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***Humour---WESTLAKE Donald---MORT DE TROUILLE
01/07/2011 14:00
DONALD WESTLAKE
MORT DE TROUILLE, Rivages/Noir Poche, 2010, 316 pages « Barry et Lola se sont tout de suite aimés. Lui, l’Américain anonyme de vingt ans et elle, la Sud-américaine anonyme de vingt ans, se disaient qu’ensemble l’avenir leur appartenait. Et puis ils ont tout essayé et ne sont arrivés à rien, à part à continuer à s’aimer, mais sans un sou. Pauvres, mais avec trois cent mille dollars d’assurance-vie, qui seraient versés au survivant à la mort d’un des conjoints, voire doublés en cas de mort accidentelle.
La solution était alors évidente : retourner au Guerrera, le pays de Lola, et y simuler la mort de Barry. Ensuite celui-ci n’avait plus qu’à prendre l’identité de Felicio, un frère de sa femme mort très jeune, et rentrer aux États-Unis avec sa nouvelle " sœur ", riche de six cent mille dollars. Le plan était complexe mais tout s’était très bien déroulé, et Barry n’avait plus qu’à attendre tranquillement que Lola reçoive le chèque salutaire.
Hélas, au Guerrera les choses tournent au vinaigre en moins de temps qu’il n’en faut pour dire pour " Felicio Tobon de Lozano ". Ce sont d’abord les cousins pas très fins de sa femme qui, persuadés que le stratagème va rapporter un pactole de plusieurs millions de dollars que la famille pourra se partager, décident de rendre effective la mort du mari. Et quand Barry/Felicio réussit à se mettre à couvert, ce sont les assurances qui décident d’examiner d’un peu plus près ce dossier un peu trop parfait. Barry doit alors fuir et se cacher en changeant sans cesse d’identité.
Perdu entre tous ceux qu’il est censé être et celui qu’il est vraiment mais qui est mort, avec l’impression que la moitié du pays lui en veut, (un pays dont il ne parle même pas la langue) Barry/Felicio va se voir tour à tour perdu, puis sauvé, puis perdu à nouveau, jusqu’à un formidable dénouement comme Westlake sait les concocter.
Mort de trouille, ce serait plutôt " mort de rire ". C’est un livre prenant, drôle et léger, qui plonge le lecteur dans une intrigue complexe et aux rebondissements continuels, avec toute la science habituelle de Westlake. » source : www.payot-rivages.net
En pays latino
« Je ne suis pas sûr que le titre soit très joli, ni très adapté. Ce qui est certain par contre, c’est que l’écriture de Donald Westlake reste d’une finesse rafraîchissante et précieuse. L’histoire est, comme de coutume avec Westlake, d’une dinguerie prometteuse. Barry, l’américain, et Lola, la sud-américaine débarquée d’un pays fictif, filent le parfait amour ensemble, mais les contingences de la vie sont là. Pour s’aimer, il faut vivre. Pour vivre, il faut des moyens. C’est là que ça coincerait un peu.
« Je n’ai pas d’explications. Peut-être attendait-on trop de la vie, Lola et moi, et elle nous avait donné bien peu ; ou plutôt, elle ne nous avait jamais menés bien loin. Rien n’avait vraiment marché, ni les plans pour se faire du fric, ni les opportunités saisies à bras-le-corps, ni aucune de nos combines pour décrocher le gros lot. »
Et c’est ainsi que s’échafaude une belle arnaque, somme toute assez classique (dans les romans ?) ; l’arnaque à l’assurance-vie qui peut leur rapporter six cent mille dollars. Dans les grandes lignes, Barry et Lola s’imaginent partir tous deux à Guerrera (le pays fictif qu’on situerait bien vers le Vénézuéla, la Guyane) et Barry pourrait bien y rencontrer une mort accidentelle pour revenir aux Etats-Unis sous l’identité d’un frère disparu de Lola, une fois le pactole touché. Ca parait simple comme ça mais c’est Westlake et il s’en donne à coeur-joie avec un américain officiellement disparu, en réalité en cavale, confié à la famille de Lola, famille qui se dit que … finalement …, eux aussi pourraient être concernés par le pactole, et que, finalement, quel est l’intérêt que Barry reste vivant … ! La fin me parait un peu faible. Plutôt happy-end et très brutale, mais la substance du polar reste délectable. » Par Tistou : lecteur …www.critiqueslibres.com
Rire fait du bien. Roman du genre polar-humour très amusant, disons, hilarant. Un bon moment de détente pour oublier les tracas du quotidien. Gilles Lagrois, Auclair, Québec
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Roman histotique---JEAN. M. AUEL---LE PAYS DES GROTTES SACRÉES
12/07/2011 14:59
JEAN M. AUEL
6) LE PAYS DES GROTTES SACRÉES, tome 6. 31 mars 2011, 678 pages
Avec Le Pays des grottes sacrées, l'Américaine Jean M. Auel clôt sa saga préhistorique devenue un best-seller mondial. Elle revient sur trente ans d'un véritable conte de fées. « Des millions de fans à travers le monde l’attendaient depuis neuf ans ! Ayla, notre ancêtre à tous, est de retour dans le sixième et dernier volet de la formidable saga préhistorique « Les Enfants de la Terre ». « La petite orpheline Cro-Magnon recueillie par des Neandertal a fait bien du chemin depuisLe Clan de l’Ours des Cavernes, le premier tome de ses aventures. Elle vient de mettre au monde une petite fille, et a été peu à peu adoptée par les membres de la Neuvième Caverne, le clan de son compagnon Jondalar. A tel point que la Zelandoni, guérisseuse et chef spirituel de la tribu, la choisit pour lui succéder un jour. Afin de parvenir à cette fonction, Ayla suit pendant plusieurs mois la grande prêtresse. Son initiation passe notamment par la visite des nombreuses grottes ornées de la région, l’occasion pour elle de découvrir des sites magnifiquement décorés, dont elle apprend à comprendre le sens. Mais cette formation, jalonnée de rites de passage, n’a rien d’une promenade de santé, et la jeune femme devra franchir bien des obstacles avant de devenir Zelandoni. Saura-t-elle trouver un équilibre entre ses obligations de jeune mère et d’épouse et les exigences de son apprentissage «
« C'est l'épilogue des aventures d'Ayla, jeune cro-magnonne orpheline ayant trouvé refuge auprès d'une tribu de néandertaliens avant de rallier celle de son compagnon Jondalar. Une épopée qui se situe trente-cinq mille ans avant notre ère et fait voyager ce couple antédiluvien de la mer Noire à la Dordogne, de grottes en cavernes. « source :www.lexpress.fr "Ce sixième et dernier livre de la saga des "Enfants de la terre", nourri comme les précédents d'une documentation fouillée saluée par les spécialistes, ne décevra pas les fans avides de se plonger à nouveau au coeur de la vie préhistorique." Pèlerin magazine
"Dans Le pays des grottes sacrées, le sixième et dernier tome, on retrouve [...] la recette qui a fait le succès des précédents livres : des personnages qui nous ressemblent et des descriptions fleuves, nourries de documentations solides." Ouest France Si vous voulez en savoir plus sur LES ENFANTS DE LA TERRE, de JEAN M. AUEL « A l’occasion de la sortie du sixième volet des Enfants de la Terre, Le Pays des grottes sacrées, Jean-Philippe Rigaud, paléontologue de renom, nous propose un dossier scientifique passionnant. Le Grand Voyage d’Ayla et de Jondalar est jalonné de descriptions historiques, Philippe Rigaud se devait d’y revenir en nous dressant un tableau des connaissances actuelles sur l’archéologie préhistorique. En abordant notamment les conséquences des glaciations, la vie préhistorique au quotidien, de la cuisine, aux arts. Et de répondre à cette question au coeur de la saga : les derniers Néandertaliens ont-ils rencontré les premiers Homo sapiens sapiens ? Philippe Rigaud nous présente également avec cartes et dessins à l’appui les sites préhistoriques traversés par les personnages, ainsi qu’un foisonnant bestiaire de l’art paléolithique. » Source :www.bibliosurf.com
Quel bonheur comme lecteur de retrouver AYLA, JONDALAR, tous les membres de leurs familles, tous les clans qu’ils ont rencontrés et fréquentés !!! Ce dernier volet est la suite fabuleuse des ENFANTS DE LA TERRE. Ce dernier roman est aussi réussi, prenant, fascinant, palpitant que tous les autres tomes. Je suis un inconditionnel de JEAN. M. AUEL et ce fut un plaisir de lire le dénouement de cette belle aventure. Je suis un passionné d’histoire, d’anthropologie, de sociologie, de l’évolution de l’homme à travers les âges et les sociétés. C’est une saga de romans préhistoriques exceptionnels. On y décrit l’évolution des humains de l’époque préhistorique, leurs relations entre tribus et clans, la découverte du langage, la vie de couple ou de famille, la médecine, le feu, les racines de ce que nous sommes. J’ai beaucoup aimé ces romans. Avec cette saga je fus comblé car Jean M.Auel est une grande auteure qui a pris le temps de faire des recherches approfondies dans tous les domaines qui touchent l’évolution de la race humaine à travers le temps, les âges de notre humanité depuis son origine sur notre planète Terre. Je lui suis très reconnaissant de cette œuvre fabuleuse. Gilles Lagrois, Auclair, Québec
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****LEBLANC Perrine---L'HOMME BLANC
13/07/2011 14:45
LEBLANC Perrine
L’HOMME BLANC, Polygraphe, Le Quartanier, 2010, 170 pages D'une enfance au goulag à sa vie comme « homme blanc » dans le cirque russe, ce roman présente le portrait d'un enfant qui devient adulte dans un monde bouleversé, où les règles de la survie cohabitent avec la générosité la plus vive. Perrine Leblanc a remporté le Grand Prix du livre de Montréal 2010 pour son roman « L'homme blanc » Avec une écriture sans concessions, L'homme blanc de Perrine Leblanc est à la fois le roman d'un siècle de souffrances et le récit d'une quête poignante de la vérité », a affirmé M. Leroux, au nom des membres du jury.source : www.radio-canada.ca > Grand Prix du livre de Montréal 2010
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« L’homme blanc, c’est Kolia, né dans les monts K. en Sibérie orientale, élevé dans les prisons de Staline. Là-bas, enfant encore illettré s’habituant à la faim et au froid, il fait la rencontre de Iossif, un prisonnier originaire d’Europe de l’Ouest qui le prend en charge et lui donnera le goût de l’art, du français, du monde libre. Relâché des camps à la fin de l’adolescence, Kolia découvrira l’URSS des années cinquante pour bientôt intégrer un cirque à Moscou et devenir clown. Mais le souvenir de Iossif, disparu dans des circonstances inconnues, le hante, l’accompagne, comme tout son passé qui marque sa drôle de gueule et que recouvrira la blancheur du clown muet.
Dans un style où se conjuguent sens du rythme et art du détail, Perrine Leblanc déploie ici un imaginaire riche, nourri par une passion de longue date pour la culture russe, et recrée le mouvement d’une vie qui fait parler les silences et les gestes.
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LA PRESSE
« La force de ce récit est sans doute ce personnage pathétique de clown muet marqué par son passé, loyal dans ses amitiés et fidèle à ce maître disparu qu’il recherchera jusqu’à la fin. Un très beau roman qu’imprègne l’amour de l’auteure pour la culture et l’âme russes. » — M. Lepage, La semaine, 9 octobre 2010
« Un personnage qui nous fait rêver, qui nous fait pleurer aussi. Un roman qui m’a beaucoup touchée. Un livre sur la liberté. Je vous suggère de le lire, c’est vraiment magnifique. » — Lorraine Pintal, Radio-Canada, Vous m’en lirez tant, 5 sept. 2010
« un roman aux rudes abords, mais dont la lecture révèle une histoire poignante, étrangement fascinante. » — Hugo Prévost, Pieuvre.ca, 14 sept. 2010 » source : www.lequartanier.com
« C'est un monde d'hommes ravagés, survivants, que construit Perrine Leblanc dans L'Homme blanc. Un monde étoilé autour de Kolia, au visage enlaidi de souffrance, qui s'imagine encore plus laid qu'il ne l'est. Tout L'Homme blanc, confie Perrine Leblanc, lui est tombé dessus lors d'un voyage à Bucarest, alors qu'elle observait un gentleman cambrioleur et amuseur public à l'oeuvre. Dès le début du livre, elle nous y traîne. «Dans la Zona il dirait aux autres prisonniers: J'ai volé pour la première fois à l'âge où les enfants apprennent à lire. C'était sa façon de résumer les premiers temps de son art.»
Cardamome et larcins
Kolia, enfant du goulag qui survit plus qu'il ne grandit, devient le protégé de Iossif. Un homme qui lui apprend à lire et le russe et le français. Qui lui enseigne les règles du goulag, cet implacable «code du zek»: comment manger moins que sa faim pour habituer le corps; comment échapper aux caïds; comment se garder une flamme en accordant dans sa tête des verbes; et comment sauver, carrément, son cul. Car «la mission de l'homme-machine, c'est de marcher vers le communisme, la liberté par l'éducation et le travail». Pas de place pour la chaleur ni pour le coeur. Quand Iossif disparaît, sans explications, Kolia perd ce qui, peut-être, ressemble le plus à une famille. Ne lui reste comme plaisir que le thé très fort à la cardamome. Et les larcins pickpocketés, seule liberté. «C'était moins l'objet volé qui comptait que le geste lui-même, ou sa beauté, lit-on. Un vol réussi est une victoire sur l'ordre établi par d'autres, un carré parfait.» «L'Homme blanc, c'est un récit de vie. Fictif. Le récit d'une amitié très forte entre deux hommes. L'un des deux disparaît rapidement, mais Kolia se construit, devient un homme aussi dans l'absence de Iossif. C'est une amitié inachevée. J'allais dire "incomplète", mais non. Inachevée.» Leblanc vient de recevoir, il y a deux semaines, le Grand Prix du livre de Montréal, car le jury a aimé «l'écriture sans concessions», ce «roman d'un siècle de souffrances et le récit d'une quête poignante de la vérité». Source : www.ledevoir.com
L’HOMME BLANC est le genre de roman qu’on aime ou qu’on délaisse. Le rythme est lent, intense, le style est ajusté, compact. Les personnages sont des marginaux, des délaissés qui doivent se reconstruire car la vie ne leur a rien donné sinon une vie à la dure sans image familiale, paternelle. L’homme blanc est un « nobody ».Un sujet intense écrit avec grand talent. Gilles Lagrois, Auclair, Québec
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***PICOULYDaniel---LA NUIT DE LAMPEDUSA
19/07/2011 21:49
PICOULY Daniel
LA NUIT DE LAMPEDUSA, Albin Michel, 2011, 482 pages
« La nuit de Lampedusa réunit Bonaparte, le chevalier Saint George, Joséphine de Beauharnais, le général Berthier, et beaucoup d'autres. Le roman s'ouvre, sur le récit du général Berthier qui écrit la notice nécrologique de Bonaparte puis sur l'enterrement de Saint Georges, qui commente ses obsèques en observateur caustique : Jeanne sa maîtresse se découvre enceinte tandis que l'ennemi de toujours du Chevalier, le Mac vient demander des comptes sur sa tombe. De son coté, Bonaparte, pas encore empereur, est embourbé dans sa campagne d'Egypte tandis que Josephine occupe son temps entre amants et voyantes.
Il y a des romans historiques réussis. On y trouve un événement ou des personnages réels, une touche de romanesque, une pincée de vision personnelle, le tout lié avec un style agréable, qu'il soit recherché, décalé ou drôle. Ils respectent la réalité même si l'auteur y a ajouté une touche personnelle.
Des personnages historiques ? Oui, nous les avons avec Bonaparte, Berthier, Joséphine, Saint Georges et consorts. La touche personnelle ? Oui, on peut sans doute appeler touche personnelle le fait de réinterpréter un réalité historique (Bonaparte s'est bien embourbé en Egypte en voulant couper la route des Indes aux armées anglaises, Josephine n'a jamais été fidèle, de même que son mari). Néanmoins Daniel Picouly, en entrecroisant les trois récits (ceux de Bonaparte, de Josephine et de Jeanne et ses acolytes) en de courts passages ne cesse de passer d'une histoire à l'autre, embourbant son récit par ces petites saynètes qui semblent bien décousues et s'enchaînent dans une alternance qui devient, au final, totalement lassante et surtout ennuyeuse à périr. Le romanesque ? Oui, les aventures de Mac, Jeanne et ses chevaliers servants sont sans doute sensés apporter ici une touche d'aventures. Mais que de vent dans ces aventures si peu crédibles, si peu intéressantes, si vaines et creuses que l'on se demande à quoi elles servent, dans la mesure où le tout ne mène à rien. L'utilisation de personnages réels et fictifs n'apporte rien de neuf à ce que nous savons de l'Histoire, et l'amoncellement d'anecdotes fictives ne fait que plonger le tout dans un magma dépourvu de saveur. Une vision personnelle ? Oui, c'est le moins qu'on puisse dire. Là dessus rien à dire. D'ailleurs Daniel Picouly ajoute des détails très personnels, comme ce quartier noir de Paris appelé Harleem, ou le chevalier Mac, inventeur de la restauration rapide. »www.amandameyre.com « Un Napoléon tourmenté, une Joséphine arriviste, un Chevalier de Saint-George décédé mais vivant sous une autre "armure", une Jeanne fidèle-courageuse-sereine, un Mac des plus versatile,... une histoire qu'on aimerait véritable et inscrite définitivement dans l'Histoire,... un auteur exceptionnel. » Source : www.fnac.com
Roman à base historique trafiqué pour le plaisir de l’auteur. On y retrouve de grands personnages, de l’humour, du fantastique, des aventures farfelues dignes de Rabelais. On craque, on s’amuse ou on n’aime pas. Je me suis bien amusé car l’humour de l’auteur à lui seul vaut le coup de s’éclater. Avec "La nuit de Lampedusa" Daniel Picouly nous embarque dans une fresque historique débridée, jubilatoire, exubérante
.À vos risques…..un coup de dés. Gilles Lagrois, Auclair, Québec
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****LEMAITRE Pierre--ALEX
21/07/2011 23:05
LEMAITRE Pierre
ALEX, Albin Michel, 2011, 392 pages
Alex, de Pierre Lemaitre (***) Un polar français très efficace, surprenant et bien mené.
« Après une floppée de lectures policières plutôt insipides, je suis tombée un peu par hasard à la bibliothèque sur ce polar, (nouveauté 2011), qui s'annonçait comme une Nième lecture nocturne. Et bien non!
Alex, est enlevée par un inconnu qui va lui faire subir les pires horreurs... la suite ne se raconte pas, pour préserver le plaisir de la découverte des tribulations de cette jeune femme très spéciale...
Ce polar français, très efficace, bénéficie de plusieurs atouts : - une histoire originale, toujours surprenante, assez violente tout de même (il vaut mieux prévenir les âmes sensibles), avec 3 parties bien distinctes, et pas mal de rebondissements, dont certains assez inattendus - une fin qui ne déçoit pas!!! - un style atypique : très direct, réaliste, précis, et finalement assez éloigné des habituels poncifs et facilités stylistiques des polars - des personnages plutot bien esquissés : le flic sur le retour, ses collègues (le fils de bonne famille, et surtout l'avare maladif assez étonnant), et Alex, jeune femme débrouillarde, intelligente et désaxée.
Voilà, ça se lit comme du bon pain, idéal pour les insomniaques et les veilles de bébé nocturnes, ou comme lecture de vacances. « source : www.critiquesdenenettes.com « Alex, une jeune femme de 35 ans, belle et attirante, essaie des perruques dans un magasin du boulevard de Strasbourg. Quelques heures plus tard, elle est enlevée par un inconnu qui la suivait, jetée dans une camionnette et séquestrée dans un hangar désaffecté. Le ravisseur a organisé sur place un théâtre de tortures qu'elle va subir jusqu'à l'horreur. Alex parvient à se libérer avant que la police ne la retrouve, et n'identifie son tortionnaire, suicidé sur le périphérique. Dès lors, l'énigme d'Alex et de son passé ne peut plus lâcher le lecteur, qui la découvre du point de vue de la victime et de ses bourreaux, jusqu'au terme d'une tragédie imprévisible et fatale. Il est impossible d'en dévoiler davantage sans déflorer une intrigue d'une intelligence et d'une construction diaboliques qui touchent à la perfection. L'écrivain se révèle dans le ton et le style du récit (d'une feinte impassibilité) à l'image du commandant Verhoeven, le flic qui élucide la tragédie d'Alex, d'une attachante complexité. Pierre Lemaître, qui déclare "je ne cherche à écrire que des livres qu'Hitchcock aurait voulu filmer", porte à son comble, sans le moindre artifice ni trucage, l'art du suspense et de la peur. « source: ww.fnac.com
Roman du genre polar-thriller très bien réussi. Le style est rapide, coulant, prenant, implacable, parfois hors d’haleine; les événements se précipitent à un rythme effarant, les protagonisters sont absorbés par la vie tourbillonnante voire tornade d’Alex le personnage principal. Folie et meurtres côtoient avec la douleur, la rancoeur, la vengeance. Un bon moment de lecture pour les passionnés de ce genre. Gilles Lagrois, Auclair, Québec
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