| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://livresentete.vip-blog.com


ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Juillet  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    30010203040506
    07080910111213
    14151617181920
    21222324252627
    282930010203
    [ ESSAI ] [ Conte, FANTASTIQUE, FÉÉRIE, SCIENCE FICTION ] [ LIVRES AU JOUR LE JOUR # 1 ] [ Roman du genre thriller ] [ RÉCIT ] [ Thriller québécois ] [ Roman québécois ] [ Roman du genre thriller ] [ Roman genre polar ] [ Littérature étrangèr ] [ Roman polar québécoi ] [ MES POÈMES-GIL ]

    Comme le poète

    20/08/2012 14:33

    Comme le poète


    Comme le poète

    Je me crois capable d’oser

    Marcher sur les sentiers

    De la vie, de l’inconnu

    Et les rendre praticables.

     

    Seule la confiance

    Et l’estime de soi

    M’en rendent qualifié,

    Propre à  me  réaliser.

    J’ai l’œil américain

    Et bien d’autres talents

    Utiles à la survie

    Entre les mains.

     

    La magie me manque.

    Enfant je jouais

    Dans l’eau de pluie,

    Dans des trous d’eau,

    Nu pieds ou pieds nus

    Selon les âges.

    Chaque moment de joie,

    De plaisir était magique.

     

    J’ai besoin d’affronter

    Ma réalité

    Telle qu’elle est,

    Qu’elle m’apparaît

    Pour augmenter mon bonheur

    Au quotidien comme l’enfant

    De jadis que je suis déjà.

    Je n’ai désormais d’autre loi

    Que mon propre bénéfice

    Et mon propre plaisir.

    Ma vie est un égoïsme parfait,

    À l’état pur par la magie

    De l’enfant retrouvé en moi.

     

    Plus un adulte est nerveux,

    Moins il est heureux

    Et moins on le respecte.

    La raison immédiate

    C’est qu’il nous stresse

    Pense l’enfant en moi.

     

    Je sais maintenant

    Que les larmes

    Sont une forme d’acceptation

    D’une réalité qui m’échappe

    Et me bouleverse.

    La ressemblance m’aidait

    À vivre avec mes yeux d’enfant.

    C’est en exagérant les différences,

    En liant la forme et le contenu

    Que j’impose une unité

    À mon expérience personnelle,

    À un semblant d’ordre

    Dans ma vie de tous les jours.

     

    Je dois me chercher

    Pour me retrouver enfin.

    Si je suis celui qui aime l’argent,

    Je serai bloqué par l’argent.

    Si je suis celui qui aime le sexe,

    Je serai bloqué par le sexe.

    Toi tu t’aimes trop

    Donc tu te bloques toi-même,

    Disait le sage chinois de mon âge. 

    Si je n’ai pas le dernier mot,

    C’est la vie qui l’aura

    Ou tout l’amour que tu as en toi.

     

    Je veux me nourrir

    De fleurs, d’animaux,

    De sourires magiques.

    Si le savoir consiste

    À rabaisser les autres

    Au ras du sol,

    Je n’en veux pas.

    Je veux des histoires inventées,

    Des voyages imaginaires,

    Des rencontres heureuses

    Faites d’éclats de rire

    D’admiration, d’émerveillement,

    De pâmoison, de ravissement.

     

    Je veux me taire pour écouter

    Les enfants raconter leurs rêves,

    Leurs projets, leur joie de vivre,

     Inventer leur vie de lumière.

    La vie ce n’est pas ce que l’on pense

    Mais ce que l’on vit.

    La vie ce n’est pas ce que l’ont vit

    Mais ce que l’on pense.

    Tu as un choix à faire

    Si possible avec tes yeux d’enfant.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec, 31 mai 2012






    Heureux celui qui m'abandonne

    20/08/2012 14:35

    Heureux celui qui m'abandonne


    Heureux celui qui m’abandonne,

    Il me rend à moi-même.

    Je suis depuis très souvent seul

    Et je m’y habitue.

    Il n’y a plus de place

    Dans notre société

    De consommation

    Pour les lents, les trouillards,

    Les peureux, les non agressifs,

    Dans un monde blessé, déchiré

    Par la vie accélérée au quotidien

    Comme  moi qui suis une taupe

    Par son aspect solitaire

    De survivant autocratique.

     

    Ce que je veux

    C’est de n’être que moi.

    Je ne veux pas être plus ou moins,

    Seulement un être à part

    Qui décide pour lui-même

    Et choisit de vivre autrement.

    Je préfère attendre

    Plutôt que d’être encombré

    Ou soumis par habitude.

    Je préfère ne rien dire

    Et continuer par choix

    Que de tarir une relation

    Qui me convient par besoin

    Et malgré tout a ses avantages.

     

    Le plaisir est un choix à deux

    Sinon je deviens dépendant,

    Obéissant, repu, saturé

    De l’autre qui devient ma source,

    Mon plaisir, ma drogue.

    Trop c’est comme pas assez

    Et ça dans tous les domaines.

    La terre est en danger,

    Je refuse de me mettre en danger

    Pour le  plaisir de ta présence continue.

     

    Par sa nature même,

    Chaque esprit est condamné

    À souffrir et à jouir en solitude.

    Les sensations, les sentiments,

    Les intuitions, les imaginations,

    Tout cela est privé

    Et, sauf au moyen de symboles,

    De mots, et de seconde-main,

    Incommunicables aux autres. 

     

    Nous voir nous-mêmes

    Comme les autres

    Nous voient ou perçoivent

    Est un don fort salutaire et rare.

    Trop est pas assez sont deux excès.

    L’abondance et la famine

    Sont donc deux fléaux.

    Je ne veux pas être

    Ni l’un ni l’autre

    Seulement un participant

    Et un observateur de l’âme.

    Je n’aspire à aucune gloire,

    À aucun bonheur et amour éternel.

     

     Âme d’ambitieux, assez lucide,

    Assez séparé des autres

    Ou assez malade

    Pour mépriser tous les objets convoités

    De son ambition, de ses désirs

    Et son amition même.

    Telle est sans doute ma condition.

    Ce que je souhaite surtout

    C’est de pouvoir vivre

    Ma vie à ma manière

    Parfois de solitaire parfois d’être aimé. 

    Je recherche avant tout

    Ta présence et ton amitié partagée.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec, 12 juin 2012






    Je suis où j'en suis rendu

    20/08/2012 14:36

    Je suis où j'en suis rendu


    Je suis

    Où j’en suis rendu

    Rien de moins

    Rien de plus.

    Je suis

    Ce que j’ai vécu

    Familiallement  parlant,

    Mais aussi en amitié, au travail,

    Aux études et même

    Aux  différents lieux où j’ai vécu.

     

    Je suis

    La somme de mes expériences

    De vie, de plaisir, de joie

    Autant que de mes peines, tritesses et malheurs.

    Je suis tout cela

    À la fois,  un être à part

    Que je nomme moi.

     

    Je fus. Je suis. Je serai

    Par tous les temps que j’ai vécus.

    Je ne suis pas ce que je suis,

    Je suis en devenir.

     

    En société on est ce que l’on fait.

    Quand on ne fait plus rien,

    On n’est plus rien.

    Il en est de même

    Pour le couple et l’amour,

    On est un palliatif de l’autre

    Rarement le contraire,

    Ce que je refuse

    De moi et de l’autre.

     

    Je suis pensée, imagination

    Pulsion, folie et création.

    Je suis différent d’hier

    Et encore davantage demain.

     

    Je suis l’importance, la dimension,

    La grandeur, l’intérêt, la portée

     Le prix, la valeur que je me suis accordés.

     

    Je suis bien quand je me vois bien,

    Je suis mal quand je ne me vois plus.

    La vie est ce que je pense

    Si c’est ce que je vis.

    La vie n’est pas ce que je suis

    La vie est ce que je pense.

    Plus encore la vie est

    Ce que je fais de ma vie

     Avec et sans les autres

    Car la vie c’est savoir s’exprimer

    Pour vivre de l’intérieur d’abord.

    Je suis où je suis rendu.

    Gilles Lagrois, Auclair, 17 avril 2012






    "Je vais devoir vous laisser"

    20/08/2012 14:38



    « Je vais devoir vous laisser. »

    Il faut parfois se résigner

    À le dire quand le besoin

    Se fait sentir

    Surtout si on se sent blessé

    Ou avoir un  désir de s’éclipser.

     

    Maman le disait, après avoir fêté,

    Lorsqu’elle voulait partir.

    Moi également

    Lorsque j’ai quitté la maison

    Pour découvrir ma liberté.

     

    « Je vais devoir vous laisser. »

    Il faut le dire quand on en a assez

    Et ça arrive plus souvent

    Que l’on aurait souhaité.

     

    « Je vais devoir vous laisser »

    Quand on est

    Avec un couple amoureux

    Et leur besoin d’intimité,

    Moment où il faut le dire, s’absenter.

    « Je vais devoir vous laisser. »

    C’est aussi une séparation,

    Un changement d’employeur,

    Un déménagement, une coupure.

     

    « Je vais devoir vous laisser »

    Seront sans doute mes dernières paroles

    Avant de vous quitter définitivementt

    Car ça sera le moment

    Où la vie me quittera à jamais.

     

    Je vais devoir vous laisser,

    C’est aussi le moment

    Où j’en ai trop ou assez.

    « Je vais devoir vous laisser »

    Est l’expression de ma liberté.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, 2 mai 2012






    Le pire est le silence.

    20/08/2012 14:39

    Le pire est le silence.


    Le pire est le silence.

    Pourtant le silence

    Est la propreté de l’esprit.

    Le silence est la mutité passagère,

    Un arrêt de réticence,

    La tranquilité, la sénérité

    En option désirée.

     

    J’aime profiter de la solitude

    Comme j’aime la compagnie

    De bons amis

    Car j’aime le plaisir

    Sous ces deux formes de vie.

     

    La solitude ne me déplaît pas

    Pour autant qu’elle est libre.

    La solitude s’apprivoise

    Mieux qu’une personne

    Même connue sauf une intime.

     

     La solitude est nécessaire

    Au solitaire comme au grégaire

    Car il faut se retrouver

    Avant de s’abandonner.

    Le silence c’est la clarté,

    Un moment salubre,

    Un abandon nécessaire,

    Dans la netteté de la vie.

     

    Le pire est le  manque de silence.

    Sauf si je souffre de surdité

    Car pour moi il est souhaité

    Et pour le sourd imposé.

     

    Rien n’est jamais définitif.

    Tout peut varier

    Selon ma  condition,

     Ma fébrilité ou fatiguabilité.

     

    Silence ou musique.

    Silence avec musique.

    Tout est possible,

    Tout est choix

    Ou capacité du monent

    Et désir instantané.

    Rien n’est définitif sinon l’éternité…

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec, 13 mai 2012






    Début | Page précédente | 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact livresentete ]

    © VIP Blog - Signaler un abus