|
[ ESSAI ] [ Conte, FANTASTIQUE, FÉÉRIE, SCIENCE FICTION ] [ LIVRES AU JOUR LE JOUR # 1 ] [ Roman du genre thriller ] [ RÉCIT ] [ Thriller québécois ] [ Roman québécois ] [ Roman du genre thriller ] [ Roman genre polar ] [ Littérature étrangèr ] [ Roman polar québécoi ] [ MES POÈMES-GIL ]
|
|
|
|
*****FOLLET Ken---LA CHUTE DES GÉANTS
01/08/2011 00:05
LA CHUTE DES GÉANTS, Robert Laffont, 2010, 998 pages, TRILOGIE
LE SCIÈCLE 1
Un roman à base historique, éclatant, magistral. Ce roman évoque une époque cruciale pour l’humanité : les années 1914 à 1920. Le mode de vie de l’Europe et de l’Amérique fut transformé par les confils, les guerres incessantes entre les pays dominants de l’Europe de cette époque : l’Angleterre, la France, l’Allemagne, la Russie et leurs pays satellites réciproques. Le principal intérêt de ce roman est la compréhension, l’intelligibilité de tous les événements importants qui ont constitué la PREMIÈRE GUERRE MONDIALE. Dans tous ces pays il y avait des classes dominantes et des travailleurs exploités, des seigneurs, des nobles, des propriétaires d’usines qui maintenaient leurs populations dans un mode de vie précaire, pauvre, soumis aux intérêts personnels des riches. Dans toutes les sociétés, les gouvernements, les institutions, l’intérêt personnel ou privé s’avère le premier mobile d’agression de part et d’autre. Un roman remarquable par son style prompt et clair, l’enchaînement détaillé des événements et sa compréhension de cette époque importante de notre histoire moderne. Gilles Lagrois, Auclair, Québec
Un siècle juste de l'autre côté de la rue …par un lecteur « Je viens de terminer « Le Siècle – la Chute des Géants » de Ken Follett et, franchement, je m’avoue complètement sous le charme de ce long roman qui, malgré son millier de pages, s’est déroulé presque trop rapidement. Je viens d’abandonner les personnages du roman par contrainte, car le deuxième tome n’est toujours pas paru. Dommage ! J’ai complètement adhéré à cette histoire du siècle où les procédés mercantiles combinés de politique aléatoire finissent par déclencher la « Grande », cette guerre dans laquelle des millions de morts finissent par s’effacer dans l’écrit au profit de quelques uns, peintures justement posées par l’auteur dans ce roman fleuve. Ken Follett nous transporte de personnages en personnages, comme s’ils étaient des étapes obligatoires pour comprendre l’espace qui les divise et les lie à la fois. Etre mineur gallois ou militante féministe à cette époque pourrait diviser autant que le révolutionnaire russe du noble anglais de cette même période ; sauf que tous se rejoignent un moment donné par l’auteur pour faire de ce qui aurait pu être une saga traditionnelle un évènement planétaire où les uns et les autres seront chahutés par la guerre et les révolutions. Monde complexe, mais personnages tellement humains qu’il suffit de les replacer dans ce siècle pour s’en faire des intimes. C’est à mon sens un véritable tour de force de la part de Follet de récidiver dans le roman historique avec cette même fougue que pour les « Piliers de la Terre », avec cette même approche élitiste qui fait d’un bon roman toute sa préparation. Les personnages sont d’une peinture réaliste, les évènements sont étudiés avant d’être livrés dans l’écriture. Tout Follett est présent dans ce roman, car même l’intrigue de ses productions selon moi mineures, pavées d’espions et de complots politiques, surgissent quand c’est nécessaire. Alors c’est vrai… il faut sa part de naïveté pour accepter Churchill dans le salon fictif d’un acteur inventé, tout comme cette crédulité de voir un des personnages imaginaires aux côtés de Lénine. Mais l’histoire fonctionne ainsi. Ces « étapes humaines » servent le lecteur. Quand elles se posent, il comprend alors que le roman n’est pas seulement celui des femmes et des hommes que Follett nous sert, mais avant tout celui de ce siècle dont la mécanique bouleverse encore nos consciences. S’il fallait une définition de ce siècle, elle serait multiple, tant les femmes et les hommes qui le composent l’ont créé et l’ont subi. Follett l’a compris. Pour ne pas être confus, il trace des lignes entre les chapitres pour dissocier ce qui est de l’un et qui n’est pas forcément de l’autre. Et il nous promène entre Royaume-Uni, Allemagne, Russie et Etats Unis d’Amérique avant de convenir qu’en fait, l’un et l’autre ne peuvent que se rejoindre. Ils sont du siècle. Et quand on lit ce livre, on finit par voir ce siècle là juste de l’autre côté de notre propre rue. Source :source : www.critiquesliques.com
« Auteur des best-sellers Les Piliers de la Terre et Un monde sans fin, l’écrivain gallois Ken Follett relève un nouveau défi avec La Chute des géants, le premier tome de sa nouvelle trilogie intitulée Le Siècle. Mettant de côté pour un moment l’époque médiévale, Ken Follett s’est investi dans l’exploration minutieuse du 20e siècle, traversant en trois volumes la période la plus agitée, la plus violente et la plus complexe des temps modernes. «J’ai vécu dans la deuxième partie du 20e siècle et la plupart de mes lecteurs en ont connu une partie. Leurs parents, leurs grands-parents et leurs arrière-grands-parents y ont vécu aussi. Donc cette histoire est celle d’où nous venons tous», commente-t-il en entrevue téléphonique, depuis son bureau du Royaume-Uni. Dans La Chute des géants, les grandes puissances vivent leurs derniers moments d’insouciance, car bientôt, la guerre fera ses ravages. À travers le premier tome, le destin de cinq familles –américaine, russe, allemande, anglaise et galloise– se croise habilement au rythme de la Première Guerre mondiale et de la Révolution russe. Elles traversent ces tragédies en tentant d’accomplir leur destin, au rythme de leurs propres passions, rivalités et intrigues, les jeux de pouvoir et les coups du sort. TROIS ANS DE TRAVAIL Ken Follett s’est complètement investi dans la rédaction de ce livre qui lui a demandé presque trois ans de travail. «En ce moment, je suis en train d’écrire le deuxième livre et c’est le plus gros et le plus ambitieux projet de ma carrière. Quand j’ai décidé de le faire, je me suis engagé dans un cycle qui me prendrait sept ans et qui compterait un million de mots. Quand j’aurai terminé, j’écrirai peut-être un petit thriller de 70 000 mots pour me relaxer... C’est beaucoup de travail, mais c’est bien payé!» dit-il, en éclatant de rire. Avant d’écrire La Chute des géants, l’ex-journaliste du London Evening News a lu plusieurs ouvrages de référence et des biographies, examiné des photographies et des films d’époque et utilisé de nombreuses cartes. «Après avoir écrit mon premier jet, j’ai engagé huit historiens pour qu’ils vérifient les faits de façon à ce que je n’induise pas les lecteurs en erreur.» Ce roman historique, qui se lit comme un thriller, met en scène des personnages dont on veut à tout prix connaître le destin. «C’est un gros défi de retenir l’attention des lecteurs pendant des centaines et des centaines de pages. On solutionne ce problème en engageant les émotions du lecteur dès le début», révèle l’auteur. C’est exactement ce qui se produit dans La Chute des géants, où Ken Follett amorce son roman par l’émouvante histoire de Billy Williams, un adolescent vite initié au dur travail de mineur dans une veine de charbon du pays de Galles. «Je veux que vous ressentiez de la sympathie pour lui, que vous soyez ému par son courage quand il passe une journée entière dans le noir. Ensuite, vous aurez envie de savoir ce qui se passera...», assure-t-il. GRAND DÉFI Il reconnaît que c’est tout de même un sacré défi. «Je prends beaucoup de temps pour planifier mes histoires et je m’assure qu’il y a toujours une raison pour laquelle le lecteur ait envie de poursuivre sa lecture. J’aurais aussi pu présenter le destin de cinq familles différentes, en les faisant vivre en parallèle, mais je trouvais que ce ne serait pas satisfaisant. J’ai donc fait en sorte qu’elles prennent part aux grands événements historiques. J’ai aussi dû prévoir comment elles allaient se rencontrer et interagir. Comment les personnages allaient tomber en amour ou se battre les uns contre les autres. Il m’a fallu du temps pour tout mettre en place.» Ken Follett s’identifie beaucoup à Billy Williams, son personnage préféré. «Il vient d’un milieu semblable au mien et fut relativement facile à écrire, car il y a beaucoup de moi en lui. J’aime aussi beaucoup Walter, même s’il ne me ressemble pas.» LA BATAILLE DE LA SOMME Il est particulièrement fier des quatre chapitres consacrés à la Bataille de la Somme, au milieu du livre. «Les lecteurs comprendront cette bataille et réaliseront ce que les officiers et les commandants des deux côtés voulaient réaliser. C’est aussi une partie très émouvante, car il y a une scène qui traite des conséquences de cette bataille, lorsqu’un télégramme arrive à Aberowen et que les gens apprennent que leur fils est mort.» En ce moment, Ken Follett écrit la seconde partie de la trilogie, qui commencera en 1933, à Berlin, et traitera de la Guerre civile espagnole, de la Deuxième Guerre mondiale et du développement des armes nucléaires. «Je pense que le livre se terminera en 1949, avec l’explosion de la première bombe atomique soviétique, ce qui ouvre grande la porte à la Guerre froide, dont je parlerai dans le troisième livre.»source :fr.canoe.ca
Un roman à base historique, éclatant, magistral. Ce roman évoque une époque cruciale pour l’humanité : les années 1914 à 1920. Le mode de vie de l’Europe et de l’Amérique fut transformé par les confils, les guerres incessantes entre les pays dominants de l’Europe de cette époque : l’Angleterre, la France, l’Allemagne, la Russie et leurs pays satellites réciproques. Le principal intérêt de ce roman est la compréhension, l’intelligibilité de tous les événements importants qui ont constitué la PREMIÈRE GUERRE MONDIALE. Dans tous ces pays il y avait des classes dominantes et des travailleurs exploités, des seigneurs, des nobles, des propriétaires d’usines qui maintenaient leurs populations dans un mode de vie précaire, pauvre, soumis aux intérêts personnels des riches. Dans toutes les sociétés, les gouvernements, les institutions, l’intérêt personnel ou privé s’avère le premier mobile d’agression de part et d’autre. Un roman remarquable par son style prompt et clair, l’enchaînement détaillé des événements et sa compréhension de cette époque importante de notre histoire moderne. Gilles Lagrois, Auclair, Québec
| |
|
|
|
|
|
|
|
****CARRISI Donato---LE CHUCHOTEUR
04/08/2011 03:00
CARRISI Donato
LE CHUCHOTEUR, Calmann-Lévy, 2010, 432 pages
Un très bon roman du genre thriller-grands frissons. Le sujet est touchant, bouleversant et courageux : le meurtre de petites filles. Qui ne serait pas ému à la nouvelle du meurtre de fillettes de six à treize ans ? Le sujet s’échaîne, se complique, se dévoile, s’accélère, garde la route jusqu’à la fin; à couper le souffle. Les personnages correspondent à une société moyenne voire normale : des bons, des méchants, des tordus, des génies, des parents avec des problèmes de parents, des spécialistes au service des enquêteurs et de la police, des enfants qui subissent des sévices et en meurent. Un grand roman dans la veine de Millenium je dirais…mais rien n’est comparable en littérature, chaque roman est unique. Si le genre roman thriller t’intéresse de nombreuses heures de plaisir et d’angoisse t’attendent.
MODUS OPÉRENTI :
« Un tueur en série évolue dans un univers de symboles. Il suit un chemin ésotérique, démarré des années plus tôt dans l’intimité de son coeur, et qu’il continue maintenant dans le monde réel.Les filletttes enlevées ne sont qu’un moyen pour atteindre un objectif, un but. » p. 138 « On part de l’hypothèse que la personne ne naît tueur en série, mais qu’on accumule passivement des expériences et des stimuli, comme une sorte d’incubation de la personnalité meurtrière, qui débouche ensuite sur la violence. »p. 138 « Le premier stade de ce procédé est celui de l’imagination » « Avant de le chercher dans la réalité, l’objet du désir est longtemps fantasmé… »p. 138 « Le deuxième stade est l’ »organisation », ou la « planification ». L’imagination mûrit et passe à la phase exécutive, qui débute immanquablement par le choix de la victime. » p. 139 « La troisième phase était celle de la « tromperie ». Comment les victimess ont-elles été approchées? » p. 140 « Le quatrième stade. Celui du meurtre. Le tueur en série répète chaque fois un « rituel » pour donner la mort. Il peut le perfectionner avec le temps, mais il ne change pas dans les grandes lignes. C’est sa marque de fabrique.Et chaque rituel est accompagné d’un symbolisme particulier. »p.142 « Le dernier stade était celui de la « disposition des restes. p.142 « Dans le cas des tueurs en série, le lieu où les victimes sont retrouvées prime sur celui où elles ont été tuées. En effet, alors que l’homicide est un acte que le meurtrier se réserve à lui-même, tout ce qui suit devient un moyen pour partager l’expérience. À travers le cadavre de la victime, l’assasin instaure une sorte de communication avec les enquêteurs. » p. 154 « Il est vrai qu’être arrêté est souvent l’aspiration ultime d’un tueur en série. Pas parce qu’il n’arrive pas à se contrôler, mais plutôt parce qu’avec la capture il peut enfin sortir à découvert. Souvent, s’il a une personnalité narcissique, il veut être reconnu pour la grandeur de son œuvre. Et tant que son identité reste mystérieuse, il n’atteint pas son but. »p. 155 « Ce sont souvent des gens qui ont subi une discipline sévère dans leur enfance. Pour cette raison, de nombreux criminologues soutiennent qu’ils tendent à infliger à leurs victimes la même quantité de douleur et de souffrance qu’ils ont endurée. Ils nourrissement un sentiment de rage et d’hostilité qui n’est pas forcément visible aux yeux des gens qui les fréquentent habituellement. »p.156 « Les enfants sont souvent parmi nous. Parfois, il suffit de les chercher dans les adultes qu’ils sont devenus. »p.287 Gilles Lagrois, Auclair, Québec
Présentation de l'éditeur « Cinq petites filles ont disparu. Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière. Au fond de chacune, un petit bras, le gauche.
Depuis qu'ils enquêtent sur les rapts des fillettes, le criminologue Goran Gavila et son équipe d'agents spéciaux ont l'impression d'être manipulés. Chaque découverte macabre, chaque indice les mènent à des assassins différents. La découverte convainc d'appeler en renfort Mila Vasquez, experte dans les affaires d'enlèvement. Dans un huis clos d'un appartement spartiate converti en QG, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire : tous les meurtres sont liés, le vrai coupable est ailleurs. Quand on tue des enfants, Dieu se tait, et le diable murmure...
On suit le déroulement de l'enquête façon "les experts" auprès de Mila et de ses compagnons. Haletante avec de nombreux évènements rajoutant du suspense (même si certains tirés par les cheveux). Mise en garde : Préparez-vous à recevoir quelques claques sur la fin. But recherché pour un thriller, contrat rempli. »www.critiqueslibres.com
J'ai aimé ce livre malgré sa noirceur (meurtres de petites filles), l'intrigue est bien ficelée, le suspense maintenu d'un bout à l'autre. L'auteur nous tient et ne nous lâche pas. Très bon polar à mon avis. Les personnages surtout l'héroïne sont attachants. A lire Source :www.critiqueslibres.com
»Roulements de tambour : attention, il arrive. « Le thriller le plus attendu de l’année », comme le proclame le bandeau rouge qui emballe le livre. 200 000 exemplaires écoulés en Italie, nous informe la quatrième de couverture. Mazette ! Marketing efficace : quelques semaines après sa sortie en France, Le Chuchoteur pointe dans les dix meilleures ventes de romans dans l’Hexagone. Alors du bruit pour quoi ? Pour une histoire assez savante, qui explore une voie plutôt originale au royaume surpeuplé du thriller avec tueur en série. Soit : la découverte d’un cimetière de bras découpés. Appartenant à six très jeunes filles enlevées. Début d’un jeu de piste macabre pour l’équipe en charge de l’affaire. Une poignée de flics spécialistes, aidés par un brillant criminologue (Goran Gavila) et une inspectrice experte en libération d’enfants kidnappés (Mila Vasquez). Après les bras, les corps entiers des fillettes distillés. Chaque découverte sert de révélateur et met en évidence les pratiques immondes d’un tueur différent à chaque fois. Quel cerveau malade se cache donc derrière ce projet incroyable ? Comment peut-il manipuler à la fois ces tueurs-relais et ces chasseurs policiers ? S’inspirant d’un assassin réel – le monstre de Foligno qui tua deux enfants au début des années 1990 – auquel il consacra une thèse, Donato Carrisi s’applique à un récit suffisamment malin pour accrocher le lecteur et le pousser au bout de ses 400 pages. On peut applaudir, même si comme souvent l’abus de rebondissements, plus ou moins crédibles, finit par épuiser. Avant ce premier roman, Carrisi donnait dans l’écriture de scénarios. Son intrigue est effectivement correctement charpentée. Ce qui ne suffit pas à faire un bon roman. Ses personnages sont aussi fouillés que ceux d’une piètre série télévisée. Disons que son équipe de traqueurs de méchants est aussi « passionnante » que celle de The Mentalist ou de Lie to me. On peut être client, ou trouver bien maigre l’épaisseur psychologique de tels personnages. L’écriture de Carrisi est un autre problème. Juriste de formation et criminologue, il ne peut s’empêcher de ramener sa science, et à plusieurs reprises, on est convié à la lecture d’un cours magistral, du style : « Il existe quatre catégorie de tueurs en série : a) le visionnaire, b) le missionnaire, etc. ». Le reste est à l’avenant. Terriblement scolaire et plat. Rien à voir par exemple avec Giancarlo de Cataldo, ancien juriste italien lui aussi, mais auteur majeur avec notamment Romanzo criminale. Un écrivain, un vrai. Donato Carrisi pour l’instant n’est qu’un gentil faiseur. Et son Chuchoteur reste assez anecdotique » source :www:sympatico.ca/à l’ombre du polar
| |
|
|
|
|
|
|
|
***LEVISON Ian---UNE CANAILLE ET DEMIE
07/08/2011 13:52
IAN LEVISON
UNE CANAILLE ET DEMIE, ÉD. FERYANE, 2006, 333 pages Un bon roman du genre polar. La totale : le bon, le méchant, la jeune fille délurée, un vol de banque, une vie sous la menace et la détective désabusée. Le bon est enseignant mais rêve d’être chercheur. Le méchant sort de prison et tente une dernière fois sa chance en braquant une banque. Le sort de la vie amène le voleur chez l’enseignant qui dépourvu se voit dans l’obligation de le garder chez lui car ce dernier le menace de son révolver mais surtout de dévoiler son secret car celui-ci couche avec la fille mineure de son voisin, une étudiante. La vie est une question de survivance. Tous les moyens sont bons, il n’y a pas de coups bas pour survivre. Une toile de la société américaine mais également de la vie qui nous mène où ne pense pas aller. Ce sont les événements qui font la vie car on n’en contrôle pas les aléas. Le style du roman est fluide mais direct, pénétrant mais souple. Un bon moment de lecture qui peut nous donner à réfléchir sur les événements de la vie de chacun. Gilles lagrois, Auclair, Québec
Présentation de l'éditeur « Dans une petite ville du New Hampshire, deux hommes se font face. Dixon, l’ex-taulard et Elias, le professeur. Un pistolet automatique les sépare. Leur vision de la vie et des hommes aussi. Et leurs ambitions… Le premier rêve d’une ferme tranquille dans l’Alberta. Le second d’ascension valorisante dans l’establishment universitaire. Quand Dixon, salement blessé et chargé de quelques milliers de dollars difficiles à écouler, surprend Elias dans le plus simple appareil avec la fille de ses voisins, visiblement mineure, il lui est facile de le convaincre de le cacher dans son sous-sol, et de ne rien dire à la police… Et quand Denise, agent du FBI, vient enquêter, Elias la trouve à son goût. Dixon pourra-il faire confiance à ce séducteur du dimanche qui ne cache pas sa sympathie pour le IIIe Reich ? La morale de cette histoire fera grincer des dents... du pur Levison ! » Des lecteurs : Des personnages qui sortent de l’ordinaire et un brio indéniable pour régler ses comptes avec la société américaine : Iain Levison, c’est du nanan !
Iain Levison, toujours aussi en forme dans l’irrévérence, malmène ces trois-là, leur fait cracher leur vérité. Ils vont se faire peur, se causer, s’étriper, presque s’aimer, et tout nous dire sur leur belle société foutraque, qui parfois ressemble à la nôtre.
Vous avez lu ! par cynic63 , un lecteur « Bon, et bien, il va être difficile de vous présenter ce deuxième roman de Iain Levison de manière claire et concise. Une canaille et demie est d’abord sorti dans sa traduction française en 2006, aucun éditeur américain n’en ayant au préalable voulu. Lorsque le roman fut édité en anglais, il ne s’appelait plus Tiburn, son titre original, mais Dog eats dog ; Tiburn étant cependant le titre que l’éditeur allemand avait, lui, décidé de conserver. Vous me suivez ? C’est compliqué ? Et bien, c’est à l’image de cet atypique écrivain qui, non content de nous truffer ses romans de vrais morceaux d’humour noir, a dû bien rigoler en voyant cet imbroglio éditorial dont il a été bien involontairement la cause.
Cette introduction étant faite, qu’en est-il du contenu de ce deuxième roman de l’américano-écossais ? D’abord des personnages : A ma droite, la petite trentaine étincelante, les fringues impeccables du prof de Province qui aspire à de hautes destinées universitaires. J’ai nommé Elias White. Prétentieux, prêt à tout pour se faire remarquer par les Mandarins qui occupent les Chaires d’Histoire dans les facs américaines ou les revues spécialisées, notre bonhomme semble avoir trouvé le sujet polémique à souhait : « Et si Hitler avait raison ? ». Il lui a suffi de faire, au sens strict, les poubelles de la bibliothèque d’une Université allemande pour avoir la lumineuse idée de proposer cette thèse si politiquement incorrecte.
A ma gauche, la trentaine bien entamée, un parcours de délinquant qu’une erreur judiciaire à ses dépens lui a fait entamer, bon connaisseur de la prison où il s’est endurci tant physiquement qu’intellectuellement, car le marlou a totalement oublié de laisser ses neurones au parloir, j’ai nommé Philippe Dixon. Malin, intelligent, fin psychologue et aspirant à se retirer en Alberta alors que la majorité de ses collègues braqueurs rêveraient plutôt des seins silliconés des bimbos floridiennes ou californiennes, c’est un individu calme et non-dénué d’humour.
Au milieu, fatiguée de passer toujours après ses collègues pour les promotions pour la simple raison qu’elle n’a pas ce qu’il faut dans le pantalon, Denise Lupo. Une flic qui porte bien son nom : elle ne chasse pas forcément en meute mais lorsqu’elle a flairé sa proie, elle la file jusqu’à épuisement. Elle a bien appris ses techniques de chasse au FBI qui, ingrat, ne pense jamais à elle quand un poste intéressant se libère et ce, malgré son expérience.
Voilà donc les trois protagonistes principaux de cette tragicomédie qui va se dérouler sous le ciel de Tiburn, petite ville du New Hamsphire, lieu de résidence de White, endroit où des circonstances fâcheuses vont mener Dixon, et territoire de chasse de Denise qui remonte la piste d’un billet dont on est sûr qu’il est issu de ce même cambriolage. C’est bien Tiburn qui sera le théâtre des opérations, le lieu où ces trois destins vont se croiser, se rencontrer, se côtoyer. Jamais en même temps, ou presque, évidemment.
Dixon commet un ultime braquage en compagnie d’équipiers peu efficaces. Le résultat est un fiasco presque total. Presque car, unique survivant de l’opération, il parvient quand même à s’enfuir en compagnie d’un joli magot. L’homme étant, comme on l’a dit, intelligent, il prend bien soin de choisir sa destination, de brouiller les pistes changeant, parfois avec fermeté, de véhicule . Grâce à cette cavale hautement calculée, il échoue de nuit à Tiburn, New Hampshire. C’est là qu’il décide de se poser pour quelques temps, histoire de se refaire une santé mise en danger par une vilaine blessure par balles contractée lors de sa fuite. Observant discrètement par la fenêtre d’une maison qui lui conviendrait très bien comme lieu de villégiature, il découvre une drôle de scène : un homme est en train d’avoir des relations que la morale et la loi réprouvent avec une adolescente dans son salon à peine éclairé.
Saisissant lors du départ de la gamine que cette dernière est la fille des voisins et que son amant est un professeur, Dixon se sent en position de force : il va faire chanter l’immoral enseignant en le forçant à le loger dans le sous-sol de sa maison. Elias White, puisque c’est de lui dont il s’agit, n’a guère le choix : c’est héberger le délinquant ou risquer lui -même d’en devenir un. Un marché est donc conclu entre les deux hommes. Dans quelques jours, si tout va bien, Dixon reprendra sa route en direction de son rêve et White pourra continuer à espérer la gloire, tout en s’octroyant quelques petites séances privées avec de charmantes et insipides étudiantes obnubilées par leurs notes. Le FBI, s’étant fait une spécialité de contrecarrer les plans sinistres des mauvais Américains, entendra bien récupérer le butin et dépêcher devant la Loi les coupables. Le Dieu Dollar numérotant ses ouailles, la mission des fédéraux est dans l’ordre du réalisable.
Levison, qui a forcé le trait humoristique par rapport à son premier roman, n’épargne rien. Et à commencer une des grandes valeurs du rêve américain : le travail honnête du bon citoyen qui, à la sueur de son front, occupe sa place dans une communauté qu’il doit servir. Rien de tout ça ici. White est bien égocentrique pour cela, au contraire de son père qui lui n’a passé sa vie qu’à tenter de se faire tout petit, il voit les choses en grand. Dixon, lui, se débrouille comme il peut avec ce que le système lui a laissé comme chance, si on peut dire. Denise, elle, ainsi qu’on l’a dit plus haut, n’a pas eu le renvoi d’ascenseur qu’elle aurait pu espérer. Qu’importe, le Paraître prendra le pas sur l’Etre.
C’est par une écriture truffée de bons mots, aux dialogues acerbes autant que burlesques que Levison nous joue sa mélodie en sous-sol version Nouvelle-Angleterre. Le lecteur sourit, rigole, se marre pour mieux se retenir de vomir sur des individus qui, finalement, utilisent autant la cupidité que l’honnêteté des autres pour obtenir la meilleure place qui, estiment-ils, leur revient tout naturellement. Certains sont certes plus écoeurants que d’autres. Normal… Par cet immoralisme apparent, ce cynisme de haut-vol, l’auteur nous en dit, une nouvelle fois, beaucoup plus que s’il frappait du poing sur la table. L’humour noir est décidément une arme de destruction massive entre les mains de Levison. » Source : www.bibliosurf.com
| |
|
|
|
|
|
|
|
****MANKELL Henning---L'HOMME INQUIET
11/08/2011 20:31
MANKELL Henning
L’HOMME INQUIET, Seuil Policiers, 2010, 551 pages
Roman du genre polar de HENNING MANKELL très réussi avec son style détaillé, élégant, coulant, progressif comme une petite vague qui finit pour nous soulever. Le roman progresse de façon parcimonieuse par petits détails, par petits liens subtils, nous tient en haleine. L’auteur s’attaque aux détails des événements, nous en met plein la vue, nous innonde d’indices, d’hypothèses possibles. Un polar d’une grande minutie. L’auteur relate des événements historiques de la Suède, de sa situation géo-politique qui nous renseigne sur les positions de ce pays face aux puissances étrangères amies et indésirables. Un bon moment de lecture si vous aimez le genre polar.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
*** Pour en savoir davantage, quelques résumés et commentaires.
« Grand-père d’une petite Klara, Wallander a réalisé ses rêves : vivre à la campagne avec son chien. Après avoir évoqué avec le commissaire la guerre froide et une affaire de sous-marins russes dans les eaux territoriales suédoises, le beau-père de sa fille Linda, ancien officier de marine, disparaît, puis c’est le tour de la belle-mère. Soupçons d’espionnage. Au profit de la Russie ? Des États-Unis ? Parallèlement à la police de Stockholm et aux services secrets, Wallander mène sa dernière enquête. C’est alors qu’il amorce sa propre plongée en profondeur : les années écoulées et les femmes de sa vie défilent. Et la petite Klara devient son ultime balise. Au-delà de l’intrigue, la force et la beauté du roman résident dans le portrait riche et bouleversant de celui qui se dévoile ici sous la plume de son créateur, Henning Mankell. « source :www.seuil.com
Vous avez lu ! "Par un lecteur : Bernard Daguerre En annonçant explicitement qu’il donne congés à son héros, l’écrivain suédois Mankell prépare ainsi un livre des adieux. Après 9 aventures, le commissaire Kurt Wallander, de la brigade criminelle d’Ystad, ville située au sud de la Suède et donnant sur la Baltique, connaît au moment d’atteindre la soixantaine, deux évènements qui vont bouleverser sa vie : la naissance d’un bébé, bientôt prénommé Klara, mis au monde par sa fille Linda, le remplit de joie ; peu après il abandonne son pistolet chargé dans le restaurant où il venait de dîner (et boire pas mal). Incapable de se souvenir des circonstances de cette lourde faute professionnelle, il s’inquiète de sa perte inexpliquée de mémoire. Ses supérieurs aussi, qui l’obligent à partir en congé.
La grande enquête qui va tenir le lecteur en haleine tout au long de son demi-millier de pages peut alors démarrer : le beau-père de Linda, Hakan, un officier de marine à la retraite disparaît inexplicablement. Disparition inquiétante d’autant que quelques jours auparavant, il s’était ouvert à Wallander d’un mystérieux incident du temps de la guerre froide, des manoeuvres inexpliquées de sous-marins soviétiques dans les eaux suédoises, événement qui continuait à le tarabuster de manière bien étrange, avait noté notre commissaire. Et pour rendre la chose encore plus complexe, la femme de Hakan disparaît à son tour. Wallander se plonge dans cette enquête, parsemée de découvertes stupéfiantes jusqu’au coup de théâtre final. Pour écrire toute la force de ce livre, on pourrait faire un recensement de toutes ses beautés : la fluidité du récit et l’élégance de la langue, la dimension universelle des thèmes brassés, le personnage du policier construit et déconstruit dans le même élan. Commençons par Wallander : il est mal en point (diabétique, tension trop forte, alerte cardiaque, tendance à l’embonpoint…faut-il continuer ?). Il vit seul en pleine campagne avec son chien ; son personnage de solitaire atrabilaire est adouci par la relation forte et permanente qu’il a avec sa fille, l’attention émerveillée qu’il porte à sa toute petite petite-fille. Appréhendant qu’il ne pourra bientôt plus maîtriser sa vie, il sait mobiliser les ressources de son intellect (l’utilisation originale d’un jeu de cartes par exemple) et ses multiples connaissances (un ancien des services secrets de l’ex- RDA, la femme d’un collectionneur de données militaires, tous deux assez schizophrènes) pour avancer dans sa recherche souterraine.
Non seulement Wallander enquête en dehors de toute commande de sa hiérarchie, pendant son repos forcé, puis hors de ses heures de travail, mais aussi de manière symbolique, il enquête sur les profondeurs des mystères sous-marins, comme en contre- écho à l’obscurité qui parfois voile sa conscience. Enfin et surtout cette intrigue porte des ressorts quasi universels : on aimera cette idée de la mer Baltique scène maritime de l’intrigue, sorte de mare nostrum du Nord de l’Europe ( où les protagonistes se déplacent de Copenhague aux îles de la côte suédoise, du ferry qui transporte en Allemagne ou jusqu’en Pologne, ou encore vers la lointaine Lettonie) ; on se souviendra des interrogations jamais refermées sur l’assassinat d’Olaf Palme, les réflexions désenchantées des policiers sur évolution de leur métier (déjà présentes dans les « vieux » polars de Sjöwall et Wahlöö) face aux volontés des politiques, le soliloque moral sur notre monde et ses tendances. Et, pour paraphraser Manchette, on voit bien que la victoire particulière de Wallander ne redresse pas le tort général. » Livre vivement conseillé par BernarDaguerre… source :www.bibliosurf.com
| |
|
|
|
|
|
|
|
***BROWN Dan---LE SYMBOLE PERDU
17/08/2011 17:03
BROWN Dan
LE SYMBOLE PERDU, JC Lattès, 2009, 594 pages
Bon roman de Dan Brown pour qui aime l’ésotérisme, les documents anciens, la spiritualié, les intrigues religieuses mêlées aux drames politiques et assassinats au nom de la vérité. Ce roman est écrit dans le genre du roman polar, des enquêtes menées par des scientifiques, des hommes politiques, des membres de la CIA. Un bon moment de lecture pour qui aime le genre polar ésotérique. « …la science et le mysticisme sont étroitement liées, et ne se distinguent que par leur approche. Même but…mais méthode différente. » page 374 « Chaque technologie nouvelle devient un outil pour en inventer une autre. C’est un effet boule de neige, la raison pour laquelle la science a avancé plus vite ces cinq dernières années que les cinq millénaires précédents. Accroissement exponentiel. Avec le temps, la courbe du progrès devient quasiment verticale. C’est mathématique. Les découvertes se succèdent à un rythme effréné » page 376 « Les pyramides, les mystères, la science, les arts occultes…tout y était entremêlé. » page 385 « Tu viens de peser l’âme humaine. » page 462 « Le 21 décembre 2012 » « L’homme va être témoin de son ultime renaissance. Après des millénaires d’obscurité, nos sciences, nos esprits, et même nos religions sont sur le point d’exhumer la vérité. » page 479 « L’enseignement maçonnique était ésotérique parce qu’il se voulait universel. Il se référait donc à des symboles, à des métaphores qui transcendaient les religions, les cultures et les races, afin de créer une conscience planétaire, un amour fraternel chez les hommes. » page 510 « …l’alchimie, l’astrologie, la kabbalistique, le christianisme, les rose-croix, la franc-maçonnerie, l’astronomie, la physique, la noétique… » page 516 « La langue des symboles »
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
Les francs-maçons envahissent Washington !
La trame du "Symbole perdu" de Dan Brown se déroule sur une période de douze heures à Washington, la capitale américaine, dans certains de ses lieux historiques les plus célèbres, dans un monde – semble-t-il – dirigé depuis l'ombre par des francs-maçons et leur société secrète.
Après un premier chapitre où l'on assiste à une ordination franc-maçonne, on retrouve le héros de "Da Vinci Code", le symbologiste Robert Langdon, qui répond à la demande de toute dernière minute de son ami et ancien mentor Peter Solomon, directeur de la prestigieuse et toute puissante Smithsonian Institution (qui chapeaute là-bas une vingtaine de musées) mais aussi milliardaire à-la-Kennedy, de remplacer un conférencier. Lorsqu'il arrive au Capitole pour cette invitation, il n'y a absolument personne pour l'accueillir, sauf la main ensanglantée (coupée!!) de Peter Solomon pointée vers le plafond et ses fresques (pas sans raison). Sans que l'on sache pourquoi, la CIA, sous les traits de son directeur de la sécurité, Inoue Sato, est immédiatement présente et mène l'enquête. Robert Langdon est sommé de décrypter un secret aussi ancien qu'extraordinaire... qui, d'ailleurs, en intéresse plus d'un! Au même moment mais dans un autre endroit proche et plutôt secret, Katherine Solomon, la soeur de Peter, spécialiste d'une nouvelle "science", la noétique, se rend à son laboratoire où elle va rencontrer Mal'akh, celui par qui le Mal va arriver... Commence alors la folle course poursuite: Langdon et K. Solomon après le secret; Inoue et Mal'akh (séparément) après Langdon et K. Solomon... Sans parler de: est-ce que Peter Solomon est toujours vivant? Ainsi, en tant que thriller bien ficelé, "Le Symbole perdu", dès le moment où l'on zappe les points faibles (récurrents car ils étaient déjà présents dans "Da Vinci Code"), ne trahit pas les attentes et il constitue vraiment ce qu'on appelle en anglais un page-turner. Le rythme des chapitres courts qui convient à ce type de lecture est à relever. Ce livre a été pour moi un agréable divertissement mais pas autant que les autres. Le pattern du livre reste le même, ce qui a rendu la découverte de la réelle identité du méchant beaucoup trop facile. Je trouvais que le livre ne nous faisait pas assez découvrir les mystères des franc-maçons. J'espère que son prochain livre sera un peu meilleur et sortira un peu du moule. Un lecteur : Exarkun (Montréal) Trop vite, trop simple : La lecture d'un roman du duo Giacometti-Ravenne, inventeurs du polar franc-maçon me permet de reparler de ce Dan Brown, lu il y a quelques mois déjà et qui traite lui aussi de la franc-maçonnerie, mais à Washington. Ce Symbole perdu reste dans la lignée de tous les Dan Brown, tout va bien trop vite. A chaque fois, son héros Langdon se retrouve un peu comme dans la série "24 heures chrono" et doit réaliser mille prouesses en très peu de temps. Ce qui évidemment rend les choses peu crédibles. Certes, le livre se lit facilement et on a du mal à le lâcher. Cependant, il faut garder son esprit critique. Dan Brown se sert à foison de théories ésotériques qu'il aborde simplement avant de passer à une autre. C'est évidemment trop simple. Mais cela permet par la suite à tous les exégètes de publier leurs interprétations des livres de Dan Brown. De plus, dans ce roman, l'auteur se tire un peu une balle dans le pied car on devine bien vite qui se cache derrière la méchant Mal'akh. Un lecteur, Nothingman Source : www.critiqueslibres.com
| |
|
|
|
|