|
[ ESSAI ] [ Conte, FANTASTIQUE, FÉÉRIE, SCIENCE FICTION ] [ LIVRES AU JOUR LE JOUR # 1 ] [ Roman du genre thriller ] [ RÉCIT ] [ Thriller québécois ] [ Roman québécois ] [ Roman du genre thriller ] [ Roman genre polar ] [ Littérature étrangèr ] [ Roman polar québécoi ] [ MES POÈMES-GIL ]
|
|
|
|
*****CHATTAM Maxime---LE COEUR DE LA TERRE, tome 3
11/06/2011 01:20
Maxime CHATTAM,
AUTRE-MONDE tome 3, LE CŒUR DE LA TERRE, Albin Michel, 2010, 463 pages
« Après ces trois derniers best-sellers, Les Arcanes du chaos en 2006, Prédateurs en 2007, La théorie Gaïa en 2008, le romancier offre à ses lecteurs un nouveau roman L'Alliance des Trois, le 6 novembre 2008 chez Albin Michel. Cet opus constitue le premier volet d'une trilogie baptisée Autre-Monde. Maxime Chattam, spécialiste du thriller, livre une série fantastique. L'histoire se déroule de nos jours à New York. Une tempête sans précédent décime toute vie dans la cité américaine. Les êtres vivants sont tués ou transformés en mutants. Deux enfants, Matt et Tobias, survivent à cette catastrophe et parviennent à rejoindre une île où s'est installée une communauté d'enfants épargnés. Les "Pans" tentent de lutter pour leur survie. Ambre, Matt et Tobias vont former l'Alliance des Trois. Deux autres ouvrages sont prévus dans cette trilogie : Le Coeur de la Terre, Livre II et Malronce, Livre III. L'Editeur Tobias disparu dans les entrailles du Raupéroden, Matt et Ambre retournent à Eden, la cité des Pans, pour avertir le conseil de la ville de l'imminence d'une invasion des Cyniks, fomentée par la reine Malronce. Les Pans n'ont plus le choix, ils doivent se préparer à combattre, notamment en développant leur Altération, ce pouvoir surnaturel octroyé par le Cataclysme.
Avec L'Alliance des Trois, on découvrait un nouveau monde, avec Malronce son exploration. Le Coeur de la Terre montre les jeunes héros dans l'apprentissage de la vie en commun, de la politique, de la guerre et du rapport, nécessaire et salutaire, à la nature. Ainsi que la résolution des énigmes comme la vraie nature du Raupéroden et de la reine Malronce.
« Après ces trois derniers best-sellers, Les Arcanes du chaos en 2006, Prédateurs en 2007, La théorie Gaïa en 2008, le romancier offre à ses lecteurs un nouveau roman L'Alliance des Trois, le 6 novembre 2008 chez Albin Michel. Cet opus constitue le premier volet d'une trilogie baptisée Autre-Monde. Maxime Chattam, spécialiste du thriller, livre une série fantastique. L'histoire se déroule de nos jours à New York. Une tempête sans précédent décime toute vie dans la cité américaine. Les êtres vivants sont tués ou transformés en mutants. Deux enfants, Matt et Tobias, survivent à cette catastrophe et parviennent à rejoindre une île où s'est installée une communauté d'enfants épargnés. Les "Pans" tentent de lutter pour leur survie. Ambre, Matt et Tobias vont former l'Alliance des Trois. Deux autres ouvrages sont prévus dans cette trilogie : Le Coeur de la Terre, Livre II et Malronce, Livre III. L'Editeur Tobias disparu dans les entrailles du Raupéroden, Matt et Ambre retournent à Eden, la cité des Pans, pour avertir le conseil de la ville de l'imminence d'une invasion des Cyniks, fomentée par la reine Malronce. Les Pans n'ont plus le choix, ils doivent se préparer à combattre, notamment en développant leur Altération, ce pouvoir surnaturel octroyé par le Cataclysme.
Avec L'Alliance des Trois, on découvrait un nouveau monde, avec Malronce son exploration. Le Coeur de la Terre montre les jeunes héros dans l'apprentissage de la vie en commun, de la politique, de la guerre et du rapport, nécessaire et salutaire, à la nature. Ainsi que la résolution des énigmes comme la vraie nature du Raupéroden et de la reine Malronce. » source : www.booknode.com
! Ils n’ont plus le choix : il faut se battre ou mourir. De la survie d’Eden dépend celle des enfants, de leur union, l’avenir de cette étrange planète. Pour l’Alliance des trois, l’épreuve ultime, la fin d’une longue quête, naissance ou mort de l’espoir. Oubliez tout ce que vous savez, Autre-Monde vous attend…
“On s’accroche aux héros comme si notre vie en dépendait... Entre Sa Majesté des mouches et le cinéma de Spielberg, une série impressionnante.” Le Figaro Magazine
« Fin d'un (premier) cycle
Enfin sorti, "Le Coeur De La Terre" nous offre, six mois après un "Malronce" qui avait laissé du baume au coeur (car encore plus réussi que le déjà très bon premier tome "L'Alliance Des Trois"), la fin du premier cycle 'Autre-Monde', imaginé par Maxime Chattam (définitivement mon second auteur préféré derrière Stephen King). Ce troisième tome, clairement annoncé, en fin de livre, comme le dernier volume du premier cycle 'Autre-Monde' (ce qui signifie donc que Maxime Chattam va nous en refaire un autre, de cycle - en tout cas, je le souhaite de tout mon coeur), est plus épais que les deux précédents : il fait 468 pages (contrairement à ce que certains sites annoncent, il fait bien 468 pages au lieu de 400). Le plaisir est donc absolu. On retrouve avec bonheur Matt et Ambre, on se replonge dans cet univers si particulier qu'est notre Terre bouleversée par une Tempête étrange dont les séquelles sont aussi impressionnantes qu'originales. "Le Coeur De La Terre" (superbe couverture bleutée qui ne jure pas avec celles des deux précédents tomes) est une conclusion époustouflante pour ce premier cycle. Action, suspense, émotion, humour (mais plus de place pour le suspense et l'action), et on ne parvient pas une seule seconde à lâcher le livre. J'ai personnellement lu ce livre en deux jours, dont les 300 premières pages en une seule journée, je n'arrivais pas à le lâcher, vraiment ! Si vous avez aimé les deux précédents tomes, aucun risque de ne pas aimer ce troisième, même si la dernière page laisse planer un très léger doute (mais léger) qui, dans un sens, casse un petit peu le plaisir. Si vous voulez en savoir plus, lisez le livre. Si vous l'avez lu, vous devez alors savoir de quoi je parle. Je pense personnellement, et sans faire de révélations, que ce que Chattam laisse légèrement présager dans le final est juste histoire de faire un rebondissement de plus, mais que ce n'est pas à vraiment prendre en compte. Toujours est-il que cette première conclusion est à la hauteur, un excellent roman, un 'page-turner', certes, mais, tout comme les autres Chattam, un très grand 'page-turner' ! Vivement la suite, vivement un autre cycle ! »www.critiqueslibres.com
La vie ou la mort. La boucle est bouclée. Les enfants Pans versus les adultes Cyniks ouvrent ouvertement le confilt et s’affrontent. La méchanceté de la Reine Malronce face à son fils Matt…..Elle s’avoue d’une vocation divine…elle les châtie pour se faire pardonner…Ambre est amour et énergie…Matt est généreux et humain…il croit en la survie…Les enfants représentent la vie, les adultes la chute, la déchéance, le mal, la mort. Maxime Chattam dirige d’une main magique cette saga dont la magie doit surgir de chacun de soi car l’espoir est vain et la vie sur terre détruite. Il faut construire et se reconstruire car tous sont des paumés de la vie, des survivants. Les Cynik sont des adultes sans mémoire conditionnés par la Reine Malronce et les Pans sont des enfants qui doivent survivre, inventer une nouvelle société à leur mesure. Un roman grandiose pour tous, jeunes et adultes y tirent son compte. Gilles Lagrois, Auclair, Québec.
| |
|
|
|
|
|
|
|
****DARD Patrice---COMME À CON-FESSES
13/06/2011 20:52
PATRICE DARD
COMME À CON-FESSES, Fayard,2008, 275 pages
Descriptif…résumé de l’éditeur « Surprenante visite dans mon burlingue : Elasticman ! Un vieux pote oublié. Au lycée, on l’appelait « l’homme caoutchouc » parce qu’il était capable de faire passer ses deux jambes au-dessus de son cou et de nouer ses bras derrière son dos. Mais il n’est pas devenu le saltimbanque qu’on aurait pu penser. Il est aujourd’hui aumônier de la centrale de Jouy-sur-Yvette. Ce n’est pas par hasard qu’il est venu me trouver : le voilà dépositaire d’un terrible secret, indévoilable, hélas, puisque recueilli dans le cadre de la confession d’un détenu. « Si cet individu sort de prison, et c’est imminent, je suis sûr qu’il va commettre les crimes les plus abominables jamais perpétrés sur cette terre. Je ne peux pas en dire plus. » A peine moins bituré qu’à l’ordinaire, Béru prend aussitôt l’affaire en main : « Faisez-nous confiance, Cureton ! En moins de deux jours, on va la résolver cette énigme du sphinxter ! » Il ne manque pas d’air, le Gros, d’autant qu’il le pollue souvent. On lui accorde quand même l’absolution ? D’accord ! Mais c’est bien parce qu’il nous fait marrer ! » source : www.gallica.bnf.fr
Un autre bon roman de Patrice Dard très réussi. Un roman sagace, croustillant, parfois dépravé mais toujours rempli d’humour.Béru est toujours aussi gourmand, puant mais quelle présence d’esprit et d’intuition policière. Dard nous entraîne dans une enquête qui amalgame religion, curé, prisonnier, bouffe, sexe et meurtre. Vous allez vous régaler, un excellent moment de détente à vos frais. Gilles Lagrois, Auclair, Québec.
| |
|
|
|
|
|
|
|
****LAPEYRE Patrick---LA VIE EST BRÈVE ET LE PLAISIR SANS FIN
16/06/2011 03:18
LAPEYRE Patrick
LA VIE EST BRÈVE ET LE DÉSIR SANS FIN, P.O.L. Éditeur, 2010, 344 pages
« La vie est brève et le désir sans fin est un livre sur les affres de l’amour, vues du point de vue masculin. Il met en scène deux hommes, l’un marié, à Paris, l’autre pas, à Londres, tous les deux amoureux de la même femme, assez énigmatique, et qui va de l’un à l’autre. Il y a celui qui hésite, et celui qui attend, tous les deux souffrent. Comment choisir ? Qui choisir ? Ce roman est l’histoire d’une inépuisable et inéluctable souffrance amoureuse plus forte que tout. Et elle est racontée de l’inimitable manière qu’à Patrick Lapeyre de raconter le monde comme il ne va pas. Petites touches d’une acuité et d’une intelligence qui laissent confondu. Événements apparemment anodins qui ne le sont en fait pas du tout. Poétique de la métaphore, métaphores tellement inattendues et qui sont en réalité rien moins, une à une et peu à peu, qu’une pensée du monde. Humour profondément lucide et humain, généreux. D’où vient, lisant ce livre d’une insondable mélancolie que l’on ne puisse faire autrement que sourire, constamment sourire. Peut-être du bonheur d’avoir été reconnu ? »source : www.p.o.l.editeur.com Fenêtres sur cœurs « À l'écart du monde, les jeux de l'amour et du désamour éclosent dans le subtil roman de Patrick Lapeyre. Lorsque le cours des événements se fait trop menaçant, Blériot sait comment ouvrir la fenêtre et s'échapper, s'absenter en pensées, il lui suffit pour cela de trouver dans l'air un son sur lequel concentrer son attention, dans son champ de vision un point à fixer, « et de bloquer ses poumons à la manière d'un plongeur en apnée ». Ainsi Blériot se place-t-il quand il le faut hors du temps, se préserve-t-il du désarroi, du vertige, des trop grandes douleurs – ainsi demeure-t-il, à 40 ans ou presque, un jeune homme aux enthousiasmes, à l'innocence, au cynisme, aux égoïsmes adolescents. L'unique objet de ses pensées, de ses désirs, de ses tourments, a, elle aussi, une beauté, une insouciance, une pente fantasque toutes juvéniles. Elle s'appelle Nora, dans la vie de Blériot elle apparaît et disparaît, adorable et cruellement indécise, aimantée par un autre pôle, un autre homme – le raisonnable Murphy. C'est à Londres que vit Murphy, à Paris qu'est Louis Blériot (oui, c'est ainsi qu'il se nomme...), et le roman de Patrick Lapeyre circule savamment, et avec une merveilleuse fluidité, entre tous ces éléments : Nora, Louis, Murphy, quelques personnages secondaires satellites, l'Angleterre et la France – l'Italie un peu, aussi –, la passion et le désamour, les instants de bonheur solaire et ceux de complet dénuement. Derrière ce beau titre qui résonne comme un manifeste tao, La vie est brève et le désir sans fin est un pur et subtil roman d'amour, tout ensemble très contemporain et intemporel – contemporains sont le décor et le ton, intemporel est l'amour obsédant, électrique, trop démesuré pour n'être pas fatal, qui lie Louis et Nora. Et guide, évidemment, leurs destins, l'un à l'autre noués, vers la tragédie. Patrick Lapeyre n'en fait pourtant pas un drame, loin de là.
Plutôt une comédie, également teintée de gravité et de grâce, où l'humour, la douceur, le refus de la pesanteur ont autant leur place que la souffrance et le chagrin. L'écriture limpide, vive et précise de Patrick Lapeyre n'offre pas de prise au pathos. Elle scrute et expose les situations, s'attache de façon singulière aux perceptions et émotions des personnages – ainsi, par exemple, de Louis et de Nora, s'embrassant « mais très, très légèrement, comme des gens soucieux de ne pas toucher à l'équilibre de la planète- » –, ironise avec délicatesse sur les beautés et les complexités du difficile métier de vivre et d'aimer. »
Roman touchant par ses personnages, par son réalisme. Un homme, deux femmes, une femme, deux hommes, ainsi va la vie. L’auteur par son style décapant nous présente une réalité de la vie amoureuse. Sommes-nous bien assortis ? Sommes-nous heureux et sincères? Le désir est parfois plus grand que la possession….selon moi. Dans la vie, chaque chose a son prix. Quel est le prix de la duplicité ?
Un grand roman d’amour ou une grande réalité sociale? À chacun sa réalité, à chacun ses plaisirs. Le tourbillon de la vie c’est la carrière, c’est la beauté, c’est le plaisir…mais à quel prix? Le couple change de partenaire comme on prend l’avion…. « ... même s’il sait que ce n’est la faute de personne. Puisque l’amour est sans solution. » page 96 « .. si le sexe dans certains cas peut être une forme de pesanteur, la solitude …est certainement encore plus grande « page 202 « J’ai souvent l’impression d’être un homme très ancien et très déphasé. Je crois qu’en fait je n’aime pas tellement notre époque. » page 214 « On n’est peut-être doués que pour le sexe.Ce qui n’est pas si mal! Page 215 « …une personne qui nous aime possède automatiquement des droits imprescriptibles sur nous … » page 224 Un roman qui peut nous concerner car dans notre entourge qui est vrai, qui peut être sûr de l’autre ? Sommes-nous à l’abri d’une escapade ? Gilles Lagrois, Auclair, Québec.
| |
|
|
|
|
|
|
|
*****R.J. ELLORY---LES ANONYMES
23/06/2011 19:49
R.J. ELLORY
LES ANONYMES, Sonatine, 2010, 688 pages
Présentation de l'éditeur « Un véritable aboutissement du genre. Des fanfares devraient saluer l’arrivée d’un thriller de cette ambition, de cette puissance et de cette maîtrise » The Guardian Après Seul le silence et Vendetta, le nouveau chef-d’œuvre de R. J. Ellory. Washington. Quatre meurtres. Quatre modes opératoires identiques. Tout laisse à penser qu’un serial killer est à l’œuvre. Enquête presque classique pour l’inspecteur Miller. Jusqu’au moment où il découvre qu’une des victimes vivait sous une fausse identité, fabriquée de toutes pièces. Qui était-elle réellement ? Ce qui semblait être une banale enquête de police prend alors une ampleur toute différente, et va conduire Miller jusqu’aux secrets les mieux gardés du gouvernement américain. Une fois encore, R. J. Ellory pousse à nouveau le thriller dans ses retranchements et lui donne une nouvelle dimension, loin de tous les stéréotypes du genre. Entre Robert Littell et James Ellroy, sur un arrière-plan historique qu’il serait criminel de divulguer ici, il mène une intrigue magistrale, jusqu’au cœur du système politique américain. Alliant un sens de la polémique à une tension digne des polars les plus captivants, l’auteur, servi par une écriture remarquable, invente le thriller du siècle nouveau. » bibliosurf.com
• « Vous aviez pris une claque avec Vendetta ? Vous allez finir K.O. avec les Anonymes. Comme avec son précédent roman, l’auteur, dont la patte se reconnait désormais grâce à la construction de son intrigue en spirale, va patiemment vous amener de la première à la dernière page. Conspiration, politique, suspense, personnages haut en couleurs, bienvenue dans le thriller 2.0 made in Roger Jon Ellory ! Qui sont les anonymes ? Les personnages sans nom qui forment l’arrière plan de chaque roman que nous lisons ? Est-ce nous, les lecteurs anonymes, qui créons un univers issu de molécules de mots, à chaque fois que nous ouvrons un livre ? Est-ce les gens que nous croisons pendant notre lecture ? Des victimes de meurtres qui ne sont pas qui elles semblent être ? Ou est-ce que ce sont les bras armés d’une agence gouvernemantale ? Dans son nouveau roman, Roger Jon Ellory va mettre en scène ces fantômes, ces prête-noms, ces fameux hommes de paille. Ces gens qui trompent les apparences qui se jouent des règles et des lois. Comme avec Vendetta, Ellory va consacrer près de 700 pages à lier le fond à la forme. Deux éléments qui deviennent sa signature : le fond avec la trame historique, politique, humaine. La forme, avec sa construction de l’intrigue en spirale. Le lecteur, tout comme le personnage principal, se retrouve à l’extérieur de cette spirale et pour atteindre le centre de cette dernière, il va devoir commencer par en faire le tour, et se rapprocher de la vérité, tout doucement mais inexorablement... Pendant la première moitié du roman, nous allons donc alterner le point de vue des policiers qui tentent de mettre bout à bout les éléments d’une enquête qui s’annonce particulièrement difficile. Et d’un autre côté, nous allons lire ce qui pourrait être les mémoires d’un des ces hommes de paille, un anonyme mandaté par le gouvernement. Passages que l’on trouvera parfois assez frustrant pendant la première moitié du roman puisque à ce moment là de l’histoire, nous serons plus accaparés par les détails de l’enquête en cours que par les pérégrinations d’un homme qui pense défendre les intérêts de ses concitoyens... Et puis arrive la page 371. Et là, nos certitudes vont commencer à voler en éclat. Rien ne paraît ce qu’il est sensé être. Nous sommes toujours sur la route de cette spirale infernale, la cadence vient d’accélérer d’un coup. On se surprend à dévorer les trois cent dernières pages qui nous restent à lire. Et puis le livre se referme en nous laissant sonné. Par sonné par la fin du livre en soit. Mais par tout ce que le roman implique. »source :www.bibliosurf.com
Ellory à l'apogée de son talent.....
Présentation d’un lecteur :clubber 14, 31 ans, Paris
« Washington. Quatre meurtres. Quatre modes opératoires identiques. Tout laisse à penser qu’un serial-killer est à l’oeuvre. Enquête presque classique pour l’inspecteur Miller. Jusqu’au moment où il découvre qu’une des victimes vivait sous une fausse identité, fabriquée de toutes pièces. Qui était-elle réellement? Ce qui semblait être une banale enquête de police prend alors une ampleur toute différente, et va conduire Miller jusqu’aux secrets les mieux gardés du gouvernement américain.
Mon avis :
Wow.... Juste dingue !! J'avais adoré "Seul le silence", je m'étais délecté de "Vendetta" et bien voici que tout cela se confirme avec ce nouvel opus de Ellory.... Il y a du Ellroy dans cet homme-là, il y a du Truman Capote et du Shane Stevens dans cet homme-là, il y a du Littell dans cet homme-là !!!!!
Bref, un intense moment de lecture, j'ai lu ce livre (presque) d'une traite et j'y ai retrouvé tous les ingrédients délectables qu'un policier devrait toujours rassembler : une paire de flics intelligents, intuitifs, une enquête immensément bien ficelée puis des caractères forts, un contexte historique puissant, des rebondissements extraordinaires mais pourtant fort probables, une écriture limpide... Que dire? Qu'ajouter?
Jusqu'à la fin de ma lecture je suis resté en haleine, qui? pourquoi? comment? Mais Ellory ne se contente pas de nous balancer le nom d'un assassin comme ça à la va-vite, la vie est bien plus compliquée que ça n'est-ce pas? Il y a des alliés, des ennemis, un contexte géo-politique. Les méchants ne sont pas tous "noirs", les gentils pas tous "blancs", chacun a sa part d'ombres et de mystères, un vrai kaléidoscope de comportements et des vies décousues....
Ellory a repris dans ce roman un certain nombre de traits qui sont propres à son écriture : un retour en arrière dans l'Histoire des personnages, une "explication" des crimes par leur(s) auteur(s), une certaine confession finalement sur ce qui a motivé des faits et gestes passés pour tirer les conclusions sur la conséquence qui se déroule aujourd'hui, plusieurs dizaines d'années plus tard....
Tout au long de l'ouvrage, nous ne pouvons que nous attacher aux enquêteurs : Miller, très solitaire, Roth, père de famille, Lassiter, patron dur mais au grand coeur.... chacun a son "vécu", ses expériences et les dialogues sont archi-réalistes (procureurs, flics, juges... tous parlent leur jargon propre).
Voilà, une lecture indispensable, selon moi, aux amateurs de polars bien ficelés, sur fond de politique interne entre départements US (FBI, CIA, police, etc....) et avec comme leitmotiv de comprendre les motivations d'un tueur en série endiablé mais qui, pourtant, se révèlera plus fin que ce qu'on ne pense. A dévorer sans modération. »source :www.critiqueslibres.com
Un grand roman policier du genre complexe, raffiné. On pense savoir qui …mais l’auteur nous trimbale d’un personnage à l’autre, d’une victime à l’autre, d’un complice à l’autre car avec la CIA tout est bien fignolé, peaufiné, bien protégé…sinon exécuté. Le gouvernement américain peut-il être aussi infiltré, pourri, gangrené … ??? Des doutes politiques naissent. Et si les salauds sur cette terre étaient les Américains par leur invasion planétaire tant économique que militaire !!! Un excellent roman dans le genre. Gilles Lagrois, Auclair, Québec
| |
|
|
|
|
|
|
|
*****MINIER Bernard---GLACÉ
28/06/2011 21:33
MINIER Bernard
GLACÉ, XO Éditions, 2011, 552 pages
• « Décembre 2008, dans une vallée encais¬sée des Pyrénées. Au petit matin, les ouvriers d’une cen¬trale hydro¬élec¬tri¬que décou¬vrent le cada¬vre d’un cheval sans tête, accro¬ché à la falaise glacée. Le même jour, une jeune psy¬cho¬lo¬gue prend son pre¬mier poste dans le centre psy¬chia¬tri¬que de haute sécu¬rité qui sur¬plombe la vallée. Le com¬man¬dant Servaz, 40 ans, flic hypo¬condria¬que et intui¬tif, se voit confier cette enquête, la plus étrange de toute sa car¬rière. Pourquoi avoir tué ce cheval à 2 000 mètres d’alti¬tude ? Serait-ce, pour Servaz, le début du cau¬che¬mar ? Une atmo¬sphère oppres¬sante, une intri¬gue tendue à l’extrême, une plon¬gée impla¬ca¬ble dans nos peurs les plus secrè¬tes, ce pre¬mier roman est une révé¬la¬tion ! Bernard Minier a grandi au pied des Pyrénées. Primé à l’issue de plu-sieurs concours de nou¬vel¬les, il publie avec Glacé son pre¬mier roman. » Source :www.xoeditions.com • Lecteur, canel, le 28 mai 2011
« Saint-Martin dans les Pyrénées. Un cadavre pendu, décapité, dépecé, en haut d'une station téléphérique, à 2 000 m d'altitude. Tout près, un institut psychiatrique où sont enfermés les psychopathes les plus dangereux. Une équipe policière bigarrée et sympathique enquête sur le(s) meurtre(s), une jeune psychologue sur les événements inquiétants qui se multiplient dans l'établissement... C'est parti pour 550 pages extrêmement agréables de suspense et d'angoisse dans cette région montagnarde isolée et meurtrière. Rien de révolutionnaire dans ce thriller, mais pas d'impression de déja-vu pour autant. le récit est captivant, l'intrigue très habile : quelques pistes, on se fait promener de l'une à l'autre, on croit deviner, on ne sait plus, pas moyen de coller tous ces morceaux. La touche psy fonctionne très bien : les recherches clandestines menées par la jeune psychologue au milieu de tous ces tueurs potentiels ajoutent à l'angoisse déjà instaurée. Bref, une réussite ! Un premier roman très prometteur - la fin laisse supposer une suite, tant mieux »source :www.babelio.com
Génial ! « Ce roman est un régal ! Une affaire bien ficelée, du suspens, de la paranoïa (à suspecter tout le monde) des coups de théâtre ainsi qu’une excellente écriture Voici un cocktail magistral pour un premier thriller réalisé avec beaucoup de perfection » source :ww.fnac.com
• « Bernard Minier a d'abord su créer une atmosphère particulièrement oppressante. Il situe son intrigue dans les Pyrénées, à proximité d'un hôpital psychiatrique totalement isolé, spécialisé dans les malades les plus dangereux. À la manière du roman de Stephen King Shining, la montagne est un personnage à part entière. La façon dont Minier nous fait sentir son immensité, sa ru-desse, surtout en hiver, et même sa beauté glaçante, fait frémir. Falaise glacée D'emblée, le ton est donné. À 2000 mètres d'altitude, un cheval de course décapité est retrouvé accroché à une falaise glacée. L'animal est découvert par les ouvriers d'une usine hydroélectrique qui appartient au richissime Éric Lombard. Le milliardaire était le propriétaire du malheureux équidé. Puis c'est au tour de deux hommes, cette fois-ci, d'être assassinés. L'un pendu à un pont métallique, dans la vallée, l'autre à une télécabine. Et sur chacune des trois scènes de crime, on trouve l'ADN de Julian Hirtmann, un tueur en série interné dans la fameuse institution psychiatrique… Avant de découvrir la vérité, le commandant Martin Servaz, envoyé de Toulouse, va en voir de toutes les couleurs. L'auteur donne une belle épaisseur humaine à son héros, et tous ses autres personnages sont crédibles. Quant à la sombre histoire de crimes sexuels qui pourrait bien expliquer les meurtres en série, elle correspond à ce que notre société peut engendrer de pire. »source :www.lefigaro.fr
Roman du genre polar-thriller à couper le souffle. L’enchaînement des événements, les relations entre-croisées des personanges, la situation géographique du drame sont tout simplement renversants, imposants, magistaux. L’auteur dénote un talent exceptionnel de la narration, de la psychologique humaine et surtout du drame humain. L’écriture est souple mais intense, le style direct, convaincant, éloquent. Un auteur à découvrir absolument, un roman stupéfiant. Une découverte littéraire exceptionnelle. Un roman puissant.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
| |
|
|
|
|