la femme qui l'a laissé dévasté des années plus tôt.
    Dans un exercice de haute voltige narrative, Jonathan Dee entrelace les trajectoires de ses deux personnages de manière inoubliable. Et ce faisant, il interroge les origines de l'art, explore la douleur de l'amour perdu et soupèse la conscience individuelle à l'ère du cynisme universel."

     

    « le seul moyen de rester pure en ce monde était de vivre au cœur d'un mensonge. » Molly a vite appris à cultiver le mensonge comme un art de vivre, d'abord au sein de sa famille où le vernis de l'apparence se cultive au quotidien, puis auprès des hommes que sa route croise. John, étudiant fade et transparent, va l'apprendre à ses dépens, qui s'éprend de la jeune femme. Après un temps de vie commune, Molly décide de rompre brutalement et ne donne plus signe de vie. Dix ans s'écoulent. John est devenu un publicitaire renommé, le bras droit de Mal Osbourne, un homme à la personnalité et aux idées aussi peu conventionnelles que géniales. Molly, qui a le don de semer la destruction partout où elle passe, va alors faire retour dans la vie de John…


    « La fabrique des illusions » est un roman époustouflant qui tire de sa longueur (un peu plus de 400 pages) toute sa saveur, mais aussi ses limites. Il se présente comme un objet complexe, porteur de multiples facettes, que savent souligner les mots.
    Un objet attachant parce qu'il présente d'abord des individus, des êtres singuliers : l'auteur brosse le portrait d'une famille américaine, conte également une histoire d'amour au goût de démesure. Mais derrière chaque individu, c'est une société, dans ses formes extrêmes ou décalées, qui est ici pointée du doigt : en ce sens, ce roman se veut une satire du monde de la publicité et des artistes, une dénonciation d'une forme d'extrémisme religieux, avec un fil conducteur, porté par le titre : l'apparence et ses fragilités. Quelle illusion de soi donne-t-on à voir à l'endroit même où l'on s'efforce de dénoncer l'illusion des êtres et du monde ?
     

    Avec une plume habile, et une grande finesse psychologique, l'auteur sait peindre la folie ordinaire, les failles humaines qui prennent d'abord naissance au sein des familles, les mensonges quotidiens qui savent mener jusqu'à l'absurde.
    Une œuvre tout en complexité, à l'image du message qu'il porte : au final, l'auteur s'interroge sur les mots, peut-être eux-mêmes vecteurs d'illusion… habile mise en abyme de cette « fabrique des illusions » ?"www.babelio.com






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