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LE DOMPTEUR DE LIONS, roman de Camilla LACKBERG, 2016, Actes Noirs, 387 pages
28/10/2016 21:33
Camilla LACKBERG
LE DOMPTEUR DE LIONS, Actes Sud, Actes Noirs, 2016, 387 pages
Un roman du genre enquête policière avec grands frissons ou polar-thriller efficace.
Les indices policiers sont donnés au compte-goutte tellement on en apprend peu par chapitre, l'auteure nous garde en haleine et impatient.
Pour amateurs de roman frémissant, pénétrant. CAMILLA ne se gêne pas de nous faire frémir avec ses personnages extrêmes: soit ils sont gentils,ouverts, soit ils sont méchants, terrifiants, amoraux.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec.
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"Il est avant tout question d'avoir le contrôle."
"Leur relation était peut-être nourrie par le pouvoir qu'ils exerçaient sur les filles."
"Elle avait vu les ténèbres de son âme, il avait vu les ténèbres de la sienne."
"Six milles personnes disparaissent chaque année en SUÈDE."
"... pas un mot, pas un rire, pas de joie,"
"MARTA,Jamais elle ne se sentait aussi libre que sur le dos d'un cheval.C'était comme si le reste du temps elle jouait un rôle."
"Si LAILA n'avait jamais vraiment cru à l'existence du MAL, elle n'en doutait plus désormais. Elle l'avait nourri, gavé, l'avait laissé grandir jusqu'à ce qu'il devienne incontrôlable."
"... l'essence même de la nature humaine: la capacité de freiner ses instincts les plus primitifs et ne faire que ce qui est bon et moralement acceptable."
"Le souvenir des coups, des douleurs causées par une côte cassée, des meurtrissures à répétition restait tellement vivace que le seul son de sa voix ravivait la peur..."
Pour en savoir davantage:
Résumé :
"C'est le mois de janvier et un froid glacial s'est emparé de Fjällbacka. Une fille à demi nue, surgie de la forêt enneigée, est percutée par une voiture. Lorsque Patrik Hedström et ses collègues sont prévenus, la jeune fille a déjà été identifiée. Il s'agit de Victoria, portée disparue depuis quatre mois. Son corps présente des blessures qu'aucun accident ne saurait expliquer : ses orbites sont vides, sa langue est coupée et ses tympans percés. Quelqu'un en a fait une poupée humaine. D'autres cas de disparitions dans les environs font redouter que le bourreau n'en soit pas à sa première victime.
De son côté, Erica Falck commence à exhumer une vieille affaire pour son nouveau bouquin. Une femme purge sa peine depuis plus de trente ans pour avoir tué son mari, un ancien dompteur de lions, qui maltraitait leur fille avec sa complicité passive. Mais Erica est persuadée que cette mère de famille porte un secret encore plus sombre. Jonglant entre ses recherches, une maison en perpétuel désordre et des jumeaux qui mettent le concept de l'amour inconditionnel à rude épreuve, elle est loin de se douter que pour certains, l'instinct maternel n'a rien de naturel...
Avec ce neuvième volet de la série Fjällbacka, Camilla Läckberg signe un polar crépusculaire et violent. La reine du noir nordique s'y montre plus indomptable que jamais." L'éditeur
Un lecteur:
"Il y a quelque chose de jubilatoire à lire un roman qui se déroule dans le froid glacial de Fjällbacka (Suéde) quand vous même, êtes en train de bronzer sous un cagnard au top niveau ...
10° tome des aventures de la romancière Erica et de son mari Patrik , (inspecteur de police) , ce roman est comme des retrouvailles avec des voisins d'une maison de vacances . Et Camilla Lackberg en joue beaucoup , usant des mêmes recettes à chaque fois (mais pourquoi s'en priver puisque ça marche !) Elle alterne les passages joyeux concernant la famille de notre jeune couple , la petite vie pèpère du commissariat et les passages un peu plus trashs et pervers touchant le(s) meurtrier(s) . Et elle ne nous épargne pas ,question perversité , la Camilla...
Victoria , jeune adolescente sans histoire a disparu depuis 4 mois lorsqu'elle réapparaît atrocement mutilée mais vivante à la lisière d'une forêt . Hélas ses blessures sont trop importantes pour qu'elle survive et puisse témoigner de ce qui lui est arrivé . Patrik et ses collègues sont en charge de l'enquête , cette histoire faisant écho à d'autres disparitions d'adolescentes dans le secteur .
Parallèlement Erica , rassemble les matériaux pour écrire un livre sur un fait divers réel remontant vingt ans en arrière , une femme qui a tué son mari (ex dompteur de lions dans un cirque ), lequel maltraitait leur fille ." www.babelio.com
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AVENUE DES MYSTÈRES, **** roman de JOHN IRVING, 2016, 514 pages
04/11/2016 15:20
JOHN IRVING
AVENUE DES MYSTÈRES, Seuil, 2016, 514 pages
Un livre, un grand roman, une écriture brillante, les personnages, des marginaux. Un roman genre conte ou une fable, une écriture sans barrière aucune, une écriture libre. Un roman qui nous touche, des personnages touchants, des réflexions qui nous touchent.Les personnages principaux, LUPE et JUAN DIEGO sont nés à OAXACA, au MEXIQUE, vivent dans une décharge publique. LUPE, treize ans, a le don de lire dans les pensées des autres. JUAN DIEGO, son frère de quatorze ans, LE-LECTEUR-DE-LA-DÉCHARGE, a appris à lire seul dans les livres trouvés à la décharge publique. Il lit en espagnol et en anglais. Plus tard, il devient enseignant et écrivain. Un personnage impressionnant, original, authentique.
Un roman émouvant qui nous fait frissonner mais surtout réfléchir à notre condition humaine comparée à notre condition animale assumée. Chaque personnage est unique autant par sa personnalité que par ses choix de vie. Chacun est accepté pour lui-même, peu importe ses options de vie.
Haut niveau d'écriture: sociologie, psychologie, philosophie,religion, relations humaines, personnelles et conditions sociales. Un grand roman et un auteur à découvrir pour la qualité de son écriture.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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"Derrière chaque voyage, il y a une raison. Il y a toujours une raison."
JUAN DIEGO.|"Le pied droit du gamin avait été écrasé:il saignait, formant un angle aigu avec sa cheville et son mollet."
"Pourtant, là encore, il ne put dire un mot. Il était en surcharge émotionnelle et sexuelle."
"Si la montée d'adrénaline avait stimulé son désir des femmes--de deux femmes, mère et fille, rien que ça."
"Le garçon a appris à lire tout seul, et dans les deux langues."
"On est des ZAPOTÈQUES et rien d'autre. On n'est pas catholique."
"C'est vous les catholiques, qui êtes opposés à la crémation."
"... telle l'Église catholique, ils valident et s'approprient plus qu'ils ne créent."
"La religion se situe quelque part entre le sexe et la peur."
"La tolérance n'est jamais une mauvaise idée."
"Il y a une vie dans les livres, et dans le monde de ton imagination. Davantage que dans le monde matériel, même ici."
"Le Mexique est aux mains des cartels- et des catholiques."
"Ce qui distingue une religion ouverte, c'est qu'on peut en plaisanter."
"Juan DIEGO mesura le lendemain matin la prescience de sa soeur, une prescience surhumaine, divine."
"Notre Église est fondée sur des règles."
Pour en savoir davantage:
Résumé :
"Lors d’un voyage aux Philippines, Juan Diego Guerrero, écrivain américain célèbre et vieillissant, revit en rêves récurrents les épisodes de son adolescence au Mexique, à la lisière de la décharge publique de Oaxaca où lui et sa sœur Lupe ont grandi.
Infirme depuis le jour où une voiture lui a écrasé le pied, Juan Diego a en outre le cœur fragile; il prend régulièrement des bêtabloquants, qui le protègent des émotions, et occasionnellement du Viagra, car on ne sait jamais…
Des émotions, il en aura tout au long de son périple, notamment avec Miriam et Dorothy, mère et fille aussi désirables qu’inquiétantes.
Ballotté d’hôtels en aéroports, Juan Diego se remémore entre autres la mort de sa mère, femme de ménage chez les jésuites et prostituée à ses heures, « tuée » par une statue géante de la Vierge Marie; son adoption par un couple improbable rencontré dans un cirque, où son destin et celui de sa petite sœur extralucide basculent. Marqué par le hasard et l’inéluctable, ce destin s’accomplira peut-être dans une modeste église au fin fond d’un quartier pauvre de Manille.
Dépaysement assuré dans ce récit jubilatoire et débridé, qui se teinte de gravité lorsqu’il aborde les mystères insondables de la condition humaine." L'éditeur
Un lecteur:
"Foisonnant et éblouissant le dernier roman de John Irving !
j'ai suivi Juan Diego Guerrero et sa soeur Lupe à travers la décharge publique de Oaxaca, une petite ville du Mexique , l'orphelinat des Enfants perdus puis le Cirque des Merveilles, pour retrouver Juan Diego adulte vieillissant en voyage pour les Philippines, fidèle à une promesse qu'il avait faite pendant son enfance , obsédé par la prise de ses bêtabloquants et de son Viagra ...
Rencontres décisives avec des personnages hors du commun pour ces deux gamins, qui eux-même ne sont pas ordinaires , enfants de pères inconnus et d'une mère femme de ménage au presbytère le jour et prostituée la nuit, Juan Diego sauve les livres du bucher pour les lire et Lupe est extralucide .
Il faut laisser le lecteur découvrir par lui-même cet univers si inventif , une danse permanente entre le Bien et le Mal, le réel et l'imaginaire, où le sexe a une place à part et où la vierge blanche et la vierge noire sont en compétition ... Quelle imagination débordante mêlant réalité , superstition et rêve : et devant la platitude de nombreux romans on en redemande du John Irving de ce cru !
Quel plaisir de lecture, un véritable rafraichissement pour l'âme ." www.babelio.com
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JE VOUDRAIS QU'ON M'EFFACE, roman de Anaïs BARBEAU-LAVALETTE, Montréal, Hurtubise, 2010, 174 pages
06/11/2016 15:19
Anaïs Barbeau-Lavalette
JE VOUDRAIS QU'ON M'EFFACE,roman, Hurtubise, 2010, 174 pages, Montréal
Roman, chronique montréalaise de la vie dans un quartier pauvre sur la rue Ontario-est. Des moments de bonheur mais rares. La rue Ontario est une rue où la vie est à la dure: consommation, prostitution, peu de scolarisation. Chacun vit avec son problème de loyer et d'épicerie à payer, chacun vit pour payer ses factures.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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"Seules les putes en taches d'encre étirées vers le ciel rappellent un peu la vie."
"Femme-allumettes dans leur bulle de verre. Filles de joie, maigres proies."
Pour en savoir davantage:
Résumé : "Hochelaga-Maisonneuve. S’y croisent sans se voir Roxane, Mélissa et Kevin, chacun de son côté du Bloc, chacun au départ de sa vie. À douze ans, ils composent avec le monde dans lequel ils arrivent. Entre le coin des putes, les matchs de lutte, les virées alcoolisées des adultes et la classe des « orthos » où on essaie de les intégrer, ils plongent dans leur imaginaire et tentent de sauver leur peau. Y arriveront-ils ?
Dans les scènes touchantes ou drôles d’un récit choral, l’écriture
cinématographique épouse la langue blessée des acteurs. Je voudrais qu’on m’efface, une histoire où l’émotion court, vive mais sans pathos, dessinant une chronique montréalaise qui culmine dans l’espoir inaltérable de l’enfance." L'éditeur
« […] Barbeau-Lavalette emprunte un ton naïf et charmant sans aucune trace de misérabilisme […] »
« La narration emprunte le point de vue et la langue crue et parfois gauche des personnages. »
"Comme Jessy, les trois personnages principaux de Je voudrais qu’on m’efface, premier roman de la réalisatrice, traînent leurs 12 ans dans Hochelaga-Maisonneuve, trop proches témoins de la violence pour en sortir indemnes. Roxanne subit les railleries à l’école, on la croit à demi folle, pendant que chez elle, c’est le champ de bataille, ses parents se tapant dessus soir après soir, ivres morts; Mélissa s’occupe seule de ses deux petits frères depuis que sa mère, prostituée, junkie, n’a plus le droit de l’approcher et que son beau-père a claqué la porte sans prévenir personne; Kevin, lui, vit seul avec son père, mécanicien et lutteur à ses heures, pour qui tout dérape. Leur existence brisée est rendue par une langue crue, celle de la rue, qui montre tout sans jamais verser dans le misérabilisme ou le pathos. Un livre bouleversant, porté par un rythme, on ne s’en étonnera pas, très cinématographique. Éd. Hurtubise, 2010, 184 p.
https://voir.ca/livres/2010/10/07/anais-barbeau-lavalette-je-voudrais-quon-mefface/
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UNE PUTAIN D'HISTOIRE, thriller de Bernard MINIER, 2016, 592 pages
12/11/2016 03:27
Bernard MINIER
UNE PUTAIN D'HISTOIRE, XO Éditions,2016,592 pages
Un roman du genre polar-thriller minutieux, raffiné, une argumentation très élaborée dont nous devenons les témoins muets. Un maître du roman thriller par une écriture psycho-sociale démesurée, éclatée.Une fin inattendue comme les aiment les lecteurs amateurs du genre. Un renversement des rôles. L'auteur est magicien et devin. Un roman thriller haut niveau nous tombe dessus comme un sauna et une douche froide.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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"Quel roman!Passionnant, édifiant, émouvant. Une putain d'histoire." p.564
"Au commencement est la peur. La peur de se noyer. La peur des autres--ceux qui me détestent, ceux qui veulent ma peau. La peur de la vérité, aussi. Au commencement est la peur."
"L'orque nomade est le plus cruel des mammifères marins mais l'homme nomade est le plus cruel des mammifères tout court. Vérité connue, Qu'il me restait à découvrir."
"Va-t'en. S'il te plaît, va-t'en."Elle a dû croire que j'allais la passer par-dessus bord."
"Je m'appelle HENRY DEAN WALKER. J'aime les livres, les films d'horreur, les orques et Nirvana, j'ai seize ans."
"Maman FRANCE est sourde et muette mai elle sait lire sur les lèvres."
"Ami CHARLIE:toujours en retard, puceau, complexé par son physique, obsédé par le sexe, les histoires salaces, cynique, semblant d'insolent, drôle."
"Nous n'avons pas demandé à naître, nous ne demandons pas à mourir.Nous sommes là pour souffrir , et nous faisons souffrir aussi. Certains plus que d'autres."
"NATE HARDING. Son plaisir à lui,c'était de nous corrompre, de nous abîmer...en tant que personnes...qu'êtres humains."
"Le vieux DARRELL. Il irradiait littéralement . De fureur, de folie, de haine...en train de décoller pour Dingoland."
Pour en savoir davantage:
Résumé:
« Au commencement était la peur… »
"Hors des flots déchaînés, une main tendue vers le ciel. Un pont de bateau qui tangue, la pluie qui s’abat, et la nuit… Le début d’une « putain d’histoire ».
Une histoire d’amour et de peur, de bruit et de fureur. L’histoire de Henry, 17 ans, que le meurtre de sa petite amie plonge dans l’enfer du soupçon. Sur son île, Glass Island, battue par les vents, cernée par la brume 360 jours par an et uniquement accessible par ferry, tout le monde connaît tout le monde, jusqu’au plus noir de ses secrets. Ou du moins le croit-on.
Quand la peur gagne, la vérité s’y perd…" L'éditeur
Un lecteur:
"Avec Une putain d'histoire, Bernard Minier confirme son appartenance au club très fermé des grands auteurs de polars, thrillers et autres romans noirs. Délaissant ses chers Servaz, Toulouse et Pyrénées, il emmène ses lecteurs aux Etats-Unis, sur les traces littéraires de ses illustres prédécesseurs américains : une prise de risque qui aurait pu s'avérer catastrophique. Mais grâce à son talent protéiforme, Bernard Minier transforme cet essai digne du Stade toulousain et réalise ce qui est, à mon sens, le meilleur de ses quatre romans, le plus abouti.
Voyez vous-mêmes : Une histoire complexe et haletante maîtrisée jusque dans ses dernières lignes, un sens de la description qui entraîne le lecteur, comme s'il y avait toujours vécu, sur une île paradisiaque qu'il sait rendre flippante. Des personnages nombreux, bien analysés, parmi lesquels une bande d'ados qui évoque le Club des Cinq. Parmi eux, Henry tient le rôle principal, c'est sa fucking story (proposition de titre pour la traduction us) qui est l'objet du roman.
Ce que j'ai personnellement préféré dans Une putain d'histoire, c'est la mise en garde documentée que l'auteur adresse en filigrane à tous ses lecteurs, qui concerne les dangers, les dérives d'Internet, le flicage potentiel auquel nous nous exposons à chaque connexion. Science-fiction ou légère anticipation, serons-nous tous bientôt équipés de puces sous-cutanées, pas plus grandes qu'un grain de riz, qui renfermeraient des informations précieuses sur son porteur ? Dossier médical ou scolaire, casier judiciaire, comptes bancaires, achats en ligne, liste de films ou livres téléchargés, historique des appels téléphoniques et sms, navigation sur le Web, activité sur les réseaux sociaux, géolocalisation, et plus si affinités ?
Ça fait peur, mais je ne peux quand même pas rédiger cet avis à la main sur une bonne vieille carte postale intraçable que je vous enverrai par la Poste, non ? "
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LE CLUB DES MIRACLES RELATIFS, roman de Nancy HUSTON, 2016,295 pages
14/11/2016 22:56
HUSTON Nanncy
LE CLUB DES MIRACLES RELATIFS,roman, Actes Sud, 2016, 295 pages
Le genre de roman qu'on aime ou qu'on n'aime pas. Un roman dans lequel on reconnaît les failles de notre civilisation moderne. Une écriture osée, moderne, personnelle, accessible au lecteur ouvert.
L' important est de ressentir.VARIAN MacLeod, le personnage principal, nous entraîne dans sa vie intime de solitaire où la communication avec les autres est presque inaccessible sauf avec sa famille, ses amis intimes. C'est un être crispé doté d'une mémoire phénoménale, à l'intelligence hors du commun qui n'aime pas qu'on le touche. Il vit dans un monde à part, parfois dans notre réalité parfois dans le Site d'AbsoBrut.
Un roman intense et une auteure à découvrir pour son écriture éclatée, déboussolante mais fraîche.OSEZ!
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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"Quatre hadrosaures viennent chercher VARIAN à l'aube, un pour chacun de ses membres au cas où il aurait planqué des armes dans son lit..."
"Sois! Choisis ta vie! Ose ou meurs! Sois unique! Gagne plus, Sois plus! TU ES TOI! TU ES GRAND! SOIS PLUS! GAGNE PLUS! DÉFENDS TON TURF! LA TAILLE COMPTE! TU COMPTES!
"Les autres hommes voient que ROSS MACLEOD est inquiet,non, affolé, il a le regard baissé et la langue immobile..."
BEATRIX. VARIAN. "Dès le début, elle considère son fils non comme un enfant normal mais comme un messager."
"La femme est une SuperMarmotte" Le Dr ANDERSON ANDREA.
"Ça lui faisait mal au coeur, les hommes qui attendaient qu'une femme soit aux petits soins avec eux."
JOHN mari d'ANDREA."Je veux te donner un million d'orgasmes et ZÉRO bébé."
"Une culpette est un cul qui se la pète mais aussi la culpabilité."
"C'est un monde post-humain MACLEOD. Il faut s'y adapter ou disparaître."
"Mais VARIAN est parti dans un autre monde."
"Le choc est indescriptible. Là-Là-- dans les cellules, où aucun mot ne vit, le corps traité comme du métal."
"Je suis un cafard a dit KAFKA, je n'ai pas pour autant envie d'être exterminé."
"... alors que VARIAN a guidé le sien sur les voies de la connaissance."
" Pourquoi ALLAH nous a donné corps sexy s'il ne voulait pas que je m'en serve."
VARIAN.!.tu sais de quoi tu souffres pour de vrai? de timidité pathologique."
"Ils ont décidé de garder l'acronyme CMR et de lui faire signifier non plus le Club de Maintenance Respiratoire mais le Club des Miracles Relatifs."
"J'aime les oiseaux et on massacre les oiseaux. J'aime les mots et on massacre les mots."
"VARIAN.Tu es très probablement une surproduction de MÉLATONINE. Tu es un nyctalope--un homme de nuit...un débalencement chimique."
Pour en savoir davantage.
Résumé :
Le point de vue des éditeurs
"Varian est un garçon singulier, doté d’une intelligence rare et d’une mémoire sans faille. Malgré l’amour de sa famille, il s’isole dès sa petite enfance. Hypersensible, surdoué et peu viril, il est vite en danger au lycée et devient un jeune homme compulsif, impuissant, obsédé.
Quand son père, depuis toujours marin pêcheur, doit quitter le foyer pour aller chercher du travail dans l’Ouest, quand sa mère demeurée sans nouvelles perd tout sens du réel, Varian, lui, est aux prises depuis longtemps déjà avec les voix qui parasitent et colonisent son cerveau.
Et c’est dans cet état, tout à la fois vulnérable et violent, qu’il part à la recherche de son père. Diplômé, il est facilement embauché sur le site de Terrebrute, au coeur même d’une région déchiquetée par de gigantesques opérations d’extraction pétrolière.
Là, Varian fait la connaissance de deux activistes écologistes…
Le Club des miracles relatifs est l’histoire de la confrontation entre deux formes de monstruosité, l’une humaine, l’autre post-humaine.
Un livre qui explore avec force une société inimaginable, mais déjà là."
"Dans un pays situé quelque part au nord d'un continent puissant, naît un enfant très sensible, surdoué, inquiet. Quand son père quitte la maison, n'ayant plus en tant que pêcheur le droit d'exercer son métier sur un océan surexploité, le jeune Varian perd pied. Quelque temps plus tard, sans plus aucune nouvelle il part à la recherche de ce père sacrifié, est embauché dans cet autre monde où le sol est sondé, retourné bouleversé, le sable violenté comme les êtres."
Un lecteur:
"Voilà un roman qui ne peut pas laisser le lecteur indifférent. On aime, on adhère totalement ou pas du tout.
Roman d'anticipation ou roman dénonçant les dérives actuelles ? Un peu des deux sûrement. le résultat est hallucinant. Original, violent, stupéfiant. Il nous emporte ou il nous noie.
J'ai été emportée, littéralement, par la langue d'abord, par les mots, par les halètements de Varian, le personnage principal, par la beauté de certaines phrases, par la cruauté de certaines autres, j'ai été emportée dans une grande vague glacée.
L'histoire ? Les histoires, plutôt… Varian est un enfant pour le moins singulier, peu viril, à la voix haut perchée, d'une intelligence extrême, vulnérable mais monstrueux de froideur.
Ce roman exploite plusieurs thèmes : l'écologie (avec les descriptions d'une terre déchiquetée par les hommes pour en extraire les ressources énergétiques), la violence inhérente à ce travail (viol des femmes, alcool, prostitution), l'humiliation et la torture dans certaines prisons…
L'autre grand intérêt de ce roman réside dans ses multiples interprétations. C'est un roman qui suscite des débats. Chaque lecteur n'a pas forcément la même lecture de ce livre. Et ça, c'est passionnant. L'auteur suggère tellement qu'elle n'apporte aucune certitude. Varian a été arrêté parce qu'on le soupçonne d'être un militant écologiste en lien avec des réseaux islamistes mais à travers les chapitres «couleurs de l'arc-en-ciel », on soupçonne, on peut penser que ses crimes sont ailleurs… Et ces chapitres-là sont fort intéressants, ils décrivent dans un style fluide et captivant la vie des femmes arrivées dans cette région pour une raison ou pour une autre.
Ce roman est un cauchemar vivant, et ce qui est le plus inquiétant c'est qu'on sent, on sait que notre société du profit génère toute cette violence, qu'elle est là, déjà là…
C'est un livre qu'on ressent avec son corps, avec ses sens, c'est d'une grande puissance évocatrice."
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