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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    KNOX Malcolm---SHANGRILA

    19/10/2012 17:11

    KNOX Malcolm---SHANGRILA


    KNOX Malcolm

    SHANGRILA, Asphalte éditions, 2012, 509 pages

     

    Un roman bien intéressant, un personnage pittoresque, bien intrigant, très solitaire, bien dans sa tête et troublant, champion d’un sport unique … le surf,  dans un pays fascinant à découvrir, l’Australie. Un roman dans un style de langue très moderne et de vocabulaire jeune genre …ouais…nan….

    « Tu faisais que surfer.

    T’entendais dire « Dennis Keith laisse son surf parler pour lui. »

    Tu te souviens même plus le nombre de fois où t’a lu ça.

    Le seul truc vraiment juste qu’on a jamais dit sur toi dans la presse surf.

    Plus important, t’en a pas parlé à M’man. » page193

     

    Gilles lagrois, Auclair, Québec

     

    Pour en savoir davantage :

     

    « Shangrila est le premier roman traduit en français de l'australien Malcolm KNOX. La traduction est parfois un véritable parcours du combattant. Pour ce livre, le premier point qu'il est important de soulever est le travail extraordinaire de Patricia Barbe-Girault. De par DK, le personnage atypique, et ce flot d'événements, le roman traduit prend tout son sens, et le moment de lecture est un vrai plaisir. Par ailleurs, la quatrième de couverture, bien écrite, est un assez bon aperçu du roman : 

    Dennis Keith, alias DK, cinquante-huit ans, cent quinze kilos, vit camouflé derrière ses Ray-Ban et retiré dans un village de retraités avec sa vieille mère, ses troubles obsessionnels compulsifs et sa paranoïa. L’arrivée d’une jeune journaliste vient perturber sa routine : elle compte écrire sa biographie pour faire enfin le jour sur son passé et sa carrière mythique. Car DK, jeune prodige de la Gold Coast et premier champion du monde de surf, était une légende dans les années 1970. Bon gré, mal gré, il accepte de se replonger dans ses souvenirs : la succession de compétitions, sa dépendance aux drogues, la rivalité avec son frère, sa petite amie assassinée… 
    Shangrila est un roman sur la culture surf, sa médiatisation progressive, mais aussi un grand livre sur l’ambition et la célébrité.

     

    L'écriture de Malcolm Knox est, dans ce livre, divertissante - au sens étymologique du terme - et on ne peut plus vivante. Cette écriture, semée d'embûche sémantiques et textuelles révèle ainsi un véritable talent de traducteur. En effet, le personnage principal du roman - qui est aussi le narrateur - a une écriture parlée. Ses phrases sont ponctuées de fautes d'orthographes, de mots tronqués, d'oubli de négation, etc. ce qui, ajouté à un univers au vocabulaire aussi technique que le surf. La complexité narrative vient s'ajouter à ce souci de compréhension. En effet, à certains moments, la voix de DK est floue - il parle parfois à la troisième personne -  et le lecteur pourrait croire qu'il ne s'agit pas de lui.

     

    Ce même personnage de Dennis Keith est une personnalité intéressante à lire. Il pourrait être rapproché de Lennie, dans Des souris et des hommes de John Steinbeck. Insaisissable, niant l'identité, renfermé dans son cocon, le lecteur ne parvient pas réellement à l'approcher au fil des 509 pages. De plus, un nouvel univers s'ouvre aux néophytes, celui du surf. Le lecteur suit DK dans ses compétitions, et suit en parallèle son évolution, découvre son cadre de vie, etc. Très riche thématiquement, brisant ainsi l'ennui, Shangrila s'identifie comme accessible au lecteur, quel qu'il soit.

     

    Ce style, aux allures pataudes mais au final très maîtrisée, révèle un personnage et un roman qui pourrait être qualifier de bon roman. Le lecteur est emporté dans l'histoire et se laisse happer par DK, caractéristiques non négligeables pour que la lecture soit un plaisir."

     

    Shangrila, Malcolm KNOX, Asphalte, mai 2012

    www.actulitteraire.canalblog.com






    DE MOULINS Xavier---CE PARFAIT CIEL BLEU

    21/10/2012 17:03

    DE MOULINS Xavier---CE PARFAIT CIEL BLEU


    DE MOULINS Xavier

    CE PARFAIT CIEL BLEU, Au diable vauvert, 2012, 202 pages

     

    Roman touchant, réaliste, positif avec une écriture d’une grande justesse et sensibilité. Une histoire de famille qui souligne la relation intime d’un homme de quarante ans et de sa grand-mère de quatre-vingt-huit ans. La grand-mère seule et vivant dans une résidence confortable demande à son petit-fils de l’amener voir la mer pour une dernière fois. Celui-ci accepte avec plaisir car sa grand-mère est importante pour lui car  elle est une femme coquette, distinguée et aimant la vie. La fugue de ces deux coquains provoque la colère de son père mais le fils se contente d’en sourire car il est heureux de vivre ces derniers instants avec sa grand-mère qui le touche énormément par sa vison de la vie et de la famille.

    Un roman qui nous porte à réfléchir sur soi,  sur l’importance de soi dans notre famille  hiérarchique. À lire sans faute pour approfondir la connaissance de la vie, de soi libre penseur et hédoniste.

     

    « Il faut continuer à vivre dans se retourner. » p. 53

    « La vraie famille est celle que l’on se construit accidentellement. » p. 109

    « Je veux arrêter d’avoir mal quand je regarde en arrière, d’avoir peur quand je regarde en avant. » p. 109

    « Malgré le temps, les rides et la mémoire qui flanche, les jolies choses restent intactes. » p. 122

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

     

    Pour en savoir davantage :

     

    « On retrouve ici Antoine Duhamel le personnage du premier roman de l'auteur, Un coup à prendre. Il est désormais divorcé et père recomposé dans les bras de Laurence, mais peine toujours à se séparer d'Alice et ne se résout toujours pas à cesser d'hésiter entre deux femmes. comme entre regret et renoncement. Il va offrir à celle qui est finalement sa seule confidente, sa grand-mère Mouna, deux jours hors de la maison de retraite où elle a préféré finir ses jours. Un pèlerinage clandestin dans l'hôtel de leurs vacances passées, le temps d'une escapade sous le ciel bleu de la côte normande. Sous un parfait ciel bleu, c'est le face à face d'un homme de trente-sept ans qui a encore peur de vivre et d'une vieille dame qui a peur de mourir. Et c'est celle qui a pourtant tout connu du renoncement qui, au soir de sa vie, va lui donner le courage de choisir sa vie. » www.babelio.com

     

    « Un grand merci à Babelio et aux éditions le Diable Vauvert pour ce très agréable moment de lecture !
    Un journaliste qui écrit, pourquoi pas ? Pourtant, j'ai toujours cette appréhension que cela ne soit qu'une lubie parmi tant d'autres. Certains écrivent des bouquins comme d'autres achètent du pain. Facilement, rapidement, sans grande réflexion. Comme si cela avait été fait sur un coup de tête.
    Mais ce livre est loin d'être comme ça. Ce livre a fait valser mes préjugés et ça fait du bien !
    J'avoue que les premières pages m'ont tout de suite mise mal à l'aise. L'auteur nous parle d'une maison de retraite d'une manière un peu crue. du genre « je me moque de tout ». Et c'est tout à fait ce style d'écriture que j'appréhendais. Pourtant, ce sentiment s'estompe très rapidement.
    Nous faisons alors la connaissance d'Antoine. Au tout début du roman, il assiste au mariage de son ex-femme, Alice. Difficile comme situation. Surtout qu'Antoine n'en a pas tout à fait fini avec cette histoire. Mais au fond, met-on vraiment un terme à une histoire avec celle qui nous a donné deux beaux enfants. Parce qu'Antoine n'est pas seul, il y a ses deux filles : Alma et Claire. Mais aussi, sa nouvelle compagne, Laurence. Sans oublier Mouna, sa grand-mère.
    Antoine a donc du mal à se remettre de son divorce. Il n'oublie pas Alice. Alors il l'observe sur Facebook, regarde comme elle évolue sans lui. Pourtant, c'est l'idée du parfait amour qui semble lui manquer le plus. J'imagine qu'il est difficile de se séparer de celle à qui on avait promis de l'aimer toute la vie. Et puis, se quitter, tout recommencer. Ca prend du temps, ça crée des doutes.
    Heureusement que sa nouvelle chérie est là. Pas jalouse, très proche de ses ex, qui sont les pères de ses enfants. Comme elle le dit si bien « Il suffit de savoir continuer à s'aimer même quand on est plus ensemble, il suffit de transmettre ça autour de nous et à nos enfants, la joie, l'amour, l'harmonie, un esprit de famille ».
    Mais celle qui aidera Antoine à traverser cette épreuve, à mettre de la lumière au creux de ses doutes, c'est Mouna, sa grand-mère. Quelques temps avant son divorce, elle est devenue sa confidente. Petit à petit, tout en douceur. C'est ainsi que sur un coup de tête, il décide l'emmener à la mer. A l'endroit de leurs vacances passées, à l'endroit des souvenirs heureux.
    On découvre qu'on ne connaît pas réellement ses grands-parents. Quand on naît, ils sont déjà vieux. On oublie parfois qu'ils ont une vie, des amours, des amis, un passé. En lisant ce roman, en vivant cette relation entre Antoine et Mouna, j'ai tenté d'imaginer ce qu'avait pu être la vie de « mes » Mouna.
    Ce roman est empreint d'une jolie tendresse. Leur voyage à la mer aurait pu être « cliché », dans le sens où tout est beau, tout est gentil. Et pourtant, il est décrit avec sincérité.
    Xavier de Moulins aurait pu vivre cette scène, peut-être l'a-t-il vécu. Moi-même, j'aurais pu vivre cette scène, ce roman. C'est doux, c'est frais. C'est triste, ça pique le cœur.
    Concernant la forme du roman, elle est très appréciable. Les personnages sont d'une grande justesse. Je les croiserais demain dans la rue que je ne serais pas étonnée. Ils semblent vrais. L'écriture est simple et touchante.
    Ce livre, c'est un concentré de sentiments, de vie. » wwww.babelio.com

    Par juste-lire-avec-plaisir






    DJIAN Philippe----"OH..."

    29/10/2012 14:30

    DJIAN Philippe----


     

    DJIAN Philippe

    « OH… », Gallimard, 2012, 236 pages

    Roman intéressant et impartial  de DJIAN surtout par le principal personnage féminin Michèle épouse, mère et fille qui a une vie en dents de scie, qui assume pleinement les choix qu’elle doit faire dans les changements de sa vie et dans ses différents rôles. Elle va jusqu’au bout d’elle-même et vit au jour le jour sans tenir compte des opinions des membres de sa famille sinon sa vie serait humainement insoutenable.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

     

    Pour en savoir davantage :

     

    « Djian réussit très bien à se mettre dans la peau d'une femme de 50 ans. On oublie que c'est un homme qui écrit. "Oh …" est un roman qui parle des vivants. La filiation, l'amour, le sexe, la mort. Djian aborde toutes ces questions charnellement, à travers la vie et les péripéties de ses personnages. »

    www.babelio.com

     

    “Oh”, c'est l'histoire de Michèle, presque cinquantenaire, qui vient de se faire violer chez elle par un inconnu quand le livre s'ouvre. Elle vit séparée de Richard, son mari, scénariste raté, pendant que leur fils Vincent, sans vrai emploi, vient de se mettre en ménage avec Josie, enceinte d'un dealer en prison.
    Sa mère Irène, soixante-quinze ans, a des amants trois fois plus jeune qu'elle et son père est en prison depuis trente ans après avoir commis un crime affreux.
    Michèle a une liaison avec Robert, le mari d'Anna sa meilleure amie et son associée dans une boîte de production qu'elles gèrent ensemble. Richard, Lui, se console dans les bras d'Hélène, une standardiste qui pourrait être sa fille.
    En dernier, il y a Patrick, un voisin de Michèle, au charme duquel elle n'est pas insensible.
    Nous suivons les histoires de cette galerie invraisemblable de personnages une trentaine de jours pendant les fêtes de Noël.
    Le viol est donc le point de départ de cette histoire et le premier d'un nombre d'événements qui vont déstabiliser Michèle et bouleverser le semblant d'équilibre qu'elle s'est construite depuis le massacre commis par son père alors qu'elle ne sortait à peine de l'adolescence.
    Depuis cette époque, la vie est passée par là, et elle s'est mariée, a fait un enfant, a monté son entreprise, s'est séparée … C'est une femme résolument moderne, forte et indépendante, qui gagne bien sa vie et entretient sa famille, tout en dirigeant son entreprise et en gérant les égos surdimensionnés des un et l'inefficacité des autres.
    Alors … comment se fait-il que, après ce viol, elle va se lever, ranger les bibelots, nettoyer le sol, prendre son bain … et continuer comme si rien n' était ? La famille vient dîner le soir même, il y a un pile de dossiers sur son bureau, la vie continue. Bien sûr, Michèle se pose mille questions, cherche à comprendre, à savoir comment faire … mais la vie n'est-elle pas ainsi ? Pendant qu'on se les pose, ces questions, le téléphone continue à sonner, le chat a faim, le loyer reste à payer, il y a les fêtes et les réunions à préparer.
    C'est une des choses que j'ai bien aimé dans ce livre, ce mélange de drame (non seulement le viol, mais je ne vais pas révéler d'autres clés de l'histoire) et de quotidien … on ferme les volets, on allume les lumières, on débarrasse la table, le voisin coupe son bois … tout ça rythmé par ces évènements bouleversants qui se succèdent.
    Car Michèle vit un véritable tourbillon pendant ces trente de jours, et nous sommes emportés avec elle. le style d'écriture y est pour énormément d'ailleurs. le texte se lit en un seul bloc. Il n'y a ni paragraphes, ni chapitres, pas de blancs. Comme explique Djian Lui-même dans un interview des Inrocks “…dans la belle littérature, il faut commencer la première phrase du premier chapitre cinq points après la marge, alors j'ai décidé dans “Oh…” de la coller à la marge.”
    Et cet effet de “bloc” est bien efficace … on est plongé directement dans l'histoire, ça démarre tout de suite, on ne peut pas décrocher car rien ne lâche jusqu'à la fin. Cette fin prend la forme d'un court épilogue, agissant comme un grand bol d'air frais après l'ambiance presque asphyxiant du reste du roman. Et cet “Oh…” final qui, pour moi, est un vrai signe d'apaisement après tant de changements et de ruptures.
    Certes, le rythme est un peu oppressant, avec des flashbacks, des trahisons, des mensonges et des révélations, créant parfois un véritable malaise, mais c'est tout à fait cohérent avec ce que vit Michèle. Et le plus gênant est peut-être le fait que nous ne savons pas vraiment pourquoi elle agit de telle ou telle façon. Elle fait souvent le mauvais choix, mais Djian ne fait pas dans la psychologie, et c'est à nous de trouver les réponses (s'il y en a) en s'interrogeant. Ce qui est, avec ce thème de viol comme fil conducteur, plutôt dérangeant, il faut le dire.


    C'est le premier roman de Philippe Djian que je lis, donc je ne peux pas le comparer avec ses œuvres précédents. Par contre, j'ai appris que c'est la première fois que son narrateur est en fait une narratrice, et je trouve qu'il se glisse remarquablement bien dans la tête d'une femme.

    Certains l'accuseront de relever des fantasmes masculins avec l'histoire de viol et comment Michèle agit quand elle apprend l'identité de son agresseur. Mais d'après les interviews de l'auteur que j'ai lu, je n'y crois pas, je le pense plus honnête que ça.
    Pour conclure, je dirais, que malgré le côté invraisemblable de certains éléments de l'histoire, elle tient bien la route. Mieux que ça, elle est percutante, choquante, renversante et superbement humaine. J'ai passé un moment de lecture très intense, parfois dérangeant, j'en suis sortie sonnée mais tellement enchantée d'avoir vécu une telle expérience littéraire » www.babelio.com






    ZAFON Carlos Ruiz---LE PRINCE DE LA BRUME

    30/10/2012 15:37

    ZAFON Carlos Ruiz---LE PRINCE DE LA BRUME


    ZAFON Carlos Ruiz

    PRINCE DE LA BRUME, 2011, 209 pages

    Roman du genre fantastique dont les principaux personnages sont trois adolescents dont la vie et le sort sont  liés au PRINCE DE LA BRUME. Un roman ou plutôt un récit que l’auteur écrit dans un style propre à ce genre d’épopée, de narration avec talent.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

     

    Pour en savoir davantage :

     

    « Max Carver a 13 ans en 1943 quand il quitte la ville pour aller emménager dans un village côtier avec ses deux sœurs. C'est pour fuir la guerre que son père horloger met toute sa petite famille à l'abri. L'installation se fait dans une villa autrefois occupée par un éminent chirurgien dont le fils Jacob est mort noyé. Dès l'arrivée dans la gare du village, Max n'en finit d'accumuler des phénomènes insolites. Entre une pendule dont les aiguilles tournent à l'envers, un jardin derrière la maison qui enferme des statues évoquant un cirque qui semble vivant, un chat imposant qui lit dans vos pensées, Max se demande ce qui se cache derrière toutes ces bizarreries.

    Il fait la rencontre de Roland, un adolescent de dix-sept ans, le petit-fils adoptif du gardien du phare. Ils deviennent amis et vont ensemble régulièrement plonger à la recherche de vestiges dans l'épave de l'Orpheus, un cargo échoué quelques années auparavant, dont le seul survivant est le grand-père adoptif de Roland.

     

     En voulant comprendre quels liens relient tous ces mystères, les adolescents ont exhumé la force occulte d'un mage, un certain Mister Caïn, appelé également Prince de la brume qui attendait dans l'ombre qu'on le ramène dans le monde des vivants. L'aventure les engloutira dans des profondeurs lugubres dont ils ignoraient l'existence. Comme à son habitude l'auteur embarque son lecteur dans une fable nimbée d'insolite ou le bien et le mal s'opposent avec toujours l'amitié triomphante. Un scénario un peu juvénile mais captivant, il fascinera le lectorat adolescent friand de magie et de fantastique, avec un style d'écriture aux nombreuses descriptions visuelles facilitant l'accès à l'imaginaire. J'ai trouvé une certaine similitude avec son roman « Marina », cet auteur a un talent de conteur indéniable dont mon âme d'adolescente se délecte. « Le prince de la brume » est le 1er tome d'une trilogie, il s'agit en fait de son premier roman publié, son talent depuis s'est largement confirmé ! «  www.babelio.com






    KEPLER Lars--- L'HYPNOTISEUR ****

    04/11/2012 19:33

    KEPLER Lars--- L'HYPNOTISEUR ****


    KEPLER Lars

    L’HYPNOTISEUR, Actes Sud, 2010, 509 pages

     

    Très bon roman du genre polar-psychologique proche de la psychiâtrie comme science humaine. Un roman de 509 grammes d’une situation progressive poignante par son drame, ses relations humaines et intimes qui  dévoilent un gramme à la fois par page son  intensité.

    Un drame humain bouleversant qui se vit autant de l’intérieur que par le réalisme de cette tragédie  familiale accrocheuse, opiniâtre.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

     

    Pour en savoir davantage :

     

    «    L'ouvrage:
    Stockholm.
    Une famille est sauvagement massacrée. Joseph, l'un des enfants, est retrouvé. Ce n'est plus qu'une plaie vivante. L'inspecteur Joona Linna souhaite l'interroger au plus tôt, car il a peut-être vu l'assassin. Celui-ci va peut-être tenter de retrouver la soeur aînée de Joseph, qui n'était pas à la maison. L'enfant restant inconscient, Joona fait appel à Erik Maria Bark, un hypnotiseur. Celui-ci refuse: voilà dix ans, il a juré de ne plus pratiquer l'hypnose. Cependant, il sera obligé d'obtempérer.

    Critique:
    Voilà un thriller comme je les aime! Il commence avec ce que nous croyons être une enquête banale. Mais le lecteur sera déboussolé tout au long du livre. L'auteur le promènera à sa guise. Il sera impossible de prévoir le prochain événement. Par exemple, nous savons très vite qui est l'assassin de la famille. Cela perturbe le lecteur qui s'attendait à être traîné d'une piste à l'autre. Cette façon de faire m'a fait penser aux meilleurs thrillers de Serge Brussolo. Le début n'est qu'un prétexte pour ouvrir tout un tas de tiroirs, et emporter le lecteur dans un tourbillon d'événements qui le dépassent.

    D'autre part, dans tout roman policier, il y a des ficelles plus ou moins grosses, destinées à faire patienter le lecteur ou à l'égarer. Ici, les procédés sont utilisés très subtilement. Par exemple, on nous conduit bien sur une fausse piste, à un moment, mais elle peut s'expliquer. Bien sûr, quand le lecteur connaît la vérité, il se dira qu'il était évident qu'Erik s'est fourvoyé, alors qu'il n'aurait pas dû. Cette ficelle est un peu expliquée par le fait que l'hypnotiseur est soumis à une forte pression, et doit exhumer des souvenirs qu'il s'est efforcé d'enfouir au fond de sa mémoire. Il est tout de même invraisemblable que l'hôpital n'ait pas enquêté sur chaque patient afin de mieux prévoir leurs actes, avant de les accepter dans un groupe expérimental.
    Il y a une autre chose que j'ai trouvée un peu grosse sur le moment, mais l'auteur finit par l'expliquer de manière satisfaisante.
    Seule, une chose reste floue, mais on peut trouver une explication. En bonne maniaque, j'aurais préféré que l'auteur l'explicite clairement.

    Par ailleurs, Lars Kepler explore un thème aussi étrange et mystérieux que l'hypnose. Je ne sais pas si les théories d'Erik ont été émises un jour, ou si le romancier les a inventées, mais tout est très intéressant. On se rend compte qu'on ne connaît pas grand-chose à l'hypnose. En outre, une personne hypnotisée peut-elle garder son libre arbitre? Erik faisait cela pour aider ses patients, mais qu'en serait-il si cette arme était maniée par une personne mal intentionnée? Jusqu'où peut-on violer l'intimité d'une personne grâce à l'hypnose? L'auteur pose toutes ces questions de manière assez délicate.

    Lars Kepler laisse entrevoir à son lecteur une espèce de société souterraine, composée d'enfants caïds qui édictent leurs lois aux autres enfants. Et personne ne voit rien... C'est assez effrayant, et malheureusement, cela semble réaliste.

    Comme dans certains romans de Lisa Gardner, on s'attache davantage aux personnages qui ne font que passer plutôt qu'à celui de l'inspecteur. (C'est ce qui m'arrive avec DD Warren chez Lisa Gardner.) Si Joona fait bonne impression sur le lecteur, il n'est pas très épais, comparé à Erik et à Simonne.
    On peut admirer la pugnacité de Joona, mais elle est la même que celle d'autres policiers rencontrés dans d'autres romans. On peut déplorer le fait qu'il soit complètement pris par son métier, et n'ait pas le temps d'avoir une vie. Mais on retrouve également ce thème dans beaucoup de romans policiers. Le lecteur peut peut-être mieux comprendre cela grâce à l'anecdote ayant trait à l'enfance de Joona.
    Il se distingue tout de même par sa propension à avoir toujours raison, et à bien le faire remarquer. ;-)

    Erik a un certain charisme. J'ai aimé sa capacité à s'analyser, notamment lorsqu'il se rend compte qu'il a été poussé à une certaine chose par la vanité. Il navigue entre deux eaux: il veut sauver son mariage, mais fait tout pour laisser les malentendus s'installer. Il se sait accro aux analgésiques, mais ne veut pas l'admettre. Et pourtant, lorsqu'une vie est en jeu, il se soumet à un sevrage draconien. Il a une conscience professionnelle, il tente d'oublier sa prétendue erreur, et pourtant, on la retrouve dans tous ses gestes: sa promesse, l'oubli facile procuré par les cachets, etc. Bref, un personnage très intéressant dont il est assez difficile de parler davantage sans évoquer des points clés du roman. »

       www.lalivrophile.net






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