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**** LEVISON Iain, ARRÊTEZ-MOI LÀ !
24/05/2011 00:46
LEVISON Iain ARRÊTEZ-MOI LÀ !, Éd. Liana Levi, 2011, 246 pages Liana Levi, 03/03/2011 - ISBN 9782867465659
Présentation de l'éditeur Charger un passager à l’aéroport, quoi de plus juteux pour un chauffeur de taxi ? Une bonne course vous assure une soirée tranquille. Ce soir-là, pourtant, c’est le début des emmerdes… Tout d’abord la cliente n’a pas assez d’argent sur elle et, pour être réglé, il vous faut entrer dans sa maison pourvue d’amples fenêtres (ne touchez jamais aux fenêtres des gens !). Plus tard, deux jeunes femmes passablement éméchées font du stop. Seulement, une fois dépannées, l’une d’elles déverse sur la banquette son trop-plein d’alcool. La corvée de nettoyage s’avère nécessaire (ne nettoyez jamais votre taxi à la vapeur après avoir touché les fenêtres d’une inconnue !). Après tous ces faux pas, comment s’étonner que deux policiers se pointent en vous demandant des comptes ? Un dernier conseil : ne sous-estimez jamais la capacité de la police à se fourvoyer ! Dans ce roman magistral, Levison dissèque de manière impitoyable les dérives de la société américaine et de son système judiciaire. Iain Levison, né en Écosse en 1963, arrive aux États-Unis en 1971. À la fin de son parcours universitaire, il exerce pendant dix ans différents petits boulots, de conducteur de camions à peintre en bâtiments, de déménageur à pêcheur en Alaska ! Tous ces jobs inspireront son premier livre, Tribulations d’un précaire. Le succès arrivera de France avec Un petit boulot et les romans qui suivront. « source : www.bibliosurf.com
• « Certains faits divers sont unanimement qualifiés d’épouvantables, et le triptyque enlèvement / viol / meurtre d’enfant vient certainement en tête de ce hit parade du cauchemar. L’horreur endurée par la victime et ses parents impuissants file facilement le vertige. Face à pareil fait divers, il arrive que la police et la justice, sous la triple pression de la hiérarchie, des média et de la populace aveuglée par une colère vengeresse, soit plus pressée d’attraper le premier pauvre type susceptible de porter le chapeau que de coincer le véritable criminel. Et pour ce faire, d’ériger indices rachitiques et témoignages des plus foireux au statut de preuve irréfutable. Avec le résultat de rajouter au nombre des victimes susmentionnées le faux coupable désigné, qui à son tour vit une autre forme de cauchemar absolu, celui de voir sa vie complètement détruite par les institutions mêmes qui ont la charge de le protéger. Non contente de laisser impuni le crime originel, la société en commet allègrement un autre, avec un dynamisme et un aveuglement confondants.
Trainé dans la boue par une presse moutonnière (pardon pour ce quasi pléonasme) avide de sensationnel, emprisonné avec des détenus qui se presseront de le martyriser, sans aucun espoir de se voir un jour socialement réintégré dans le statut – pourtant modeste – qu’il occupait avant ce tragique épisode, notre faux coupable n’a plus qu’à se flinguer. Bien sûr, dans le roman de Levison, tout ceci se passe aux Etats Unis d’Amérique. Chez nous, ce n’est pas pareil ; toute ressemblance avec les affaires Richard Roman, Patrick Dils ou plus récemment l’affaire d’Outreau ne serait que pure et malencontreuse coïncidence. Mais ne noircissons pas trop le tableau. C’est d’ailleurs le parti que choisit Iain Levison dans ce 5e roman qui nous arrive enfin, dans une traduction toujours somptueuse de F. Gonzalez Batlle. Spécialisé dans les histoires de braves types pas stupides à qui il arrive plein de trucs pas drôles (mais qui sous sa plume, le deviennent), Levison déroule à la première personne la chronique d’une erreur judiciaire, de la bouche même du brave gars qui s’est trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. Une fois la mécanique infernale lancée, impossible de l’arrêter. Son statut d’unique suspect établi par une clique de policiers à la vue basse, hissé immédiatement au rang d’ordure nationale par les médias toujours inspirés dans ce domaine, Jeff Sutton ne réalise jamais complètement à quel point son avenir est salement plombé.
Et c’est certainement ce qui le sauve, et aussi ce qui donne à ce texte une certaine légèreté ; en effet, Jeff aborde les événements d’une manière assez candide, il perd rarement son calme. Afin de s’assurer qu’il puisse se présenter à son procès en un seul morceau, l’administration, dans sa grande sagesse, l’isole dans un couloir de la mort où il fera la connaissance d’un psychopathe étrangement sympathique. Jeff sortira de prison, grâce à d’autres flics (qui eux, savent encore faire leur boulot). Bien sûr, l’administration (devenue un peu nerveuse) refuse de reconnaître ses tords. Mais la loque qu’est devenu Jeff représente encore pour le système une proie de choix : de riches avocats spécialisés dans les erreurs judiciaires se pointent à la vitesse de l’éclair, et la télé, toujours à l’affut de ce genre d’affaire pour alimenter ses talk shows crétinoïdes, poussera l’abjection dans des retranchements inattendus. C’est donc encore une fois à un subtil jeu de massacre que nous convie Iain Levison. Un tel texte, intelligent, limpide, émouvant et drôle – qui plus est remarquablement traduit, je le rappelle – est toujours trop court. C’est décidément le seul défaut que j’ai pu lui trouver. Livre vivement conseillé par Thierry Godefroid » source : www.bibliosurf.com
Roman acerbe sur le système judiciaire américain. Aux États-Unis peut-on faire pleinemenent confiance aux représentants de la justice américaine, aux avocats et au système judiciaire représenté par les juges ??? Ce roman dénonce des abus, un manque de professionnalisme de la part des policiers, enquêteurs, avocats qui souvent bâclent les affaires à leur convenance. Des erreurs, des injustices sont commises par racisme, intolérance et manque de ressources. J’ai aimé le sytle dénonciateur, insolent et juste de ce roman, les cas présentés et leur pertinence. Gilles Lagrois, Auclair, Québec
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****PENNY Louise---EN PLEIN COEUR
27/05/2011 18:05
PENNY Louise
EN PLEIN CŒUR, Flammarion, 2010, 330 pages
Résumé
« Acclamé internationalement, En plein cour nous offre une variation complexe et habilement orchestrée sur le thème de l'indice caché et pourtant à la vue de tous. Three Pines, dans les Cantons-de-l'Est, est un petit coin de paradis. Un matin, durant le week-end de l'Action de grâce, Jane Neal est trouvée morte dans les bois, le cour transpercé. Le réveil est brutal pour cette communauté tranquille, car ce qui pourrait n'être qu'un bête accident de chasse laisse perplexe Armand Gamache, l'inspecteur-chef de la Sûreté du Québec dépêché sur les lieux. Qui pourrait bien souhaiter la mort de Jane Neal, cette enseignante à la retraite, artiste à ses heures, qui a vu grandir tous les enfants du village et qui dirigeait l'association des femmes de l'église anglicane ? En détective intuitif et expérimenté, Armand Gamache se doute qu'un serpent se cache au cour de l'éden, un être dont les zones d'ombre sont si troubles qu'il doit se résoudre au meurtre. Mais qui ?
Dans la plus pure tradition des grands maîtres de la littérature policière, Louise Penny renouvelle le genre avec brio. Intelligent, subtil et d'un humour délicieux, ce roman nous entraîne dans une histoire captivante. » source : www.renaud-bray.com
Une belle découverte littéraire. Un excellent roman du genre polar dans un style très personnel très près des auteurs Québecois et une intrigue magistrale qui nous fait découvrir une auteure de talent avec une approche totalement insolite et efficace. Le lecteur découvre bride par bride les éléments que lui dévoile l’auteure et s’incarne détective amateur tant il se sent happer par cette intrigue. Un roman à découvrir si le genre te fascine. Un très bon moment de lecture et d’intimité humaine. Gilles Lagrois, Auclair.
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****INDRIDASON Arnaldur---LA CITÉ DES JARRES
06/06/2011 02:35
ARNALDUR INDRISASON
LA CITÉ DES JARRES, Métailié, 2005 Ce n'était rien d'autre qu'un foutu marais...
« L'inspecteur Erlendur, un vieux de la vieille à qui on ne la fait plus, est appelé sur une scène de crime et découvre le cadavre d'un vieil homme dans son appartement. Ce crime, au départ "banal", va sortir de l'ordinaire... En épluchant la vie du vieillard assassiné, il découvre un passé peu reluisant. S'agit-il d'un règlement de compte ? Erlendur tente d'en savoir plus mais l'enquête semble s'enliser ... Une odeur pestilentielle émane des marais de Reykjavic. Et cette fameuse Cité des Jarres, qu'est-ce donc ? Un polar angoissant qui vous envoute et vous entraine toujours plus loin ... » www.critiqueslibres.com Erlendur,encore et encore !! « Comment fait Arnaldur Indridason pour raconter dans ses romans des histoires abominables sans jamais tomber dans le sordide ou la surenchère? Dans chacun de ses polars, il dénoue les fils des tragédies qui touchent les protagonistes avec dignité,humanité,et avec une vraisemblance psychologique qui transcende le genre du polar meurtre-enquête-suspects-arrestation. L'enquête est captivante et troublante.Les relations entre Erlendur et sa fille sont bien développées.J'aime cet aspect des romans d'Indridasson : le personnage de l'enquêteur est touchant, original,on en apprend un peu plus sur lui à chaque tome,et même si l'ensemble reste très sombre,il n'y a pas cet aspect dépressif qui rôde en permanence dans les romans de Mankell (puisque les deux auteurs sont souvent comparés) En résumé,un polar génial » .source : www.critiqueslibres.com Valadon
ADN en folie « Un meurtre associé à une sombre histoire de filiation vient troubler l'existence de l'inspecteur Erlandur et de ses fidèles acolytes Sigurdur Oli et Elinborg. Un cerveau prélevé sur un cadavre vieux de 40 ans et une odeur tenace de pourriture sur la scène de crime vont conduire nos enquêteurs à remuer la fange d'une Islande s'apprêtant à entrer doucement dans le long hiver boréal. Bien des personnages vont être bousculés par un Erlandur en colère mais décidé à aller jusqu'au bout de ses intuitions et la vérité finira par éclater.
Une atmosphère très "gore" pour un polar réaliste qui nous fait découvrir la face cachée de la "tranquille" cité de Reykjavik. C'est le premier volume des célèbres enquêtes du commissaire Erlendur Sveinsson, qui n'est encore qu'inspecteur dans celui-ci, et c'est déjà un petit chef-d'oeuvre. A déguster sans se priver »...source : www.critiqueslibres.com Un homme d’une soixantaine d’années est retrouvé assassiné dans son salon la tête fendue par un lourd cendrier abandonné près du corps.
Un mot sur lequel on peut lire « Je suis Lui » laissé sur la victime et la photo de la tombe d’une petite fille éveillent la curiosité d’Erlendur. Il n’est pas question pour lui du geste d’un fou ou d’un quelconque drogué comme semble, à chaque fois, penser l’opinion islandaise qui ne veut pas croire qu’une population réduite et isolée puisse engendrer toute autre violence que celle imputable à une maladie mentale ou à une sévère addiction aux conséquences meurtrières. L’enquête révèle que trente ans auparavant il avait été poursuivi pour viol et finalement innocenté bénéficiant du peu de considération qu’un tel acte suscitait à l’époque. Le mort se révèle peu sympathique, cynique et infréquentable. Les trois mots en question fait penser à une vengeance. Effectivement, la plaignante du viol dont il a été accusé a mis au monde une petite fille, mais elle est morte à l’âge de quatre et sa mère s’est suicidée 3 ans plus tard par désespoir, la piste ne va nulle part. Mais, impossible d’ignorer les intuitions, le commissaire Erlendur persiste.
Un très bon livre où la réflexion sur une société islandaise qui, du fait de son isolement, se croit à l’abri des travers bien connus des sociétés occidentales et malmène les à-priori. Arnaldur déclare, à ce propos, lors d’une interview réalisée par Mikaël Demets pour Evene.fr réalisée en février 2008 (traduite par Eric Boury) : « il n'existe pas de tradition de polar en Islande. [ à cet état de fait, il y a deux raisons.] L'une tient en ce que les gens, y compris les écrivains, considéraient les histoires policières comme des mauvais romans […]. La deuxième raison, c'est que beaucoup d'Islandais ont longtemps cru en une sorte d'innocence de leur société. Très peu de choses répréhensibles se produisaient, et le peu de faits divers ne pouvaient pas donner lieu à des histoires policières. Ce qui explique qu'à [leurs] débuts, Arni Thorarinsson ou [Arnaldur ont] eu du mal à [s'] imposer [dans les milieux littéraires islandais]. » L’attachement aux personnages, l’atmosphère sombre et particulière insufflés dans ce premier volet ne se démentiront pas dans les ouvrages suivants de la série, de quoi engendrer une tribu d’aficionados en expansion dont je fais parti. »
source : www.lechemindelaparla.over-blog.com
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****DARD Frédéric---28 MINUTES D'ANGOISSE
08/06/2011 18:49
DARD Frédéric
28 MINUTES D’ANGOISSE, Fayard noir, 1951-2006, 145 pages
• La présentation de l'éditeur « Stefan Bookitco est un tueur. Professionnel. Le genre qui peuple les cimetières. Ce jour-là, à New York, sa mallette sous le bras, il va «exécuter» son contrat : un chef de réseau nazi. Il ignore la raison pour laquelle ses supérieurs ont décidé la mort du bonhomme. Ça n'est pas ses oignons. Bukhauser, le chef de réseau, est liquidé proprement. Les ennuis commencent quand il faut balancer la secrétaire par la fenêtre et que ses cris alarment la population horrifiée. Toute la police de la ville se lance à sa poursuite. Après avoir revêtu l'uniforme d'un flic, Stefan prend en otage Miss Moor, une jolie rousse. Les commanditaires du contrat savent qu'il ne faut pas laisser à Stefan la moindre chance de se faire prendre par les agents du FBI. Il en sait trop. Pour le faire taire définitivement, ils lancent à ses trousses Mallory, le plus coriace de leurs tueurs, après Stefan. Ce dernier s'éprend de la ravissante Miss Moor dont l'obstination et la fougue qu'elle déploie à aider son ravisseur ne doivent rien au hasard. Parviendra-t-il à semer la police et Mallory, le tueur fauve ? Une folle traque qui durera jusqu'à la dernière de ces vingt-huit minutes d'angoisse...
Vingt-huit minutes d'angoisse a paru en 1951 aux éditions Jacquier à Lyon, dans la célèbre collection «la Loupe», sous le pseudonyme de Verne Goody. Après les récentes parutions des oeuvres de jeunesse de Frédéric Dard, les Éditions Fayard ont décidé de publier ses romans policiers qui, après leur première parution sous pseudonyme, n'avaient pas été réédités. »source : www.passiondulivre.com
Un bon roman policier de Frédéric Dard paru sous le pseudonyme de VERNE GOODY en 1951. Il y a longtemps que je n’avais pas lu un polar de Frédéric Dard qui est l’auteur DES AVENTURES DE SAN-ANTONIO qui a marqué toute une génération de lecteurs. C’est avec plaisir que j’ai retrouvé le style limpide, direct, coloré de Frédéric Dard. J’ai lu les Nouvelles Aventures de San-Antonio par son fils Patrice Dard que je trouve très éclaté, moderne, sexué avec un langage criblé de néologismes, d’argot, de vieux mots français. Gilles Lagrois, Auclair, Québec.
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****DARD FRÉDÉRIC---ON DEMANDE UN CADAVRE
09/06/2011 20:01
Frédéric DARD, alias Max BEETING
ON DEMANDE UN CADAVRE, Fayard noir, alias Max BEETING Résumé de "On Demande Un Cadavre"
« Une nuit d'hiver dans la lande anglaise, deux truands à la solde du mafioso Alfredo Seruti se rendent dans un cimetière pour y déterrer un cadavre récemment inhumé. À leur arrivée, stupeur : ils trouvent le tombeau vide. Le corps de Peter Lanshill, savant de renom mort par accident en nettoyant son arme, a disparu. Craignant la colère de leur patron, les truands rendent visite au gardien du cimetière en se faisant passer pour deux policiers. Ils apprennent qu'une belle et élégante dame, venue la veille dans une grande voiture bleue, a demandé des renseignements sur l'emplacement de la tombe pour s'y recueillir avant de repartir. Ils font remplir au gardien une fausse déclaration mettant en cause des visiteurs venus dans une voiture bleue pour l'agresser. Au terme de l'interrogatoire, ils le tuent et placent la fausse déclaration sous son oreiller. Ils espèrent ainsi que la police retrouvera sans peine cette voiture bleue et sa belle propriétaire? pour le plus grand avantage de leur patron. Qui est Peter Lanshill ? Pourquoi a-t-on fait disparaître son cadavre ? C'est dans une course-poursuite opposant le mafioso Seruti aux services secrets de Sa Majesté que nous l?apprendrons. On demande un cadavre a paru pour la première fois en 1951 aux Éditions Jacquier à Lyon dans la célèbre collection « la Loupe » sous le pseudonyme de Max Beeting. Après les récentes parutions des oeuvres de jeunesse de Frédéric Dard, les Éditions Fayard ont décidé de rééditer les titres de ces ouvrages policiers parus sous pseudonymes qui n'ont jamais été publiés jusqu'à ce jour. » source : www.chapitre.com
Très bon roman Un peu glauque par moment et violent aussi ce roman mais il est tellement passionnant qu’on ne l’abandonne pas avant de découvrir la fin. Un lecteur
Un bon roman policier de Frédéric DARD sous le pseudonyme de Max BEETING. L’action se déroule comme un pavé lancé dans une mare d’eau….les actions rapides s’enchaînent parfois de façon lugubre, sinistre, sordide mais notre intérêt est maintenu par le talent de l’auteur. Un très bon roman un peu plus que policier, disons, du genre thriller, grands frissons. Pour l’époque je trouve cela remarquable. Gilles lagrois, Auclair, Québec.
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