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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    KEPLER Lars---LE PACTE

    09/09/2012 21:00

    KEPLER Lars---LE PACTE


     KEPLER Lars

    LE PACTE, Actes Sud, Actes Noirs, 2011, 505 pages

    « Julie Malaure, Le Point

    « Le Pacte, c’est l’art de vendre son âme au Diable, quel qu’il soit.  »

     

    Béatrice Putégnat, Page des libraires

    « Polar politique et social mettant en scène un trafic d’armes à destination de dictatures corrompues en Afrique, Le Pacte joue avec nos nerfs et avec notre âme. Chaque protagoniste a ses raisons, plus ou moins avouables, chacun a ses faiblesses physiques, morales, mentales… et le grand manipulateur l’a bien compris.  »

    « Après L'Hypnotiseur (125 000 exemplaires), l'inspecteur Joona vient mettre son nez dans une sombre affaire de suicide impossible, qu'il ne peut s’empêcher de lier à une autre mort suspecte, doublée d'une double disparition… Le diabolique duo Lars Kepler continue son exploration de la face sombre de la Suède avec ce nouveau thriller haletant, sur fond de trafic d'armes et d'embargo international contre le Soudan »

    www.actessud.fr

     

    «  Une jeune femme est retrouvée morte à bord d un bateau dérivant dans l'archipel de Stockholm. Ses poumons sont remplis d'eau de mer, pourtant il n y a pas une seule goutte d'eau sur ses vêtements. La soeur de la victime, une célèbre militante pour la paix, est quant à elle poursuivie par un tueur implacable. Le même jour, un corps est découvert pendu à une corde à linge dans un appar tement à Stockholm. Il s'agit de Carl Palmcrona, le directeur général de l Inspection pour les produits stratégiques, l'homme chargé de valider les contrats d armement de la Suède.

    Tout semble indiquer un meurtre car la pièce est vide et rien n a pu lui permettre de grimper jusqu au noeud coulant qui l'a étranglé.Pourtant l'inspecteur Joona Linna est persuadé qu'il s agit d'un suicide... En menant de front ces deux enquêtes,Joona Linna ignore qu'il entre de plain-pied dans un univers trouble fait de commissions secrètes, d' ententes tacites et de pactes diaboliques.

    Un univers où les desseins machiavéliques le disputent aux pires cauchemars. Un univers où les contrats ne peuvent être rompus, même par la mort.Après L'Hypnotiseur, Lars Kepler signe encore une fois un thriller haletant et continue d explorer la face sombre de la Suède. »

    www.babelio.com

     

    « On ne lâche pas le livre facilement même si la traque est longue et où les personnages principaux s'en sortent de façon incroyable. L'intrigue est suffisamment menée pour ne pas savoir quelles sont les raisons et qui est à l'origine de tous ces meurtres.
    Les meurtres sont étranges, et perturbent plus d'un policier sauf l'inspecteur Joona Linna qui comprend assez vite qu'il n'a pas affaire avec un simple criminel. On se retrouve pris dans un important trafic politique. »

    www.babebio.com

     

    « L’intrigue démarre sur les chapeaux de roues. Kepler jette à la face des lecteurs une véritable orgie de malheurs, un tourbillon d’accidents mortels qui n’ont en apparence aucun lien les uns avec les autres. Il n’y a pas cent pages d’écoulées que nous avons assisté à un suicide, un assassinat déguisé en noyade, à une poursuite à travers bois, l’agression d’un policier (Joona Linna) et d’un technicien de la police judiciaire, un incendie criminel, un meurtre camouflé en sinistre, et que deux bombes sont prêtes à exploser! Pour le plus grand plaisir des lecteurs!

    L’inspecteur Linna identifie les personnages sur une photographie et parvient à dater le cliché. Le polar bascule alors et les liens deviennent évidents. Maillon après maillon, Joona Linna dénoue le fil des événements et met à jour les complots et machinations ourdis par le puissant trafiquant d’armes, Raphael Guidi. Un trafiquant qui exploite les faiblesses des hommes en leur faisant signer un pacte Paganini, véritable alliance avec le diable: il réalisera leur vœu le plus cher mais, en cas de traîtrise, leur fera vivre leur drame le plus craint.

    Lars Kepler enchaîne les faits à travers un roman policier au rythme soutenu, haletant, palpitant. Une rareté dans le polar: tous les services de police collaborent à l’enquête sans se nuire, présentant une organisation sans faille. À travers le réseau des enveloppes cachées, des comptes en banque outremer et des pots-de-vin, on apprendra qu'il suffit d’un individu courageux pour démonter le système.

    Le pacte, de Lars Kepler, pour emprunter une expression connue, est un véritable «page-turner». La qualité du polar scandinave continue à surprendre et à ravir »fr.aol.ca






    R.J. ELLORY---LES ANGES DE NEW YORK...polar

    10/09/2012 14:29

    R.J. ELLORY---LES ANGES DE NEW YORK...polar


    R.J. ELLORY

    LES ANGES DE NEW YORK, Sonatine, 2012, 551 pages

    Très bon roman du genre polar de R.J. ELLORY. Roman bien construit qui nous entraîne, nous envahit par son rythme et sa profondeur. Un policier est aux prises avec les actes passés de son père également policier ayant une figure mythologique dans la police de New York. Un must à lire pour amateur du genre.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    Pour en savoir davantage :

    « Avec Les Anges de New York, R.J. ELLORY s'attaque à une nouvelle figure de la mythologie américaine: la police de New York, une thématique déjà explorée par des auteurs comme Robert Daley (Le Prince de New York) et Ed McBain (toute la saga du 87e district).

    Ça va mal pour Frank Parrish, inspecteur de police du NYPD, solitaire, alcoolique, obsédé par son métier! Son partenaire a été tué dans des circonstances horribles, il est l'objet d'une enquête des affaires internes, sa femme l'a quitté, ses enfants le boudent, ses relations avec la hiérarchie sont tendues et il doit consulter une psychologue de la police pour tenter de résoudre ses nombreux problèmes, dont celui (le plus épineux de tous) de sa relation passée avec son père, mort assassiné après avoir été une figure légendaire des Anges de New York, des flics d'élite réputés pour avoir nettoyé Manhattan de ses gangs.

    Alors que Parrish se débat au milieu de ses problèmes existentiels se présente une affaire en apparence banale: le meurtre d'un jeune dealer, abattu en pleine rue. La routine, quoi! Mais quand la jeune soeur du voyou est retrouvée étranglée, ce qui aurait pu n'être qu'un simple fait divers devient une affaire plus complexe. Parrish est convaincu qu'un tueur en série est à l'oeuvre et se met en chasse.

    En alternance avec les différentes étapes de cette enquête, riche en suspense, qui obsède et inquiète le personnage principal, nous avons droit à une série d'entretiens avec sa psychologue, au cours desquels il va lui raconter la véritable histoire des «anges». À travers ce récit tout à fait passionnant, c'est toute une partie de l'histoire de la ville qui est évoquée, notamment la construction de l'aéroport JFK et les incroyables transactions criminelles qui ont présidé au projet.

    Les Anges de New York est une oeuvre paradoxale. À bien des égards, c'est un polar passionnant, où Ellory déploie avec brio ses multiples talents de conteur et de styliste, voire d'historien (les pages sur New York sont remarquables). Par ailleurs, soyons honnête, il n'y a pas grand-chose d'original dans cette histoire qui accumule sans vergogne les cas de figure les plus convenus du genre: le flic marginal, grand buveur, obsédé par son boulot, un tueur de jeunes femmes, etc.

    Mais ce qui distingue le véritable écrivain du tâcheron de service, le chef du marmiton, c'est l'art subtil d'accommoder les restes. Malgré une impression parfois gênante de déjà-lu, un dénouement un peu précipité et quelques longueurs dans la deuxième partie, ce roman est bien plus qu'un banal récit de procédure policière. C'est le portrait flamboyant d'un homme sincère, malheureux, torturé, en quête de justice et confronté à un terrible dilemme: sachant que la vie d'une personne en dépend, un policier peut-il refuser d'obéir aux ordres et agir en dehors des règles, au risque de perdre son boulot? La réponse est dans les dernières pages... »

    www.lapresse.ca






    PLAMONDON Éric---MAYONNAISE

    10/09/2012 15:42

    PLAMONDON Éric---MAYONNAISE


     PLAMONDON Éric

    MAYONNAISE, Le Quartanier, Montréal, 2012, 200 pages

    Roman  envoûtant  avec ses cent-treize fragments qui se succèdent au rythme des

    personnages,  des récits et des pensées profondes de trois hommes acolytes : l’auteur, le principal personnage Gabriel Rivages dont le destin se mêle ici à celui de Richard Brautigan, l’écrivain qui a changé sa vie.

    Un auteur à découvrir, un roman passionnant par ses retours sur le passé et sur les  inventeurs américains qui ont transformé la vie des consommateurs de la planète.

    Le jeu de rôle de chacun est entraînant, intimiste, attachant.

    J’ai le goût de faire une recherche sur l’existence et l’œuvre de Richard Brautigan, écrivain et poète américain très particulier et sympathique.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

     

    Pour en savoir davantage :

     

    « Éric Plamondon connaît le secret de la mayonnaise.

    Je me suis réveillé en nage, comme un enfant émerge d’un cauchemar de loup-garou. Dans le rêve dont je venais d’être expulsé, Éric Plamondon et Richard Brautigan participaient à l’émission du Cuisinier rebelle. Un épisode sur la préparation d’une mayonnaise parfaite. Pendant que Plamondon et l’animateur tatoué comparaient leurs tournemains, Brautigan, écrivain américain mythique, confiné à l’extrémité gauche du cadre, éclusait whisky par-dessus whisky.

    Dernière scène vue: avant de passer à une pause publicitaire, Monsieur Rebelle requiert la collaboration de Brautigan afin d’élire ze meilleure mayo. Le dernier des beatniks obtempère et trempe son pif aquilin dans chacun des bols, avant que son visage ne se fende d’un sourire équivoque, identique à celui qu’il affiche sur la couverture de son roman L’avortement.

    Composé de 113 fragments, Mayonnaise, deuxième tome de la trilogie "1984" d’Éric Plamondon (Hongrie-Hollywood Express avait l’an dernier libéré Johnny Weissmuller des limbes du showbiz), est d’abord l’histoire de Gabriel Rivages et de son obsession pour Brautigan, miroir de ses propres carences et de ses propres angoisses. Mayonnaise est aussi une jubilatoire manière d’envisager la narration comme un incessant zapping entre différents sujets (la pêche, le divorce des parents de Rivages, l’invention de la machine à écrire, les menus détails de la vie de Brautigan, son suicide), différentes époques et différents genres (un bout de poème peut suivre une revue de presse). Avec la désinvolture des chefs maniaquement minutieux, Plamondon découpe et ordonne des fragments dont la complémentarité n’est pas toujours d’emblée évidente. Et pourtant… Josée di Stasio parlerait sans doute d’une "cuisine de produits".

    Zapping entre différents sujets, donc, mais toujours ce ton quasi encyclopédique, qui répudie tout lyrisme. Si bien que lorsque Plamondon s’abandonne à un élan vaguement émotif, l’effet saisit: "Sur Internet, j’ai trouvé un exemplaire de La pêche à la truite en Amérique dédicacé de la main de Brautigan qui date de 1971. Il est à vendre pour sept cent cinquante dollars. C’est bien mieux qu’une télé couleur." »www.voir.ca/livres

     

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    mercredi 4 avril 2012

    La citation de la semaine - Éric Plamondon (Mayonnaise)

     

    Éric Plamondon
    Photo: Le Quartanier Rodolphe Escher

     

     

    L'année dernière, à pareille date, on aurait pu me décerner le titre de Miss Hongrie-Hollywood Express tellement je me suis emballée, avec raison, pour ce livre. Cette année le titre de miss Mayonnaise me siéra  très bien.

    Dans ce 2e tome de la trilogie 1984, on retrouve le style littéraire qui m'a tant plu dans ce que j'appelle affectueusement HHE. Des chapitres courts, des anecdotes, des regroupements surprenants comme la marque Remington qui a commencé par la fabrication de carabines et qui s'est spécialisé dans les machines à écrire, avec les lettres qui font tchac! comme une balle.

    Mayonnaise rend hommage à Richard Brautigan tant par sa forme, en rappelant le style de cet auteur atypique, que par le texte, en relatant les moments importants dans la vie du dernier des beatniks. Pour m'aider à patienter avant la parution de Mayonnaise, j'ai relu un livre de Brautigan. Cet auteur est tellement important que j'espère que ce roman d'Éric Plamondon donnera envie à plusieurs personnes de le découvrir.

    Le plus beau dans tout ça c'est que malgré l'influence évidente de Brautigan, Éric Plamondon a trouvé un style qui lui est propre. D'ailleurs, c'est pour ça, que j'ai déjà hâte de lire le prochain et dernier tome de la trilogie 1984, Pomme S qui portera sur Steve Jobs et la fameuse publicité pour le lancement du Macintosh.

     

    «J'ai tiré sur un nuage. C'était le plus beau jour de ma vie. Mon père m'avait offert une carabine à plomb et je savais qu'on ne peut pas tuer un nuage.»

    - Éric Plamondon, Mayonnaise, Le Quartanier, p.53

    www.librairievaugeois.blogspot.ca

     

    « Jubilatoire, malgré tout

    Publié le 03 avril 2012

    L’Oreille tendue a eu l’occasion — c’était le 6 janvier 2010 — de rendre compte du pamphlet de Jean-Loup Chiflet, 99 mots et expressions à foutre à la poubelle (2009). Parmi ces mots et expressions, il y avait jubilatoire :

    Voilà, le nouveau ton de l’enthousiasme est donné. Plus question de se contenter de se réjouir avec réserve et discrétion. Non ! On se doit de commenter notre plaisir avec des cris plutôt qu’avec des chuchotements, des applaudissements et des vivats, qui peuvent même aller jusqu’à l’hystérie collective suivie de pâmoison (p. 79).

    Sans suivre Chiflet dans tous ses emportements, l’Oreille n’hésite pas à reconnaître que jubilatoire est beaucoup utilisé, voire trop.

    C’est pourtant le mot qui lui vient à la bouche à la lecture des deux premiers titres de la trilogie romanesque 1984 d’Éric Plamondon, Hongrie-Hollywood Express (vol. I, 2011) et Mayonnaise (vol. II, 2012).

    Pourquoi 1984 ? Parce que le nageur et acteur Johnny Weismuller, le «héros» du premier roman, meurt cette année-là, qui est aussi celle du suicide de l’écrivain Richard Brautigan, le héros du deuxième. 1984, c’est aussi l’invention du Macintosh : Pomme S (à paraître) mettra en scène Steve Jobs.

    Pourquoi jubilatoire ? L’Oreille aime l’utilisation par Éric Plamondon des listes et des énumérations. Elle aime son érudition, cinématographique notamment, mais pas seulement : technique, scientifique, historique, japonaise.

    Elle aime son refus de la linéarité. Elle aime l’Amérique qu’elle est invitée à parcourir (dans le temps, dans l’espace). Elle aime le choc entre eux des courts chapitres, prose ou vers, qui font les livres, et l’extravagance de leurs titres. Elle aime l’évident plaisir qu’a l’auteur à citer (des étiquettes aux textes littéraires), et sa croyance dans l’univers des correspondances. Elle aime qu’il ne tombe pas dans les travers linguistiques de l’époque (à quelques «au niveau de» près).

     Elle aime entendre la rumeur concrète du monde, mais sans souci exagéré de réalisme. Elle aime que la matière des mots soit matière à jeu («Détroit / Des trois, je préfère le dernier : / dessins, / des saints, / des seins», vol. I, p. 133). Elle aime que s’exprime, dans 1984, une humanité sans épanchement ni narcissisme. Elle aime le soin apporté aux tables des matières, qu’aimait lui aussi Richard Brautigan (vol. II, p. 124-125). Elle aime l’art de l’absurde («Francis Ford Coppola bouge les lèvres sur l’écran. J’en conclus qu’il doit être question de cinéma ou d’autre chose», vol. II, p. 126) et le sens du rythme (répétitions, variations, reprises — anaphores).

    Dans Mayonnaise, Michel Braudeau est cité, au sujet de Tokyo-Montana Express, de Brautigan :

    Cela tient du haïku et du croquis sur un bout de nappe, du vide-poche et de l’autoportrait de l’artiste en puzzle. Un long bouquet de ces feux d’artifice que Baudelaire appelait des fusées (p. 32).

    Aussi bien, voilà qui pourrait décrire les deux romans d’Éric Plamondon.

    Jubilatoire, donc, oui, malgré tout.

    [Complément du 23 mai 2012] »

    www.oreilletendue.com






    SAVOIE Jacques---UNE MORT HONORABLE

    15/09/2012 15:09

    SAVOIE Jacques---UNE MORT HONORABLE


    SAVOIE Jacques :

    LES SOUPES CÉLESTES, Fides, 2005, 264 pages + recettes.

     

    Très bien. J’ai beaucoup aimé. Rebondissements continus. Philosophie économique intéressante. À lire sans faute, une gâterie.

     

    UNE MORT HONORABLE, Libre Expression, Expression noire, 2012, 309 pages

     

    Roman du genre polar-enquête policière québécois très réussi : pas de carnage, de violence spectaculaire mais une enquête subtile, sensée, accrochée. Le style de l’auteur coule et nous entraîne dans sa quête obsessionnelle avec sa mère malade et un congé salutaire. Un bon roman à découvrir.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

     

    Pour en savoir davantage :

     

    «Description du livre

    « À la fin de Cinq secondes, l'enquêteur Jérôme Marceau est victime d'un violent coup de bâton de baseball. Huit mois plus tard, il s'apprête à partir au volant d'un minivan acheté d'occasion à un certain Sanjay Singh Dhankhar.

    En inspectant son véhicule, Jérôme découvre du sang coagulé. Il suit une piste qui le mène tout droit à un crime d'honneur… mais il n'y a pas de corps. Il apprend aussi que les jours de sa mère sont comptés.

    Les notions de crime d'honneur et de mort honorable s'entrecroisent là où Jérôme Marceau aura à faire la part des choses. Il élucidera le crime d'honneur tout en accompagnant sa mère dans les derniers moments de sa vie. »www.edlibreexpression.com

     

    La mort aux trousses

    Le polar Une mort honorable est dans la lignée de la retentissante affaire Shaf Danielle Laurin

     

    L’auteur Jacques Savoie

    À retenir

    Une mort honorable

    Jacques Savoie

    Libre Expression

    Montréal, 2012, 312 pages

    Et de deux. Après Cinq secondes (Libre Expression), qui lui a valu le prix Saint-Pacôme du roman policier 2010, Jacques Savoie poursuit sa série mettant en scène l’inspecteur atypique Jérôme Marceau, mulâtre manchot. Celui que ses collègues surnomment Aileron, à cause de son « petit bras » surmonté d’un moignon, va montrer à tous de quel bois il se chauffe. » www.ledevoir.com

     

    « L'auteur des Lavigueur, la vraie histoire nous arrive avec une intrigue policière. C'est l'enquêteur Jérôme Marceau qui, bien malgré lui, est en convalescence suite à une sauvage agression, nous guidera à travers une histoire d'honneur, de traditions et de mensonges.

    En fait tout part de la nouvelle voiture qu'il achète d'un certain Sanjay Singh Dhankhar.. En inspectant sa nouvelle acquisition, il découvre une tache de sang. Envers et contre tous, il suit une piste qui le mène à un crime d'honneur. Mais un crime d'honneur présumé puisqu'il ne parvient pas à localiser le corps de la victime.

    J'arrête de trop en dire, parce que c'est un bonheur de lire le dénouement de cette histoire. Dès les premières pages du roman, Jacques Savoie sait comment nous accrocher, nous titiller et éveiller nos sens. Une lecture qui passe trop vite »

    www.montreal.rougefm.ca






    POBI Robert---L'INVISIBLE: thriller

    18/09/2012 22:05

    POBI Robert---L'INVISIBLE: thriller


    POBI Robert

    L’INVISIBLE, Sonatine Éditions, 2012, 425 pages

     

    Très bon roman  du genre polar-thriller car les grands frissons sont présents du début à la fin dans un style immuable, inaltérable d’écriture et l’élaboration de la succession des événements  est complètment démentielle. Les personnages sont intenses, concevables mais complexes, insaisissables tant ils sont hors de portée de notre dimension de vie réelle. Un grand roman, un auteur à découvrir, à garder en mémoire et à escorter.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec  

     

    Pour en savoir davantage :

     

    « Montauk, Nouvelle-Angleterre. Jack Cole revient pour la première fois depuis près de trente ans dans la maison où il a grandi. Son père, Jacob Coleridge, un peintre reconnu et célébré dans tout le pays à lÂ’égal de Jackson Pollock, y vit reclus depuis des années, souffrant de la maladie dÂ’Alzheimer. Son état a récemment empiré et une crise de démence lÂ’a conduit à lÂ’hôpital. Si ses jours ne sont pas en danger, ses moments de lucidité sont rares. Jack, qui a le corps entièrement tatoué dÂ’un chant de LÂ’Enfer de Dante, souvenir dÂ’une jeunesse perturbée, est lui aussi un artiste en son genre.

    Travaillant en indépendant pour le FBI, il possède un don unique pour lire les scènes de crime et entrer dans lÂ’esprit des psychopathes. Alors quÂ’un terrible ouragan sÂ’approche des côtes, Dan Hauser, le shérif de la ville, profite de la présence de Jack pour lui demander de lÂ’aider à résoudre un double assassinat, celui dÂ’une femme et dÂ’un enfant dont on ignore les identités.

     Devant la méthode employée par le tueur, Jack ne peut sÂ’empêcher de faire le lien avec un autre crime, jamais résolu, le meurtre de sa mère lorsquÂ’il avait 12 ans. Alors que le village est bientôt coupé du monde par la tempête, les meurtres se succèdent et Jack est bientôt convaincu que son père connaît lÂ’identité de lÂ’assassin.

    La clé réside-t-elle dans les 5 000 mystérieux tableaux quÂ’il a peints inlassablement ces dernières années et qui semblent constituer une sorte dÂ’étrange puzzle ? CÂ’est dans lÂ’esprit de son père que Jack va cette fois devoir entrer, comme il entre dÂ’habitude dans celui des criminels, pour trouver une vérité complètement inattendue.
    Dans ce premier roman impressionnant, Robert Pobi sÂ’intéresse à un trait commun que partagent artistes, médecins et policiers, celui dÂ’interroger obsessionnellement les apparences afin dÂ’atteindre, peut-être, la vérité qui se cache derrière. Avec une efficacité et une maîtrise dignes des plus grands auteurs de thrillers, il tient le lecteur en haleine de la première à la dernière page, au fil dÂ’une intrigue machiavélique, jusquÂ’au coup de théâtre final, qui place le livre au niveau des plus grandes réussites du genre. »

    www.babelio.com

     

    ·« Christelle, 2012

     

    « Voilà le type de lecture que j'aime et qui me pousse à dévorer chaque page. Pour un premier roman, Pobi excelle dans cet écriture parfaitement maîtrisé et tenir en haleine le lecteur. Les personnages ont une personnalité attachante, l'intrigue montante sans jamais redescendre et les crimes qui peuvent choqués nous invitent dans une intimité avec ce tueur presque malsaine mais qui ne m'a pas dérangé.
    Je ne dévoilerais rien mais la fin est un revirement auquel on ne s'attend pas et qui fait de ce thriller, un petit bijou. Le suspens est bien construit qui me rappelle un genre Seven ou le silence des agneaux. On est simplement bluffé et ce sera mon coup de coeur du

               mois. »www.babelio.com

     

    « Avec son premier thriller, le Canadien Robert Pobi nous amène dans la ville de Montauk (Nouvelle-Angleterre) qui se prépare à "accueillir" un ouragan d'une force brutale et quasi sans précédant . L''agent spécial du FBI Jake Cole, acteur central de cette intrigue, est un homme au corps entièrement tatoué du 12ème chant de L'Enfer de Dante, réminiscence d'un passé tortueux qui n'a pas de mal à se rappeler à lui en la personne de son vieux père Jacob atteint de la maladie d'Alzheimer et qui vient de frôler la mort : celui qu'il a fui pendant trente-trois ans a besoin d'être maintenu en maison de repos quand débute l'action, soit trois jours avant le déchaînement des éléments et... de la "vraie" folie.

     Ce difficile retour dans la maison familiale, jonchée de détritus mais également des peintures de Jacob Coleridge, créateur visionnaire à l'égal de Jackson Pollock ou de Francis Bacon, ne serait rien si un appel à la collaboration de Mike Hauser, le shérif du coin, ne rappelait pas Jake à de sombres souvenirs de jeunesse.

     La macabre découverte de deux corps écorchés vifs fait alors écho à l'assassinat non résolu de la mère de cet agent fédéral, retrouvée dépecée de la même terrifiante manière en 1978, sans qu'aucun suspect ne soit appréhendé.

     A l'instar de ce père honni mais célèbre, Jake a développé un don particulier d'observation très développé pour lire les scènes de crime, comme si lui-même pouvait en reconstituer les moindres nuances à partir des indices laissés par la palette du meurtrier : "je peins les morts", résume-t-il justement.

    Fort de cette acuité exceptionnelle et malgré les mises en garde de son père, Jake ne tarde pas à identifier cette nouvelle affaire à son propre traumatisme qui l'a conduit à exercer ce métier, à tomber comme son père dans l'alcool et la drogue, puis à s'échapper à New York. Et si le fil invisible, la pièce manquante de ce puzzle sanglant se nichait dans l'héritage des milliers de portraits du même "homme sans tête" exécutés par ce père halluciné et abandonnés à l'intention de Jake, tel un vaste code à déchiffrer ? Pourquoi Jérémy, le fils de Jake venu avec sa mère le retrouver à Montauk avant l'imminence de la tempête, parle-t-il d'un mystérieux individu qu'il nomme "l'homme du sol" et qui ressemble étrangement à cet "homme de sang" (Bloodman est le titre original du roman) reproduit tant de fois par Jacob ?


    Quand le lecteur croit détenir une piste, deviner l'identité de l'écorcheur, sachez que vous n'êtes pas du tout au bout de vos surprises avec ce thriller machiavélique qui n'est pas sans rappeler, monde de l'art oblige, le premier roman de Jesse Kellerman, Les visages.

    Car la fin déjoue toutes les hypothèses échafaudées même si elle aussi n'est pas sans rappeler celle d'un excellent polar…

    L'ouragan qui touche terre insuffle alors une forte tension, les éléments se déchaînent, c'est tout le roman qui sombre dans la folie et le chaos, tandis que se multiplient les crimes sordides. Le rythme devient aussi frénétique que l'action, nous précipitant vers un dénouement aussi glauque qu'impitoyable »

    www.babelio.com






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