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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    DICKER Joël---LA VÉRITÉ SUR L'AFFAIRE HARRY QUEBERT

    27/11/2012 03:22

    DICKER Joël---LA VÉRITÉ SUR L'AFFAIRE HARRY QUEBERT


    Dicker Joël

    LA VÉRITÉ SUR L’AFFAIRE HARRY QUEBERT, Éditiobns de Fallois/L’âge de l.Homme, 2012, 663 pages

     

    Roman du genre polar-enquête judiciaire remarquable par son  style fluide, coulant, des personnages complexes, fascinants  mais tellement invraisemblables, des événements qui nous entraînent  dans deux époques inter reliées par la douleur, la sincérité et l’amour qui enchaînent des êtres complètement indéfinissables mais liés les uns aux autres par la vie spontanée,  incontrôlable de chacun.

    Un grand roman. L’impression de vivre trois romans dans un seul roman bouleversant. J’ai eu l’impression d’en être un participant passif.Tout s’enchaîne dans un mouvement de tourbillon entraînant.

     Un tourne-page sans contredit.Un immense talent d’auteur à découvrir.

     Grand Prix du Roman de l’Académie française 2012.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

     

    Pour en savoir davantage :

     

     Résumé :

    « À New York, au printemps 2008, lorsque l'Amérique bruisse des prémices de l'élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d'écrire le nouveau roman qu'il doit remettre à son éditeur d'ici quelques mois.

    Le délai est près d'expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d'université, Harry Quebert, l'un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.

    Convaincu de l'innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l'enquête s'enfonce et il fait l'objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s'est-il passé dans le New Hampshire à l'été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?

    Sous ses airs de thriller à l'américaine, La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l'Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias. »

    www.babelio.com

     

    « Attention… risques d'insomnie ! Entre fausses pistes, coups de théâtre et rebondissements en chaîne, Joël Dicker nous offre un roman captivant qu'il est très difficile, voire impossible, de lâcher une fois commencé. Vous voilà prévenus ! J'ai dévoré ces 670 pages savamment maîtrisées en 2 jours…
    Marcus Goldman a écrit un premier roman au succès retentissant.

    Mais depuis, c'est la page blanche. Il appelle à l'aide son mentor, Harry Quebert, grand romancier américain qui lui a tout appris. Cependant, Quebert est arrêté pour le meurtre d'une adolescente, Nola Kellergan, disparue trente ans plus tôt et avec laquelle il entretenait une liaison secrète. Malgré le scandale, Goldman se rend sur place pour soutenir et faire innocenter son ami. Son éditeur, à qui il devait rendre un nouveau manuscrit, l'oblige à écrire sur cette juteuse histoire au succès assuré.

    L'Affaire Harry Quebert prend donc forme sous nos yeux. Un manuscrit dangereux pour l'auteur, car non seulement il risque de lui faire perdre un ami, mais encore parce qu'il se retrouve menacé par un habitant d'Aurora (New Hampshire) où le drame s'est déroulé. Qui a intérêt à ce que la vérité reste cachée ? Et, quelle est cette vérité ? le roman alterne entre la vie à Aurora aujourd'hui, au cœur de l'enquête, et trente ans plus tôt, en revenant sur la genèse de cette tragique disparition.

    La vérité sur l'affaire Harry Quebert est une fiction remarquablement bien construite où le lecteur assiste à la naissance d'un roman dans un autre roman. Au-delà de l'intrigue au suspense incroyable, l'auteur révèle une peinture des moeurs de l'Amérique, une analyse sans complaisance de la nature humaine, une réflexion sur le métier d'écrivain et sur la création littéraire. Ce livre nous parle de la vie, de nous, de nos contemporains. Tout y est dit : les travers, les secrets, les démons, les personnalités aussi diverses que torturées, le rôle dictateur des médias, la pompe à fric du monde éditorial, les affres de l'écriture. Il nous parle aussi d'amour et d'amitié.

    Autant dire que Joël Dicker est un sacré bon raconteur d'histoires ! Certes, tout n'est pas parfait, et si on cherche la petite bête, on peut reprocher à l'auteur le côté caricatural (mais franchement drôle) de certains personnages secondaires (l'éditeur, la mère...). Il y a quelques passages répétitifs, des pièces du puzzle qui s'assemblent trop parfaitement pour qu'on ne flaire pas un peu l'artifice. Mais qu'importe, ce sont des défauts mineurs comparés au plaisir de lecture que procure à chaque instant ce roman, car
    "Un bon livre, Marcus, est un livre qu'on regrette d'avoir terminé."

    www.babelio.com   une lectrice






    TRUC Oliver---LE DERNIER LAPON---polar

    02/12/2012 16:34

    TRUC Oliver---LE DERNIER LAPON---polar


    TRUC Olivier

    LE DERNIER LAPON, Métaillé noir, 2012, 453 pages

     

    Bon roman du genre polar, enquête policière accrochante qui se déroule en Laponie qui est un pays nordique de l’Europe, ayant pour voisins la Norvège, la Suède, la Finlande et la Russie à l’est.

    Ce roman m’a permis de découvrir un pays pour moi inconnu jusqu’alors car désormais je peux situer sa situation géographie, j’ai été  sensibilisé à sa population de Sami, son histoire, sa symbolique, d’où l’importance des dessins sur les tambours ancestraux, les modes de vie ancien et moderne, ses ressources naturelles d’où la résistance d’un peuple envahit de tous côtés pour ses richesses naturelles.

    « Dans un tel lieu oublié, on ne pouvait devenir qu’alcoolique ou mystique. » Un pays sans nuances, Noir ou Blanc, nuit ou jour.

    Roman écrit dans un style efficace, descriptif, méthodique mais également poétique compte tenu du milieu environnemental. Un bon roman.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

     

    Pour en savoir davantage :

     

    « Dans “Le dernier lapon”, son premier roman (et quel roman ! Il y a tous les ingrédients pour faire une bonne recette, avec l’ingrédient magique, le fameux ‘truc’ justement qui fait que la recette est succulente…), l’auteur distille tous ces éléments qui font du très très bon polar : une enquête prenante, des héros attachants, des flics véreux, de la corruption, des problèmes politiques et surtout, l’insertion dans une certaine culture.

    Parce que je crois que ce que j’ai préféré par dessus tout dans ce polar, c’est d’avoir voyagé intégralement dans l’univers de la Laponie et des problèmes, légendes et histoires de ses habitants : les samis.

    Sans oublier bien-sûr tous les personnages que j’aimerais retrouver dans d’autres enquêtes : Klemet, trente ans d’expérience, d’origine sami mais ne pratiquant pas, Nina, jeune diplômée de l’école de police, n’ayant jamais vécu dans le grand Nord… Mais aussi les personnages secondaires, les habitants du village ou les personnes que notre couple de policier préféré rencontre tout au long de l’enquête…

    La présentation de l’éditeur parle d’une plume “au style direct et vigoureux”. Je suis évidemment d’accord mais je trouve qu’il y a en plus un brin de poésie... Le livre commence le jour où le soleil refait son apparition après 40 jours de nuit totale… et pour 41 minutes seulement. Ca et les joïks des samis, leurs légendes, leur grande et petite histoire, le regard d’Aslak, le seul sami éleveur de rennes qui ne travaille pas avec les moyens modernes, le passé de nos héros, dont l’auteur ne fait que nous brosser les gros traits sans entrer dans les détails… Tout fait que O.Truc nous enchante et nous emmène loin dans le grand nord, à la recherche de ce tambour disparu…

    Je l’ai déjà dit: “Le dernier lapon”est tout simplement un très bon polar

    www.laouleslivresontchezeux.wordpress.com

     

    Kautokeino, Laponie centrale, 10 janvier. Nuit polaire, froid glacial. Demain le soleil, disparu depuis 40 jours, va renaître. Demain entre 11h14 et 11h41, Klemet va redevenir un homme, avec une ombre. Demain le centre culturel va exposer un tambour de chaman légué par un compagnon de Paul-Emile Victor. Mais dans la nuit, le tambour est volé. Les soupçons iront des fondamentalistes protestants aux indépendantistes sami.
    La mort d'un éleveur de rennes n'arrange rien à l'affaire. La Laponie, si tranquille en apparence, va se révéler terre de conflits, de colères et de mystères. Klemet, le Lapon, et sa jeune coéquipière Nina, enquêteurs de la police des rennes, se lancent dans une enquête déroutante. Mais à Kautokeino, on n'aime guère les vagues. Ils sont renvoyés à leurs patrouilles en motoneige à travers la toundra, et à la pacification des éternelles querelles entre éleveurs de rennes.


    Les mystères du 72e tambour vont les rattraper. Pourquoi en 1939 l'un des guides sami a-t-il confié à l'expédition française ce tambour, de quel message était-il porteur? Que racontent les joiks traditionnels que chante le vieil oncle de Klemet ? Que vient faire en ville ce Français qui aime trop les très jeunes filles et qui a l'air de si bien connaître la géologie de la région ? A qui s'adressent les prières de la pieuse Berit ? Que cache la beauté sauvage d'Aslak, qui vit en marge du monde moderne avec sa femme à moitié folle ? Dans un paysage incroyable, des personnages attachants et forts nous plongent aux limites de l'hypermodernité et de la tradition d'un peuple luttant pour sa survie culturelle.
    Un thriller magnifique et prenant, écrit par un auteur au style direct et vigoureux, qui connaît bien la région dont il parle » www.decitre.com






    DJIAN Philippe---

    05/12/2012 16:13

    DJIAN Philippe---


    DJIAN Philippe

    « OH… », Gallimard, 2012, 236 pages        

     Bon roman dans le style impeccable de Djian qui nous entraîne dans une histoire de famille et d’une  femme peu commune. Une famille spéciale il faut dire, une grand-mère de soixante et quinze ans qui veut se remarier, son mari est en prison pour crime d’enfants, une femme séparée qui est victime de viols et un fils de vingt cinq ans qui a une relation avec une nouvelle amie qui a un enfant nouveau né.

    Le personnage principal est la femme qui est associée dans une entreprise privée et qui est la victime de viol chez elle à deux reprises mais qui finalement réussit à gérer cette situation rocambolesque et sexuelle. Une femme qui assume sa sexualité, sa vie familliale et réussit dans sa compagnie comme femme d’affaires.

    Un bon roman.Une autre vison de la vie d’une femme qui vit ce qu’elle a à vivre à sa manière sans préjugés, sainement et sans y laisser sa peau.

     Gilles Lagrois, Auclair, Québec

     Roman intéressant et impartial  de DJIAN surtout par le principal personnage féminin Michèle épouse, mère et fille qui a une vie en dents de scie, qui assume pleinement les choix qu’elle doit faire dans les changements de sa vie et dans ses différents rôles. Elle va jusqu’au bout d’elle-même et vit au jour le jour sans tenir compte des opinions des membres de sa famille sinon sa vie serait humainement insoutenable.

     Pour en savoir davantage :

     « Décembre est un mois où les hommes se saoulent…tuent, violent, se mettent en couple, reconnaissent des enfants qui ne sont pas les leurs, s’enfuient, gémissent, meurent… »

     «Oh… » raconte trente jours d’une vie sans répit, où les souvenirs, le sexe et la mort se court-circuitent tous instant. »  nrf

     « Djian réussit très bien à se mettre dans la peau d'une femme de 50 ans. On oublie que c'est un homme qui écrit. "Oh …" est un roman qui parle des vivants. La filiation, l'amour, le sexe, la mort. Djian aborde toutes ces questions charnellement, à travers la vie et les péripéties de ses personnages. »

    www.babelio.com

     “Oh”, c'est l'histoire de Michèle, presque cinquantenaire, qui vient de se faire violer chez elle par un inconnu quand le livre s'ouvre. Elle vit séparée de Richard, son mari, scénariste raté, pendant que leur fils Vincent, sans vrai emploi, vient de se mettre en ménage avec Josie, enceinte d'un dealer en prison.
    Sa mère Irène, soixante-quinze ans, a des amants trois fois plus jeune qu'elle et son père est en prison depuis trente ans après avoir commis un crime affreux.
    Michèle a une liaison avec Robert, le mari d'Anna sa meilleure amie et son associée dans une boîte de production qu'elles gèrent ensemble. Richard, Lui, se console dans les bras d'Hélène, une standardiste qui pourrait être sa fille.
    En dernier, il y a Patrick, un voisin de Michèle, au charme duquel elle n'est pas insensible.
    Nous suivons les histoires de cette galerie invraisemblable de personnages une trentaine de jours pendant les fêtes de Noël.
    Le viol est donc le point de départ de cette histoire et le premier d'un nombre d'événements qui vont déstabiliser Michèle et bouleverser le semblant d'équilibre qu'elle s'est construite depuis le massacre commis par son père alors qu'elle ne sortait à peine de l'adolescence.
    Depuis cette époque, la vie est passée par là, et elle s'est mariée, a fait un enfant, a monté son entreprise, s'est séparée … C'est une femme résolument moderne, forte et indépendante, qui gagne bien sa vie et entretient sa famille, tout en dirigeant son entreprise et en gérant les égos surdimensionnés des un et l'inefficacité des autres.
    Alors … comment se fait-il que, après ce viol, elle va se lever, ranger les bibelots, nettoyer le sol, prendre son bain … et continuer comme si rien n'était ? La famille vient dîner le soir même, il y a une pile de dossiers sur son bureau, la vie continue. Bien sûr, Michèle se pose mille questions, cherche à comprendre, à savoir comment faire … mais la vie n'est-elle pas ainsi ? Pendant qu'on se les pose, ces questions, le téléphone continue à sonner, le chat a faim, le loyer reste à payer, il y a les fêtes et les réunions à préparer.
    C'est une des choses que j'ai bien aimé dans ce livre, ce mélange de drame (non seulement le viol, mais je ne vais pas révéler d'autres clés de l'histoire) et de quotidien … on ferme les volets, on allume les lumières, on débarrasse la table, le voisin coupe son bois … tout ça rythmé par ces évènements bouleversants qui se succèdent.
    Car Michèle vit un véritable tourbillon pendant ces trente de jours, et nous sommes emportés avec elle. le style d'écriture y est pour énormément d'ailleurs. le texte se lit en un seul bloc. Il n'y a ni paragraphes, ni chapitres, pas de blancs. Comme explique Djian Lui-même dans une interview des Inrocks “…dans la belle littérature, il faut commencer la première phrase du premier chapitre cinq points après la marge, alors j'ai décidé dans “Oh…” de la coller à la marge.”
    Et cet effet de “bloc” est bien efficace … on est plongé directement dans l'histoire, ça démarre tout de suite, on ne peut pas décrocher car rien ne lâche jusqu'à la fin. Cette fin prend la forme d'un court épilogue, agissant comme un grand bol d'air frais après l'ambiance presque asphyxiant du reste du roman. Et cet “Oh…” final qui, pour moi, est un vrai signe d'apaisement après tant de changements et de ruptures.
    Certes, le rythme est un peu oppressant, avec des flashbacks, des trahisons, des mensonges et des révélations, créant parfois un véritable malaise, mais c'est tout à fait cohérent avec ce que vit Michèle. Et le plus gênant est peut-être le fait que nous ne savons pas vraiment pourquoi elle agit de telle ou telle façon. Elle fait souvent le mauvais choix, mais Djian ne fait pas dans la psychologie, et c'est à nous de trouver les réponses (s'il y en a) en s'interrogeant. Ce qui est, avec ce thème de viol comme fil conducteur, plutôt dérangeant, il faut le dire.


    C'est le premier roman de Philippe Djian que je lis, donc je ne peux pas le comparer avec ses œuvres précédents. Par contre, j'ai appris que c'est la première fois que son narrateur est en fait une narratrice, et je trouve qu'il se glisse remarquablement bien dans la tête d'une femme.

    Certains l'accuseront de relever des fantasmes masculins avec l'histoire de viol et comment Michèle agit quand elle apprend l'identité de son agresseur. Mais d'après les interviews de l'auteur que j'ai lu, je n'y crois pas, je le pense plus honnête que ça.
    Pour conclure, je dirais, que malgré le côté invraisemblable de certains éléments de l'histoire, elle tient bien la route. Mieux que ça, elle est percutante, choquante, renversante et superbement humaine. J'ai passé un moment de lecture très intense, parfois dérangeant, j'en suis sortie sonnée mais tellement enchantée d'avoir vécu une telle expérience littéraire » www.babelio.com

     « "Oh", c'est bien le cri que l'on se retient de pousser tout au long de cette lente et inexorable descente aux enfers que nous conte si bien Philippe Djian, qui vient de recevoir le prix Interallié.
    L'héroïne en effet, approche de la cinquantaine; Elle a bien des soucis avec son ex-mari qui noue une relation avec une femme bien plus jeune que Lui et son fils qui s'amourrache d'une future maman de près de 100 kg dont l'ancien compagnon et père du bébé purge une peine en prison pour trafic de drogue.
    Sa mère, la septuagénaire Irène, Lui donne aussi du fil à retordre car elle entretient un gigolo de 40 ans son cadet...
    Comme si cela ne suffisait pas, elle est agressée chez elle et son voisin Patrick, sous des dehors bien tranquilles de banquier, cache en fait une personnalité inquiétante.
    Et nous apprenons par la suite que le père de notre sympathique héroïne éditrice et productrice avait commis dans le passé un crime épouvantable.
    Le récit est magnifiquement rendu, la situation apparaît de plus en plus inextricable.
    Les personnages principaux apparaissent comme livrés à eux-mêmes, incapables d'agir sur leur destin, comme des marionnettes emportées par le vent...
    Un récit fort et implacable…
    on regrette seulement que le thème du viol soit abordé de manière un peu "légère", traité comme un fait banal.
    Des personnages féminins intéressants, ce qui fait le point fort du récit. » www.babelio.com   une lectrice

     

    Dans son nouveau roman, Philippe Djian détricote les relations d’une famille hors normes. Déroutant et envoûtant.

    Par Valérie Trierweiler - Paris Match

    « Attention, ceci est une oeuvre littéraire, un livre puissant. Philippe Djian revient avec « Oh… » un roman qui braconne sur des terres défendues. Certes, l’écrivain a coutume de nous conduire là où nous ne l’attendions pas. Ici encore, il fait la démonstration d’une imagination fertile qui oscille entre fantasmes et répulsions. Depuis son culte « 37° 2 le matin » – écrit il y a tout de même vingt-sept ans – et vingt oeuvres plus tard, Djian continue à nous surprendre. Dans « Oh… » (drôle de titre, non ?), on se dit d’abord qu’il y va fort. Sa narratrice, Michèle, à la veille de la cinquantaine, semble mener une vie presque normale. Elle est séparée de son mari et, comme beaucoup de femmes de sa génération, se débat entre une mère qui refuse de vieillir, et un fils, Vincent, qui peine à grandir et à s’assumer. Sans travail, il veut se mettre en ménage avec une jeune femme enceinte dont l’enfant n’est pas de lui. Le géniteur est en prison.

     Le banal commence à s’estomper. Et voilà la mère, ou plutôt la grand-mère, qui, à 75 ans, souhaite se remarier. « Je te tuerai, c’est bien simple. Pas besoin de réfléchir », lui rétorque Michèle. Les relations sont tendues, extrêmement tendues. Entre Michèle et sa mère. Entre Michèle et son fils. On apprend très vite l’existence d’un père enfermé dans un asile psychiatrique, depuis des années et des années. Un père dont Michèle ne veut plus entendre parler, un père qu’elle refuse de revoir malgré l’insistance de sa mère. Rien ne semble simple, rien ne semble apaisé.

    Il faudra avancer plus loin dans le livre pour apprendre que l’homme en question a tué soixante-dix enfants dans un club Mickey, un accès de folie, il y a plus de trente ans. On comprend les réticences de Michèle. Ses années de jeunesse à vivre au ban de la société, à n’être perçue que comme « la fille du monstre », l’errance avec sa mère – sans argent, sans savoir où elles dormiraient chaque soir – ont fait d’elle une femme méfiante. On comprend ce qui lie les deux femmes ; on admet leur relation faite d’appartenance et de dépendance. De répulsion aussi. Avec le fils, les rapports ne sont pas moins tortueux, mais d’un autre ordre. Michèle ne souhaite que l’indépendance de ce rejeton âgé de 24 ans, tout en lui contestant ses choix, tout en lui niant sa liberté.

    Philippe Djian explorele champ de la perversité

    Michèle et son ex-mari, Richard, conservent des liens de proximité. Ils sont solidaires comme un vieux couple quand la question du sexe ne se pose plus. Ils s’entendraient même plutôt bien depuis trois ans qu’ils sont séparés. Jusqu’au jour où Richard refait sa vie. C’est toute la question du lien que Philippe Djian aborde dans « Oh… ». Du lien interfamilial d’abord. Celui dont on voudrait se détacher jusqu’à la rupture parfois, sans que ce ne soit jamais possible. Comme le père assassin que sa femme n’a jamais voulu renier quand la fille a voulu gommer son existence. Comme le fils qui veut reconnaître un enfant dont il n’est pas le père. Comme l’ex-mari rejeté mais interdit de bonheur avec une autre. Et puis, il y a cette autre histoire dans l’histoire.

    Les premières pages du livre s’ouvrent sur l’agression de Michèle par un homme cagoulé. L’agression se double d’un viol et se renouvelle. Michèle n’en parle pas. Et ce nouveau voisin séduisant qui lui tourne autour. On devine la suite. Enfin, pas toute la suite. Le viol devient le centre du jeu. Oui, du jeu. Un jeu pervers qui mènera loin. Philippe Djian, comme dans certains de ses romans, explore le champ de la perversité. Entre adultes. Comme si cela ne suffisait pas, l’amant de Michèle n’est autre que le mari de sa meilleure amie et associée.

     Tout devrait nous inciter à lâcher ce texte. Et pourtant, on le lit jusqu’à la dernière ligne. On attend le prochain rebondissement. On cherche ce que signifie chacun des événements au-delà d’un simple agrément de l’histoire. On y pense encore le livre refermé. On y réfléchit. Sommes-nous passés à côté de quelque chose ? On revient quelques pages en arrière. Trente jours seulement s’écoulent dans la vie de Michèle, pendant lesquels tous les sentiments sont évoqués. Djian, une fois de plus, impose son style et s’impose comme une pièce maîtresse de la rentrée littéraire. Il est Djian, tout simplement.

     






    ÒLAFSDÒTTIR Audur Ava---L'EMBELLIE

    15/12/2012 14:47

    ÒLAFSDÒTTIR Audur Ava---L'EMBELLIE


    ÒLAFSDÒTTIR Audur Ava L’EMBELLIE, Zulma, 2012, 350 pages + 47 recettes de cuisine Un roman dont j’ai apprécié le style, le rythme, le sujet et le personnage principal qui est une femme séparée qui repend sa vie en main qui agit selon ses désirs, ses besoins et sa spontanéité. Une amie lui demande de garder pendant un certain temps son fils de quatre ans atteint de surdité, d’un manque de croissance et de moyen d’expression malgré une intelligence prompte et efficace. Un roman touchant par son histoire éclatée et sa façon cordiale de faire face à la vie. Un bon roman de l’auteure de Rosa Candida. Une auteure à poursuivre sinon à connaître pour son style, son originalité et sa joie de vivre intensément. Gilles Lagrois, Auclair, Québec Pour en savoir davantage : « Dans ce roman de la maternité par hasard, tout s'ajuste exactement. L'équilibre, le jeu des échos, est toujours parfait. Pour mieux troubler son lecteur. » Nils C. Ahl, Le Monde « On retrouve dans l'Embellie le mélange de légèreté, de gravité, de drôlerie et de sensualité de Rosa candida. » Natalie Levisalles, Libération « Dans l’Embellie, Audur Ava Olafsdottir dévoile avec subtilité la couleur rose de la boue, l’ombre dorée des matins noirs, et son lecteur prend le chaud, doucement, au soleil d’une contrée nordique où le sentiment et le sourire palpitent, comme deux cœurs. Aigu et grave, ils écrivent la partition d’un livre tactile, prenant et touchant. » Claire Castillon, Paris Match « Dans les paysages crépusculaires de l’île noire, la narratrice et son mini-acolyte guettent « l’Embellie ». Fantasque et poétique, tout y est. (…) La conjoncture littéraire prédit un avenir céleste à l’immense romancière. Et une constellation de récompenses… » Olivia Mauriac, Madame Figaro « Son charme fou tient en un mot : dépaysement. » Françoise Dargent, Le Figaro « Il est aussi rare d'être touché deux fois de suite en plein cœur que de regagner le gros lot. C'est pourtant ce qui arrive avec le nouveau roman d'Audur Ava Ólafsdóttir. » Jeanne de Ménibus, Elle « Dans ce roman d’un voyage autour de l’Islande effectué par une jeune femme et l’enfant qu’une amie malade lui confie, on reconnaîtra la générosité de sentiment et la cocasserie poétique qui rendent si délectable le style Olafsdottir. » Didier Jacob, Le Nouvel Observateur « Ce jacuzzi de jeunesse plein de bulles astringentes et fantasques adoucit, embellit, donne envie de rire de tout, pour un oui, pour un non. » Emmanuelle de Boysson, Marie-Claire « Avec une ironie jamais cruelle pour raconter ses compatriotes ou la poésie des singuliers paysages islandais, l’Embellie est un bonheur. » Laurence Caracalla, Version Femina « Un roman fantasque, espiègle, grave, insolite, à l’image d’Auður Ava Ólafsdóttir. » En ce ténébreux mois de novembre, la narratrice voit son mari la quitter sans préavis et sa meilleure amie lui confier son fils de quatre ans. Qu'à cela ne tienne, elle partira pour un tour de son île noire, seule avec Tumi, étrange petit bonhomme, presque sourd, avec de grosses loupes en guise de lunettes. Avec un humour fantasque et une drôlerie décapante, l’Embellie ne cesse de nous enchanter par cette relation cocasse, de plus en plus attentive, émouvante entre la voyageuse et son minuscule passager. Ainsi que par sa façon incroyablement libre et allègre de prendre les fugaces, burlesques et parfois dramatiques péripéties de la vie, et de la vie amoureuse, sur fond de blessure originelle. Et l’on se glisse dans l’Embellie avec le même bonheur immense que dans Rosa Candida, en une sorte d’exultation complice qui ne nous




    WINSLOW Don---SAVAGES

    15/12/2012 16:14

    WINSLOW Don---SAVAGES


     

    WINSLOW Don

    SAVAGES, Éd. DU MASQUE, 2011, 326 PAGES

     

    Un roman d’action écrit dans un style inventif, spontané, correspondant au sujet et au milieu dont il est tiré. OMG veut dire OH MY GOD! So Cal signifie South California, Rack pour Irak, RAPU pour Reine agressive passive de l’univers. Alors vous imaginez un peu les multiples actions qui constituent ce roman dans un monde qui contrôle la vente de marijuana d’une qualité exceptionnelle et enlevante. Un bon roman d’action.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

     

    Pour en savoir davantage :

     

    « résumé du livre

    Ben, docteur en botanique et marketing, Chon, mercenaire féru d'armes sophistiquées, et Ophelia, une bimbo à l'intelligence brillante, produisent de l'hydro, un cannabis cultivé hors-sol, sans matières organiques. Ils vivent de leur petit commerce jusqu'au jour où la reine du Cartel de Baja veut racheter leur business... « www.evene.fr

     

    Evenepar Philippe Blanchet

    Don Winslow n’en est pas à une pirouette près. On l’a connu truculent et plutôt velu avec son irrésistible série Neil Carey, entamée il y a déjà 20 ans. Puis grave et concerné à travers un sidérant roman sur le marché de la drogue entre le sud des Etats-Unis et le Mexique (’La Griffe du chien’). Enfin, notre homme s’est imposé plus récemment comme un des maîtres du polar west coast avec une poignée de romans bodybuildés, bercés par les douces harmonies vocales d’une surf culture bleue turquoise (’L’Hiver de Frankie Machine’, ‘La Patrouille de l’aube’…). On pouvait dès lors imaginer que le romancier aller camper sur ce bon spot fleurant le sable chaud et les juteuses royalties.

    C’est mal connaître un écrivain visiblement toujours prêt à de nouvelles acrobaties. ‘Savages’ est une totale surprise. Un formidable coup de pied dans la routine du polar américain. Si l’intrigue est des plus classiques (un trio de jeunes et sympathiques trafiquants vaguement geeks de Los Angeles se retrouve dans la ligne de mire de la mafia calexico, entendez Californie-Mexico), ce thriller hallucinant surprend dès les premières lignes par son rythme speedé et son style déstructuré.

    Ses répétitions sous amphétamines. Ses abréviations SMS quasi-cabalistiques (O pour orgasme, AQ pour Al Qaida, ou ASE pour Adios Salauds d’Enfoirés !). Ses syncopes rap, tendance gangsta furioso. Ses références tous azimuts, convoquent pèle mêle dans un name dropping frénétique et warholien John Wayne, Butch Cassady, Jacques Derrida, Star Trek ou les diverses enseignes de luxe de Rodeo Drive. Bref, d’un bout à l’autre, Winslow innove et bouscule de genre. Invente un nouveau langage et un tempo inédit pour un thriller moderne, hyper-violent, sexy et romantique. Un ‘A bout de souffle’ moderne. Dopé. Numérique. Et, bien sûr, sauvage à souhait.

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