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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    L'EXTRAVAGANT VOYAGE DU JEUNE ET PRODIGIEUX T.S. SPIVET, roman de Reif LARSEN, 2010, 374 pages

    06/10/2016 16:07

    L'EXTRAVAGANT VOYAGE DU JEUNE ET PRODIGIEUX T.S. SPIVET, roman de Reif LARSEN, 2010, 374 pages


    Reif LARSEN 

    L'EXTRAVAGANT VOYAGE DU JEUNE  ET PRODIGIEUX T.S. SPIVET,

    roman, Nil, 2010, 374 pages

     Un roman impressionnant, brillant  dont le personnage principal est un jeune garçon de douze ans formidable, cartographe malgré son jeune âge, dessinateur hors pair entre autres talents. Il adore les chiffres, les nombres, les graphiques, les tableaux de sondage, les illustrations d'analyse  d'objets communs, d'animaux, des parties du corps, tout le touche.  Pour tout comprendre à sa juste valeur, il dessine, analyse, cartographie un  ensemble d'opérations de conception,  d'élaboration, de dessin et d'édition de cartes,de plans. Tous les actes et les événements sont décortiqués.   

    Les côtés des pages sont pleins  de dessins, de cartes, de notes, de tableaux explicatifs pour mieux comprendre ce qu'il veut exprimer. Un roman renversant . Un jeune garçon simple, renversant, stupéfiant au talent immense. J'ai adoré, même été comblé.   

    Reif  LARSEN est également l'auteur de   JE M'APPELLE RADAR, 2015, 718 pages

    Un roman classe et un auteur à découvrir.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

    "Ils se servent des livres d'enfants pour saper les principes même de la science."

    "D'ailleurs, c'est un conseil: lâche pas le fil de l'enfance."

    "L'évolution repose sur la mort autant que sur la vie."

    "Le passé n'est rien d'autre que ce qu'on choisit de se rappeler. Il n'existe jamais comme existe le moment présent."

    "C'est très difficile de se convaincre de se calmer une fois qu'un noyau d'inquiétude s'est logé dans notre cerveau."

    "C'est étrange, cette capacité que nous avons d'abattre les barrières de l'espace et du temps? C'est l'une de nos qualités les plus remarquables."   

    "...la recherche de la vérité naturelle a plus d'importance que nos petites personnes."

    "La guerre. Je préfère démontrer que ce garçon descend directement du singe."

    "Les adultes étaient des entasseurs pathologiques de vieilles émotions inutiles."

    "Quand les adultes, comme lui, ne pensaient pas vraiment ce qu'ils disaient, j'avais toujours du mal à les écouter parler."

     

    Résumé :

    "T.S. Spivet est un enfant prodige de douze ans, passionné par la cartographie et les illustrations scientifiques. 
    Un jour, il reçoit un appel inattendu du musée Smithsonian lui annonçant qu'il a reçu le très prestigieux prix Baird et qu'il est invité à venir faire un discours. A l'insu de tous, il décide alors de traverser les États-Unis dans un train de marchandises pour rejoindre Washington DC... Mais là-bas personne ne se doute qu'il n'est qu'un enfant. 
    Muni d'un télescope, de quatre compas et des Mémoires de son arrière-arrière-grand-mère, T.S. entreprend un voyage initiatique qui lui permettra peut-être enfin de comprendre comment marche le monde... 
    Notes, cartes et dessins se mêlent au récit avec un humour et une fantaisie irrésistibles. "

    L'éditeur

     

    Une lectrice

     

    " T. S. Spivet a 13 ans et une passion pour la cartographie, à tel point que les dimensions de sa chambre semblent bien insuffisantes. Il cartographie tout et n'importe quoi : l'épluchage du maïs, les romans, les insectes et toutes les manifestations du quotidien. Cette volonté encyclopédique de tout réduire à un système logique le rassure, lui qui est si souvent affolé par la complexité du monde. « Je devais constamment lutter contre l'étrange poids de l'entropie pour éviter d'étouffer dans ma chambre minuscule, remplie à ras bord des sédiments d'une vie de cartographe. » (p. 13) Ce petit génie est loin d'être le membre le plus étrange de la famille Spivet. Sa mère, le Dr Clair, est une entomologiste saugrenue obsédée par un insecte qu'elle traque depuis des années. Son père est un cow-boy taiseux qui n'entend rien aux sciences et aux recherches de son fils et de sa femme.
    T. S. Spivet reçoit un jour un coup de téléphone qui bouleverse son existence. Pour avoir envoyé un dessin d'insecte à un grand institut scientifique, il a remporté le prestigieux prix Baird pour la popularisation de la science. Convaincu que sa famille ne peut pas comprendre sa réussite, il décide de partir seul à Washington pour récupérer son prix. Lesté d'une valise bourrée à craquer, il se lance dans une folle traversée de l'Amérique à bord d'un train de marchandises. Au cours de son vagabondage ferroviaire, il lit le journal d'Emma, son arrière-arrière-grand-mère et découvre une part inconnue de l'histoire de sa famille.
    À Washington, T. S. étonne tout le monde par son jeune âge et ses aptitudes. « Comment apparaît un enfant prodige ? Toi, T. S., est-ce que tu avais une prédisposition innée, je veux dire est-ce que c'est quelque chose que tu avais dès le départ dans ton cerveau, ou est-ce que c'est quelqu'un qui t'a tout appris ? / Je sais qu'on naît tous avec une carte du monde dans notre cerveau. Une carte du monde entier. » (p. 371) Mais T. S. Spivet, bien que prodigieusement intelligent, doit encore comprendre l'essentiel, le vrai sens de la vie.
    L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T. S. Spivet est un excellent roman d'initiation pour les jeunes lecteurs, mais aussi pour les plus âgés. Ce livre est en outre un bel objet tant les multiples illustrations renforcent le plaisir de lecture. Voilà un livre de poche aux dimensions étonnantes, mais il fallait bien ça pour laisser toute leur place aux marges qui accueillent tant de croquis, de schémas et d'appareil métatextuel. L'ouvrage s'achève sur un entretien de Jean-Pierre Jeunet qui a adapté le roman au cinéma. Rien de tel pour me donner envie de voir le fil."

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    GROSSIR LE CIEL, roman de Franck BOUYSSE, 2014, France, 198 pages

    07/10/2016 22:53

    GROSSIR LE CIEL, roman de Franck BOUYSSE, 2014, France, 198 pages


    BOUYSSE Franck

    GROSSIR LE CIEL,2014, France, 198 pages

    Un roman réussi. Un village, deux voisins. La vie au jour le jour. Deux hommes sans famille, sans femme. Deux solitaires. La vie de deux voisins où le quotidien prend toute la place, le temps, les tâches saisonnières jusqu'à ce qu'un événement va bouleverser ce quotidien tranquille, sans histoire.

    J'ai aimé ce roman pour son écriture pénétrante, à fleur de peu, d'une grande sensibilité et d'intériorité. Il ne ne passe rien sinon dans la mémoire et la  conscience de chacun.

    Un roman qui pose la question à savoir quel est le lien entre les deux personnages. Chacun a le choix de sa vie sans réponse possible, sans justification. Les relations ne sont pas aux confidences et aux échanges personnels.

    Un auteur à découvrir pour son intériorité et le respect du choix de vie de chacun.    

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec> www.livresentete.vip-blog.com

    "C'était une drôle de journée, une de celles qui vous font quitter l'endroit où vous étiez assis depuis toujours sans vous demander votre avis."

    "Le hameau le plus proche s'appelait Grizac, situé sur la commune du Pont-de-Mont-Vert."

    GUS. "Les distances, dans ce coin-là, c'était du temps, pas des mètres et GUS  n'était pas un oiseau."

    "Pas malheureux, pas vraiment heureux non plus."

    "Tout ce qu'il avait jamais su faire, ce qu'on attendait de lui."

    "Un drôle de pays de brutes et de taiseux."

    "Mais qui aurait pu raisonnablement affirmer qu'un voisin et un chien représentaient une vraie famille? Juste mieux que rien."

    "La solitude est point commun à beaucoup d'hommes et de femmes, comme si la mort

    s'invitait à tous les mariages."

    "Têtu les gens du cru!|"

    "Les gens sans opinion n'intéressent personne."

    "Le diable,il habite pas les enfers, c'est au paradis, qu'il habite."

    "Ça aussi, c'était sa liberté, pouvoir choisir d'être seul dans cette obscurité promise."

     

    Résumé :

    " L' abbé Pierre vient de mourir. Gus ne saurait dire pourquoi la nouvelle le remue de la sorte. Il ne l' avait pourtant jamais connu, cet homme-là, catholique de surcroît, alors que Gus est protestant. Mais sans savoir pourquoi, c'était un peu comme si l'abbé faisait partie de sa famille, et elle n'est pas bien grande, la famille de Gus. En fait, il n'en a plus vraiment, à part Abel et Mars. Mais qui aurait pu raisonnablement affirmer qu'un voisin et un chien représentaient une vraie famille ? Juste mieux que rien. C'est justement près de la ferme de son voisin Abel que Gus se poste en ce froid matin de janvier avec son calibre seize à canons superposés. Il a repéré du gibier. Mais au moment de tirer, un coup de feu. Abel sans doute a eu la même idée? Non.
    Longtemps après, Gus se dira qu'il n aurait jamais dû baisser les yeux. Il y avait cette grosse tache dans la neige. Gus va rester immobile, incapable de comprendre. La neige se colore en rouge, au fur et à mesure de sa chute. Que s'est-il passé chez Abel ?" 

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    Un lecteur

    "Deux fermes éloignées de quelques centaines de mètres dans ce coin paumé des Cévennes. Au lieu-dit appelé Les Doges. Autour, des grands espaces, des montagnes, des forêts et des prairies. Recouverts de neige une bonne partie de l'année. C'est ici que vivent Gus et son chien, Mars, et Abel. Deux paysans isolés des hommes. Qui s'occupent de la terre et élèvent quelques vaches et veaux. Ils ne demandent rien à personne, vivent et se contentent de peu. Ils se rendent de menus services, à l'occasion, mélangent leurs solitudes en buvant un coup, chez l'un ou chez l'autre. Mais se connaissent très peu finalement, bien qu'ils soient voisins depuis toujours. En ce jour du décès de l'abbé Pierre, la vie de chacun va brutalement être chamboulée... 
    Franck Bouysse nous plonge au coeur de ces espaces sans fin. Dans les Cévennes, loin de tout, l'on fait ainsi la connaissance de Gus et son chien Mars, et Abel. Deux taiseux qui ne parlent pas pour ne rien dire. Deux âmes solitaires, un lourd passé et des secrets familiaux qui semblent peser. L'auteur dévoile peu à peu la vie de Gus, un homme confronté à la rudesse de la vie, une vie rythmée par le temps et les bêtes. Il prend son temps et s'attarde sur de menus détails de la vie quotidienne et décrit avec précision la nature environnante, les silences et la solitude. L'écriture, élégante, d'une incroyable justesse et précision, sert à merveille ce récit aux personnages forts et complexes. Les dialogues, si rares, sont savoureux et percutants. Ce roman, inquiétant, sauvage, âpre et profondément sombre, est un véritable hymne à la nature, froide et minérale, et aux hommes."

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    NOTRE QUELQUE PART. roman de Nii Ayikwei PARKES, 2014, 269 pages, gagnant de trois prix.

    14/10/2016 15:54

    NOTRE QUELQUE PART. roman de Nii Ayikwei PARKES, 2014, 269 pages, gagnant de trois prix.


    PARKES Nii Ayikwei

     NOTRE QUELQUE PART, Zulma, 2014, 269 pages, Prix Baudelaire 2014, Prix  Laure Bataillon 2014, Prix Mahogany 2014

     

    NOTRE QUELQUE PART, c'est le GHANA. UN roman du genre polar mais  à  l'Africaine. Nous pénétrons dans un pays, dans une culture avec ses légendes, ses habitudes sociales, ses modes de vie, l'avidité de ses fonctionnaires mais également l'authenticité de sa culture et de sa population. Un grand roman, un auteur  original, authentique à découvrir.

    "Jonglant avec les codes du polar à l'anglo-saxonne et du conte traditionnel , le jeune romancier confronte remarquablement les cultures africaine et occidentale,urbaine et villageoise." L'Express

     

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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    "Les oiseaux n'ont jamais cessé de chanter. Si tu regardes bien, tu vas voir que quoi qu'il se passe les oiseaux vont chanter leur chanson."

    "Quand je pars en forêt les bruits là-bas sont plus éclatants que la lumière, alors oui c'est la lumière qui me  surprend...ma mère m'avait averti de bien regarder - fais attention."

    "...mais les jambes de la fille étaient comme les pattes de devant de l'enfant de l'antilope--maaaigre seulement! C'est plus tard que j'ai appris qu'elle était la chérie d'un certain ministre. Hmm."

    "... notre village là, c'est comme un vagin, Ceux qui sont dedans n'ont pas de problème; ceux qui sont dehors trouvent que ça sent."

    "Ces gens-là .Policemans, avocats, ministres, ils n'apprendront jamais rien; les lois des livres et le pouvoir des fusils n'enseigneront jamais les manières de faire avec les humains."

    "Les besoins de la terre sont plus importants que nos besoins."

    DONKOR. Inspecteur chef."Ces gens ne vous accordaient de jouir de vos devoirs civiques qu'au gré de leur fantaisie. La liberté ne lui serait rendue réellement que s'il accédait à toutes ses exigences."

    DONKOR.KAYO,médecin légiste."Oui, enfin de toutes façons vous n'êtes pas venu me chercher pour mes jambes longues."

    "Cesse de pleurer la morte, occupe-toi de la vivante."

     

    Pour en savoir davantage:

                                                   "C’est Yao Poku, vieux chasseur à l’ironie décapante et grand amateur de vin de palme, qui nous parle. Un jour récent, une jeune femme rien moins que discrète, de passage au village, aperçoit un magnifique oiseau à tête bleue et le poursuit jusque dans la case d’un certain Kofi Atta. Ce qu’elle y découvre entraîne l’arrivée tonitruante de la police criminelle d’Accra, et bientôt celle de Kayo Odamtten, jeune médecin légiste tout juste rentré d’Angleterre. Renouant avec ses racines, ce quelque part longtemps refoulé, Kayo se met peu à peu à l’écoute de Yao Poku et de ses légendes étrangement éclairantes…
    Porté à merveille par une traduction qui mêle français classique et langue populaire d’Afrique de l’Ouest, ce roman époustouflant nous laisse pantelants, heureux de la traversée d’un monde si singulier."

    Un lecteur:

    "Notre quelque part de Nii Ayikwei Parkes est un roman ou le récit oral, le conte africain rencontre la modernité. C'est un voyage tour à tour entre le village et la ville donc le Ghana traditionnel et le Ghana «nouveau». C'est une histoire qui mêle l'intelligence scientifique et l'intelligence «occulte». Nous avons deux narrateurs dans ce livre: Yao Pokou, dont le langage ponctué d'images, de répétitions ( des mots dits deux fois comme pour insister sur leur importance) et de proverbes rappelle la tradition orale légendaire de l'Afrique et de l'Afrique de l'ouest en particulier et un narrateur dont la voix rétablit le récit.

    Nous avons donc une narration en «Je» et une en «Il». Cela n'est en aucun cas déroutant et nous permet d'apprécier, de savourer et de comprendre mieux l'histoire. C'est aussi un portrait d'une Afrique, d'un Ghana qui voit les policiers de hauts grades, ceux-mêmes qui devraient assurer la sécurité de la population et la justice, se comporter comme des criminels: par ce fait, n'importe qui peut se retrouver arrêté et accusé de n'importe quoi sans pouvoir se défendre, puisqu'il semble que cette corruption vienne du gouvernement ( en particulier des ministres). Nous sommes en présence d'un chantage, d'une enquête policière que l'on qualifierait de bidon.
    Yao Poku, chasseur et amateur de vin, nous raconte l'histoire: une jeune femme de passage dans son village, attirée par un magnifique oiseau à tête bleue, le suit jusqu'à la case de Kofi Atta. Ce qu'elle y découvre entraîne l'arrivée d'une police peut discrète et voire impolie. Sa découverte sera aussi la raison de la présence de Kayo Odamtten, un jeune médecin légiste, tout juste rentré d'Angleterre. Pour mener à bien son enquête, Kayo ( Kwadwo), qui n'a rien perdu des bonnes manières et des coutumes
    de son enfance ( il renoue avec ses racines), accepte d'écouter le conte surprenant de Yao Poku. Pour connaître le conte du chasseur, savoir les détails de l'enquête et bien plus, lisez Notre quelque part. "






    FRAGMENTS DE LUCIDITÉ, Comment supporter les choses comme elles sont, de Jean-Louis SERVAN-SCHREIBER, 2016, 217 pages

    17/10/2016 16:15

    FRAGMENTS DE LUCIDITÉ, Comment supporter les choses comme elles sont, de Jean-Louis SERVAN-SCHREIBER, 2016, 217 pages


    SERVAN-SCHREIBER Jean-Louis

    FRAGMENTS DE LUCIDITÉ, Comment supporter les choses comme elles sont, Fayard, 2016, 217 pages

    Un livre sur l'homme moderne, sa réalité. Avec ce livre ma réalité me rattrape, me ressaisit.

    Les trente sujets abordés par l'auteur m'aident, me permettent de me situer dans ma réalité active.

    Ce livre est une image propre de la vie actuelle avec sa modernité. En résultent trente petits chapitres ciselés où chacun pourra trouver en écho ses questionnements intimes.

    Un livre repensé et un auteur à découvrir pour sa lucidité.  

    Gilles LAGROIS,Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

    "On ne peut voir les choses que de son point de vue."

    "Être désespéré, c'est la moindre des choses. Comment pourrait-il en être autrement dès que je cesse de de me raconter des histoires? Le monde est compliqué, plus que je ne peux le comprendre. Les autres sont surtout indifférents, parfois hostiles."

    "Espérer n'est pas vivre, c'est attendre de vivre. Mais c'est un remède  de cheval !"

    "... l'espoir ne me garantit pas contre la déception."André Comte-Sponville

    "Un philosophe qui ne croit pas au CIEL se doit d'être lucide."

    "... une dose appropriée d'espoir au bon moment me permet d'agir, mais ne change rien au réel."

    "En naissant j'ai été précipité dans le mystère d'être, avec ses attraits et ses difficultés, mais, à coup sûr. sans explications."

    "La modernité nous a fourni tous les conforts, sauf celui de l'esprit."

    "Au départ, je suis seul.Ainsi suis-je né et ainsi je mourrai. Mais, pendant le trajet, on voyage ensemble.  "Grâce aux autres, je peux souvent oublier ma solitude."  

    "Tout souvenir est une légende en formation."

    "L'imagination réinvestit le territoire de la mémoire."

    "Ma nature me pousse vers d'autres dont le genre me convient..."

    "En pratique donc, ne jamais perdre de vue qu'il me faut à la fois accepter ma condition et surtout me rendre acceptable aux yeux des autres."

    "Au XX1e siècle, le bonheur est devenu un produit pour grandes surfaces."

    "Content ou heureux. Exigence modérée, bien. L'humeur est la plus déterminante pour vivre pleinement."

    "Notre solitude existentielle est aussi ancienne que la conscience humaine."

    "La diversité sied à la jeunesse, l'enraciment rassure le troisième âge."

    "Mais le monde  avance plus vite que nous, et on finit par le comprendre."  

    "POUR MA PART, J'AI LA LUCIDITÉ OPTIMISTE."  

     

    Pour en savoir davantage:

    Résumé :

     

    « Être désespéré, c’est la moindre des choses quand on se veut lucide. Le monde est compliqué, plus que je ne peux le comprendre. Les autres sont surtout indifférents, parfois hostiles. Ma vie est insignifiante, et si brève. Je n’y peux rien, c’est le réel. Et pourtant je suis plutôt content de vivre. »

    Être lucide sur les réalités de l’existence, sur soi-même et continuer à aimer la vie est le défi quotidien de Jean-Louis Servan-Schreiber. Pour lui, la lucidité, notre bouclier contre l’illusion, est indispensable pour ruser avec la déception et l’amertume.

    En résultent trente petits chapitres ciselés où chacun pourra trouver en écho ses questionnements intimes.

    Accompagné des pingouins philosophes de Xavier Gorce, Jean-Louis Servan Schreiber nous propose d’approcher l’essentiel avec le sourire.

    L'éditeur

    Une lectrice:

     

         

    "Comme toujours avec les livres de l'auteur l'optimisme est de mise, la joie de vivre un devoir. C'est tout à fait le livre à lire actuellement, moment où il n y a pas trop de raisons d'être optimiste que ce soit sur le plan politique, écologique ou sociétal si en plus pour certains on ajoute la vie personnelle on a bien besoin d'un petit coup de pouce pour voir la vie du bon coté.

    Ce que j'aime c'est que Jean-Louis Servan Schreiber ne se prend jamais au sérieux, il y a toujours de la dérision, une petite pointe d'humour. Ici, il n'est pas question de jouer les redresseurs de tort, ni même de prétendre faire des miracles, car de recette miracle il n'y en a pas. Ce livre donne des pistes pour améliorer l'ordinaire et nous montre combien il n'est pas nécessaire de se voiler la face et fuir la réalité des choses pour être heureux bien au contraire.
    A chacun d'adapter ses précieux conseils à sa propre vie et ses propres besoins. Les 30 chapitres sont courts et les illustrations avec les petits pingouins facétieux sont vraiment agréables. Un livre qui se lit vite et peu se picorer , se prendre et se poser, on peut lire les chapitres dans le désordre. Un livre qui fait cogiter, qui redonne du pep's. Je n'ai rien de négatif à dire, c'est un livre nécessaire .
    VERDICT 
    Un livre positif et vraiment nécessaire en ces temps de baisse de moral, de morosité ambiante. A mettre entre toute les mains, parfait pour les salles d'attente, les transports en commun ou tout simplement pour passer quelques heures au calme."

    www.babelio.com 

     






    ****LE CALICE JUSQU'À LA LIE, roman de Jérôme CAMUT et Nathalie HUG, 2016, 824 pages

    23/10/2016 01:03



    CAMUT Jérôme---HUG Nathalie

    W3, tome 3--LE CALICE JUSQU'À LA LIE, SW Télémaque, 2016, 824 pages

     

    Un roman, une brique, un voyage hors du commun dans notre monde moderne en EUROPE.

    Un roman, un film d'action genre espionnage, guerre entre pays et leurs forces militaires, policières et espionnage. De beaux personnages de femmes et d'hommes dévoués à la cause de la justice contre les forces de pays puissants et bien organisés militairement.Des actions qui se déroulent comme  dans un flm ou  journal télévisé avec des attentats. Un roman d'Action bien écrit, bien mené. Des actions qui se déroulent sous nos yeux de témoins de page en page. De grands frissons et de l'audace à couper l'appétit à un jeûneur.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

    Pour en savoir davantage:

    Résumé :

     "Les locaux de W3 ont été soufflés par une terrible explosion…Qui est responsable de ce massacre ?
    Ceux qui ont échappé à la mort vont très vite comprendre qu'ils ne sont pas sortis d'affaire.
    Sur les décombres encore fumants de l'immeuble, les drames se nouent et les destins s'entrelacent une dernière fois.
    La plus unie des familles peut-elle résister à tant d'horreur ?" L'éditeur

     

    Un lecteur:

     

    W3 est une série qui marque indéniablement le genre. Par son gigantisme (trois volumes de plus de 800 pages chacun), par sa manière très cinématographique de traiter le récit, par son coté engagé aussi.
    Jérôme Camut et Nathalie Hug ne font pas dans la demi-mesure, ça n'a jamais été leur style, et ce troisième tome de W3 en est quelque part l'accomplissement. Une sorte de démesure qui permet de prendre la mesure de l'humanité des personnages.
    Pas facile de proposer un nouveau tome sans tomber dans la redite ni tourner en rond. le risque existait vraiment, mais les Camhug sont aguerris à ce genre d'exercice d'équilibristes. Leur tétralogie des Voies de l'ombre l'avait déjà prouvé, W3 ne fait qu'enfoncer le clou : ce troisième épisode va plus loin encore, et dans d'autres directions aussi.
    Il faut dire que ceux qui ont lu le tome 2 doivent être, comme moi, encore sous le choc, un an après. Encore fébriles et interrogatifs tant son final nous avait laissé sans voix. de quoi se jeter avidement sur les premiers chapitres et les avaler en apnée, avec le palpitant qui s'emballe ; émotions à fleur de peau.
    Et ce n'est que le début. Sincèrement, j'ai été embarqué, comme rarement, dans un grand huit d'émotions. Secoué, ballotté, et surtout ému.
    C'est une pure magie que de donner ainsi vie à des êtres de papier, de nous les rendre tangibles et si proches qu'on à l'impression qu'ils font partie intégrante de notre vie. Ne comptez pas sur moi pour vous dire quoi que ce soit concernant ceux qui sont encore debout après l'explosif tome 2. Comptez sur moi, par contre, pour insister sur le fait que nombre de ces personnages sont devenus de vrais proches, qui resteront présents dans un coin de mon esprit, même si la série s'achève ici.
    Le calice jusqu'à la lie est l'apothéose qu'on attendait. Un récit prenant et parfois bouleversant. Une intrigue tentaculaire et ancrée dans la réalité, qui part dans tous les sens sans pour autant nous perdre en chemin. Une histoire engagée, qui prouve qu'un thriller peut faire passer des messages forts et nous enchaîner durablement à ceux qui la composent. Une partition orchestrée de mains de maîtres par les deux auteurs qui ont puisé dans leurs tripes, ça se sent. Une capacité étonnante à mettre du liant dans cette histoire où les protagonistes sont liés par le sang.
    A coups de chapitres très courts et de dialogues incisifs, l'intrigue éclate à travers le monde, avec des acteurs qui font partie d'un jeu qui les dépasse parfois (souvent même, pour certains…).
    Une plongée dans des trafics où la tension est parfois extrême, sorte d'état de guerre en nuances de gris foncé. Une immersion dans les dérives de notre société de consommation et dans les abjections que peut perpétrer l'homme.
    Suivre cette histoire n'est pas un long fleuve tranquille, mieux vaut ne pas baisser sa garde. Une fois de plus, les Camhug m'auront secoué comme jamais, avec des rebondissements du genre à me faire blasphémer à voix haute. Pour vous dire, un des événements m'a fait poser le roman durant une heure entière, estomaqué que j'étais, le regard dans le vide à me dire qu'il n'y a vraiment que Jérôme Camut et Nathalie Hug pour oser aller si loin.
    Ce tome 3 est sans doute le plus émouvant, parce qu'on a vécu tant de choses avec ces personnages-là. le deuil, la violence, le dégoût, la rédemption, l'amour… Parce qu'on a été touché par leurs failles et leurs parcours chaotiques, aussi.
    Un troisième tome qui aura repoussé les limites du genre et où la violence du monde des hommes aura permis de révéler la profonde humanité de certains. C'est sans doute cela le plus important.
    4,5/5   www.babelio.com






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