|
[ ESSAI ] [ Conte, FANTASTIQUE, FÉÉRIE, SCIENCE FICTION ] [ LIVRES AU JOUR LE JOUR # 1 ] [ Roman du genre thriller ] [ RÉCIT ] [ Thriller québécois ] [ Roman québécois ] [ Roman du genre thriller ] [ Roman genre polar ] [ Littérature étrangèr ] [ Roman polar québécoi ] [ MES POÈMES-GIL ]
|
|
|
|
LA FEMME PRESSÉE, roman de Imma MONSÒ, 2012, 424 pages, PRIX RAMON LLULL
02/07/2016 14:43
MONSÒ Imma
LA FEMME PRESSÉE,roman,Laffont,2012, 424 pages,Prix Ramon Llull
Un grand roman, une auteure à l'écriture exceptionnelle, une histoire de famille remarquable autant par la complexité des personnages que par leur intensité personnalisée.Tous ces êtres si distincts nous comblent d'une grande connaissance de l'expérience de l'âme humaine dans ses différences innées.
Un roman sur le fonctionnement du cerveau dans des situations de vie réelle avec des personnes très dissemblables. Nous sommes confrontés à la différence entre cerveau et esprit.
NES le personnage principal est psychiatre et son père est médecin chirurgien. Dans la vie de cette famille, il y a des Rapides et des Lents, chacun se doit de faire respecter son rythme et celui des autres.
On voit les personnes de la famille changer et vieillir chacun à son rythme. Chacun respecte les autres par des changements d'attitudes. Le quotidien se modifie avec ses changements.
Un roman qui approfondit chacun des personnages socialemennt, physiquement, psychologiquement et surtout les liens entre chacun sans juger. Rien n'est ni bien ni mal.
En ouvrant ce roman, on ouvre la porte sur la diversité humaine dans une possible intégrité.
Si j'avais à donner un prix pour l'écriture raffinée d'un livre, ça serait pour LA FEMME PRESSÉE de Imma MONSÒ qui m'a chamboulé . Raison et émotion, deux facultés à faire dialoguer et cohabiter.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
U."Ingénue que tu es! la dernière ligne droite commence le jour de notre naissance, non?"
NES "Je suis rapide. Je n'y peux rien. Ma soeur l'était. Ma grand-mère,la référence familiale, l'était. Mon père l'était, même s'il ne l'est plus autant maintenant. D'une manière ou d'une autre, celui qui n'était pas assez rapide finissait mal. Être rapide comporte des avantages."
"Nous n'avons jamais commis l'erreur de confondre rapidité et intelligence."
Son père et sa mère."Elle n'aime pas qu'il sorte non accompagné et lui n'aime pas sortir accompagné."
"Une autorisation de publier, une sorte de paradoxe constant principalement destiné à protéger les professionnels et non les patients."
"Bref, les manifestations de la vanité demeurent bizarres, fantasques, que l'on soit ou non bipolaire."
" ... j'avais besoin de dépendre d'une passion pour vivre."
NES. "Cette maudite aptitude à remplir mon temps jusqu'à ne plus en laisser la moindre miette est en train de devenir une torture."
TIA.son frère."Il est Lent. Être en avance sur le calendrier ne pouvait qu'être fatal à quelqu'un comme lui." Il s'est suicidé.
"Il vaut mieux se monter la tête que s'écraser sur le trottoir."
"L'égalité, une douce folie, plus qu'une phobie, une réalité. Un désir profond. Une question de survie. Je suis maître de ma situation. Je prends une décision selon ma réalité."
"Chaque cerveau contient ce qui lui est donné au départ et ce qu'il cultive par lui-même, c'est ainsi."
Pour en savoir davantage:
Résumé :
"Agnès, psychiatre, a grandi au sein d'une famille dans laquelle les « Rapides » régnaient au détriment des « Lents ». Chez les Bach, tout était classé, mesuré. Ainsi, le « Temps de qualité » (lire, écouter de la musique, discuter) s'opposait au « Temps bon marché » (faire du sport, jouer, aller aux toilettes), tout comme il existait une frontière entre les « gens intéressants » et les autres. Elle était rapide, sa soeur était rapide, son père rapide, sa grand-mère rapide... Ceux qui étaient lents finissaient toujours par le payer.
Âgée de 48 ans, Agnès n'a jamais cessé de vivre sous la pression de cette perception temporelle anormalement accélérée et éprouve chaque jour davantage la nostalgie des rares moments d'ennui qu'elle a pu connaître dans son enfance.
Consciente de souffrir d'une forme avancée de « maladie du Temps », elle qui croyait tout savoir et tout comprendre, doit désormais admettre qu'elle est passée à côté de tout ou presque...
Juxtaposant ses souvenirs de petite fille, d'adolescente et de femme – dans une narration ou récit à la première et à la troisième personne se répondent –, Agnès se lance dans un parcours du combattant pour tenter d'échapper à la tyrannie de cette course éperdue contre le temps, et laisser s'épanouir sa véritable vocation de « Lente »" www.babelio.com
"J'ai apprécié rentrer dans la vie d'Agnès Bach, psychiatre espagnol et écrivain de cas cliniques. Dans le récit du livre, elle pourrait être son propre patient. Son besoin de contrôler le temps la conduit à des actes millimétrés. Elle veut essayer de se défaire de cette entrave.
De là, va découler une explication de sa vie, comme dans le cabinet d'un psy, elle développe le pourquoi du comment. Tout va y passer, son désir d'appartenance, son rapport à ses parents, les comportements différents de ses frères et soeurs, sa vie amoureuse, son désir d'enfant… Ce n'est pas juste un récit de vie, elle analyse tout.
Mais qu'en est il du jugement qu'elle a sur la famille qui l'a construite et sur sa vie ? Cette analyse qui conduit à « comprendre » n'est elle pas travestie par le simple fait de passer par le prisme de sa façon de voir ? Ne transforme-t-elle pas, comme tout un chacun, la réalité ? Vivre, n'est-ce pas interpréter ? Suis-je ce que je suis parce que j'ai été élevée comme cela ? Est-ce que tout s'arrête là ?
Va-t-elle apprendre à reprendre la main ou continuer à voguer sur le cours de son interprétation ?
Un livre riche, une psychologie des personnages poussée. Si vous aimez les livres où l'introspection est au premier plan, ce livre est pour vous." Metaphore, une lectrice
| |
|
|
|
|
|
|
|
PURITY, roman de Jonathan FRANZEN, 2016, 743 pages
18/07/2016 20:01
FRANZEN Jonathan
PURITY, roman, Boréal, 2016, 743 pages
Une brique de roman, un roman enivrant, démesuré par l'écriture éclatante de l'auteur et son personnage encombrant mais combien rassembleur qu'est PURITY, renommée PIP à la maternelle. Une jeune fille à la personnalité fraîche et spontanée. Elle pense ce qu'elle dit et vit ce qu'elle pense. Un être authentique, inattaquable par sa franchise. Quelques personnages, mais d'une grande intensité et vérité. Des personnages qui se croisent et s'entrecroisent dans le temps et de notre époque.Dans ce roman nous apprenons l'importance du respect de l'autre et de ses différences: pauvre ou riche, homme ou femme. La différence est la richesse de chacun.
PIP est un personnage en dents de scie qui a des faiblesses mais qui s'assume entièrement.
Un roman hors norme et un auteur à découvrir. Un grand roman moderne qui pourrait nous ressembler.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
"La rancune, c'est pour les faibles. Les forts pardonnent."
"La cruauté psychologique des hommes peut être tout aussi douloureuse que les abus physiques. Mon père était cruel et mon mari, encore plus."
" ... la classe moyenne fondait plus vite que la calotte glaciaire."
"Les secrets étaient un pouvoir. L'argent était un pouvoir."
"Ton bonheur ne devrait pas dépendre du sien. Tu as le droit de penser à toi."
"Les gens intéressants sont toujours immodérés."
"Apparemment, pitié et trahison étaient liés."
"Mais rejeter l'argent n'est qu'une autre façon d'être obsédé par lui."
"Un exhibitionniste radical est une personne qui a renoncé à son identité."
LEILA." Dans le journalisme, comme dans le sexe, LEILA avait toujours été quelqu'un qui rappelle."
ANDREAS WOLF." Il décida qu'il allait aimer ce psychologue essayer d'en prendre soin."
"Tout ce que je veux, c'est me masturber, 15 ans."
"Mais d'une détresse émotionnelle extrême."
"... mais avoir un esprit compliqué impliquait d'en comprendre les limites."
ANNAGRET. " Tu es une personne très gentille. Tu vis un cauchemar, c'est tout."
Pour en savoir davantage:
"La jeune Pip Tyler ignore tout de ses origines. Elle sait seulement qu’elle s’appelle Purity, que sa dette étudiante s’élève à cent trente mille dollars, qu’elle partage un squat avec des anarchistes à Oakland et qu’elle entretient avec sa mère, sa seule famille, une relation orageuse. Elle n’a pas la moindre idée de l’identité de son père et ne connaît pas les raisons pour lesquelles sa mère vit en recluse sous un nom d’emprunt.
Mais une rencontre fortuite avec des militants allemands vient changer la donne. Pip décide de partir en Amérique du Sud pour faire un stage avec le Sunlight Project, organisation qui s’adonne au trafic d’informations à l’échelle de la planète, informations parmi lesquelles, du moins Pip l’espère-t-elle, se trouve le secret de ses origines. Le Sunlight Project est sorti du cerveau d’un provocateur charismatique, Andreas Wolf, qui a connu la notoriété au moment de la chute du mur de Berlin. Wolf, réduit au statut de fugitif pour des raisons qui échappent à Pip, exerce un tel ascendant sur elle que la jeune femme doit bientôt revoir sa conception du bien et du mal.
Purity est un roman aux dimensions épiques où se mêlent l’idéalisme de la jeunesse, la fidélité aveugle et le meurtre. Jonathan Franzen a imaginé des personnages hauts en couleur – Californiens et Allemands de l’Est, bons et mauvais parents, journalistes et lanceurs d’alerte – qu’il suit tandis que leurs chemins s’entrecroisent sur des terrains aussi contemporains qu’Internet et aussi intemporels que la guerre entre les sexes."L'ÉDITEUR
FRANZEN propose une merveilleuse satire de la vie de l'Amérique moyenne dans ses menus détails , particulièrement en ce qui a trait aux complexités des relations familiales. TIM ADAMS, THE GUARDIAN
| |
|
|
|
|
|
|
|
SNJÒR, roman polar de Ragnar JÒNASSSON, 2016, 347 pages
02/08/2016 15:47
JÒNASSON Ragnar
SNJÒR, Éd. de La Martinière, 2016, 347 pages
Roman du genre enquête policière, polar du bout du monde nordique, près du cercle polaire, en ISLANDE. Un roman qui nous fait connaître la culture islandaise et son mode de fonctionnement social malgré le froid et les nuits prolongées.
Des personnages attachants, discrets, très réservés à l'image de la vie nordique. ARI THOR,un jeune inspecteur de police débutant de 24 ans et plein de promesse. Il aimait le sens de la responsabilité et la pulsion de l'adrénaline.
Un auteur de talent à découvrir.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
"La tache rouge était comme un cri dans le silence."
SNÒR, signifie neige en islandais.
ULFUR."Vous la fermerez quand vous serez mort.Ça a calmé tout le monde."
ARI.THOMAS."Tu fais encore une connerie et c'en est fini pour toi, ici."
Pour en savoir davantage:
Résumé :
"Snjór. La neige, en islandais.
Celle qui tombe sans discontinuer sur la ville la plus au nord de l’Islande, Siglufjördur. Un village de pêcheurs auquel on ne peut accéder que par un tunnel étroit, creusé à même la montagne. Ari Thór, qui vient de terminer l’école de police à Reykjavik, y est envoyé pour sa première affectation. Sa fiancée refuse de le suivre dans ce trou paumé.
Siglufjördur, la ville où il ne se passe rien, où personne ne ferme jamais sa porte à clef. Mais voilà : une jeune femme est retrouvée morte, à moitié nue dans la neige ; un vieil écrivain renommé fait une chute mortelle dans le théâtre local... Ari Thor se retrouve plongé au cœur d'une petite communauté où chacun tient l’autre par ses mensonges et ses secrets.Une avalanche et des tempêtes de neiges incessantes ferment temporairement l’accès du tunnel. La nuit polaire ne réserve plus une seule minute de jour… Un effroyable sentiment de claustrophobie submerge peu à peu Ari, que viennent également tourmenter des résurgences de son passé. L’étau se resserre autour du policier, aveuglé par la neige et les faux-semblants, sombrant dans sa propre noirceur.
Angoissant, entêtant, Snjór est le premier roman de la série Dark Iceland." L'éditeur
" Ici, avec Snjor, Ragnar Jonasson nous fait découvrir sont pays natal mais encore plus une communauté à l'apparence sans histoire. Entre claustrophobie et paranoïa, l'auteur nous emmène dans un huit clos où l'on se rend compte que les petites villes où tout le monde se connait sont peut-être les pires.
Nous suivons l'histoire, en grande partie, à travers les yeux de Ari Thor, un tout jeune policier qui se voit offrir un poste dans une ville du Nord de l'Islande, un lieu reculé où la neige est reine et où tout le monde se connaît. L'ambiance est déjà posée dès le départ. Que ce soit la ville en elle-même, isolée, coupée du reste du monde une grande partie de l'hiver, la neige étouffante, ou bien la communauté où les étrangers (entendez par-là ceux qui ne sont pas nés à Siglufjördur) ne sont absolument pas considérés comme des habitants mais des choses curieuses, l'hostilité est de rigueur. Mais Tomas, le chef de la police local ne cesse de nous dire que Siglufjördur est une petite ville tranquille où jamais rien de ne se passe. Bien entendu, vous le voyez venir gros comme une maison : quelque chose se passe.
Un accident survient est la petite ville de Siglufjördur est bouleversée dans tous les sens du terme. Et ce qu'il y a de bien avec les petites villes, surtout dans les romans policiers, c'est qu'il y a tout de suite une ambiance bien particulière. Personne ne semble pouvoir être le suspect, et en même temps, tout le monde a un secret. Mais impossible d'enquêter réellement sur son voisin, c'est assez mal vu. Cela pourrait avoir des airs comiques, mais il n'en est rien. On se rend rapidement compte que les choses ne vont pas être évidentes, que les pistes ne seront en rien aisées, si elles veulent bien se révéler. Cette communauté étriquée, isolée du reste de la population devient alors un dôme imperméable qui gangrène, un condensé de sentiments et ressentiments qui ne pourra qu'un jour où l'autre explosé. L'ambiance est assez lourde à de nombreux moments, la sensation de mal être de Ari Thor accentuant encore plus cette impression.
L'enquête avance doucement nous permettant par la même occasion de découvrir Siglufjördur et ses habitants. Aucune piste ne ressort vraiment, tour à tour chacun est suspect, et notre héros finit même par déterrer des choses peu reluisantes. Il n'y a, au final, pas tellement d'action, mais le roman est prenant nous dévoilant petit à petit des personnages à multiples facettes qui n'ont au final qu'un réel soucis : bien paraître aux yeux de tous. le tout est rythmé de façon très intelligente. D'abord parce que nous avons droit de temps à autre au point de vue des divers personnages que nous rencontrons. Je trouve toujours cela très intéressant, surtout que l'auteur ne dévoile rien jusqu'aux toutes dernières pages. On en apprend plus, on découvre les « vraies » personnalités des personnages, les pistes se brouillent. Nous avons aussi le tout premier chapitre. Il nous présente une agression qui au final ne revient qu'au milieu du roman mais qui ouvre tout de suite « l'appétit ». Une autre entrecoupe les différents chapitres. On ne sait pas trop qui sont les personnages, ni quand elle a eu lieu, ni où. C'est déroutant car jusqu'à la fin je cherchais à faire des connexions sans y parvenir, mais encore une fois, c'est un choix judicieux car en temps que lecteur, c'est encore un autre « indice » auquel on s'accroche. Et le but de ce genre de lecture est souvent pour moi, de trouver le coupable avant qu'on ne l'annonce. Un petit jeu auquel je ne suis pas parvenu et c'est une preuve de qualité pour moi."
www.babelio.com
| |
|
|
|
|
|
|
|
LE FILS DES GLACES, roman d'aventure de Elizabeth McGREGOR, 2002, 453 pages
11/08/2016 00:04
McGREGOR Elizabeth
LE FILS DES GLACES, JCLattès, 2002, 453 pages,
Un roman d'aventure captivant qui nous fait vivre simultanément deux époques: l'une , celle de JOHN FRANKLIN, 1845, navigateur et explorateur britannique en ARCTIQUE, l'autre celle de DOUGLAS MARSHALL, 2000, archéologue qui a passé sa vie à élucider ce mystère qu'est l'expédition de JOHN FRANKLIN qui tentait de trouver le PASSAGE du NORD-OUEST.
Archéologie. Au fin fond du monde en l'an 2000. DOUGLAS MARSHALL, né en 1960. Un globe-trotteur en quête de fragments de poterie.Il s'est volatisé sur le continent de glace et de neige, l'ARCTIQUE.Il s'agit d'un projet scientifique. Une expédition.
Un roman d'aventure historique polaire FASCINANTet une auteure de talent à découvrir.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
JO."Elle avait vingt-six ans et travaillait depuis quatre ans en free-lance au Courier où GINA était sa rédactrice."
"Le gars disparu à un endroit appelé UUMMANNATSAQ."
DOUGLAS MARSHALLL. JOHN, son fils. "Je suis en vie bordel, avait-il envie de crier. Je ne suis pas un héros mort. Je suis en vie."
"Cinq épaisseurs de bois de 25 cm, C'est ça Le TERROR,C'est ce dont est fait un navire anglais. FRANCIS CROZIER."
"C'est l'INUIT qui a réussit à contacter les secours. Un travail de héros! Ils ont récupéré MARSHALL il y a une heure. Marshall s'est cassé la jambe."
GUS."La glace a ses relâchements. Elle s'emballe. se relâche, s'emballe,se relâche.Tout ça fait partie de la même chose."
DOUG.ALICIA." Elle ne m'aime pas. Elle ne veut pas me lâcher. C'est un parasite
Pour en savoir davantage:
"Lorsque la jeune journaliste anglaise, Jo Harper, tombe amoureuse de l'archéologue Douglas Marshall, elle ne se doute pas qu'elle va aussi épouser son obsession : le sort de l'expédition Franklin disparue en 1845 en Arctique alors qu'elle tentait de trouver le Passage du NordOuest.
Douglas a consacré sa vie à élucider ce mystère, au détriment de son premier mariage et, surtout, de sa relation avec son fils John. Mais le malheur s'abat sur Jo lorsque Douglas disparaît tragiquement. Cherchant désespérément à renouer avec John, la jeune femme découvre que ce dernier s'est lancé seul dans une impossible aventure dans le Grand Nord pour réaliser le rêve de Douglas.
Jo va se précipiter à son tour dans une folle course contre la montre pour sauver son beau-fils et la vie d'un tout jeune enfant qui a tant besoin de son frère.
Avec ce roman où l'aventure, le courage et la toute-puissance de l'amour sont intimement mêlés, Elizabeth McGregor est devenue un auteur reconnu en Europe et aux Etats-Unis." L'éditeur
| |
|
|
|
|
|
|
|
NÉMÉSIS, roman de Philip ROTH, 2010, 265 pages
17/08/2016 21:35
PHILIP ROTH
Némésis, 2010, 265 pages
trad. Marie-Claire Pasquier : Némésis, 2010
Un roman touchant et réaliste qui nous fait connaître et comprendre les conséquences intrinsèques d'une maladie grave comme la POLIO;maladie qui cause la mort mais également détruit l'avenir et les projets d'une vie des enfants et adultes atteints.
Philip ROTH décrit avec talent, avec tendresse mais aussi un cruel réalisme , nos réactions face aux tragédies, le jeu des circonstances sur nos vies sur lesquelles parfois nous avons peu de pouvoir comme sur les maladies graves comme la POLIO et bien d'autres plus actuelles.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
"Et ALAIN a donné plus de joie aux autres que la plupart des gens au cours de toute une vie. La vie d'ALAIN est terminée...mort de la POLIO à douze ans."
"C'étaient les chiffres terrifiants qui retraçaient les progrès d'une maladie horrible, la POLIO...correspondaient au nombre de morts, de blessés et de disparus dans la vraie guerre...une guerre déclarée contre les enfants de Newark."
BUCKY."..un tapage qui lui rappelait à quel point il aimait les enfants et la raison pour laquelle il adorait son travail."
"...il avait appris à être un homme habile par un sens aigu de ses responsabilités, prêt à défendre ce qui était juste."
"Il ne pouvait pas alller retrouver une tragédie dont il était impuissant à changer les conditions."
MARCIA."Tu crois que c'est ton corps qui est déformé, mais ce qui vraiment déformé, c'est ton esprit."
"DIEU, le grand criminel! Seul un démon pouvait inventer la POLIO.
Seul un démon pouvait inventer une Seconde Guerre Mondiale.
"Ne vous battez pas contre vous-même."
Pour en savoir davantage:
Résumé :
"C'est le long et chaud été de 1944 dans le quartier Weequahic de Newark. La plupart des jeunes hommes du pays sont engagés à l'étranger, mais Bucky Cantor, un muscle-bound, instructeur de 23 ans PE, est coincé à la maison à cause de ses yeux louches. Au lieu d'aider son pays dans la lutte contre Hitler, son travail pour l'été est de superviser le bien-être d'un groupe d'enfants, en tant que directeur de l'un des terrains de jeux de la ville. C'est à peine le rôle glorieux qu'il voulait pour lui-même, mais Bucky, qui a un sens profond de l'honneur, se rapproche de ses fonctions - du moins au début - avec un dévouement inlassable."
"Pendant que la jeunesse se bat dans le Pacifique ou en Europe, comme si le malheur n'y suffisait pas, une terrible épidémie de poliomyélite frappe, en cet été 44 la petite ville de Newark. C'est là que vit Bucky Cantor jeune professeur de sport à qui la vie semble sourire, les gosses l'adorent et la belle Marcia lui est promise. Mais Bucky se reproche d'être au pays pendant que ces amis se battent pour la liberté. Alors quand la maladie attaque les jeunes dont il s'occupe, Cantor se torture les méninges. Est-il responsable de ce malheur ? Pourquoi Dieu ou les Dieux s'en prennent à des innocents ? A t'il le droit d'être heureux alors que l'épidémie se répand à une vitesse galopante et cause désolation et peur légitime ? Comment passer à côté d'un destin qui semble tout tracé ? La vengeance de Némésisest impitoyable.
Roth s'interroge sur la destinée, la culpabilité, sur nos croyances. Il ne porte pas de jugement, n'apporte pas de pistes, il relate juste l'histoire d'un homme trop sensible, qui refuse l'inacceptable, qui s'accable de tous les maux. Qui préfère se couper des autres, se plonger dans la solitude pour payer sa part de malheur.
Comme à l'accoutumé chez Roth, le brio de la narration fait merveille. Il nous interroge sur nos questionnements de mortel sans la moindre baisse de rythme. Une nouvelle fois, un grand bouquin.
A quand le Nobel de littérature pour ce géant ?" www.babelio.com
| |
|
|
|
|