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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    *****CONNELLY Michael. LA BLONDE EN BÉTON

    17/04/2011 15:00

    *****CONNELLY Michael. LA BLONDE EN BÉTON


    MICHAEL CONNELLY

    LA BLONDE EN BÉTON, roman. SEUIL, 1996, 463 pages.
    « L'inspecteur Harry Bosch se dit certain que Norman Church, l'homme qu'il a tué un soir dans une chambre de Los Angeles, était bien le Dollmaker, autrement dit "le faiseur de poupées", meurtrier en série qui assassinait des jeunes prostituées, et les maquillait outrageusement avant d'abandonner leurs cadavres dans des lieux publics. La veuve de Church, pourtant, a décidé de poursuivre le policier en civil : rien, à ses yeux, ne justifiait un tel recours à la force.
    Bosch se tait, et se sent, en sécurité. Malgré ses méthodes toujours peu orthodoxes, ses supérieurs hiérarchiques ne lui ont pas retiré leur confiance. L'avocate de la partie civile, la très brillante Honey "Money" Chandler, n'obtiendra tout au plus, en cas de succès, qu'une réparation symbolique.
    Jusqu'à ce que Bosch en vienne peu à peu, avant que quiconque ne l'accuse, à douter de l'identité du principal - et unique - suspect, aujourd'hui défunt...
    Norman Church était-il vraiment le "Dollmaker" ? Au cours du procès, le cadavre d'une nouvelle jeune femme est découvert sous la dalle en béton d'un immeuble. Et tout indique que ce meurtre ne peut être attribué qu'au Dollmaker.
    Inquiet, Harry Bosch rouvre le dossier du mort et reprend l'enquête à son point de départ.
    Où, et quand, a-t-il fait fausse route ? Et que peut-il faire pour arrêter l'assassin avant que celui-ci ne mette à exécution ses menaces de mort ?


    Les dix premières lignes :
    La maison de Silverlake était plongée dans l'obscurité, ses fenêtres aussi éteintes que les yeux d'un mort. C'était une vieille construction "California Craftsman", avec une véranda vitrée et deux lucarnes encastrées dans la longue descente du toit. Mais aucune lumière ne brillait derrière les vitres, pas même au-dessus de la porte d'entrée. En revanche, la bâtisse projetait autour d'elle une obscurité inquiétante que même la lueur du lampadaire dans la rue ne parvenait pas à percer. Un homme pouvait fort bien se trouver dans la véranda sans qu'il soit possible de le voir, et ça, Bosch le savait.
    - Vous êtes sûre que c'est ici ? demanda-t-il.
    - C'est pas cette maison, répondit-elle. C'est derrière (...).


    Un avis personnel :
    par Patrick Galmel, le 24 janvier 2005
    Prix Calibre 38 en 1996.
    L'inspecteur Harry en plein doute... Le dur, le vrai, le tatoué, qui va devoir affronter une terrible avocate dans un procès qui nous laisse entrevoir le fonctionnement de la justice américaine. Se serait-il trompé en abattant celui qu'il pensait être coupable ? C'est justement ce doute qui le poussera à reprendre cette enquête, le doute et cette avocate arriviste autant que teigneuse, qui le harcèle et le pousse dans ses retranchements ; Bosch va encore devoir affronter son passé.
    Michael Connelly signe là un de ses meilleurs romans où son personnage récurrent, l'inspecteur solitaire Harry Bosch, prend une épaisseur toute particulière. Une intrigue à rebondissements multiples comme il sait si bien les construire, et une critique sévère du système judiciaire des États-Unis (allusions aux procès de Rodney King et OJ Simpson) qui tend à privilégier l'épanouissement des ténors du barreau plutôt que le rendu de verdicts fiables et impartiaux.
    À lire sans hésiter
    Source :www.polarnoir.fr

    Peut être le meilleur Connelly !
    « Après avoir commencé par lire Le Poète, j'ai enchainé sur l'oeuvre de Connelly en lisant ses livres dans l'ordre. J'ai donc suivi l'évolution de son personnage récurrent Harry Bosch. Au fil des intrigues, on apprend à le connaitre, et il devient vraiment attachant et intéressant.
    L'inspecteur Bosch travaillait au sein d'une brigade spéciale enquêtant sur les meurtres du "Doll-maker", tueur en série. L'enquête s'était achevée avec la mort du principal suspect, Norman Church.
    Dans la blonde en béton, 4 ans plus tard, une redoutable avocate de L.A., accuse Bosch d'avoir abattu un innocent. Et malgré le soutien que lui apportent ses supérieurs, l'inspecteur ne tarde pas à douter de la légitimité de son geste...
    Tandis que les audiences, de plus en plus tendues, se succèdent, l'inspecteur reprend l'enquête à son point de départ.

    C'est un des meilleurs romans de Connelly avec Bosch car le personnage doute, s'interroge sur la justice ... Son face à face avec l'avocate est très intéressant également. L'histoire est comme à l'habitude très prenante. Si parfois, on devine les évènements à venir dans certains de ses romans, ce n'est pas le cas ici ou l'intrigue est pleine de rebondissements, tout en ne perdant rien de sa solidité.
    Bref, pour les amateurs de polars, c'est à mon avis un must ! Cependant pour mieux l'apprécier, il est certainement mieux de commencer la série des H.Bosch dans l'ordre chronologique. (Le premier est aussi le premier Connelly : les égouts de Los Angeles - également très bien » ) source :www.critiqueslibres.com


    3ème opus de la série Harry Bosch.

    Harry Bosch, l’inspecteur de la police de Los Angeles. Un tueur en série un peu pervers. Une situation judiciaire compliquée pour Harry Bosch qui se greffe là-dessus. L’occasion pour Michael Connelly de donner la pleine mesure de sa virtuosité à monter des intrigues originales, crédibles et cohérentes. A nous parler de l’humain également ; relations hiérarchiques compliquées pour Bosch, relations amoureuses, fascination professionnelle d’un flic pour une avocate, … rien de simple. Et pourtant Michael Connelly gère tout ceci à merveille et nous tient scotché aux 463 pages ; nuits blanches assurées !
    C’est que ça s’emmanche mal pour Harry Bosch qui, quatre ans auparavant a mis fin à la série de meurtres abominables commis par un tueur psychopathe, « Dollmaker », en le tuant lors de la tentative d’interpellation. C’était il y a quatre ans. Et là, c’est le procès qui lui est intenté et qui devrait n’être, somme toute, qu’une formalité. Sauf que. Sauf que les crimes semblent reprendre selon le même modus operandi ; « Dollmaker » vivant ou sinistre imitateur ? Sauf que l’avocate de la famille de celui qu’on croit être le « Dollmaker » jure de son innocence et s’appuie bien entendu sur la recrudescence des meurtres. Quelqu’un veut accrocher le scalp de Bosch à sa ceinture et la hiérarchie dudit Bosch étant ce qu’elle est … malaise.
    L’intrigue va donc osciller entre le procès lui-même et la reprise de l’enquête par Bosch pour tenter de sauver son honneur et sa fonction. C’est réellement bien mené et assez étouffant, ne laissant aucun répit au lecteur. Le doute est là, qui vous taraude. Le doute quant à la culpabilité de Bosch – a-t-il tué le « Dollmaker » – et le doute vis-à-vis de cette justice américaine, ou, disons, de la la justice en général.

    « Affaire de la perruque : le procès de la police débute aujourd’hui
    Par Joel Bremmer, correspondant du Times

    C’est un procès inhabituel, dans une affaire de droits civiques, qui s’ouvre aujourd’hui, puisqu’un membre de la police de Los Angeles est accusé d’avoir fait un usage abusif de la force, il y a quatre ans, en tuant par balle un prétendu serial killer qui, c’est du moins ce qu’avait cru le policier, tentait de s’emparer d’une arme. En réalité, le suspect voulait seulement récupérer sa perruque glissée sous l’oreiller.
    L’inspecteur de la police Harry Bosch, 43 ans, a été traduit en justice sur plainte de la veuve de Norman Church, un employé de l’industrie aérospatiale abattu par Bosch à l’issue d’une enquête sur les meurtres du fameux « Dollmaker ». »
    On rajoutera à tout ceci une relation naissante et encore hésitante entre Harry Bosch et Sylvia, la veuve d’un collègue qui peut naturellement appréhender s’engager avec quelqu’un qui aura des problèmes similaires à ceux qu’avait son ex-mari, et on comprendra que le quotidien de Bosch dans cet épisode est tissé d’incertitudes, de doutes et de craintes.
    Difficile de s’extirper de ce bouquin tant qu’il n’est pas achevé !
    Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 54 ans) - 20 janvier 2010…..source :www.critiqueslibres.com

    Excellent roman du genre polar-thriller. Pas surprenant que Michael Connelly ait été lauréat de l’Edgar, du prix « Calibre 38 » pour ce roman qui est d’une écriture explosive, haletante, soutenue par un rythme endiablé, à couper le souffle.
    Les personanges sont complexes, d’une grande intensité par leur rôle, leur profil, leur diversité humaine et sociale. Les qualités d’écriture de ce roman dénotent des connaissances de spécialiste de la loi américaine, de la justice dans ses moindres méandres.
    Ce roman est brillant, intelligent mené comme une course contre la montre. Tout amateur de polar sera comblé par ce roman d’une grande qualité d’écriture; une réussite remarquable.
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec






    ****Polar-humour---DARD Patrice---ARRÊTE, TON CHAR, BÉRU !

    18/04/2011 22:31

    ****Polar-humour---DARD Patrice---ARRÊTE, TON CHAR, BÉRU !


    ARRÊTE, TON CHAR, BÉRU !, Fayard, 2008, 294 pages, roman givré

    Résumé du livre
    « 'Il ne laisse jamais aucune trace derrière lui, ni empreinte digitale, ni marque génétique. Détail important : il rase le pubis de ses victimes et adresse les poils collectés à des destinataires choisies au hasard. C'est très simple, San-Antonio je veux que vous partiez immédiatement pour Montréal avec votre homme le plus sûr et que vous mettiez la main sur ce serial killer avant les autorités québécoises !' T'aurais fait quoi, toi, si Sarko en personne t'avait chargé d'une telle mission ? Ta valise pour le grand Nord ? C'est ce qu'on a fait. Beru et moi. On en grelotte encore... De froid et d'effroi. Sans oublier la gaudriole, tabernacle ! »source :www.evene.fr


    « Voilà comme ça commence : « Écoutez-moi bien, San-Antonio, vous devez intercepter ce Canadien diabolique. On lui attribue l'enlèvement d'au moins cinq jeunes femmes. On n'a, pour l'instant, retrouvé que trois corps. Cet ignoble individu organise un jeu de piste macabre sur lequel il se plaît à conduire et fourvoyer les enquêteurs à la recherche des cadavres. On ignore tout de son identité et on sait peu de chose sur son mode opératoire. Toutefois, il ne s'en prend qu'à des filles blondes, jolies et d'une vingtaine d'années. Il ne laisse jamais aucune trace derrière lui, ni empreinte digitale, ni marque génétique.

     Détail important, il rase le pubis de ses victimes et adresse les poils collectés à leur famille sous enveloppe timbrée. - Vous m'avez alléché, monsieur le Président. Mais pourquoi me parlez-vous de ce fait divers d'outre-Atlantique ? - C'est très simple, commissaire. Je veux que vous partiez pour Montréal avec votre homme le plus sûr, Bérurier, par exemple, et que vous mettiez la main sur ce serial killer avant les autorités québécoises. - Et en admettant que je retrouve ce monstre, que devrais-je en faire ? - Me le ramener sain et sauf et dans le plus grand secret. Bonne chasse, commissaire. Votre avion pour le Canada décolle dans deux heures. » T'aurais fait quoi, toi, si Sarko t'avait chargé d'une telle mission ? Ta valise pour le grand Nord ? C'est ce qu'on a fait, Béru et moi. On en grelotte encore... de froid et d'effroi » source : www.archambault.ca

    Un autre excellent polar-humoriste de Patrice DARD avec la mention
    « réussi », exécuté avec succès. Aussi hilarant que la plupart de ces romans, l’auteur cette fois-ci nous entraîne dans des pérépities qui se déroullent…Eh ! Oui…au Québec.En plus de son vocabulaire de vieux mots français et de néologismes de son crû, il nous propulse des québécismes….à nous faire tordre de rire. Quel drôle d’auteur ou d’auteur drôle, de toute façon, mission accomplie !
    De très bons moments de lecture, de détente totale.
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec






    ****HUMOUR---DARD Patrice---ARRÊTE, TON CHAR, BÉRU

    18/04/2011 23:21

    ****HUMOUR---DARD Patrice---ARRÊTE, TON CHAR, BÉRU


    ARRÊTE, TON CHAR, BÉRU !, Fayard, 2008, 294 pages, roman givré

    Résumé du livre
    « 'Il ne laisse jamais aucune trace derrière lui, ni empreinte digitale, ni marque génétique. Détail important : il rase le pubis de ses victimes et adresse les poils collectés à des destinataires choisies au hasard. C'est très simple, San-Antonio je veux que vous partiez immédiatement pour Montréal avec votre homme le plus sûr et que vous mettiez la main sur ce serial killer avant les autorités québécoises !' T'aurais fait quoi, toi, si Sarko en personne t'avait chargé d'une telle mission ? Ta valise pour le grand Nord ? C'est ce qu'on a fait. Beru et moi. On en grelotte encore... De froid et d'effroi. Sans oublier la gaudriole, tabernacle ! »source :www.evene.fr
    « Voilà comme ça commence : « Écoutez-moi bien, San-Antonio, vous devez intercepter ce Canadien diabolique. On lui attribue l'enlèvement d'au moins cinq jeunes femmes. On n'a, pour l'instant, retrouvé que trois corps. Cet ignoble individu organise un jeu de piste macabre sur lequel il se plaît à conduire et fourvoyer les enquêteurs à la recherche des cadavres. On ignore tout de son identité et on sait peu de chose sur son mode opératoire. Toutefois, il ne s'en prend qu'à des filles blondes, jolies et d'une vingtaine d'années. Il ne laisse jamais aucune trace derrière lui, ni empreinte digitale, ni marque génétique. Détail important, il rase le pubis de ses victimes et adresse les poils collectés à leur famille sous enveloppe timbrée. - Vous m'avez alléché, monsieur le Président. Mais pourquoi me parlez-vous de ce fait divers d'outre-Atlantique ? - C'est très simple, commissaire. Je veux que vous partiez pour Montréal avec votre homme le plus sûr, Bérurier, par exemple, et que vous mettiez la main sur ce serial killer avant les autorités québécoises. - Et en admettant que je retrouve ce monstre, que devrais-je en faire ? - Me le ramener sain et sauf et dans le plus grand secret. Bonne chasse, commissaire. Votre avion pour le Canada décolle dans deux heures. » T'aurais fait quoi, toi, si Sarko t'avait chargé d'une telle mission ? Ta valise pour le grand Nord ? C'est ce qu'on a fait, Béru et moi. On en grelotte encore... de froid et d'effroi » source : www.archambault.ca

    Un autre excellent polar-humoristique de Patrice DARD avec la mention
    « réussi », exécuté avec succès. Aussi hilarant que la plupart de ces romans, l’auteur cette fois-ci nous entraîne dans des pérépities qui se déroullent…Eh ! Oui…au Québec.En plus de son vocabulaire de vieux mots français et de néologismes de son crû, il nous propulse des québécismes….à nous faire tordre de rire. Quel drôle d’auteur ou d’auteur drôle, de toute façon, mission accomplie !
    De très bons moments de lecture, de détente totale.
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec





    *****MUTIS Alvaro, LES TRIBULATIONS DE MAQROLL LE GABIER

    29/04/2011 16:12

    *****MUTIS Alvaro, LES TRIBULATIONS DE MAQROLL LE GABIER


    MUTIS Alvaro

    LES TRIBULATIONS DE MAQROLL LE GABIER, Bibliothèque Grasset, 2003, 886 pages

    « La vie passionnée et excentrique du marin Maqroll, un apatride sans but et sans avenir, au passé bien rempli, est celle d'un infatigable voyageur

    Les sept romans d’Alvaro Mutis, regroupés ici en un seul volume, retracent avec une poésie foisonnante la vie passionnée et extraordinaire du marin Maqroll, apatride sans but et sans avenir, héros à la fois cynique et mélancolique, amant volage et ami de confiance.

    La neige de l’amiral est le journal rédigé par Maqroll au cours de son voyage sur un fleuve tropical vers une mystérieuse scierie.

    Le rendez-vous de Bergen conte les expériences qui ont révélé à Maqroll les recoins les plus insoupçonnés de son âme.

    Maqroll est à la fois cynique et humain, sceptique et mélancolique, sincère et dévoué. C'est un amant volage et un ami de confiance. Qu'il s'aventure sur un fleuve tropical vers une scierie pour se procurer du bois, qu'il entraîne son amante et amie dans une maison de passe au Panama, qu'il affronte guérillas et répression militaire ou l'effervescence délirante des mines d'or des montagnes colombiennes, Maqroll nous conte une des histoires d'amour les plus achevées de ce siècle.
    Publiés en un volume, ces sept romans composent la chronique de cet éternel nomade, de ce guetteur dont le vagabondage et les desseins secrets constituent un voyage littéraire des plus passionnants. »

    Titre original : Empresas y tribulaciones de Maqroll el Gaviero, paru chez Siruela en 1993
    Source : www.bibliomonde.com

    Alvaro MUTIS - La Neige de l'Amiral
    « Premier volume de la trilogie des «Entreprises et tribulations de Maqroll el Gaviero». L’histoire : sur un bateau délabré conduit par un capitaine alcoolique, Maqroll el Gaviero entreprend la remontée du fleuve Xurando. Marin d'origine mystérieuse et personnage aujourd'hui mythique de l'œuvre d'Alvaro Mutis, il est à la recherche d'hypothétiques scieries situées au cœur d'une jungle dangereuse et inhospitalière qui lui permettront, du moins l'espère-t-il, de monter une affaire de transport de bois et de gagner un peu d'argent.
    Nous sommes donc entraînés dans la moiteur de la forêt, qui «exerce un pouvoir incontrôlable sur la conduite de ceux qui n’y sont pas nés », dans «l’humidité cotonneuse de la jungle qui émousse les sens et déforme tout odeur, tout son, toute silhouette.» C’est dans des « vapeurs languissantes et poisseuses» que se déroule ce roman, en forme de journal tenu pas Maqroll el Gaviero, emporté dans une errance qu’il n’a pas choisie, vivant d’aventure et d’érotisme en attendant la mort. Et avec lui nous cabotons entre une narration triviale de faits quotidiens et des préceptes plus ou moins philosophiques. Le thème principal étant la nature humaine : «Je suis au plus haut point intrigué par la manière dont ma vie est une répétition d’échecs, de décision erronées au départ, de voies sans issue qui, mis bout à bout, seraient tout compte fait l’histoire de mon existence.» Avec l’errance comme corollaire, mais là aussi sans guère d’espoir : «Irréfléchie, toujours à contre-courant, toujours nuisible, toujours étrangère à ma véritable vocation, mon errance est sans remède.»
    Même le refuge au nom de la Neige de l’Amiral, et sa tenancière, la belle Flor Estevez, ne feront plus partie du paysage, un jour ou l’autre. Alors il ne restera plus qu’à attendre «l’indifférence bienfaitrice qui répare tout.» La tonalité de ce premier roman d'Alvaro Mutis à avoir été traduit en français et prix Médicis Étranger en 1989 : du broyage de noir. Et pourtant on se met parfois un peu à la place de cet aventurier. Ce qui est normal : en dehors du caractère exotique dans lequel cette histoire se déroule, on se sent évidemment concerné par la métaphore sur la précarité de la condition humaine face à l'inexorable écoulement du temps, et la vision d'un monde sans grand avenir où toute entreprise est plus ou moins vaine ou vouée à l'échec. Magistral, pas très long : laisser vous emporter.
    Les premières lignes : «Les informations que je possédais indiquaient qu’une bonne partie du fleuve était navigable jusqu’au pied de la Cordillère. Naturellement, c’est inexact. Nous voyageons sur une embarcation à fond plat munie d’un moteur Diesel qui lutte contre le courant avec un entêtement asthmatique.» Traduit de l’espagnol par Annie Morvan ; éditions Grasset & Fasquelle.
    A lire aussi:
    Alvaro MUTIS - Abdul Baschur, le rêveur de navire
    Durant toute sa vie de bourlingueur des mers, fataliste et pourtant épris d'idéal, Abdul Bashur a poursuivi un rêve : dénicher le cargo parfait, le steamer aux formes pures qui peut-être n'existe pas, mais qui justifie toutes les peines. Une quête qui le précipite dans mille et une aventures, de panama à l'Angleterre, de la Grèce à l'Amérique du Sud : contrebande à Marseille, joutes amoureuses avec deux sœurs jumelles de Southampton, face-à-face avec Brise-Miroirs, l'odieux trafiquant de cocaïne... Roman d'aventures, odyssée moderne, conte philosophique : l'histoire d'Abdul Bashur tient des trois à la fois. Il est urgent de découvrir, si ce n'est déjà fait, un des univers romanesques les plus originaux de la littérature sud-américaine d'aujourd'hui, de lier connaissance avec les personnages fétiches d'Alvaro Mutis, la belle Ilona et Maqroll Gabier. Ses romans, comme l'océan, brassent tous la même eau, transportent les mêmes personnages et racontent tous cette songerie héroïque que partagent les travailleurs de la mer avec les aventuriers dans les ports. Catherine David, Le Nouvel Observateur. Éditions LGF- Le Livre de poche.
    Ilona vient après la pluie
    C'est à Panama que Maqroll et Gaviero, aventurier immortel et personnage emblématique de l'œuvre d'Alvaro Mutis, retrouve par hasard Ilona qui a le don d'apparaître dans les endroits les plus inattendus et les plus reculés, par un temps invariablement pluvieux. Elle est la complice de Maqroll, une aventurière à sa mesure ; comme lui, elle sait que la vie est faite de hasards qui ne mènent nulle part mais qu'il faut néanmoins vivre intensément jusqu'à leurs ultimes conséquences. En vieux amants qu'à chaque rencontre le désir réunit, ils montent un lupanar de luxe à seule fin de gagner de l'argent et d'échapper au port qui les retient prisonniers. Mais comme toujours chez Mutis, cette nouvelle tentative pour atteindre un but incertain se soldera par l'échec. Éditions Grasset - les Cahiers rouges.
    Un bel morir
    Maqroll l'aventurier, bourlingueur et chercheur de fortune au passé incertain, a posé son sac dans un port pourri du Rio de la Plata et lit, désabusé, une vie de saint François d'Assise. Mais lorsque l'aventure se présente à nouveau, sous la forme de mystérieuses caisses à convoyer dans la montagne vers un chantier ferroviaire, il se lance encore une fois... Même s'il pressent l'arnaque. " Un bel morir tutta una vita onora ", disait Pétrarque. La vie, la mort, la dérision, la beauté : voilà bien les vraies compagnes de Maqroll, double rêvé du grand poète colombien. Si l'aventure est la matière même des romans d'Alvaro Mutis, elle y reste toujours un piège dans lequel l'homme tombe de façon ironique... Ce roman a la rectitude d'un mythe. Jean-Didier Wagneur, Libération. Éditions LGF - Le Livre de poche.
    Alvaro Mutis a dit que Maqroll était une sorte de double, d'alter ego qui irait jusqu'au bout des choses, de l'inanité des choses, en encaissant toute la souffrance, et toute la dérision. Le roman suivant est apparenté à la trilogie car le personnage principal en est le même héros
    La dernière escale du tramp streamer
    De la baie d'Helsinki au delta de l'Orénoque, le narrateur croisera quatre fois la silhouette de l'Alcyon, un vieux tramp steamer crasseux et démantibulé qui possède pourtant la dignité sereine des grands vaincus. A ce rafiot rouillé qui navigue avec lenteur de saurien est liée une somptueuse histoire d'amour que du capitaine du bateau au cours d'une cinquième et ultime rencontre qui marquera le naufrage du tramp steamer. Maqroll el Gaviero est là, bien sûr, ainsi que son compère Abdul Bashur, mais ils se sont faits ombres discrètes pour laisser le devant de la scène à Jon Ituri et sa passion pour Warda, une des sœurs d'Abdul Bashur. Comme dans La Neige de l'Amiral et Ilona vient avec la pluie, sous prétexte de vagabondage et de fortune de mer, Alvaro Mutis nous plonge au cœur de l'errance humaine et de l'amour. Éditions Grasset - les Cahiers rouges.
    Les tribulations de Maqroll le Gabier
    La vie passionnée et excentrique du marin Maqroll, un apatride sans but et sans avenir, au passé bien rempli, est celle d'un infatigable voyageur. Maqroll est à la fois cynique et humain, sceptique et mélancolique, sincère et dévoué. C'est un amant volage et un ami de confiance. Qu'il s'aventure sur un fleuve tropical vers une scierie pour se procurer du bois, qu'il entraîne son amante et amie dans une maison de passe au Panama, qu'il affronte guérillas et répression militaire ou l'effervescence délirante des mines d'or des montagnes colombiennes, Maqroll nous conte une des histoires d'amour les plus achevées de ce siècle. Publiés chez Grasset en un volume, ces sept romans - la Neige de l’Amiral, Ilona vient après la pluie, Un bel morir, La Dernière Escale du Tramp Steamer, Ecoute-moi Amirbar, Abdul Bashur le Rêveur de navires, Le Rendez-vous de Bergen - composent la chronique de cet éternel nomade, de ce guetteur dont le vagabondage et les desseins secrets constituent un voyage littéraire des plus passionnants.
    Le rendez-vous de Bergen
    L'heureuse poursuite des aventures de Maqroll le Gabier qui avaient commencé avec La neige de l'amiral (même éditeur). Trois textes exubérants dont raffolleront les lecteurs habitués et qui devraient tenter ceux qui ne connaissent pas ce baroudeur pas comme les autres. »
    source : www.ecrivains-voyageurs.com

    Personnellement j’ai dévoré la compilation des sept romans des aventures du marin MAQROLL LE GABIER qui est un personnage très touchant, un homme qui vit sa liberté comme un oiseau, un penseur libre, un autodicdate hors norme. Gabier signifie matelot car c’est ainsi que débute la vie libre et choisie de cet aventurier. Ce roman dénote une grande intériorité des personnages, on voit les personnages vivre de l’intérieur. J’ai suivi les pérégrinations de cet aventurier avec un grand intérêt, un immense bonheur intérieur. Gilles Lagrois, Auclair, Québec.

    « Je sens alors s’abattre sur moi l’envoûtement maléfique auquel s’expose celui qui franchit des enceintes interdites. Au plus secret de mon âme, au plus profond de mon être, une légère secousse s’est produite sans que j’aie pu intervenir, sans qu’il ait été tenu compte de moi. » Page 50…Il parle du chant d’un oiseau

    « À quelque temps de là, le Gabier, à son insu, se mit à dresser un bilan de sa vie, un catalogue de ses erreurs et de ses malheurs, de ses fragiles instants de bonheur et de ses passions funestes. Il voulut aller très loin dans ce travail et il y réussit si bien et de façon si totale qu’il se dépouilla entièrement de cet être qui l’avait accompagné toute sa vie et qui avait connu tant de peines et tant de souffrances »… Page 119

    « Prolonger la solitude sans crainte du face-à –face avec ce que nous sommes réellement, avec celui qui parle en nous, toujours enfoui afin de ne pas nous précipiter dans une terreur sans issue ».Page 122

    « Souvent, la vie opère certains règlements de comptes qu’il vaut mieux ne pas négliger. Ce sont des sortesm de bilans qu’elle nous offre pour que nous nous nous perdions pas très loin à l’intérieur du monde des rêves et de l’imagination… » Page 388
    « Mieux que quiconque, peut-être, il savait que l’oubli et l’indifférence finissent toujours par effacer jusqu’à la dernière trace des sentiments que nous avions crus éternels. » Page 570

    « Toute ma vie, la mer a été pour moi une conseillère infaillible. » page 817





    Quelle est ma raison de vivre

    29/04/2011 18:36

    Quelle est ma raison de vivre


    Qu’elle est ma raison de vivre
    Sinon moi-même.
    Pour être heureux avec un autre
    Il faut d’abord l’être avec soi.
    Mon cœur est triste
    Ma solitude est lourde
    Mais point de larmes
    Pour moi. Non.
    On ne ment pas quand on est seul.
    Heureux malgré moi
    Heureux malgré tout
    Voilà pour moi le bonheur.
    Partager mes joies, mes jouissances,
    Mais non, mon bonheur!

    Le bonheur c’est à l’intérieur,
    Ça ne se voit pas.
    Ça se lit que dans les yeux.
    Pourtant ils sont parfois creux.
    Que ferai-je demain,
    Que ferai-je de mes matins,
    De mes mains qui ne retiennent rien ?

    Je bois à ma santé.
    Je goûte un peu à la fois de moi-même.
    Je suis pour l’autre un étranger
    Même pour mon frère et ma sœur de sang.
    Je suis grand et petit à la fois,
    Plein d’amour et vide de moi.

    L’amour est un grand mot
    Qu’on prononce pour se rassurer.
    S’aimer soi à chaque jour davantage
    Afin que chacun soit heureux.
    D’être d’abord,
    Après s’aimer.
    Je manque de solitude avec les autres.
    Je manque de me retrouver.
    Mais pourquoi vivre ainsi seul ?
    Bien ou mal, on est seul dans sa peau.
    Pourquoi unir deux solitudes ?
    Pour toi, je suis l’autre
    Et pour moi aussi.
     

    Je ne veux plus entendre parler d’aimer
    Car on aime tous à travers soi.
    On apprend à aimer l’autre d’abord
    Pour se retrouver seul ensuite. Désemparé.
    Rare celui qui est prêt à aimer
    Un autre que lui-même
    Et l’amour lui-même est égoïsme.
    Un enfant de son sang
    Ça ne veut rien dire.
    Avec les ans on se déteste, on s’oublie.

    Tout recommence, tout est à recommencer.
    On commet sans cesse les mêmes erreurs,
    Car on a oublié de s’aimer soi d’abord
    Et l’autre aussi se cherche et pense se trouver.
    Mais le bonheur ne s’atteint pas ainsi.

    Gilles Lagrois
    Val d’Or, décembre 1977.


    cristalinette13 poésies - salwa rêveriesCommentaire de cristalinette13 (12/06/2013 12:38) :

    j'ai beau m'aimer moi-même je ne suis pas aimée de la même façon en retour d'ou ce choix de solitude qui finalement n'est pas si mal que çà puisque la quiétude est là

    http://cristalinette13.vip-blog.com/




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