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FLYNN Gillian---***** LES APPARENCES
10/11/2012 19:27
FLYNN Gillian
LES APPARENCES, Sonatine, 08.2012
Un excellent roman du genre polar-thriller par lequel l’auteure devient une référence. Ce roman de cinq étoiles ou cinq sur cinq est écrit avec un style doux, régulier, captivant, palpitant.
Les personnages sont des êtres qui pourraient exister n’importe où sur la planète, car qui sait qui nous sommes et qui nous devenons. Amy le personnage principal est d’un raffinement rare car elle peut prévoir ce qu’elle souhaite obtenir chez les autres et surtout leur faire exécuter ses moindres désirs et ainsi en devenir des victimes. Une grande auteure avec un style d’écriture imposant par ses qualités et ses capacités de rythme de l’intrigue à un jour près. Un « must
« » à lire, un indéfectible du genre.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
Pour en savoir davantage :
«Résumé :
« À quoi penses-tu ? Comment te sens-tu ? Qui es-tu ? Que nous sommes-nous fait lÂ’un à lÂ’autre ? QuÂ’est-ce qui nous attend ? Autant de questions qui, je suppose, surplombent tous les mariages, tels des nuages menaçants. »
Amy, une jolie jeune femme au foyer, et son mari Nick, propriétaire dÂ’un bar, forment, selon toutes apparences, un couple idéal. Ils ont quitté New York deux ans plus tôt pour emménager dans la petite ville des bords du Mississipi où Nick a grandi. Le jour de leur cinquième anniversaire de mariage, en rentrant du travail, Nick découvre dans leur maison un chaos indescriptible : meubles renversés, cadres aux murs brisés, et aucune trace de sa femme. Quelque chose de grave est arrivée. Après quÂ’il a appelé les forces de lÂ’ordre pour signaler la disparition dÂ’Amy, la situation prend une tournure inattendue. Chaque petit secret, lâcheté, trahison quotidienne de la vie dÂ’un couple commence en effet à prendre, sous les yeux impitoyables de la police, une importance inattendue et Nick ne tarde pas à devenir un suspect idéal. Alors quÂ’il essaie désespérément, de son côté, de retrouver Amy, il découvre quÂ’elle aussi cachait beaucoup de choses à son conjoint, certaines sans gravité et dÂ’autres plus inquiétantes. Si leur mariage nÂ’était pas aussi parfait quÂ’il le paraissait, Nick est néanmoins encore loin de se douter à quel point leur couple soi-disant idéal nÂ’était quÂ’une illusion.
Considérée par une critique unanime comme lÂ’une des voix les plus originales du thriller contemporain, Gillian Flynn dissèque ici dÂ’une main de maître la vie conjugale et ses vicissitudes et nous offre une symphonie paranoïaque aux retournements multiples, dans un style viscéral dont lÂ’intensité suscite une angoisse quasi inédite dans le monde du thriller. » www.babelio.com
« « --- THRILLER SCOTCHANT, INTRIGUE DIABOLIQUE !! « Nick et Amy sont mariés depuis quatre ans lorsqu'ils perdent leurs postes de journalistes à New-York. C'est l'occasion d'aller s'installer dans la petite ville natale de monsieur, dans le Missouri, d'autant que sa mère vit ses derniers mois, atteinte d'une maladie incurable. Un an après leur installation, le jour de leur 5e anniversaire de mariage, un drame survient dans le couple...
Deux récits en alternance : le journal intime d'Amy et les témoignages de Nick après le drame, jour après jour. Peu à peu se dessinent les vrais visages des époux, les défauts et les bassesses de chacun l'un envers l'autre (mensonges, secrets, rivalités, trahisons...) sous "Les Apparences". Mais ne vous y fiez pas ! On se fait ballotter entre les événements, les coups de théâtre. On peut s'installer dans une certaine passivité à la limite de l'ennui après une centaine de pages, recherchant désespérément sur la couverture si on est vraiment dans un thriller, se sentant vaguement floué... Puis l'intrigue rebondit et repart de plus belle, nous rendant cette fois véritablement accro, frénétique, très curieux de comprendre, de connaître le fin mot.
Après deux thrillers autour de trentenaires paumées, traumatisées par leur jeunesse, l'auteur change de thématique dans ce dernier ouvrage (même si...), disséquant férocement un couple, égratignant au passage la justice, les médias et l'opinion publique... Sa plume est toujours aussi acérée et jubilatoire, son humour subtil et grinçant, ses réflexions et les personnages centraux sont brillants, redoutables. Un régal de lecture avec ce roman diabolique. »
Un lecteur : www.babelio.com « «
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DILLARD François -Xavier---UN VRAI JEU D'ENFANT, polar
19/11/2012 18:14
DILLARD François-Xavier
UN VRAI JEU D’ENFANT,polar
Roman du genre polar relant une complicité qui devait être UN VRAI JEU D’ENFANTmais dans le fait trois destins vont se croiser place Vendôme dans le but de ramasser un butin de bijoux.
Trois vies sur le point de basculer. L’auteur écrit sa propre version des faits.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
Pour en savoir davantage :
« Résumé :
Et si le coup du siècle était aussi simple qu'un jeu d'enfant ? Une étudiante fauchée accepte un job facile et bien payé : convoyer incognito la nouvelle collection d'un bijoutier de la place Vendôme.Personne ne pourra deviner qu'elle transporte des millions dans son sac à dos. Ce sera un jeu d'enfant.
Un ex-taulard accepte un dernier coup avant de se ranger : intercepter une gamine dont le sac à dos est rempli de diamants. Une affaire sans risque et sans violence. Un vrai jeu d'enfant.
Un flic en mal de reconnaissance se voit confier un dossier en or : un indic a parlé d'un sale coup qui se prépare place Vendôme. Intervenir sera pour lui un jeu d'enfant. Trois destins vont se croiser place Vendôme. Trois vies, sur le point de basculer...
www.babelio.com
« Un grand bijoutier de la place Vendôme recherche une jeune fille banale, qui se fond bien dans la masse afin de transporter ses dernières créations dans un sac chez un photographe. Emma est une étudiante qui a besoin d'argent, elle accepte immédiatement ce poste très spécial, pour elle cela ne présente aucun risque et puis, il faut le dire, l'idée est bonne et Emma passera totalement inaperçu. En parallèle, trois malfrats, au courant de cette histoire vont tout tenter pour intercepter les diamants Sauf que Marc, un policier, est lui aussi au courant… Le gros point fort de l'histoire à mes yeux, ce sont les chapitres courts qui alternent les points de vue de tous les personnages de l'histoire. On se met à leur place, dans leurs têtes et on en apprend parfois plus sur leur passé. J'ai remarqué une grande qualité d'écriture car celle-ci s'adapte à chaque personnage, leur vocabulaire et la syntaxe des phrases diffèrent selon le type de personne. Exemple, un français très mauvais chez Ben qui vient des quartiers chauds… On sait d'avance que rien dans l'histoire ne se déroulera comme prévu ce qui fait qu'on est tenu en haleine, on souhaite absolument savoir comment les choses vont tourner et on les redoute beaucoup. Les pages se succèdent à grande vitesse et il n'y a pas d'éléments inutiles ni de longueurs. Le passé des personnages nous aide à comprendre comment ils en sont arrivés là et il est vrai qu'on ne voit pas ça très souvent dans les thrillers. Chacun possède une personnalité bien définie et des réactions qui leur sont propres. J'ai eu l'impression de lire un vrai thriller, totalement plausible et non pas un thriller surfait avec des surhommes et beaucoup de bagarres spectaculaires. Un vrai jeu d'enfant a été à la hauteur de mes attentes, d'autant plus qu'il s'agit du premier livre de Monsieur Dillard. Je lui souhaite une bonne continuation tout en attendant avec impatience son prochain roman ! »
un lecteur sur www.babelio.com
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FERRARI Jérôme---LE SERMON SUR LA CHUTE DE ROME
19/11/2012 18:57
FERRARI Jérôme
LE SERMON SUR LA CHUTE DE ROME, Actes Sud, 2012, 201, Gagnant du Goncourt 2012
Ce roman m’a touché par le style de l’auteur, sa maîtrise des mots, des émotions prolongées, des phrases envoûtantes rendant ainsi hommage aux personnages vivant dans l’austérité de la vie.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
Pour en savoir davantage :
« Dans « Le sermon sur la chute de Rome », l’auteur nous offre une variation sur le déclin du monde. Yves Simon a été conquis par son roman magnifique et ambitieux. »
paru dans Match
« Début du roman : une photographie prise en 1918, fin historique du XIXe siècle. Elle montre une famille : la mère, cinq frères et sœurs ; manque Marcel, le dernier. La raison est simple, Marcel ne va naître qu’en 1919 lorsque son père sera rentré de la guerre. C’est sa vie fragmentée qui va se dérouler à notre lecture durant le XXe siècle et servir de toile de fond au livre de Jérôme Ferrari.
Fin du roman : un texte d’une lucidité aveuglante écrit à Hippone en 410 après J.-C. par saint Augustin. « Dieu a-t-il promis que le monde serait éternel ? » Non. L’homme ne bâtit que sur du sable, du vent, de l’éphémère. La chute de Rome n’est pas seulement la fin d’une ville et des Romains, mais celle d’une civilisation remarquable. Entre ces deux instants de l’histoire du monde se déroule un texte, une longue séquence qui chevauche les XXe et XXIe siècles, où deux jeunes gens, Matthieu et Libero, promis à un brillant avenir, vont finalement se déterminer tout autrement : l’argent, la sensualité, le sexe vont devenir leurs maîtres à penser. Ils s’établissent sur les lieux mêmes de leurs vacances de jeunesse, la Corse, pour y faire revivre un bar de montagne et tenter d’y bâtir, comme les a initiés Leibniz, « le meilleur des mondes possibles ». Matthieu et Libero sont notre actualité. La chute de Rome et la vie de Marcel, le grand-père de Matthieu, représentent le déroulement du temps, comme les rêves humains, inassouvis, qui croient que le monde est à leurs ordres et peut durer comme ils l’entendent : éternellement.
Superbe architecture pour ce livre puissant. Il y a là trois temps de l’Histoire : celui d’une civilisation, celui d’un siècle, celui d’une vie d’homme. C’est Fernand Braudel, le grand historien de la Méditerranée, qui nous a appris cela, ces trois temps pour penser l’Histoire et ses connexions entre les êtres et des temporalités qui les dépassent. Matthieu et Libero rejettent le monde où ils sont nés pour se mettre à vénérer celui dans lequel ils ont choisi de vivre. Nous sommes au cœur du roman. Le monde se rétrécit, et tout va se dérouler autour d’un bar où des filles recueillies dans des établissements glauques vont venir ornementer le lieu, de même qu’un chanteur, plutôt beau gosse, qui va distraire l’auditoire avec sa guitare et sa voix du Sud. Les clients affluent, du village, puis des environs, puis de la ville. L’argent, le vin, la peau des filles vont être le matériau enivrant de ce bar perdu où chacun entre pour tenter de se trouver une raison de vivre comme de survivre. Super feeling ! On s’alcoolise, on oublie, on se perd. Quoi de meilleur ?
L'auteur écrit en virtuosela fin d'un monde occidental
Libero et Matthieu foncent vers l’abîme mais n’en disent rien. Repus d’onguents illusoires qui les aseptisent et où ils se vautrent comme dans une kermesse d’apocalypse joyeuse, ils savent que les mondes sont des entités finies, avec un début et une fin. Tout en feignant une nonchalance calculée, ils savent qu’un jour viendra où il ne restera rien de cette caverne des ombres dans laquelle ils sont les maîtres du jeu. Ils avancent en aveugles vers des gouffres de décadence où ils ne peuvent que se briser. Un pistolet fait son entrée, dans un tiroir, sous le bar ; une arme de la dissuasion, disent-ils. Arme incongrue par laquelle une tragédie, façon grecque antique, va se nouer.
Comment ne pas retrouver de sombres coïncidences avec le volcan décadent sur lequel nous sommes en train de danser ? Alors que nous parlons de droits acquis, une civilisation – la nôtre – est en train de mourir sous nos yeux, espérant qu’elle survive et renaisse, alors que tous les ingrédients de sa mort sont programmés. Fin de la beauté, fin d’une majesté, fin d’une époque, fin des savoirs et des civilités où tout allait de soi alors que tout allait survenir d’ailleurs, d’ailleurs de soi. Les autres, cet enfer. C’est la fin de la confiance, de la parole donnée ; c’est croire encore que l’autre est fiable, aimant, amoureux, qu’il ne peut trahir, quand la dissidence sourd de tous côtés, que les excès de toutes sortes – désinvolture, cynisme, sexe – balisent notre quotidien et le dégradent.
Jérôme Ferrari écrit en virtuose cette apocalypse corse, cette fin d’un monde occidental où chacun s’est cru éternellement l’empereur des destins. Pour ces raisons, « Le sermon sur la chute de Rome » est ce qu’il y a de plus abouti, de plus beau, de plus universel en cette rentrée littéraire. Il décrit la finitude et l’impermanence des choses pour laisser à saint Augustin le devoir d’en expliquer la chute inexorable. »
www.parismatch.com
Un lecteur : litolff, le 21 septembre 2012
Tragédie classique aux accents apocalyptiques dans un petit village corse.
Jérôme Ferrari m'avait enchantée dans son précédent roman, « Où j’ai laissé mon âme », et cette fois-ci encore son écriture m'a enthousiasmée : ses phrases peuvent faire une page comme une demi-ligne et dans tous les cas, il vise juste et il captive.
J'ai beaucoup aimé cette histoire, assez sordide, il faut le dire, d'ambitions et de rêves effondrés, cette histoire pathétique de jeunes types immatures, incapables d'affronter la réalité et de percevoir l'inanité de leurs rêves.
Matthieu, jeune corse « parisien » autocentré, étudiant en philosophie s'associe à Libero, jeune corse « local » étudiant en lettres, pour reprendre le bar du village et redonner vie à la région… beau projet, oui mais, quand l'alcool, le sexe et la bêtise s'en mêlent, les choses peuvent se gâter. Parallèlement au parcours chaotique de Matthieu, on suit celui de Marcel, son grand-père, un rescapé du siècle qui a vu ses mondes s'effondrer.
Et puis il y a Saint-Augustin, son sermon, la chute de Rome, et c'est là où j'ai trouvé que la comparaison était certes audacieuse, mais quand même pas mal tirée par les cheveux ! Avait-on besoin de Saint-Augustin pour décrypter le message et ses retombées philosophiques ? Je n'ai pas trouvé que les références augustines ( ?) étaient indispensables et elles ne m'ont pas particulièrement parlé …
Il n'en reste pas moins un texte magnifique pour raconter une histoire pathétique et universelle » www.babelio.com
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Arto PAASILINNA---LE POTAGER DES MALFAITEURS AYANT ÉCHAPPÉ À LA PENDAISON *****
19/11/2012 20:22
PAASILINNA Arto
LE POTAGER DES MALFAITEURS AYANT ÉCHAPPÉ À LA PENDAISON, Denoël & d’ailleurs, 2010,342 pages
Un bon roman par son contenu, son style, son originalité de sujet « est-ce que la justice est vraiment rendue » pour les non condamnés…qui le méritent pourtant par leur décadence et méfaits sociaux. Un roman intéressant et bien mené par son auteur.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
Pour en savoir davantage :
« Le héros du Potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison, l’inspecteur principal de la sécurité nationale finlandaise Jalmari Jyllänketo, est envoyé en mission dans un centre de culture biologique, l’« étang aux rennes ». Pour ce faire, il se fait passer pour un contrôleur biologique, stratagème qui lui permettra de découvrir un mode de fonctionnement un peu particulier : vu le prix de la main-d’oeuvre, et pour faire donner son plein rendement à une champignonnière située au fond d’une mine, les responsables du centre font travailler comme esclaves des malfaiteurs divers qu’ils séquestrent. Loin d’être choqué par le procédé, l’inspecteur principal va faire prospérer ce système d’exploitation, et ce d’autant plus volontiers qu’il n’est pas insensible au charme de l’horticultrice Sanna Saarinen.
On retrouve dans ce roman très drôle la fluidité narrative habituelle de Paasilinna. Certains de ses procédés comiques sont devenus familiers à ses lecteurs : toujours faire précéder le nom complet de ses héros de leur fonction, ou raconter de la façon la plus plate et la plus neutre possible les situations les plus extravagantes. Le ton, lui, change. Comme ceux du Cantique de l’apocalypse joyeuse ou ceux du plus amer Un homme heureux , les héros du Potager sont pris dans des aventures qui les amènent à un changement total de vie, lequel correspond souvent à une plus grande fusion avec la nature. Mais, de livre en livre, les romans sont de plus en plus moqueurs, comme si Paasilinna lui-même prenait aussi de moins en moins au sérieux cette capacité de refaire sa vie. Et paradoxalement grandit, en même temps que leur drôlerie, le nihilisme de ces romans uniques, nihilisme que même une « conscience » écologique très clairement affirmée parvient de plus en plus mal à masquer. » www.magazine-litteraire.com
de la fantaisie et de l'humour à revendre....
« Une « thérapie » par le travail forcé !
La fantaisie et l'humour sont toujours aux postes de commande chez Arto Paasilinna et ce dernier roman est une cerise sur le gâteau.
Des justiciers organisés décident de faire appliquer la loi à leur manière ...Il ne s'agit pas d'exécuter des malfrats mais de leur « offrir » un cadre social où ils puissent réparer les torts causés.
C'est ainsi qu'une femme volontaire et énergique décide de lutter en bâtissant un « centre d'éducation moral expérimental »....
Grâce à cette main d'œuvre bénévole, un domaine agricole moderne et écologique peut vivre, prospérer et servir de modèle....
Il suffit « d'embaucher » sous la contrainte, mais souvent avec ruse des délinquants et des malheureux « égarés du bon chemin » !
En haut lieu, la sécurité nationale finlandaise décide d'enquêter sur cet ancien kolkhoze reconverti en exploitation agricole performante.
Elle dépêche donc sur place un inspecteur principal qui va mener une enquête sérieuse et minutieuse, clandestinement par infiltration dans cette entreprise située à l'ouest de la Laponie....
Notre inspecteur, devenu contrôleur du ministère de l'agriculture, arrivé sur place, découvre le pot aux roses...Il observe, médusé, des champignonnières géantes implantées dans le sous sol d'une ancienne mine de fer, exploitée autrefois par des communistes autorisés à mettre en pratique les principes communistes.
Le projet initial ayant avorté, le projet actuel est d'une toute autre nature puisqu'il s'agit d'un camp de travail où des a-sociaux de toutes conditions contractent un CDD ou même un CDI !
D'innombrables crapules trouvent ainsi à l'étang aux Rennes « un nouveau sens à leur vie, plus pur et plus honnête »....
Le lecteur ne s'ennuie pas un instant. Il est invité à suivre l'histoire extravagante de cet inspecteur et de ses nouveaux amis, à la recherche de nouveaux clients....
Non adepte, et de loin à la justice dite populaire et surtout à l'utilisation de milices privées, j'ai pourtant bien ri et parfois-je l'avoue humblement- apprécié le sort réservé à certains délinquants économiques comme ces PDG qui, prisonniers vont se retrouver, eux aussi, dans la mine :
« Grâce à leurs bonus, les patrons des grandes entreprises empochaient chaque année des millions, et tout cela pour jeter l'argent par les fenêtres et mener une politique qui avait conduit le pays entier au bord de la ruine ».
J'ai alors déposé quelques minutes mon livre et j'ai pensé un court instant que cette histoire pouvait inspirer de nouvelles pratiques :
Si un jour on pouvait contraindre tous ces affameurs à travailler et à suer comme font tant d'autres !
Mais ce n'est qu'un rêve et l'histoire, une fiction plaisante, poétique, voire même un peu morale !
Jean-François Chalot, www.critiqueslibres.com
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COELHO Paulo---BRIDA
21/11/2012 23:15
COELHO Paulo
BRIDA, Flammarion, 2010, 297 pages
Roman basé sur la spiritualité venant des traditons des Ancêtres depuis la naissance de l’homme à la recherche de la magie, du plaisir, de l’amour, des forces divines en l’homme même d’aujourd’hui.
« Quand tu voudras connaître quelque chose, plonge dedans. » p. 11
« Il est plus difficile de changer ce qui se trouve à l’extérieur que ce qui est à l’intérieur. » p. 154
« … il est plus facile de livrer son âme que sa façon de s’habiller. » ...en changeant à l’extérieur, elle s’était transformée intérieurement…
« garder toujours ouvert le pont entre le visible et l’invisible… »
« Le sexe, c’était les retrouvailles avec le sens de la vie. »
« Sexe…phénomène qui atteint son intensité que lorsque l’on perd le contrôle »
« …chercher peut être ausssi intéressant que trouver… »
« Ce qui pousse vers cette extase, se sont les cinq sens. Plus ils sont stimulés, plus forte sera l’excitation. Et plus ton extase sera profonde.»
« Le diable se cache dans les détails. » proverbe allemand
« Ne pas changer la volonté des autres. » p. 206
« Ne pas écarter les autres devant lui. Ni les obliger à marcher pour lui. »
« N’aie jamais honte, accepte ce que la vie t’offre… »
« Que ton chemin soit de Paix dans les moments de Paix, et de Combat dans les moments de Combat. Ne confonds jamais un moment avec l’autre. »
« L’amour est la liberté »
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
Pour en savoir davantage :
« Brida, une jeune Irlandaise à la recherche de la Connaissance, s'intéresse depuis toujours aux différents aspects de la magie, mais elle aspire à quelque chose de plus. Sa quête l'amène à rencontrer des personnes d'une grande sagesse, qui lui font découvrir le monde spirituel : un mage habitant la forêt lui apprend à vaincre ses peurs et à croire en la bonté de l'univers ; une magicienne lui explique comment danser au rythme du monde et invoquer la lune. Brida part alors à la rencontre de son destin. Parviendra-t-elle à réconcilier sa vie amoureuse et son désir de tout quitter pour devenir sorcière ?
Ce roman enchanté renoue avec des thèmes chers aux lecteurs de Paulo Coelho : le conteur y tisse un récit qui mêle amour, passion, mystère et spiritualité. »www.babelio.com
« "Brida" est une jeune femme irlandaise, face à son destin, et qui s'interroge sur le choix du bon chemin parmi ceux qui se présentent à elle. Elle rencontre un magicien qui l'initie à l'introspection au cours d'une étrange cérémonie, une nuit, au milieu des bois. Il sera aussi un intermédiaire qui lui permettra de rencontrer Wikka qui deviendra son professeur en sorcellerie...
Au cours de ce cheminement initiatique, Brida finira par découvrir que la grande quête de tout être humain n'est autre que la recherche de l'autre partie de soi même, de son alter ego : le Grand Amour.
Attachement à la nature, écoute de ses intuitions, éveil des sens... Il n'en a pas fallu plus à la critique pour parler de "Brida" comme le roman New-age de Paulo Coelho. Peu importe, New-age ou non, la question principale de ce roman reste : Et si la recherche du partenaire n'était rien d'autre que la recherche de soi ? On le voit : du Coelho, et du grand... » www.babelio.com un lecteur
« C'est le premier livre de Paulo Coehlo que je lis. Personnellement, je trouve que l'histoire est simple, empreinte de poésie et quelque peu banale... Mais reste que la lecture de ce livre est très agréable et cela se lit d'une traite.
Donc on découvre l'histoire d'une jeune irlandaise qui souhaite découvrir son Don et être initiée à la magie, pour cela elle part à la découverte un vieux Magicien, le magicien de Folk qui va l'initier à la Tradition du Soleil (qui enseigne les secrets à travers l'espace et tout ce qui nous entoure, tandis que la Tradition de la Lune, enseigne les secrets à travers le temps), le vieux magicien lui fera découvrir la Nuit obscure.
Elle ne sait pas encore que le vieux magicien est son Autre Partie, ce qu'elle découvrira bien plus tard. Toute l'histoire se base sur ce concept capital : l'Autre Partie. Qu'est-ce que l'Autre Partie ? C'est simple, l'âme se divise en deux, et chacun a le devoir de retrouver son Autre Partie et ces retrouvailles se nomment "amour".
Ainsi on découvre les différentes étapes de son initiation grâce à sa maîtresse, Wicca et on partage ses doutes, ses angoisses ou encore ses quelques rares visites au Magicien.
Et puis on remarque que l'auteur puise dans ses souvenirs pyrénéens ; où il est question dans un bref chapitre de l'histoire des cathares.
Bref, ce roman rassemble tous les ingrédients d'un roman new age. » www.babelio.com Lazaro : un lecteur
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