|
[ ESSAI ] [ Conte, FANTASTIQUE, FÉÉRIE, SCIENCE FICTION ] [ LIVRES AU JOUR LE JOUR # 1 ] [ Roman du genre thriller ] [ RÉCIT ] [ Thriller québécois ] [ Roman québécois ] [ Roman du genre thriller ] [ Roman genre polar ] [ Littérature étrangèr ] [ Roman polar québécoi ] [ MES POÈMES-GIL ]
|
|
|
|
*****COBEN Harlan, SANS LAISSER D'ADRESSE
13/02/2011 16:12
COBEN Harlan
SANS LAISSER D’ADRESSE, 2009, 400 pages M.B. au 36 quai des Orfèvres
« Pour la première fois Harlan Coben emmène Myron Bolitar à Paris même si ce n'est que quelques jours. Quand Myron reçoit un appel même énigmatique d'un ex-petite amie lui demandant de venir vite, il y va; surtout quand il s'agit de Terese Collins, la femme avec qui il avait vécu quelques jours torrides sur une île déserte (pour ceux qui suivent!).
Départ qui tombe plutôt bien car Myron et Win s'étaient encore faits des ennemis lors d'un entraînement sportif. A peine arrivé sur le sol français, les ennuis commencent.. Il se fait arrêter, fouiller, questionner. Tout n'est donc pas si simple dans la disparition de l'ex-mari de l'ex-petite amie. Myron se retrouve aux prises avec la police française mais il y a bien pire quand ce sont de véritables terroristes qu'il doit affronter..
En dire plus, serait enlever une part de suspense et il y a de grosses surprises qui attendent le héros, des bonnes et des moins bonnes. Les mots de la fin permettent de penser que nous retrouverons ces personnages.
Une intrigue plus linéaire, plus sentimentale que les précédents romans. Même Win montre son affection! Moins de personnages que dans certains livres ce qui permet de les suivre plus aisément. Un humour de plus en plus présent (et que pour ma part, j'affectionne particulièrement); Harlan Coben s'adressant de plus en plus souvent au lecteur. "La marmotte , elle emballe le chocolat" ; cette phrase m'a épatée; un auteur anglophone capable de citer une phrase d'une publicité francophone d'il y a quelques années! Je pense que la fréquentation de Guillaume Canet et François Berléand (dont il utilise le patronyme) et qu'il remercie à la fin, n'est pas étrangère au choix de certains passages ou de certains clichés. Je prends toujours autant de plaisir à lire cet auteur! » Source :www.critiques libres.com
Un excellent Coben, intrigue bien menée, intelligent, sensible avec des personnages très atttachants. Que de bons moments de lecture. Gilles Lagrois, Auclair, Québec.
| |
|
|
|
|
|
|
|
*****HARRIS Joanne, VIN DE BOHÈME
13/02/2011 16:19
HARRIS Joanne
VIN DE BOHÈME , 2001
Un livre à lire absolument.
« Le temps de trois merveilleux étés passés chez ses grands-parents, le jeune Jay Mackintosh a rencontré un homme très mystérieux : Joe. Ce personnage énigmatique transformait la réalité en une fête exubérante. Surtout, il fabriquait un vin particulier dont chaque gorgée était un élixir magique. Joe a disparu et cet univers s'est soudainement évanoui. C'était il y a quinze ans mais son souvenir le hante encore. Depuis, jay est devenu un écrivain célèbre. Mais, en panne d'inspiration, il s'adonne volontiers à la boisson... jusqu'au jour où une annonce immobilière le conduit sur les traces de son passé. Le château à vendre ressemble étrangement à un lieu que lui avait décrit son ami.
L'histoire ait raconté par une bouteille de vin, au début c'est un peu troublant, mais on s'habitue vite. Elle est très riche en émotions, en sentiment, l'enfance de Jay, sa vie d'adulte, ses rapports avec sa compagne... Tout est décrit avec beaucoup de soin, mais sans que cela soit ennuyeux. L'auteur réussit un coup de maître, on a du mal à se détacher du livre, tant il est captivant. Il faut le lire à tout prix, c'est un chef d'oeuvre. » source :www.critiqueslibres.com
| |
|
|
|
|
|
|
|
****CONNELLY Michael, L'ÉPOUVANTAIL
17/02/2011 16:32
CONNELLY Michael,
L’ÉPOUVANTAIL, Seuil, 2010, 491 pages
Pervers "Douze ans après l’enquête qui les avait réunis dans Le Poète, on retrouve dans L’Epouvantail l’agent Rachel Walling, FBI, et le journaliste Jack Mc Evoy du LA Times, dont il se fait virer au début du livre.
Par bravade (ou dignité selon un vocable à la mode) il décide d’écrire THE article avant de partir et se penche sur un fait divers sordide qui se révèle vite être, ô jackpot, le nième crime d’un serial killer super malin, démoniaque et vicieux comme seuls savent l’être « les serial killers » américains. Sentant vite que ses petits bras ne seront pas de taille à lutter contre la bête, Jack fait appel à Rachel qu’il a tant aimée mais dont il a détruit la carrière au FBI. Celle-ci entendra-t-elle son appel au secours ? Le méchant, qui les aura bien vite repérés, sera-t-il vaincu à la fin dans un ultime retournement de situation ? Ou pas ? Vous le saurez, et bien d’autres choses encore, en lisant l’Epouvantail, qui sent quand même un peu la routine il faut bien le dire.
Un passage intéressant, celui où le méchant (je ne vous dis pas son nom mais on le connait très vite dans l’histoire) retrouve la trace des enquêteurs grâce à Internet ; c’est foudroyant. Internet est d’ailleurs un sujet central du livre : respect de la vie privée, protection des données, réseaux de malades et de pervers, réflexions sur le journalisme à l’heure du Web… intéressant et impressionnant." Source : www.critiqueslibres.com
« Viré du LA Times, le journaliste Jack McEvoy hésite entre le dégoût et la rage. Mais c'est la fierté qui finalement l'emporte : dans les quinze jours qu'il lui reste, il compte mener une enquête qui lui vaudra ? - le prix Pulitzer. Et les pontes de la direction n'auront plus que leurs yeux pour pleurer. Son temps est compté, et a priori l'histoire d'Alonzo Winslow, un dealer meurtrier de 16 ans, n'a rien de prometteur : le gamin a avoué. Mais dans des conditions pour le moins douteuses... Embarqué dans une aventure qui le dépasse, convaincu que la police a triché, Jack lance un SOS à Rachel Walling, l'agent du FBI qu'il aime depuis toujours. Sans se douter que dans le même mouvement, il enclenche le piège machiavélique tendu par un tueur d'une intelligence et d'une cruauté ahurissantes. »source :www.decitre.fr
Attachez vos ceintures! Car Michael Connelly met en scène un tueur en série d’autant plus terrifiant qu’il maîtrise à merveille l’univer de l’informatique et réussit à pirater tous les systèmes de sécurité pour repérer les futures victimes de ses fantasmes abjects.Un thriller époustoufflant qui nous offre une plongée dans les abysses du Mal absolu. Source : Sélection du livre
Un très bon polar de Connelly. L’intrigue est menée de main de maître, les personnages attachants, authentiques, asticieux et intelligents. Un très bon moment de lecture jusqu’à la fin.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec.
| |
|
|
|
|
|
|
|
*****DIOME Fatou, CELLES QUI ATTENDENT
19/02/2011 15:37
CELLES QUI ATTENDENT, Flammarion 2010, 326 pages • « Celles qui attendent » roman de Fatou Diome Éditions Flammarion 327 pages, 08.2010
« Mères avant tout....
Je me suis régalé il y a plusieurs années en lisant « le ventre de l'Atlantique » de Fatou Diome. Elle a su aborder avec un humour inégalé une question grave comme celle de l'immigration. Aujourd'hui, elle récidive avec un nouveau roman et une nouvelle approche même si la problématique reste la même. Encore une fois, l'auteure nous offre une œuvre soignée, truffée d'expressions imagées,: c'est un plaisir renouvelé page après page. Bougna et Arame, deux femmes sénégalaises connaissent une vie difficile sur leur île Elles s'inquiètent pour l'avenir de leur fils respectif et comme beaucoup de mères, rêvent du « paradis » européen.... Après beaucoup d'hésitations, l'idée venue se précise jusqu'à l'ultime formulation qui précède la décision définitive : « Les mots avaient mûri en elle comme des chrysalides prêtes à livrer leur trésor. Les yeux dans les yeux de son amie, Bougna libéra les papillons qui battaient déjà des ailes dans la bouche. » L'Europe paraît la terre promise et malgré les dangers d'une traversée de l'Atlantique en pirogue, ils sont nombreux à vouloir tenter leur chance. S'ils ne rencontrent pas la mort sur leur chemin, ils seront tout à tour exploités et chassés, victime d'un mirage entretenu et d'une politique irresponsable. Si le colonialisme est et doit être dénoncé et combattu, il faut aussi-ce que fait bien l'auteure-pointer toutes les responsabilités et notamment celle des gouvernements « nationaux » « l'ignorance est le premier obstacle à la démocratie » et cette ignorance entretenue permet à une clique au pouvoir de freiner le développement harmonieux du pays qu'elle gouverne. Elle n'est pas tendre non plus avec la tolérance de certaine européenne : « Ses clichés sur la polygamie, la supposée grande famille solidaire, aggravaient sa berlue et la rassuraient, quand toutes les femmes du village ne souhaitaient que sa disparition » !
La vie continue, avec les amours, les secrets de famille et une soif de bonheur contrariée par un système archaïque faisant des femmes dès leur entrée dans l'adolescence des victimes, non maîtresses de leur destinée. Ces deux femmes commettent certes des erreurs mais leur amitié réciproque et leur amour maternel sont des bras de levier puissants leur permettant de vaincre beaucoup de difficultés.
Jean-François Chalot "Ceux qui nous font languir nous assassinent" « Celles qui attendent », ce sont ces mères, ces épouses et ces filles restées au pays et qui espèrent durant des années le retour de l’homme que leur cœur chérit.
Cet homme est un fils, un mari ou un père à qui l’on a vendu des rêves de fortune et la quête ultime de sa dignité. Fasciné par le chant des sirènes venu d’Europe, il ne craint pas d’affronter les vents ni les tempêtes. A bord de son frêle esquif plein à craquer, il est ravi de quitter Charybde et ne se doute guère qu’il va bientôt rejoindre les tentacules de Scylla. Car la réalité est malheureusement tout autre que celle, étincelante, qu'on lui a présentée...
Fatou Diome nous livre un récit vibrant d’émotion qui fait la part belle aux femmes et à leur attente désespérée. Elle raconte avec éloquence ces Pénélope sénégalaises qui mettent leur cœur en jachère pour une période indéterminée. Mais toutes ces femmes sont-elles totalement à plaindre ou portent-elles également leur part de responsabilité dans l’ambition et l'aveuglement qui dévorent leurs hommes ?
« Celles qui attendent », c’est aussi la jalousie, la quête de la dignité, la solitude et un certain cynisme. Pour ma part, je suis restée scotchée dès les premières lignes, charmée tant par la superbe plume de l'auteur que par la profondeur du récit. » Source :www.critiqueslibres.com
Roman magistral dans un style sobre mais combien pénétrant.Les images sont fraîches, imprégnées de la vie quotidienne africaine. La pauvreté, la misère, le manque de ressources poussent les jeunes hommes vers l’Europe laissant derrière eux épouses, mères, familles, abandonnant leur culture, leurs racines afin de survivre et envoyer de l’argent à celles qui les attendent comme espoir final.Un excellent roman de Fatou Diome qui nous brosse un tableau réaliste de la situation inhumaine des clandestins africains. Gilles Lagrois, Auclair, Québec.
| |
|
|
|
|
|
|
|
****BROUILLET Christine, SOUS SURVEILLANCE
23/02/2011 16:32
BROUILLET Christine,
SOUS SURVEILLANCE, les Éditons de la Courte Échelle, 2010, 331 pages
« Avez-vous déjà eu la sensation d’être passé à coté de quelque chose qui vous aurait manqué si vous ne l’aviez pas connu ? Après ma lecture de «Sous surveillance», je me suis demandé comment il se faisait que je n’avais pas encore suivi les aventures de la détective Maud Graham, création de la Québécoise Chrystine Brouillet.
Premièrement, il faut dire que Chrystine Brouillet est très connue ici au Québec; personnage télévisuel et radiophonique, passionnée de gastronomie et d’oenologie, même sans la lire, on pourrait penser la connaître. Grâce à la maison d’édition de La courte échelle, j’ai pu avoir ce premier contact et je peux affirmer que j’ai beaucoup apprécié ma lecture.
Parlons un peu de l’auteure ! Madame Brouillet est ce genre de personne que l’on voudrait avoir comme amie. Sympathique, aimant la vie, avec beaucoup d’humour, un rire communicatif, une passion pour la littérature et une propension aux plaisirs de la table, solides et liquides. Bref, on aimerait la recevoir à souper ... et ensuite, être reçu à sa table.
Chrystine Brouillet est une écrivaine prolifique; en plus de sa série sur Maud Graham («Sous surveillance» est le 11e de la série), elle a écrit une trilogie historique, mettant en vedette le personnage fictif de Marie Laflamme (excellente série !) et des romans pour les adultes et pour la jeunesse. Cependant, selon l’avis général, la série sur Maud Graham et plus particulièrement son roman «Le collectionneur», sont ses plus grandes réussites.
«Sous surveillance» est un roman puissant ! L’histoire s’installe graduellement; les personnages, nombreux, font peu à peu leur entrée dans l’intrigue; on ne voit pas tout de suite émerger les liens. Cependant, au cours de notre lecture, l’auteure relie très habilement chaque élément de sa toile pour nous tisser une trame psychologique assez angoissante.
Quels sont les personnages marquants de cette histoire ?
Gabrielle Leland revient à Québec après un exil d’une dizaine d’années; elle avait quitté sa ville natale pour fuir le souvenir d’un sentiment de culpabilité qui hantait ses jours et ses nuits. Comment sera-t-elle accueillie ? Est-ce que ses démons reviendront la hanter ? Comment son passé viendra-t-il lui faire revivre ce drame ? Employée dans un centre de conditionnement physique, Gabrielle fera de nouvelles rencontres mais elle sent que, quelque part, derrière elle, quelqu’un la surveille, l’épie et la harcèle. Et tout doucement, inconsciemment, elle tombera dans les filets d’un amoureux tourmenté.
Alexandre Mercier est à la recherche de la femme parfaite, celle qui ne le décevra pas, comme les autres, celles d’avant, celles qui ont été punies ou qui auraient dû mourir. Au «hasard» d’une rencontre, il s’amourache maladivement de Gabrielle. Graduellement, il s’en approche, la surveille, l’isole, s’en assure l’exclusivité et commence à bâtir un piège, aboutissement d’une chasse effrayante, entourant Gabrielle de leurres, de pièges et surtout, en faisant le vide autour d’elle.
Maud Graham, personnage que j’ai découvert avec plaisir, imbue de préoccupations familiales et amicales, son intérêt pour la bonne bouffe et pour son intelligence, ne peuvent que nous porter à faire un rapprochement avec son auteure. On la sent pleine de sensibilité, humaine, vitaminée à l’empathie et à la compassion. Elle utilise une technique, non une science d’enquête, basée sur les perceptions, les sentiments et l’intuition et un coté social (Mère Thérésa ...) caractéristique. Quel personnage attachant! Il arrive que le personnage ressemble tellement à l’auteure que parfois, j’entendais la voix de Chrystine Brouillet quand Maud Graham parlait.
Évoluant autour de ces acteurs principaux, l’auteure met en scène certains personnages récurrents que les habitués de la série retrouvent avec plaisir. André Rouaix et Pierre-Ange Provencher font partie de l’équipe depuis longtemps; une nouvelle fait son apparition, Tiffany McEwen, personnage qui me semble plein de promesses pour les prochains romans. De plus, une série de personnages secondaires, habilement introduits dans le développement de l’intrigue, viennent alimenter le suspense et faire monter graduellement l’angoisse et la tension autour de Gabrielle.
Le roman dépeint l’expression d’un instinct de possession excessif, qui porte Alexandre à mentir, à surveiller les moindres gestes de sa proie, à être à l’affut du moindre contact avec les autres, à contrôler l’entourage, à connaître les moindres commentaires, à écarter toute personne envahissante ou même à éliminer un rival trop entreprenant pour avoir, seul et seulement lui, accès à l’image de la perfection de son amour. Tous les moyens sont bons, si sa proie se réfugie près de lui pour y retrouver une relative sécurité.
Et voilà, la force de l’écrivaine. Réussir à engluer son lecteur dans un espèce de tourbillon, une intrigue désarmante, une descente en spirale débutant tout en douceur pour nous mener, à la fin, dans une course vertigineuse vers le moment crucial, où le lecteur attend avec impatience, le dénouement de l’écheveau. «Sous surveillance» débute en douceur mais attention à la vitesse de croisière ! Sans le savoir, sans avertissement, le coup est parti et le lecteur se met à courir d’un chapitre à l’autre, comme un coureur de cent mètres à quelques foulées de la ligne d’arrivée.
Le style de Chrystine Brouillet est énergique, simple mais percutant. Le lecteur a intérêt à se reposer dans les premiers chapitres, là où s’installe l’intrigue, à prendre graduellement son souffle car la fin ne lui laissera aucun répit. L’écrivaine a démontré une habileté remarquable dans la construction d’un personnage, de sa psychologie et des comportements qui en découlent. Le développement psychologique des personnages est un des éléments majeurs qui m’a fait grandement apprécier ce livre. Tout au long du roman, l’auteure nous dépeint le personnage d’Alexandre Mercier tout en nuances; graduellement, elle ajoute des couches d’horreur qui viennent alimenter le suspense et surtout augmenter la tension dramatique. Suivre l’évolution de ce psychopathe, apprendre ce qu’il a fait dans le passé et anticiper le cauchemar du drame éventuel, voilà dans quel genre de tissu d’horreurs, Chrystine Brouillet vous enveloppe.
Et pour bien préparer la table à ces derniers chapitres qui vous transporteront, une série de personnages secondaires: Hubert Sicotte, l’amoureux silencieux; Jocelyn Vignola, l’enseignant jaloux de son collègue Rémi Bergeron, marathonien mais surtout tombeur de ses plus belles élèves; Nicole Rhéaume (quel beau personnage ! ) la voisine écornifleuse; Daniel Couture, l’avocat; Anaïs Rancourt, l’escorte de luxe; tous ces personnages ont une place importante dans cette fresque de la montée de la peur.
Un pur plaisir de lecture ! Une lecture d’été idéale !
Je vous présente quelques extraits à titre d’apéro (Il faut bien être dans le ton avec l’auteure ! ):
Et oui, on parle un peu gastronomie ! «Quand Liette, la sommelière, déposa le boudin noir aux pommes caramélisées et la joue de boeuf braisée aux légumes racines, Rouaix sourit.»
L’expression précoce de la violence . «Très jeune, il avait su faire les gestes nécessaires pour protéger ses intérêts. Il avait réussi à évincer sa soeur Alice qui prenait trop de place.»
Un peu de publicité pour les polars: « Elle lisait rarement des polars, mais Anaïs avait parlé de Vendetta avec tant d’enthousiasme qu’elle s’était laissé tenter.»
Et la pensée profonde du personnage d’Alexandre: «Il aurait dû maintenir une ligne de conduite plus dure. Avec les femmes, on n’avait pas le choix. La manière forte était la plus efficace. Les femmes étaient instables; elles avaient besoin d’être dirigées. Il avait été vraiment trop laxiste avec Gabrielle. Quand donc apprendra-t-il à se méfier de sa propre gentillesse.»
En terminant, j’avoue que j’ai eu un fantasme de lecteur. Voir dans un roman écrit à quatre mains, les personnages de Lola Jost et d’Ingrid Diesel de Dominique Sylvain, assises à la même table que Maud Graham, tentant de résoudre une affaire de meurtres ayant eu lieu à Paris et à Québec. Le lecteur a toujours le droit de rêver ! » source : www.lecturederichard.over-blog.com
Un bon roman polar du genre thriller mêlant intelligement intrigues et grands frissons. J’ai eu un peu de difficulté avec les personnages que parfois l’auteure nomme par leur prénom et d’autres fois par leur nom de famille. Il y a beaucoup de personnages dans ce roman et il faut découvrir les liens entre chacun d’eux. Un beau casse-tête pour lecteur averti. Gilles Lagrois, Auclair, Québec.
| |
|
|
|
|