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DESARTHE Agnès---UNE PARTIE DE CHASSE ****
04/01/2013 15:15
DESARTHE Agnès
UNE PARTIE DE CHASSE, ÉD. De l’Olivier, 2012, 152 pages
Roman d’une écriture raffinée, poétique qui relie l’homme, l’amour, le monde des hommes et l’animal. Le lien, la communication harmonieuse entre Tristan et le lapin est magique, féerique mais également réaliste car ces deux races sont en harmonie mais également éprouvées par la nature implacable de la vie. Un livre à découvrir dans un style d’écriture particulier, remarquable tel un conte de la vie animale et humaine.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
Pour en savoir davantage :
« Avec ce roman habité par la fureur, Agnès Desarthe nous parle d’un monde où les bêtes seraient douées de parole, la nature violente et les hommes aveuglés par leurs passions. »L’Éditeur
« C’est bien ce que je disais, bougonne le lapin, excédé. Vous séparez, Vous divisez. Vous vous croyez supérieurs pour cette raison, mais vous êtes vos propres dupes. J’ai beaucoup de tendresse pour toi, jeune homme, mais j’ai honte quand je t’écoute. J’ai honte de l’existence morcelée que tu mènes. Absence et continuité. Classification stérilisante. En catégorisant, tu assassines. Cette femme, Emma, si tout est raté avec elle, quitte-la. Et ne me parle pas d’amour. Comme si je ne savais pas ce que c’est. Votre passion guindée, votre distance, le respect qu’elle t’inspire. Foutaises. » p. 123
« Emma est plus grande que lui. Plus lourde aussi. On dirait un chef indien, se dit-il parfois. Il adore son corps. C’est son pays. Le seul territoire où il se soit senti chez lui. Il en est devenu le cartographe, l’expert. » p. 16
«Résumé :
Ce court roman, d’une intensité et d’une audace formelle rares, raconte l’histoire de quatre chasseurs dont l’équipée tourne mal. Il y a Farnèse,
Peretti, Dumestre, et surtout Tristan, un jeune homme qui est le principal protagoniste et narrateur de cet étonnant récit, ponctué de rencontres ou d’événements improbables (un animal qui parle, un trou monstrueux qui engloutit les hommes, le déclenchement du Déluge).Tandis que la partie de chasse progresse, Tristan voit défiler les moments-clés de son enfance et de son adolescence, ses amours, ses haines, la maladie de sa mère, dans une sorte d’autobiographie fiévreuse.
Le vrai sujet de ce livre, c’est d’abord la jeunesse, celle de Tristan mais aussi la nôtre. Disons plutôt : le deuil de la jeunesse, lorsque, comme dans un cataclysme, tout ce que nous avons désiré, aimé, rêvé, disparaît à jamais pour laisser la place à l’adulte qui va naître. Mais c’est aussi un roman où les corps – la peau, la chair, les muscles - jouent un rôle capital, un livre « matérialiste » dans lequel les personnages existent en fonction de leur capacité de résistance aux agressions qu’ils subissent, et aux traumatismes qui en sont la conséquence. www.babelio.com
« N'ayez crainte ! La partie de chasse ne monopolise pas - et le lapin non plus - les cent cinquante pages de ce livre déroutant, triste... et superbe.
Quatre hommes à la chasse, oui, un incident, des intempéries... Pour passer le temps en attendant les secours, on parle, on se raconte des histoires, inventées ou réelles. Celles d'une mère malade, d'un jeune garçon mûri trop tôt et à l'écart, d'une petite marchande d'allumettes, de corps de femmes, de drames, de morts d'enfants...
Ni la couverture (un lapin réaliste), ni le titre (la chasse), ni l'auteur ne me tentaient a priori. Seul 'Mangez-moi' m'avait séduite, parmi les quelques ouvrages d'Agnès Desarthe que j'ai lus.
Et pourtant, ce court roman fut une très belle découverte, une lecture riche en surprises. le récit est doux et cruel à la fois, et le personnage central, d'abord insignifiant, se révèle grand dans sa candeur, sa différence, ses cicatrices... » www.babelio.com
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DRAYSON Nicholas---LE PARI DES GUETTEURS DE PLUMES AFRICAINES
06/01/2013 15:29
DRAYSON Nicholas
LE PARI DES GUETTEURS DE PLUMES AFRICAINES, Éd. Des deux Terres, 2011, 250 pages
Roman très réussi et agréable ; une vraie détente par le style, l’humour, la noblesse des gestes, la qualité de l’écriture, des sentiments bourgeois et nobles.
Un roman sans guerre, mort, rivalité et déception. Un roman qui coule comme un ruisseau vif et habité.
Ayant comme motif un concours d’ornithologie pour un bal annuel, l’auteur nous fait connaître des oiseaux de Nairobi, Kenya, avec des plumages, des descriptions renversantes, inimaginables pour nous à la manière d’un amateur et d’un connaisseur averti. Un roman à l’accent de la noblesse britannique et de son humour sans frontière.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
Pour en savoir davantage :
« Résumé :
Le très réservé et très honorable M.Malik, résident de Nairobi, est en secret éperduement amoureux de Mme Rose Mbikwa, qui conduit chaque mardi matin la promenade ornithologique. Alors que M.Malik est sur le point d'inviter Rose au bal annuel du Hunt Club, le très tapageur Harry Khan arrive en ville et laisse clairement entendre qu'il a lui aussi des vues sur Rose. Un pari s'organise : celui des deux qui apercevra le plus grand nombre d'oiseaux invitera Rose au bal. Mais M.Malik n'est pas si facile à battre. Il use de méthodes tout à fait inattendues avec des expéditions dont il a le secret. L'air de rien, il est bien décidé à gagner le pari des guetteurs de plumes africaines... »L’éditeur
« Mon avis, d’un lecteur Un personnage attachant, cela contribue beaucoup au plaisir que l'on a à lire un roman. Et c'est le cas ici. Le rythme est très lent, à l'africaine, avec beaucoup de digressions, de détours. On a parfois du mal à savoir où l'auteur veut en venir : il décrit une action, puis s'interrompt pour se perdre dans la description d'un personnage, ou un souvenir d'enfance, ou une histoire antérieure, ou parallère, puis reprend la narration. La peinture des caractères est très juste, nous n'avons aucun mal à imaginer les personnages. Cela rend la lecture parfois malaisée, on s'y perd beaucoup. Mais le personnage de M. Malik est tellement gentil, tellement agréable, tellement attachant, que l'on ne peut que compatir à sa quête, et même si dès le début on sait comment cela se terminera (enfin, on s'en doute très fortement), on reste jusqu'au bout de ce court roman pour savoir comment il va s'en sortir. Et bien nous en prend : on avait deviné qui gagnerait le pari, on ne s'attend pas à la chute du roman !! Et on ne peut qu'admirer la grandeur d'âme, le fair-play de M. Malik, et s'attendrir sur la décision de Rose. On apprend énormément de choses sur les oiseaux (mais pas seulement : le Kenya est un pays riche de faune et de flore !), l'humour est très anglais, les personnages très "classe". La tension dramatique est toujours allégée par de véritables scènes de comédie, le ton est léger, la plume très juste. Au final, même si on a du mal à rester accroché au début, ce roman vaut le coup de rester jusqu'à la fin, ne serait-ce que pour le héros attachant au possible. »
Et puis, il redonne le sourire, n'est-ce pas un point important également ? « www.babelio.com
Lien : http://lesloisirsdebernie.over-blog.com/article-le-pari-des-guetteur..
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KHADRA Yasmina---LA PART DU MORT
11/01/2013 02:51
KHADRA Yasmina
LA PART DU MORT, Julliard, 2004, 414 pages
Un roman du genre policier historique remarquable dans le style flamboyant, mordant qui fait la marque de l’auteur, lequel nous fait connaître un autre fragment de l’histoire de l’Algérie post coloniale aux prises avec les nouveaux maîtres du pays : la force militaire et intégriste au pouvoir.
Le personnage principal, le commissaire Llob, est un citoyen algérien intègre avec des principes personnels de haut voltige et surtout d’un franc parler désarçonnant pour les personnages haut placé et au pouvoir gouvernemental.
« La guerre n’est pas une partie d’échec. C’est un échec total. »
« La violence a sa propre logique. Elle est aussi raisonnable que la défection. Elle a ses valeurs et sa morale aussi qui n’ont rien à voir avec les valeurs conventionnelles. »
« Le loup tue par instinct. L’homme tue par vocation. Quand on tue, on ne se pose pas de question ; on agit. Le geste devient l’expression unique…là où on n’attend plus d’explication. »
« L’homme incarne sa propre faillite. »
À travers ce roman effarant et fascinant, Yasmina Khadra poursuit son implacable autopsie de la société algérienne contemporaine.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
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Pour en savoir davantage :
ce qu'est devenue l'Algérie
« Llob, commissaire de police et ancien combattant du FLN, est un homme désabusé, plein de rancœur vis-à-vis des arrivistes, faux résistants, profiteurs divers qui ont transformé l’Algérie de ses rêves. Il faut que son adjoint soit injustement incarcéré pour homicide pour que Llob se lance dans une enquête au fil de laquelle il mettra à jour les agissements criminels de notables algériens.
Roman après roman Yasmina Khadra avec une incroyable habileté et un grand talent nous raconte les grands drames de notre histoire contemporaine, l’Irak avec « les sirènes de Bagdad », le Pakistan avec « les hirondelles de Kaboul »…. Là il nous parle du drame de l’Algérie contemporaine, des déçus de la guerre de libération, de la corruption, par le biais des réactions d’un policier rebelle et d’une enquête policière bien ficelée. …c’est un sujet qu’il connaît bien, étant lui-même algérien » www.babelio.com
Surprenant roman policier
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« Ce n'est pas le roman le plus connu de l'auteur, mais franchement, celui que j'ai le plus apprécié.
Un véritable polar de haute facture dans un contexte politique réaliste ; l'histoire se situe à la veille de la tentative de prise de pouvoir démocratique par le FIS.
Par ailleurs, l'auteur campe son personnage de manière remarquable, un flic sans peur et sans reproche.
Excellent roman à prendre d'abord comme un polar et ensuite comme un livre politique.
Dommage que Khadra a comme souvent un problème pour trouver une bonne chute pour ses histoires.
Pacmann (Tamise), un lecteur
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PENNY Louise---DÉFENSE DE TUER,polar
15/01/2013 01:46
LOUISE PENNY
DÉFENSE DE TUER, Flammarion,2012, 422 pages
Un roman du genre polar-enquête policière, très bien mené avec une qualité d'écriture brillante, sobre qui nous permet de s'approprier les personnages et les événements sans brusquerie mais avec lucidité. L'inspecteur-chef Armand Gamache mène l'enquête avec doigtée, douceur et intelligence, qualitées qui sont propres à ses enquêtes.
Roman dans un contexte d'une région du Québec dont nous apprenons à découvrir la réalité, la beauté et les ressources.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
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Pour en savoir davantage :
«Au plus fort de l'été, le manoir Richelieu, un hôtel luxueux des Cantons-de-l'Est, accueille les membres d'une riche famille canadienne-anglaise venus rendre hommage à leur défunt patriarche.
Dans les esprits comme dans le ciel, l'atmosphère s'alourdit et une tempête s'abat, laissant derrière elle un cadavre presque trop bien mis en scène.Mais qui aurait l'audace de tuer sous les yeux de l'inspecteur-chef Armand Gamache qui célèbre là, comme chaque année, son anniversaire de mariage?
Au cœur des bois, derrière les convenances et les sourires polis, la haine et le passé refont surface, persuadant Gamache que le meurtre est comme l'orage : une libération. » Flammarion Québec
« Dans un huis clos comparable au Dix petits nègres, l’inspecteur en chef délaisse sa femme pour mettre la main au collet du meurtrier, qui ne peut être autre qu’un client de l’auberge. L’enquête s’annonce simple. Une famille canadienne anglaise a réservé ce paradis pour inaugurer un monument érigé sur le vaste terrain boisé du Manoir en l’honneur du père Charles Morrow, décédé il y a quelque temps. Qui des quatre enfants du richissime géniteur aurait assassiné leur sœur Julia en faisant glisser la statue de son socle à la manière des Bourgeois de Calais de Rodin?
Ce canevas sert de prétexte pour examiner la dynamique familiale à laquelle est liée Honoré Gamache, le père de l’inspecteur chef. La vengeance apparaît comme le mobile de ce meurtre. Tous et chacun sont suspectés, y compris Armand Gamache, qui devient, dans les circonstances, juge et partie. Mais l’auteure n’a pas cru bon de s’attarder sur la défense des intérêts de son enquêteur.
L’auteure trace longuement le profil psychologique des personnages. Tous des gens cultivés qui se passionnent soit pour la musique, soit pour la peinture, soit pour la poésie dont raffole l’inspecteur-chef. Ce dernier ne manque jamais une occasion de citer ses poètes préférés, en particulier John Milton, dont il a tiré la conclusion de son enquête : « L’esprit est à soi-même sa propre demeure, il peut faire en soi un ciel de l’enfer, un enfer du ciel. » Ce contexte confère un fin aura au polar sans compter tout l’aspect informatif sur les abeilles à l’origine de la clé de l’énigme. Le lecteur nage dans une atmosphère délicate, mais ce mariage policier et culturel allonge ce roman indûment. « www.critiqueslibres.com
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JOBIN Bruno---BROOKLYN EXPRESS---polar
23/01/2013 15:56
JOBIN BRUNO
BROOKLYN EXPRESS,polar
Roman d'un drame humain touchant dans un style d'écriture fluide, agréable, aisé.
C'est le drame d'un homme aux prises avec la survie qui se cherche une source de revenu rentable et immédiate. Malheureusement il se fait arnaquer par une crapule plus malin que lui. Il est accusé d'un meurtre dont il est innocent mais dont tout l'accable : il finit en prison pour une durée prévue de vingt-cinq ans.
À sa sortie il réorganise sa vie et cherche à se faire justice.
Un roman qui nous fait connaître une vie de prisonnier avec son organisation et ses règles propres.La vie s'enchaîne et nous réserve des surprises parfois spectaculaires.
Un roman attachant, réaliste, bouleversant.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
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Pour en savoir davantage :
Résumé
Après trente-deux ans de flirt avec la médiocrité, Jean-Marc Morel remporte le gros lot à la loterie du malheur. Congédié de l’usine, largué par sa femme, privé de son fils, abandonné par ses proches, dépossédé de ses biens, il doit affronter son pire ennemi qui le dévisage chaque matin dans un miroir.
Sous le coup d’une idée qui lui paraît aussi géniale qu’une lumière au bout du tunnel, il met le doigt dans un engrenage: « Vous cherchez quelqu’un qui a tout vu et qui est prêt à témoigner en votre faveur? Je suis votre homme. » Cette petite annonce classée marquera le début d’une véritable descente aux enfers. Une remontée sera-t-elle possible?
De Montréal aux Îles Vierges, via le pénitencier de Sainte-Anne-des-Plaines, se trame une pathétique histoire de sexe, d’amour, d’amitié et de vengeance inassouvie.
Sixième roman de Bruno Jobin, Brooklyn Express est un polar non conventionnel, à la fantaisie débridée et à l’humour incisif.
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Photo : Michel Dorais
Bruno Jobin
Bruno Jobin est bachelier en lettres et en éducation de l’Université Laval, et maître en administration publique et internationale de l’ÉNAP. Il a fait carrière en formation linguistique au ministère de la Défense nationale où il a occupé des postes de gestion en recherche, développement et évaluation de programme. En tant que romancier et nouvelliste (Revue Alibis), il se consacre essentiellement à la littérature policière.
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