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S'ABANDONNER À VIVRE, 19 nouvelles de Sylvain TESSON, 2014
18/05/2014 14:19
TESSON Sylvain
S'ABANDONNER À VIVRE, Gallimard, nouvelles,2014, 220 pages
Sylvain Tesson nous propose des nouvelles de divers pays, La Sibérie, La Russie, l'Afghanistan, la France, le Maroc, la Norvège, l'Islande et autres qui nous incitent selon des circonstances de vie où parfois il vaut mieux lâcher prise car lorsque de toute façon les dés sont jetés ou pipés, il vaut mieux s'abandonner à vivre et survivre.
La résilience devient non pas un choix mais une condition de survie car alors la résilience est le seul moyen de l'individu à se construire et à vivre de manière satisfaisante en dépit de circonstances incontrôlables et traumatiques qui dynamitent notre vie.
Les circonstances peuvent être personnelles, sociales, politiques mais généralement économiques et financières.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
Pour en savoir davantage:
S'abandonner à vivre
Collection Blanche, Gallimard
Parution : 02-01-2014
"Devant les coups du sort il n'y a pas trente choix possibles. Soit on lutte, on se démène et l'on fait comme la guêpe dans un verre de vin. Soit on s'abandonne à vivre. C'est le choix des héros de ces nouvelles. Ils sont marins, amants, guerriers, artistes, pervers ou voyageurs, ils vivent à Paris, Zermatt ou Riga, en Afghanistan, en Yakoutie, au Sahara. Et ils auraient mieux fait de rester au lit." L'éditeur
" S'abandonner à vivre, précepte karmique des bouddhistes et hindouistes ou fatalisme slave?
Après le succès de son récit dans les forêts de Sibérie, Sylvain Tesson renoue avec un genre qu’il affectionne, la nouvelle.
Devant les coups du sort, il n'y a pas trente choix possibles. Soit on lutte, on se démène et l'on fait comme la guêpe dans un verre de vin. Soit on s'abandonne à vivre.
C'est le choix des héros de ces nouvelles. Ils sont marins, amants, guerriers, artistes, pervers ou voyageurs. Ils vivent à Paris, Zermatt ou Riga, en Afghanistan, en Yakoutie, en Russie, au Sahara. Et ils auraient mieux fait de rester au lit.
On retrouve dans ce nouvel opus les paysages et les situations exotiques propres à l’imaginaire de l’auteur.
Tous ces textes (19 au total) tirent leur force des personnages singuliers qu’ils révèlent, autant que des inflexions de vérité que l’on perçoit dans la manière d’écrire de Sylvain Tesson. Tout ici est plus ou moins directement inspiré d’une expérience vécue par l’auteur, puis ressaisi par la fécondité de son imagination et son talent de conteur toujours plus vigoureux et affûté. "
www.lescinqcontinents.com
Écrivain, journaliste et grand voyageur, Sylvain Tesson est né en 1972. Après un tour du monde à vélo, il se passionne pour l’Asie centrale, qu’il parcourt inlassablement depuis 1997.
Il s’est fait connaître en 2004 avec un remarquable récit de voyage, L’axe du loup (Robert Laffont).
De lui, les Éditions Gallimard ont notamment publié Une vie à coucher dehors(collection blanche, 2009, Folio n° 5142), Prix Goncourt de la nouvelle, et Dans les forêts de Sibérie, Prix Médicis essai (collection blanche, 2011, Folio n° 5586).
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EN FINIR AVECC EDDY BELLEGUEULE, roman de Édouard LOUIS, 2014, jeune auteur de 21 ans
03/06/2014 14:06
LOUIS Édouard
EN FINIR AVEC EDDY BELLEGUEULE, roman, SEUIL, 2014, 219 pages
Premier roman réussi d'un jeune auteur de vingt et un ans sur un sujet délicat et déstabilisant: devient-on pédé dès la naissance, sommes-nous pré destinés ?
Eddy a dès son enfance des traits, des allures, des comportements de fille: il a une voix claire et douce, une démarche avec un déhanchement féminin, il suit sa mère comme son ombre, il n'aime pas les sports.
Dès son entrée scolaire, les autres élèves, surtout les garçons le traitent de pédé et lui crachent au visage. Ses parents sont à faible revenu, d'un milieu culturel sous la moyenne, voire pauvre genre son père est travailleur à l'usine depuis l'âge de seize ans.
Il devient, dès le cycle primaire scolaire, la victime des garçons en peu plus âgé que lui. Il ne passe inaperçu et devient le souffre-douleur de son école.
Un roman touchant sur les conditions de vie d'un jeune enfant déjà victime de ses prédispositions à l'homosexualité malgré lui, il est la honte de son père, rejet de son milieu social. Il est déjà jugé, condamné, perdu.
Dès l'âge de dix ans il fut initié à la sodomie par son cousin de quinze ans et deux autres de ses copains d'école. Ils furent surpris par sa mère. Le drame prenait de l'ampleur.
Un jeune auteur de talent, une écriture émouvante, impressionnante.
Un must à découvrir sans faute pour le sujet et la qualité de l'écriture du jeune auteur.
Gilles Lagrois, Auclair, québec
www.livresentete.vip-blog.com
" Je devais ne plus me comporter comme je le faisais et l'avais toujours fait jusque-là. Surveiller mes gestes quand je parlais, apprendre à rendre ma voix plus grave, me consacrer à des activités exclusivement masculines. Jouer au football plus souvent. ..
Aujourd'hui je serai un dur... comme on peut faire une prière...je pleure parce que je trouve cette phrase ridicule et hideuse et qui fut au centre de mon existence"
" Devenir un garçon passait nécessairement par les filles."
Pour en savoir davantage:
"De mon enfance je n’ai aucun souvenir heureux. Je ne veux pas dire que jamais, durant cesannées, je n’ai éprouvé de sentiment de bonheur ou de joie. Simplement la souffrance esttotalitaire : tout ce qui n’entre pas dans son système, elle le fait disparaître. Dans le couloir sont apparus deux garçons, le premier, grand, aux cheveux roux, et l’autre, petit, au dosvoûté. Le grand aux cheveux roux a craché Prends ça dans ta gueule.
Le crachat s’est écoulé lentement sur mon visage, jaune et épais, comme ces glaires sonoresqui obstruent la gorge des personnes âgées ou des gens malades, à l’odeur forte etnauséabonde. Les rires aigus, stridents, des deux garçons Regarde il en a plein la gueule ce filsde pute. Il s’écoule de mon œil jusqu’à mes lèvres, jusqu’à entrer dans ma bouche. Je n’ose pasl’essuyer. Je pourrais le faire, il suffirait d’un revers de manche. Il suffirait d’une fraction de seconde, d’un geste minuscule pour que le crachat n’entre pas en contact avec mes lèvres,mais je ne le fais pas, de peur qu’ils se sentent offensés, de peur qu’ils s’énervent encore un peuplus."
" Un sentiment d’impuissance, de perte d’équilibre. J’ai souri – et le mot pédé qui résonnait,explosait dans ma tête, palpitait en moi à la fréquence de mon rythme cardiaque.
J’étais maigre, ils avaient dû estimer ma capacité à me défendre faible, presque nulle. À cet âgemes parents me surnommaient fréquemment Squelette et mon père réitérait sans cesse lesmêmes blagues Tu pourrais passer derrière une affiche sans la décoller. Au village, le poidsétait une caractéristique valorisée. Mon père et mes deux frères étaient obèses, plusieursfemmes de la famille, et l’on disait volontiers Mieux vaut pas se laisser mourir de faim, c’estune bonne maladie."
www.salon-litteraire.com
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OEDIPE REINE, roman SEXUEL explicite de Marcela LACUB, 2014
02/07/2014 14:27
LACUB Marcela
OEDIPE REINE, roman, Stock, 2014,139 pages
Roman bien écrit dont le sujet est la vengeance d'une femme pour la maltraitance d'un homme dans leurs relations sexuelles. Un roman et une éducation sexuelle très explicite.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentête.vip-blog.com
Pour en savoir davantage:
OEdipe reine s’affiche d’emblée du côté de la farce, d’une fantaisie sombre, une sorte de conte sadien à travers lequel Iacub signe un manifeste sur la jouissance féminine, et ce qu’elle fait de mieux, un essai sur la sexualité dans la société.
Une femme a été maltraitée par un homme qui n’a pas su la faire jouir à cause de sa brutalité, et lui a fait croire qu’il l’aimait alors qu’il ne l’aimait pas. Elle souffre d’avoir été manipulée comme une sotte alors qu’elle est intelligente, et décide de se venger. Elle fait un héritage, devient très riche, et l’homme en question, intéressé par l’argent, essaie de la reconquérir. De quoi accomplir sa vengeance : l’amener à coucher avec sa propre fille, à lui faire subir ce qu’il a fait subir à des centaines de femmes. La machination est parfois trop scabreuse, même si l’on saisit le message qui l’anime – ce type d’hommes, qui brutalisent les femmes, aimeraient-ils que leur propre fille soit brutalisée de même ? Non : la fin sera tragique pour cet homme, malmené et violenté à son tour par la situation lorsqu’il se rend compte qu’il vient d’agresser son enfant.
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LES PERROQUETS DE LA PLACE D'AREZZO, roman d'Éric-Emmanuel SCHMITT, 2013, 730 pages
17/07/2014 16:59
SCHMITT Éric-Emmanuel
LES PERROQUETS DE LA PLACE D'AREZZO, roman, Albin Michel, 2013, 730 pages
Un roman encyclopédique adroit, alerte, délectable, écrit avec la souplesse et l' art incontestable de E.E. Schmitt dans le contexte mythique de la ville de Bruxelles.
Un roman sur l'art d'aimer, d'apprendre à aimer, l'art de faire l'amour mais surtout apprendre à faire l'amour avec délicatesse, en se donnant et non en prenant possession de l'autre. L'amour conjugé à tous les temps: l'amour que l'on découvre et expérimente à l'adolescence, entre un jeune homme de dix-sept ans et une jeune femme de ving-deux ans, deux femmes et un homme mature, entre deux femmes lesbiennes, deux hommes homosexuels, une femme mature et un homme marié de culture étrangère, une rivalité entre un père, le fils et une belle maîtresse ambitieuse et bien d'autres à découvrir, à savourer autour de l'histoire et la présence magique des perroquets de la place d'AREZZO.
Nous découvrons l'art d'aimer sous toutes ses formes, peu importe l'âge, les conditions sociales différentes, les convictions religieuses, les ambitions personnelles, les expériences de vie individuelles. Un roman d'une grande agilité, une prise de conscience qu'il existe plusieurs façons d'aimer, d'être aimé. Un grand roman sur la vie amoureuse qui nous touche et nous éclaire par ses réalités.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
Pour en savoir davantage: résumé
" Autour de la place d'Arezzo, où les grands platanes ont été envahis par les perruches et les perroquets, vit une des populations les plus huppées de Bruxelles. S'y croisent, dans un voisinage élégant et contrasté, le fonctionnaire et l'étudiant, le bourgeois et l'artiste, la poule de luxe et la veuve résignée, mais aussi la fleuriste et l'irrésistible jardinier municipal. Des couples, des solitaires, humbles ou orgueilleux, conquérants ou vaincus, comme partout dans le monde.
Tous gouvernés par leurs passions, leurs désirs, leurs fantasmes amoureux et sexuels. Jusqu'au jour où leur parvient une lettre, anonyme, identique, mystérieuse, qu'une colombe, et non point un corbeau, leur aurait adressée. Comme une bombe à retardement. "Ce mot simplement pour te signaler que je t'aime. Signé: tu sais qui". Et chacun de s'enflammer, de rêver, d'y voir une promesse, un bonheur attendu, une blague, une menace.
On peut imaginer, pour le meilleur et pour le pire, le fatal enchaînement d'espoirs, de déceptions, d'embrouilles et de drames qui s’annoncent" www.decitre.fr
" Une formidable encyclopédie de l'amour et des désirs. Elle est signée Éric-Emmanuel Schmitt, qui propose une ronde folle et farce, où les corbeaux sont des colombes et les perroquets, de drôles d'oiseaux.
Nous sommes à Bruxelles, sur la place d'Arezzo. Un beau matin, tous les riverains reçoivent une lettre anonyme, la même. Elle dit ceci: "Ce mot simplement pour te signaler que je t'aime. Signé: tu sais qui." Le problème, c'est évidemment l'identité du fameux "tu sais qui". Car les couples qui vivent sur la place d'Arezzo, en apparence bien sages, cachent évidemment de terribles secrets. Certains seront ravis de recevoir cette lettre, d'autres moins. On trouve ainsi parmi les destinataires un homme politique à la sexualité déliée et aux innombrables maîtresses (mais laquelle de ces sottes a donc cru qu'il lui promettait un avenir?), un écrivain qui chante la fidélité depuis vingt ans (et découvre que la lettre s'adresse... à sa femme), un couple adepte de libertinage, un abstinent, des homos, des ados, une cougar, une attachée de presse qui couche avec tout le monde, un jardinier sexy amoureux transi d'une femme forte...
L'amour est conditionnel: je t'aime si...
Éric-Emmanuel Schmitt observe les réactions des êtres humains face à la déclaration d'amour, en un temps (le nôtre) où les injonctions consistent à réussir sa vie sexuelle et être performant. Mais l'obligation d'orgasme empoisonne parfois les relations amoureuses... Ce beau roman, tour à tour léger, drôle et sombre, pose une question: en amour, la sexualité est-elle une aide ou un empêchement? La réponse, on le verra, diffère selon les risques que chacun accepte de prendre face à l'autre. D'un côté, les passionnés; de l'autre, les amoureux. Deux mouvements contradictoires, si l'on accepte de considérer que la passion est une façon de ne plus être soi tandis que l'amour est une manière de partir à la découverte de l'autre. Et si nous rompions avec le modèle classique de la relation amoureuse? L'amour est conditionnel: je t'aime si (si tu ne me trompes pas, si tu m'aimes aussi, et autres variantes relevant plus ou moins d'une balance avantages-inconvénients). Mais il n'est pas impossible que ce soit ce conditionnel, précisément, qui nous empêche d'aller jusqu'à l'amour, le vrai.
www.lexpress.fr
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LA VIE DEVANT SOI,roman de Romain GARY ( Émile AJAR ), 1975, 273 pages
03/08/2014 16:32
GARY Romain ( Émile AJAR )
LA VIE DEVANT SOI, roman, Mercure de France, 1975, 273 pages
Un roman très touchant, un auteur doué, stupéfiant que je viens de découvrir. Une histoire attendrissante, émouvante. La vie de Madame Rosa, pute à la retraite et gardienne d'enfants abandonnés de putes, et de Momo enfant orphelin d'une mère assassinée par son mari psychotique.
Les deux sont inséparables par leur destinée liée et cruciale.
Un roman qui nous concerne car la vie nous concerne tous sans jugement social et un auteur de grand talent qui nous prend à témoin de personnes qui n'ont que l'amour et la vie à partager dans des conditions rudimentaires, extrêmes.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
" On n'explique pas aux aveugles comment on voit."
"... et on ne peut pas leur en vouloir car plus c'est petit et moins ça compte."
" ... l'état de manque c'est quand on a rien et personne."
" ... le cul, c'est ce qu'il y a de plus sacré chez l'homme."
" Le jour où ma mère s'était pas fait avorter, c'était du génocide."
" ... je n'avais qu'une envie, c'était de m'asseoir à côté de Madame Rosa parce qu'elle et moi, au moins. c'était la même merde."
" On est obligé de choisir ce qui nous plaît le plus comme manque d'attention dans le monnde et les gens prennnent toujours ce qu'il y a de mieux dans le genre et le plus chèrement payé ..."
" Toutes les victimes sont fautives."
Pour en savoir davantage:
Résumé
Madame Rosa, une vieille femme juive, qui a connu Auschwitz et qui, autrefois, se défendait avec son cul (selon le terme utilisé par Momo pour signifier prostitution) rue Blondel à Paris, a ouvert « une pension sans famille pour les gosses qui sont nés de travers », autrement dit une pension clandestine où les dames qui se défendent avec leur cul laissent leurs rejetons pendant quelques mois pour les protéger (de l'Assistance publique ou des représailles des proxénètes). Momo, jeune musulman d'une dizaine d’années, raconte sa vie chez madame Rosa et son amour pour la seule « mère » qui lui reste, cette ancienne prostituée, devenue grosse et laide et qu'il aime de tout son cœur. Le jeune homme accompagnera la vieille femme jusqu'à la fin de sa vie.
Incipit
« La première chose que je peux vous dire c'est qu'on habitait au sixième à pied et que pour Madame Rosa, avec tous ces kilos qu'elle portait sur elle et seulement deux jambes, c'était une vraie source de vie quotidienne, avec tous les soucis et les peines. Elle nous le rappelait chaque fois qu'elle ne se plaignait pas d'autre part, car elle était également juive. Sa santé n'était pas bonne non plus et je peux vous dire aussi dès le début que c'était une femme qui aurait mérité un ascenseur. » fr.wikipedia.org
Résumé :
" Signé Ajar, ce roman reçut le prix Goncourt en 1975.
Histoire d'amour d'un petit garçon arabe pour une très vieille femme juive: Momo se débat contre les six étages que Madame Rosa ne veut plus monter et contre la vie parce que "ça ne pardonne pas" et parce qu'il n'est "pas nécessaire d'avoir des raisons pour avoir peur". Le petit garçon l'aidera à se cacher dans son "trou juif", elle n'ira pas mourir à l'hôpital et pourra ainsi bénéficier du droit sacré "des peuples à disposer d'eux-mêmes" qui n'est pas respecté par l'Ordre des médecins. Il lui tiendra compagnie jusqu'à ce qu'elle meure et même au-delà de la mort." www.babelio.com
" ... un moment fabuleux avec cet écrit de Romain Gary. Un livre plein de la poésie enfantine de Momo qui en est le narrateur principal. Au travers de sa voix et de son langage coloré, des sujets graves sont abordés comme ceux de la prostitution, des traumatismes d'Auschwitz, l'absence de sécurité sociale chez les immigrés, etc. Ce livre, c'est la confrontation des générations, la vieillesse, l'euthanasie dans la société, et le regard qu'un enfant porte sur le monde adulte et la société. C'est Momo, enfant de la prostitution, qui nous parle de tout cela, de son vécu, et surtout de Madame Rosa la seule qui ait tout fait pour lui. L'humour est dans chaque ligne." www.babelio.com
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