| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://livresentete.vip-blog.com


ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Juillet  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    30010203040506
    07080910111213
    14151617181920
    21222324252627
    282930010203
    [ ESSAI ] [ Conte, FANTASTIQUE, FÉÉRIE, SCIENCE FICTION ] [ LIVRES AU JOUR LE JOUR # 1 ] [ Roman du genre thriller ] [ RÉCIT ] [ Thriller québécois ] [ Roman québécois ] [ Roman du genre thriller ] [ Roman genre polar ] [ Littérature étrangèr ] [ Roman polar québécoi ] [ MES POÈMES-GIL ]

    NIKO, roman de Dimitri NASRALLAH, 2016, 396 pages

    29/08/2016 00:22

    NIKO, roman de Dimitri NASRALLAH, 2016, 396 pages


    NASRALLAH Dimitri

     NIKO, LaPeuplade, roman, 2016, 396 pages

     Un roman relatant le vécu de migrants qui doivent se déplacer pour survivre à une guerre sanglante dans leur propre pays qui détruit  leur famille. leur maison, leur métier, la vie de plusieurs générations.

    La solution ultime des migrants est de trouver un pays d'accueil et devenir des immigrants , des citoyens dans un pays d'accueil. La guerre oblige les hommes à se déplacer loin des conflits.Il faut fuir.   

    La guerre cause des séparations, des morts, des générations séparées, des liens disparus à jamais.

     Les coupures des liens familiaux causent des cicatrices qui peuvent atteindre l'équilibre psychologique des populations déplacées.  

    Un roman poignant, réaliste mais sans tomber dans le sensationnalisme. . Il faut garder espoir dans les capacités  de survie, de la stupéfiante résilience des humains. Un grand roman et un auteur à découvrir pour son écriture.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "Personne ne sait ce que nous réserve le futur.Le seul choix qui nous reste, c'est de vivre, de continuer à vivre et de découvrir ce qui va arriver ensuite.Tout ce qu'on peut faire, c'est espérer."

    "Ça ne fait qu'empirer,tout partout autour: Mama, l'école, les bombardements. La tristesse."

    NIKO, BABA,son père.

    "Les essuie-glaces balaient du sang d'un côté et de l'autre du pare-brise. Un doigt est resté   accroché dans  un des essuie-glaces."

    Voyage vers CHYPRE.Permis de séjour ou la déportation

     "C'est plus sécuritaire de dormir dans la rue n'importe où dans le monde entier que d'essayer de se construire un avenir au LIBAN."

    "C'est  le petit gars heureux   que j'aime voir, ça."

    "Mais NIKO sait qu'il vient de faire la même chose, et cette ville où il se trouve ressemble soudainement à l'endroit où vont les pères qui désirent  se cacher du reste du monde."

    "Elle lui prend la main et revient vers leur maison avec cet homme perdu qui s'est retrouvé dans sa vie."

    ANTOINE KARAM. "... le triste portrait d'un homme sans aucun contrôle sur son propre destin à la dérive."

    "...ce n'est pas nous qui sommes partis, c'est notre maison  qui a disparu. On n'a plus rien vers quoi retourner."

    "Les gens doivent garder une petite pièce au fond de leur âme, une petite pièce pour les choses qu'ils auraient pu faire autrement."

     

    Pour en savoir davantage:

                                               ROMAN

    Niko Karam, six ans, n’a jamais vécu en dehors de la guerre civile. Il quitte rarement son petit balcon d’où il voit le monde extérieur dégringoler. Mais après un attentat meurtrier à la voiture piégée, Niko est projeté dans un avenir réellement incertain. Son père et lui abandonnent Beyrouth et partent à la recherche d’un nouveau chez-soi. Ce sera le début d’une longue odyssée qui les conduira, chacun de leur côté, sur les mers ou dans les airs, vers d’autres sociétés.

    Niko grandira chez une tante et un oncle à Montréal, remuant inlassablement les mêmes questions : Où est son père ? Est-il vivant ? L’importance de la lignée et des origines, formulée avec une empathie palpable, constitue l’unité fondamentale de ce roman, car c’est tout ce qui reste quand l’histoire perd la trace des êtres aimés.

    Traduit de l’anglais (Canada) par Daniel Grenier.

    http://lapeuplade.com/livres/niko/






    CAPTIFS, roman de Kevin BROOKS. 2013, 320 pages

    02/09/2016 17:38

    CAPTIFS, roman de Kevin BROOKS. 2013, 320 pages


    BROOKS Kevin

     CAPTIFS, roman, SUPER 8 Éditions, 2013, 320 pages

     Roman bien écrit mais dont le sujet est quelque  peu rebutant. La souffrance d'être enlevés, isolés dans un bunker et laissés à eux-mêmes. Ce sont des humains jeunes et vieux, femmes et hommes.Ils sont six  à partager un sous-sol, la nourriture, le matériel d'entretien; chacun dans sa chambre. La solitude forcée est difficile à vivre avec des humains qui n'ont aucun lien entre eux. Leur  seul lien est d'avoir été séquestré et forcé de vivre ensemble dans un temps indéfini, indéterminé.

    Un roman de la conscience humaine face à sa survie, peu importe son âge. La personne est sous le contrôle d'une force étrangère, inconnue mais dont elle est dépendante.

    L'humain et sa survie. Chacun sa vérité, chacun sa façon de choisir ses priorités. Qui être pour  survivre?

    Ce roman est du genre thriller psychologique.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "Voilà ce que je sais. Je suis dans un bâtiment rectangulaire  en béton passé au blanc. Le plafond est bas. L'ensemble fait à peu près 12 mètres de large sur 18 de long. Il n'y a pas de fenêtres. Pas de porte. L'unique moyen d'entrer et de sortir, c'est l'ascenseur. Je suis tout seul ici."

    "Quand je l'ai vue, mon coeur s'est glacé et mon cerveau a refusé de réagir."

    "Sais pas, sais pas, sais pas."

    "Il n'y a pas motif, aucune raison."  

    "Qu'est-ce-que vous voulez? C'est quoi, qui vous excite? C'est quoi votre truc? Il faut que nous sortions d'ici."

    "Je suis un ado,c'est tout.J'ai seize ans. Je ne sais pas m'occuper des autres. Personne n'est jamais occupé de moi.Tout ce que je sais faire, c'est me débrouiller tout seul."  

    "Juste, est pas la question."

    "La porte est électrifiée."

     "Si tu existes, lecteur, et si tu es en train de lire ce carnet, c'est sans doute que je suis mort"

    "Comment faire pour m'échapper d'ici?"

    "Nous avons  tous des dégaines épouvantables. Pâles, épuisés, hantés."

    "Survivre et supporter. Faire retraite à l'intérieur de sa tête, essayer de couper le contact et attendre que ça passe. Rien ne dure éternellement. Tu peux l'endurer. Endure. Endure."

     

    Pour en savoir davantage: résumé  de l'éditeur

                                                   "Linus, 16 ans, se réveille un matin sur le sol d’un sinistre bunker souterrain. Sans eau, sans nourriture… et sans la moindre explication. Manifestement, il a été kidnappé. Pour quel motif ? Et qu’attend-on de lui ?

    Les jours passent. D’autres détenus, n’ayant apparemment rien en commun, sont amenés par un ascenseur,. Une petite fille. Un vieil homme malade. Un toxicomane. Un autre homme, une autre femme. Capturés en pleine rue, comme lui et désormais, constamment surveillés. Incapables de comprendre ce qu’ils font en ce lieu.

    Bientôt, et tandis que le temps commence à perdre sa réalité, une horrible vérité se fait jour. Il ne s’agit plus de sortir – c’est manifestement impossible. Il s’agit de survivre. Ensemble. Le plus longtemps possible. En espérant obtenir une réponse à la seule question qui vaille : Pourquoi ?"






    LES MAISONS, roman de Fanny BRITT,2015, 221 pages, Québec.

    04/09/2016 00:15

    LES MAISONS, roman de Fanny BRITT,2015, 221 pages, Québec.


    BRITT Fanny

     LES MAISONS, roman, 2015, 221 pages, Cheval d'août, Québec,

    Un premier roman intimiste car nous pénétrons sans honte dans la vie de TESSA et de JIM, son mari et son deuxième amour. Le récit de la vie d'une femme qui nous dévoile en toute confiance sa vie comme une confidente et vieille connaissance intime.Une rencontre avec une femme au quotidien presque.

    Avant JIM , après JIM. Ses enfants. Sa vie de femme, de femme de carrière.Ses habiletés. Ses faiblesses. Sa façon de percevoir la vie, celle qu'elle a vécu, d'analyser sa vie à chaque étape importante et marquante.

    Un premier  roman réussi, d'une réelle qualité d'écriture. Une auteure à suivre de près.  

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com  

     

    "-Ça va tes affaires? Tu peux te permettre de perdre un client?

     -Pas de soucis, vieux con. J'ai trente-sept ans. J'ai trois enfants. Trois enfants. Je suis criblée de peau molle.

     -Bah, moi j'ai toujours bandé mou, de toute manière."

    "Ce qu'il y a avec les mains de JIM, c'est qu'elles sont miraculeuses. Grandes et coussinées comme des pattes d'ours, les ongles rongés. Ses mains m'entourent et m'engloutissent et avec elles toutes les moiteurs deviennent  obéissantes."

    "... n'ai-je droit à un semblant  de dignité?"

    "Attendre.Pressentir avec effroi et exaltation qu'on en espère autant, que la fièvre ne se  guérit pas, qu'on est une chandelle fondue..."

    "Yo, maman t'es rendue une agente rock star."

    "De l'Abitibi, il ne restait que des souvenirs furtifs, des images mortes et vite enfouies."

    "... un homme qu'on prend par le ventre, on l'a pour la vie."

    "Mais j'ai 15 ans!

     Ça t'autorise pas à être une chipie."

    "Une femme en pleine passion amoureuse  n'est plus tenue de se plier aux règlements de son âge ou de sa situation, right? Elle est libre.

    "-Ça ne te va pas bien le mépris.

      - Ça ne te va pas bien, le paternalisme."

       

    Pour en savoir davantage:

                                                   

       

    "Que feriez-vous si votre premier amour vous donnait rendez-vous dans trois jours ? Voilà le dilemme auquel sera confrontée Tessa, une mère de jeunes garçons, qui partage sa vie avec un conjoint attentionné. D'une part, elle pressent que cette rencontre pourrait anéantir les solides assises qu'elle a édifiées depuis quinze ans. Mais, d'un autre côté, le feu de cette passion avortée couve continuellement sous les cendres. le roman progresse telle une flèche tendue vers cette journée décisive.
    Il y aura un appel caché, l'achat d'une robe étoilée, les souliers d'un autre âge ressortis timidement de l'armoire.

     La force de Fanny Britt consiste à ancrer son récit dans une réalité quotidienne, brodée de menus détails, mais qui révèle l'universel grâce à une douce lumière impressionniste. Si le thème du désir d'adultère occupe une place centrale, l'auteure se penche aussi sur plusieurs sujets connexes : la maternité, le vieillissement, l'amitié, le décalage entre les rêves et la nature concrète des choses. Une sorte de monologue intérieur, néanmoins en phase avec les questionnements de la société actuelle. Pareillement à sa pièce de théâtre « Bienveillance », le premier roman de la dramaturge explore plusieurs couches de sens, tout en restant simple et fluide.
    « Ce qui est étrange, c'est que j'ai beaucoup parlé à Francis, dans ma tête, depuis quinze ans. Il a assisté à la résolution de plus d'un conflit intérieur. Il suffisait de l'invoquer pour que tout mon fiel magnifique revête son plus beau costume à paillettes et s'empare du micro », observe Tessa avec la franche autodérision qui la caractérise. C'est donc à une réflexion sur les fantasmes que nous convie « Les maisons ».

    Francis, l'ancien amant, reste une chimère, un fantôme omniprésent qui relie la narratrice à une version d'elle-même qui n'existe plus et qu'elle voudrait retrouver. L'invitation de cet homme permet à Tessa de renouer avec son passé et d'examiner ce que sont devenus les idéaux de ses vingt ans : sa carrière de chanteuse classique délaissée pour celle d'agente immobilière, son tempérament fougueux – mélange de Patti Smith et d'Emily Brontë – apaisé par les mains rassurantes de son mari.
    Le ton oscille entre une perspicacité mordante et la nostalgie d'une époque révolue, de façon toujours très sentie. En fin de compte, le lecteur assiste au passage du temps, entre 1982 et 2004 ; au changement de la vision que cette femme porte sur elle-même et sur les gens qui l'entourent. Qui a dit que le triangle amoureux ne pouvait plus se réinventer ? Sûrement pas Fanny Britt, qui prouve ici que ce poncif vieux comme le monde peut mener à un portrait psychologique juste et touchant."

    www.babelio.com 






    JE M'APPELLE RADAR, roman de Reif LARSEN, 2015, 718 pages

    11/09/2016 23:03

    JE M'APPELLE RADAR, roman de Reif LARSEN, 2015, 718 pages


    LARSEN Reif

     JE M'APPELLE RADAR, Nil,  2015, 718 pages + bibliographie, illustrations

     Quel roman! Quel livre remarquable! Un livre qui atteint un summum de l'art qu'est l'écriture.

    Un roman éclaté mais également un roman historique encadré d'archives.Le rôle artistique évident, inimaginable, politique des marionnettes par des moyens d'éclairage  sophistiqués, des messages inclus dans les scènes jouées.

    Un radar permet de communiquer loin, très loin. Tel est le rôle joué par RADAR,le personnage principal.

    Un pavé de surprises, un roman, un plaisir à partager. Un monde à découvrir. Des horizons à dépasser. Une lecture enrichissante et étincelante. Un monde littéraire à décourvir et en sortir enrichi de science, de la mécanique quantique.Une imagination débordante. Le plus fou des romans.  

    "Une bibliothèque meurt,si personne n'ouvre ses livres."Tatayababuku, personnage.

    Les particules étranges, 1975.

    L'éléphant et la rivière, 1975.

    Cette pénombre n'est pas celle de la nuit, 2010.

    Les principes d'incertitude,1953.

    La conférence des oiseaux,2010.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "RADAR, insista KERMIN. Tu vois, radar? Comme chauve-souris. Et avion."

    KERMIN  est Serbe."Un  enfant naît de  deux parents blancs.Bizarrerie de la nature: parents blancs, ... bébé noir! À peine né, le petit RADAR, objet de  cette fascinante énigme généalogique..."

    "Si tu veux connaître le fils, regarde le père.""On est plus que ce qu'on lègue."

    "Rien n'est plus précieux, que les vies humaines."

    "Il n'y a rien de tel que d'imaginer la manière dont les autres nous perçoivent pour engager un irréversible effondrement existentiel."

    "D'une somme de petites imperfections peut naître (et naît souvent) la perfecion,"

    "Si vous admettez  n'être sûr de rien, vous vous rapprochez beaucoup de la certitude."

    RADAR, CHARLENE. "Tu dois t'échapper de toi-même pour découvrir qui tu es."

    "-Maman. J'ai peur.  

      -Tant mieux mon chéri. Ça signifie que tu as une raison de vivre."

     

    Pour en savoir davantage:

                                                Résumé :

    Le plus fou des romans...
    Par l'auteur de L'Extravagant Voyage du jeune et prodigieux T. S. Spivet

    L'histoire est un cercle, et la vie un spectacle de marionnettes... Au commencement, Radar. Il naît dans le New Jersey en 1975 alors qu'une panne d'électricité plonge l'hôpital dans le noir. Le petit garçon vient au monde avec une peau d'un « noir d'aubergine » tandis que ses parents, Charlene et Kermin, sont blancs et que Charlene est une femme fidèle. Déboussolée, elle le soumet à une batterie de tests. Après des années de vaine quête auprès de différents médecins, Charlene et Kermin tentent un ultime essai : ils acceptent la bizarre invitation de Kirkenesferda, un groupe d'artistes-scientifiques du Grand Nord norvégien...
    Un roman-kaléidoscope foisonnant, jubilatoire, culotté et mordant, qui joue de tous les genres et de toutes les traditions pour bousculer le lecteur, le conquérir... et l'enchanter.

     

    Reif Larsen est l'auteur d'un des romans les plus uniques et émouvants de ces dernières années : L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet; avec Je m'appelle Radar cet auteur nous emmène à nouveau dans une aventure inoubliable !
    Si j'ai préféré son prédécesseur il n'en reste pas moins que ce fût un plaisir de retrouver la plume de cet auteur : un style original, très original même... Certains ingrédients sont repris notamment les multiples illustrations intégrées au récit ou encore la rencontre avec des protagonistes étonnants, à la marge, sortis tout droit d'une imagination débordante ? Dans tous les cas cet écrivain sait manier la fiction et nous livre une histoire extraordinaire !
    Vous l'aurez remarqué si vous l'avez croisé en librairie, ce livre est un sacré beau pavé : plus de 700 pages, écrit tout petit : il faut donc attraper le lecteur et ne pas le lâcher, pari réussi ? Pour moi oui, malgré une construction assez complexe et une flopée de protagonistes, je suis restée attentive et fascinée jusqu'au bout. Certes il y a des longueurs, certaines descriptions ou certains approfondissements paraissaient inutiles pour le coeur de l'intrigue mais on ne perd pas la substantifique moelle de ce roman.
    Vous allez ainsi suivre de nombreux périples, de multiples existences, vous verrez des histoires s'arrêter pour recommencer 100 pages plus loin mais entre temps vous aurez découvert d'autres personnages avec une vie aussi passionnante : c'est une véritable expérience littéraire que nous propose Reif Larsen, il faut aimer la différence, la réflexion sous-jacente pour se plonger corps perdu mais je peux vous dire que cela vaut la peine de se perdre dans ce labyrinthe d'idées !
    En définitive, une bonne lecture qui démontre encore une fois tout le talent de Reif Larsen pour mélanger la réalité et la fiction dans des histoires incroyables ! www.babelio.com






    JE M'APPELLE RADAR, roman de Reif LARSEN, 2015, 718 pages

    11/09/2016 23:03

    JE M'APPELLE RADAR, roman de Reif LARSEN, 2015, 718 pages


    LARSEN Reif

     JE M'APPELLE RADAR, Nil,  2015, 718 pages + bibliographie, illustrations

     Quel roman! Quel livre remarquable! Un livre qui atteint un summum de l'art qu'est l'écriture.

    Un roman éclaté mais également un roman historique encadré d'archives.Le rôle artistique évident, inimaginable, politique des marionnettes par des moyens d'éclairage  sophistiqués, des messages inclus dans les scènes jouées.

    Un radar permet de communiquer loin, très loin. Tel est le rôle joué par RADAR,le personnage principal.

    Un pavé de surprises, un roman, un plaisir à partager. Un monde à découvrir. Des horizons à dépasser. Une lecture enrichissante et étincelante. Un monde littéraire à décourvir et en sortir enrichi de science, de la mécanique quantique.Une imagination débordante. Le plus fou des romans.  

    "Une bibliothèque meurt,si personne n'ouvre ses livres."Tatayababuku, personnage.

    Les particules étranges, 1975.

    L'éléphant et la rivière, 1975.

    Cette pénombre n'est pas celle de la nuit, 2010.

    Les principes d'incertitude,1953.

    La conférence des oiseaux,2010.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "RADAR, insista KERMIN. Tu vois, radar? Comme chauve-souris. Et avion."

    KERMIN  est Serbe."Un  enfant naît de  deux parents blancs.Bizarrerie de la nature: parents blancs, ... bébé noir! À peine né, le petit RADAR, objet de  cette fascinante énigme généalogique..."

    "Si tu veux connaître le fils, regarde le père.""On est plus que ce qu'on lègue."

    "Rien n'est plus précieux, que les vies humaines."

    "Il n'y a rien de tel que d'imaginer la manière dont les autres nous perçoivent pour engager un irréversible effondrement existentiel."

    "D'une somme de petites imperfections peut naître (et naît souvent) la perfecion,"

    "Si vous admettez  n'être sûr de rien, vous vous rapprochez beaucoup de la certitude."

    RADAR, CHARLENE. "Tu dois t'échapper de toi-même pour découvrir qui tu es."

    "-Maman. J'ai peur.  

      -Tant mieux mon chéri. Ça signifie que tu as une raison de vivre."

     

    Pour en savoir davantage:

                                                Résumé :

    Le plus fou des romans...
    Par l'auteur de L'Extravagant Voyage du jeune et prodigieux T. S. Spivet

    L'histoire est un cercle, et la vie un spectacle de marionnettes... Au commencement, Radar. Il naît dans le New Jersey en 1975 alors qu'une panne d'électricité plonge l'hôpital dans le noir. Le petit garçon vient au monde avec une peau d'un « noir d'aubergine » tandis que ses parents, Charlene et Kermin, sont blancs et que Charlene est une femme fidèle. Déboussolée, elle le soumet à une batterie de tests. Après des années de vaine quête auprès de différents médecins, Charlene et Kermin tentent un ultime essai : ils acceptent la bizarre invitation de Kirkenesferda, un groupe d'artistes-scientifiques du Grand Nord norvégien...
    Un roman-kaléidoscope foisonnant, jubilatoire, culotté et mordant, qui joue de tous les genres et de toutes les traditions pour bousculer le lecteur, le conquérir... et l'enchanter.

     

    Reif Larsen est l'auteur d'un des romans les plus uniques et émouvants de ces dernières années : L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet; avec Je m'appelle Radar cet auteur nous emmène à nouveau dans une aventure inoubliable !
    Si j'ai préféré son prédécesseur il n'en reste pas moins que ce fût un plaisir de retrouver la plume de cet auteur : un style original, très original même... Certains ingrédients sont repris notamment les multiples illustrations intégrées au récit ou encore la rencontre avec des protagonistes étonnants, à la marge, sortis tout droit d'une imagination débordante ? Dans tous les cas cet écrivain sait manier la fiction et nous livre une histoire extraordinaire !
    Vous l'aurez remarqué si vous l'avez croisé en librairie, ce livre est un sacré beau pavé : plus de 700 pages, écrit tout petit : il faut donc attraper le lecteur et ne pas le lâcher, pari réussi ? Pour moi oui, malgré une construction assez complexe et une flopée de protagonistes, je suis restée attentive et fascinée jusqu'au bout. Certes il y a des longueurs, certaines descriptions ou certains approfondissements paraissaient inutiles pour le coeur de l'intrigue mais on ne perd pas la substantifique moelle de ce roman.
    Vous allez ainsi suivre de nombreux périples, de multiples existences, vous verrez des histoires s'arrêter pour recommencer 100 pages plus loin mais entre temps vous aurez découvert d'autres personnages avec une vie aussi passionnante : c'est une véritable expérience littéraire que nous propose Reif Larsen, il faut aimer la différence, la réflexion sous-jacente pour se plonger corps perdu mais je peux vous dire que cela vaut la peine de se perdre dans ce labyrinthe d'idées !
    En définitive, une bonne lecture qui démontre encore une fois tout le talent de Reif Larsen pour mélanger la réalité et la fiction dans des histoires incroyables ! www.babelio.com






    Début | Page précédente | 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact livresentete ]

    © VIP Blog - Signaler un abus