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Peu importe le soleil
29/04/2011 18:42
Peu importe le soleil Si dans mon cœur il ne fait pas beau. Je souffre d’être seul, sans pareil, Différent des autres, meurtri sous la peau.
Trop jeune pour me retirer solitaire Quoi d’autre que d’errer sur cette terre.
J’ai connu l’amour maintes fois Il me manque encore parfois. J’ai connu l’amour sans âge, Différent besoin, différent visage.
Je persiste à vouloir aimer Hors du temps, par le corps et la pensée.
L’amour, propulsion du corps, de tous les sens, Troisième dimension, vérité ou croyance ? Tout après deux devient trois par essence. De l’artiste au sage, à l’amant Rien n’est pareil après et avant.
Cette dimension est triple et réalisable Car je suis à la fois physique, émotif, cérébral. Je suis également minéral, végétal et animal. Ce que mon corps et mon esprit demandent À moi de trouver où se trouve la carence.
Tout besoin s’exprime par une réaction. Tout cause tout, même ma raison. Mon cerveau ne peut fonctionner sans oxygène, Sans glucose; son déséquilibre me gêne.
Peu importe le soleil Si dans mon cœur il ne fait pas beau. Chaque jour il est chaud mais point pareil Pourtant je suis nu, découvre ma peau.
Un jour colombe, je vous vois corneille, Tous mes sens s’émerveillent par mon cerveau. p.18 Ce que je ressens change la couleur de mes ailes. Quand je me sens mal, je vois aussi corbeau.
Tout est à la fois beau et bon Seule la conscience d’être change le ton.
Peu importe le soleil Si dans mon cœur il fait beau. Je suis bien au froid comme au chaud. Je m’adapte, chaque jour je m’émerveille Je m’habitue à voir avec un œil nouveau.
Je continue à aimer comme un enfant À regarder autour de moi comme un amant. Rien n’a changé en moi sinon quatre fois de peau.
Je vis déjà un peu de mes souvenirs En souhaitant autant de joies pour l’avenir.
J’erre sur la terre clochette au pied En me demandant bien ce qu’il va m’arriver. Je rencontre de nouveaux amis, la plupart étrangers Ne sachant plus sur quel pied danser.
Le temps ne s’arrête pas même pas pour se comprendre Tout va très vite à peine le temps se s’étendre. Quand on décide de voyager Il ne faut pas se surprendre de se quitter Sans s’être connu Seulement de s’être vu.
Pourquoi ce besoin constant de changer De quitter son pays, sécurité, amitié, Pour aller ailleurs tout recommencer ?
Que de fois, sans regret, j’ai voulu tout balayer, Pour me refaire, aller à une nouvelle source puiser. Le milieu change, tout change, sauf moi. J’évolue, je me bats, je continue à penser comme MOI.
Je ne suis qu’un spécimen, rien d’autre, Tout à la fois du tyran à l’apôtre. Que de possibilités! Tout est en soi illimité. p.19 Le bien et le mal Simple question d’idéal.
Je repense avec regrets Aux torts que j’ai faits.
Tout est dépendant de notre état général Que cela soit physique, émotif, sexuel ou mental. Toute désorganisation partielle ou permanente À sa cause profonde dans une ou l’autre et est évidente.
Point d’excuse et de remords Nul besoin d’avoir raison ou tort. J’espère ne pas avoir trop blessé Surtout ceux que j’ai profondément aimés.
Peu importe le soleil Si dans mon cœur il fait beau. La vie, chaque jour une merveille Si dans mon cœur il fait chaud.
Peu importe le soleil Si je rencontre un ami pareil. Une amitié sans espoir est comme un amour perdu, Un nouveau vin oublié; seul le temps peut tout arranger. Les amants peuvent s’aimer et le vin être bu.
Je tremble à la pensée que la vie puisse être Dure et amère; Tout à mes yeux me semble aussi beau Que l’oiseau et l’air.
Si la vie me semble laideur Il me suffit peut-être d’aller ailleurs.
Si je suis déçu par le présent Peut-être que j’en oublie les bons moments. Quoi de plus doux qu’un ami retrouvé, Un jour nouveau, l’orage passé.
Peu importe le soleil Si dans mon cœur il fait beau.
Gilles Lagrois.
Kriti, Ellas, Grèce, août 1978
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*****CHRISTENSEN Andrée---LA MÉMOIRE DE L'AILE
06/05/2011 14:21
CHRISTENSEN Andrée
LA MÉMOIRE DE L’AILE, Éd. David, roman, 2010, 369 pages « Angéline, Lilith, Mélusine. Trois prénoms, un seul personnage énigmatique, assoiffé d'envol et de créativité, qui vit au coeur d'une forêt, en symbiose avec la nature. C'est en suivant une confrérie de corneilles en pleine tempête de neige que Beltran Aguilar, hybrideur de roses et ancien pianiste, rencontre la mystérieuse femme aux pas ailés, résurgence de la Mélusine mythique. Au fil de la fascinante révélation de leurs origines, s'amorce entre ces deux solitudes aimantées une relation aussi improbable qu'espérée. Artiste marginale, victime de préjugés, Mélusine est internée à la suite d'un délit étrange. Forte des pouvoirs de l'imaginaire, la femme-oiseau, ivre d'absolu, tentera de transformer les barreaux de sa cage en labyrinthe salvateur. Après Depuis toujours, j'entendais la mer, couronné par plusieurs prix littéraires, Andrée Christensen signe ici une oeuvre riche et puissante, soutenue par une écriture maîtrisée qui exalte le rêve, l'amour et la liberté. » Source : www.radio-canada.ca
L'Ottavienne Andrée Christensen effectue un retour probant avec son deuxième roman, La Mémoire de l'aile, qui s'avère une placide excursion vers une réalité autre pour quiconque s'aventure en ces pages.
"Je suis une poète qui écrit des romans", affirme d'emblée Andrée Christensen, à l'autre bout du fil. La feuille de route de cette écrivaine originaire de Vanier - le quartier d'Ottawa, oui - le confirme de façon probante: douze recueils de poésie, un récit, neuf traductions littéraires et deux romans... La dame affirmerait avoir vendu son âme à la poésie en échange de quelques vers idylliques qu'on n'en serait pas surpris. "La poésie, on la retrouve partout. Pour moi, c'est une façon de vivre, de concevoir le monde et de voir la vie. La poésie, pour moi, c'est une façon d'être."
Pour Andrée Christensen, il existe un abîme immense entre sa première oeuvre romancière, Depuis toujours, j'entendais la mer (parue aux Éditions David en 2007 et suivie de critiques apologétiques) et sa nouvelle brique, La Mémoire de l'aile, tant les différences sont importantes de l'une à l'autre. "La Mémoire de l'aile est complètement différent, à la fois dans le ton, l'atmosphère et le message, explique l'écrivaine. Dans Depuis toujours, j'entendais la mer, j'avais presque une mission, qui était d'essayer d'inviter le lecteur à faire face à ses peurs concernant la mort. Je voulais inviter le lecteur à réfléchir à ce sujet. J'ai d'abord et avant tout écrit La Mémoire de l'aile pour le pur plaisir de l'écriture."
Malgré l'absence d'une quelconque "mission" pour ce deuxième roman, un thème récurrent refait tout de même surface au fil du récit: la lutte contre le conformisme, la normalité et les préjugés par rapport à la différence. Au coeur du scénario, une héroïne qui se nomme à la fois Mélusine, Angéline et Lilith. Artiste excentrique et marginale, cette jeune femme aux trois prénoms fera face, au fil des chapitres, à plusieurs péripéties qui permettront au lecteur, espère Andrée Christensen, de remettre en question certaines idées préconçues typiques à l'humain. "J'ai essayé d'inviter le lecteur à redéfinir ses critères de normalité puis à remettre en question tous les préjugés de notre société face à la différence."
Façonné par un style littéraire gracieux, efficace, et flanqué d'une trame poétique parsemée de références symboliques et mythologiques, La Mémoire de l'aile convie le lecteur vers une autre dimension. "J'ai tenté de livrer ici un ouvrage profondément ancré dans la réalité du rêve, précise l'auteure. Je voulais ouvrir une porte sur un réel qui est autre et sur une dimension plus intemporelle. Mon but, avec ce roman, c'est de faire rêver le lecteur", conclut Andrée Christensen.
Malgré l'absence d'une quelconque "mission" pour ce deuxième roman, un thème récurrent refait tout de même surface au fil du récit: la lutte contre le conformisme, la normalité et les préjugés par rapport à la différence. Au coeur du scénario, une héroïne qui se nomme à la fois Mélusine, Angéline et Lilith. Artiste excentrique et marginale, cette jeune femme aux trois prénoms fera face, au fil des chapitres, à plusieurs péripéties qui permettront au lecteur, espère Andrée Christensen, de remettre en question certaines idées préconçues typiques à l'humain. "J'ai essayé d'inviter le lecteur à redéfinir ses critères de normalité puis à remettre en question tous les préjugés de notre société face à la différence." Façonné par un style littéraire gracieux, efficace, et flanqué d'une trame poétique parsemée de références symboliques et mythologiques, La Mémoire de l'aile convie le lecteur vers une autre dimension. "J'ai tenté de livrer ici un ouvrage profondément ancré dans la réalité du rêve, précise l'auteure. Je voulais ouvrir une porte sur un réel qui est autre et sur une dimension plus intemporelle. Mon but, avec ce roman, c'est de faire rêver le lecteur", conclut Andrée Christensen. »Source : www.voir.ca
Roman du genre poético-mystique doté d’une grande qualité d’écriture. Dans ce roman nos sens sont en éveil, en alerte continuelle tant ils envahissent notre imagerie spirituelle. Le style de l’auteur est très près de la peinture symbolique qui nous entraîne dans un monde de symboles, de couleurs, de légendes nordiques, de personnages plus vrais que nature tant ils nous touchent, nous pénètrent. Le monde dans sa réalité sociale et quotidienne refuse de croire, d’accepter les gens différents dotés d’une extrême sensibilité et capacité à communiquer avec les éléments de la nature, les animaux. On n’enferme pas seulement les fous, les désaxés mais les originaux, les mystiques ceux qui dérangent par ce que l’on ne voit pas, ne perçoit pas. Un grand roman, une auteure originale avec un style très personnel qui nous dévoile le rêve comme étant une partie importante de nos vies. « Selon votre mère, vous auriez ainsi été dotée d’une vue supérieure à celle des humains et qui vous permettrait de voir l’invisible. » page 333 « Ah, si j’avais appris plus tôt à reconnaître et sa soigner ma fragilité, comme j’ai protégé la nature et ses créatures vulnérables! Il n’est jamais trop tard pour renouer avec la part de soi dont on a accepté d’être séparé; il est toujours temps de guérir. Je pars avec une tristesse immense, mais également dans une joie accomplie. » page 358 Gilles Lagrois, Auclair, Québec.
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Humour---Policier....SHARPE Tom...MÊLÉE AU ZOULOULAND
12/05/2011 03:25
SHARPE TOM
MÊLÉE OUVERTE AU ZOULOULAND, ÉD. 10-18, 1986, 309 pages
"Après avoir tué Fivepence, son cuisinier zoulou et ce, sans aucun motif réel, Miss Hazelstone appelle le commissariat pour signaler l’incident. En soi rien de bien grave puisqu’en Afrique du Sud, en plein régime Apartheid, on peut aisément tuer ses domestiques sans avoir à se justifier. Oui mais, ce qui n’est pas légal c’est de le faire en dehors de sa maison. Le kommandant Van Heerden, accompagné du konstable Els, se rend donc sur les lieux pour essayer d’arranger les choses. Après tout Miss Hazelstone est une honorable et respectable vieille dame qui descend d’une très ancienne famille d’aristocrates anglais. Oui mais, ce qui semblait au départ n’être qu’une simple formalité va se transformer en un véritable cauchemar. D’abord, Miss Hazelstone n’est pas très coopérative, elle veut absolument être jugée pour le crime qu’elle a commis. Et puis Els, bien malgré lui, va être à l’origine d’une grosse bavure qu’il ne peut évidemment assumer. Il faut donc trouver un coupable idéal : ce sera le frère de Miss Hazelstone, cardinal de son état.
Jamais un livre ne m’aura autant fait rire. C’est complètement loufoque, absurde, déjanté comme je l’aime. Un vrai régal, du pur délire ! Tom Sharpe a vraiment une imagination monstrueusement débordante. A un rythme d’enfer, il va enchaîner les quiproquos, déclencher une avalanche de situations les plus grotesques les unes que les autres et tout cela dans un humour très grinçant, je dirai même plutôt décapant, corrosif. Car derrière toute cette apparente bouffonnerie, Tom Sharpe, qui a vécu pendant de nombreuses années en Afrique du Sud et qui par conséquent connaît bien le pays, dénonce violemment et de manière très politiquement incorrecte le régime de l’Apartheid. Tout y passe : les arrestations arbitraires des noirs, les méthodes peu reluisantes (molestation, torture) utilisées contre eux lors des interrogatoires de police voire leurs meurtres expéditifs, les relations interraciales illégales ou encore la toute puissance de la justice qui juge et condamne trop facilement. La manière dont Tom Sharpe aborde ce grave sujet pourra sûrement déplaire à certains. Car peut-on rire de tout aussi impunément ?"
source:www.chapitre.com
Roman du genre policier-humour. Trop drôle. Humour délirant à la britannique mais avec quels coloris, une palette de personnages atypiques mais presque réels !!! Tous les personnages sont sur-dimensionnés. Un très bon moment de lecture, de détente. J’ai adoré. Gilles Lagrois, Auclair, Québec.
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*****ABBOTT Megan, ADIEU GLORIA
14/05/2011 20:56
ABBOTT MEGAN
ADIEU GLORIA, Éd. Du Masque, 2011, 256 pages
27/04/2011 Le polar du mois : Adieu Gloria, Megan Abbott, Le Masque. Glamoureux et sulfureux ! »Gloria est une reine de la pègre comme il n'en existe que dans les romans noirs des années 50 : fatale, glaciale et forte. Ses longues jambes, ses tailleurs stricts et chics, ses mains gantées de soie fascinent la jeune narratrice de vingt deux ans. Elle la rencontre dans l'arrière salle d'un tripot où elle trafique la comptabilité. C'est l'éblouissement. C'est elle qui raconte, comme un témoignage, comment elle a accepté de suivre cette femme somptueuse, de travailler pour elle et d'être initiée au monde glauque du jeu, des casinos et des chevaux de courses. Gloria sera son pygmalion. La novice l'imitera en tout, apprendra à marcher comme elle, s'habiller, parler, se taire, se faire respecter des hommes.Très vite le monde de la nuit, des interdits, l'argent facile vont lui plaire. Elle dit sa naïveté avec lucidité, son émerveillement, son admiration mais aussi sa loyauté, sa reconnaissance. Elle gagne la confiance de Gloria, se voit confier des missions de plus en plus importantes quand elle tombe folle amoureuse d'un séduisant joueur looser et manipulateur. Sa relation avec Gloria va alors changer, l'ambiance du récit également... Epatant roman sur le mensonge et la trahison, les luttes de pouvoir, l'initiation, l'ascension et la chute. Deux femmes se font face, se mesurent et s'affrontent avec la même perversité, ruse, séduction et violence. Des rôles habituellement tenus par des hommes. C'est toute l'originalité de ce roman avec son ton tonique et ses dialogues gouailleurs. Tout se visualise comme dans un film en noir et blanc au charme surrané. La psychologie complexe des deux personnages féminins est, elle, bien actuelle tout comme la tension qui grimpe dans les aïgus. Avec un style à la Raymond Chandler et un génial talent de conteuse, Megan Abbott nous captive. A lire absolument. On passe un sacré moment avec ces deux nanas là! J'ai adoré : L'ambiance talons aiguilles, belles voitures et rouge baiser venimeux. L'ambiguïté des personnages, la sympathie évidente qu'ils dégagent et la répulsion immédiate. La narratrice naïve et rêveuse d'une vie meilleure pourrait être n'importe qui. Tout est question de rencontre. Adieu Gloria, Megan Abbott, Le Masque. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Nicolas Richard. 256 p 19,50 €. En vente sur mon blog. Megan Abbott est docteur en littérature anglaise et américaine de l'université de New-York. Célébrée en 2006 comme la révélation du jeune roman noir américain elle a reçu le prestigieux Edgar Award pour Adieu Gloria. Son premier roman a été publié en France en 2009 Absente (Sonatine). Source : www.leslivresquejaime.net
Une histoire de pouvoir entre femmes : Gloria, une dominante mafieuse et sa novice dominée, une diva du système interlope et sa protégée, une formatrice et une apprenante. Elle lui enseigne tout pour s’approprier et maintenir le système mafieux rentable des casinos, du jeu lucratif. La novice-disciple devient une copie de la diva, pense comme elle lui a enseigné, se met à sa place dans des situations critiques, apprend à développer une contrôle total sur sa personne et la protection de leur business. Jusqu’où iront la soumission et la domintation de l’une sur l’autre ? Un bon moment de lecture.Le style est direct, intense nous impliquant émotivement dans les déboires des personnages principaux car nous devenons nous aussi des complices soumis et impuissants. Gilles Lagrois, Auclair, Québec.
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Roman biographique---DE CAROLIS Patrick---LA DAME DU PALATIN
22/05/2011 01:31
DE CAROLIS Patrick
LA DAME DU PALATIN, PLON, 2011, 440 pages
Résumé de "La dame du Palatin"
« Arelate, l'antique Arles, an 38 après Jésus-Christ. Paulina, fille du riche armateur Pompeius Paulinus, est ballottée de Charybde en Scylla : Taurus, son époux, fuit en Orient avec sa maîtresse et disparaît dans un naufrage. Son fils unique meurt. Elle embarque alors pour Rome et accoste sur un rivage de l'île de Corsica à cause d'une tempête. C'est là qu'elle rencontre le philosophe stoïcien Sénèque, exilé pour raisons politiques.
Après avoir intercédé pour la réhabilitation du philosophe auprès d'Agrippine, la redoutable Lire la suitemère du futur Néron, la jeune Gauloise devient la dame du Palatin en épousant Sénèque. Alors qu'elle commence à apercevoir le bonheur, Paulina est confrontée aux intrigues de la cour, aux complots, aux assassinats et aux frasques de l'Empereur sanguinaire. Accompagnant le philosophe sur le long chemin de la sagesse, Paulina rencontre les personnages les plus célèbres de son siècle et notamment celui qui deviendra Saint Paul, en pleine persécution des chrétiens. Face à la cruauté qui règne sur la cour, Paulina est touchée par ce qui commence à se murmurer dans tout Rome : Dieu est amour. Patrick de Carolis nous plonge dans les décors somptueux de la Rome impériale, décrivant avec brio le faste légendaire des banquets, où l'essence des parfums les plus précieux de l'Empire se mêle au soufre des conjurations. » source : www.chapitre.com
Résumé « Avec la biographie romancée de la femme du philosophe stoïcien Sénèque, Paulina, l'auteur nous plonge dans les violentes intrigues de la Rome de Néron.
Naître en Arles et devenir la femme d'un des hommes les plus célèbres de l'Antiquité, c'est la destinée étonnante que va connaître Paulina, fille d'un riche négociant gallo-romain, en épousant Sénèque, écrivain-philosophe, précepteur puis conseiller de l'empereur Néron. En partant de ce fait historique, Patrick de Carolis dessine le portrait passionnant et attachant d'une femme soumise aux règles de sa condition sociale, puis entraînée malgré elle dans les intrigues sanglantes de la Rome impériale de Claude, d'Agrippine et de Néron. Pour s'emparer du pouvoir ou pour le conserver, aucun lien du sang n'est respecté, aucun obstacle ne semble infranchissable, aucun assassinat n'est négligé. C'est à la violence et à la cruauté de cet univers que Paulina et Sénèque vont être confrontés. Patrick de Carolis dépeint, avec érudition et talent, le jeu du pouvoir, l'affrontement des ambitions, des idées, des personnalités. Un tableau saisissant de cette période mouvementée de l'histoire romaine. » source : www.mollat.com
Roman biographique dont l’un des personnages principaux est Sénèque, philosophe, stoïcien qui prône la maîtrise du corps par l’exercice quotiden, une saine alimentation, le contrôle des émotions et des événements extérieurs, la réflexion, une vie saine dans un vignole loin des tracas de la vie professionnelle. Un autre personnage important est NÉRON qui est l’équivalent d’un tueur en série des temps modernes. Paulina est le personnage qui met un baume de douceur dans la vie du philosophe qui devient le précepteur et conseiller de Néron qui a pour mère AGRIPPINE la sanguinaire. Roman historique très bien dirigé, un style sobre respectant les principes philosophiques du stoïcisme de Sénèque et la folie mégalomane de la mère et du fils qui utilisent tous les moyens pour conserver le pouvoir soit la conspiration et le meurtre. Un roman de qualité par ses sources historiques et la profondeur des personnages. Gilles Lagrois, Auclair, Québec
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