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****LEMAITRE Pierre---CADRES NOIRS
29/09/2011 20:20
LEMAITRE PIERRE
CADRES NOIRS, calmann-lévy, 2010, 349 pages
Roman à portée sociale traitant d’un sujet chaud : garder son emploi malgré la disparité entre travailleurs et patrons, directeurs, présidents de multinationales. Alain Delambre a cinquante cinq ans et est menacé d’être mis à la retraite par son employeur sous de faux prétextes car le seul argument est la rentabilité de la multinationale pétrolière. Le style de ce roman est rapide, déterminé peu rationnel mais éloquent et efficace. On imagine très bien la situation personnelle, familiale et sociale du personnage pris au piège par des employeurs dont l’unique but est la rentabilité, l’efficacité, la promptitude à résoudre les problèmes pour des raisons uniquement financières sans aucune autre considération pour leurs employés. Un fait social dérangeant montrant l’écart immense entre le pouvoir des dirigeants et la soumission sans conditions de leurs salariées jugés uniquement sur leur rendement. Un roman d’un style totalement différent de celui qu’on est habitué de Pierre Lemaitre. Un style totalement dans le ton de ce roman socialement dérangeant. Gilles Lagrois, Auclair, Québec
Pour en savoir davantage :
Pierre Lemaitre. Cadres noirs.
« Contrairement à Zola qui s’imposait des efforts cognitifs démentiels dans la préparation de ses romans, Pierre Lemaitre n’est pas un adepte compulsif de la consultation d’internet. Si ses œuvres nous donnent un rendu de la société aussi saisissant c’est que, chez lui, le vraisemblable est plus puissant que le vrai. Comme aurait dit Flaubert, il ne s’écrit pas, pas plus qu’il n’écrit la société. Mais si on ne voit pas, à proprement parler, la société, on la sent partout. À l’heure ou de nombreux sondages nous montrent les Français épuisés par le travail et désespérés par le chômage, ce roman noir de Pierre Lemaitre tombe à pic. Nous sommes dans un monde où des manutentionnaires gagnent 585 euros brut par mois et où les cadres, s’ils veulent croire en leur utilité, en leur mission, s’identifient à leur patron « avec une force de conviction dont les patrons ne rêveraient même pas. » Quinquagénaire, donc bon à jeter, le personnage principal a dû accepter un petit boulot quand il s’est retrouvé au chômage (il était pourtant DRH) après la fusion de son entreprise avec une société belge. Son conseiller pôle emploi voit en lui un modèle de chômeur car il a renoncé à l’idée de trouver du travail, sans pour autant renoncer à en chercher. Avec des types comme moi, dit-il, « le système a l’éternité devant lui. » Après quatre ans de galère, il a la lucidité de se sentir largué car il ne maîtrise plus le discours de l’efficience entrepreneuriale (que l’on retrouve d’ailleurs désormais dans la Fonction publique) : « management de la transition », « réactivité sectorielle », « identité corporate », « benchmarking », « réseautage ». Il faut désormais briller dans le marketing et le management : « Le marketing consiste à vendre des choses à des gens qui n’en veulent pas, le management à maintenir opérationnels des cadres qui n’en peuvent plus. » La métaphore qui file tout au long de ce roman à suspense (en fin de compte plus un roman psychologique que d’action) est que les salariés sont les otages des capitalistes, sous le regard bienveillant des pouvoirs publics : « Les aides de l’État auraient permis aux entreprises de licencier 65000 salariés en un an. » Alain Delambre est un cadre de cinquante-sept ans anéanti par quatre années de chômage sans espoir. À son sentiment de faillite personnelle s’ajoute bientôt l’humiliation de se faire botter l’arrière-train par un petit chef, turc qui plus est.Aussi quand un employeur accepte enfin – divine surprise ! – d’étudier sa candidature, Alain Delambre est prêt à tout : à emprunter une somme d’argent considérable, à se disqualifier aux yeux de sa femme, de ses filles et même à participer à l’ultime épreuve de recrutement, un jeu de rôle sous la forme d’une prise d’otages : « Les candidats à un poste sélectionnent les candidats à un autre poste. Le système n’a même plus besoin d’exercer l’autorité, les salariés s’en chargent eux-mêmes. Les entrants créent les sortants. Le capitalisme vient d’inventer le mouvement perpétuel. » Donald Westlake avait dramatiquement exploré ce thème avec Le Couperet (avant, personne n’est parfait, de soutenir Bush), la solution extrême utilisée par un chômeur pour retrouver du travail étant d’assassiner ses collègues de la liste étroite pendant la dernière sélection pour un emploi. Ce jeu de rôle (les jdr sont apparus – ce n’est pas un hasard – aux États-Unis dans les années soixante-dix) pour adultes en perdition est organisé pour le bénéfice de l’entreprise Exxyal-Europe, une grande du pétrole dont, visionnaire, Lemaitre nous prévient que l’un de ses objectifs principaux « consiste à rapprocher les activités de raffinage des lieux de production », ce qui entraînera la fermeture de plusieurs raffineries en Europe. Avec toutes les ressources de son corps et de son esprit, Alain Delambre s’engage dans ce combat pour regagner sa dignité, sans se rendre vraiment compte qu’il s’engouffre dans une spirale affolante qui devrait, si nous étions dans un roman réaliste, l’entraîner vers une mort violente. Bien lui prend de ne pas se rendre compte, dès le début de son aventure, que les dés sont pipés, qu’en aucun cas les recruteurs n’envisagent de recourir à ses services. Son désespoir l’amènerait, comme dans Le Couperet, à commettre l’irréparable. Le roman est remarquablement bien mené. Il se divise en trois parties, la première et la dernière offrant le point de vue du héros, la partie du milieu étant narrée par le “ méchant ”, le deus ex machina de la simulation de prise d’otages. Cette alternance des voix narratives nous permet de comprendre – sans les excuser – les motivations profondes de la partie adverse (les « partenaires sociaux », comme on dit aujourd’hui) et d’intensifier le suspense dès lors que l’on perd de vue la cause du chômeur quinquagénaire. Le lecteur ne connaîtra ses vraies motivations qu’à la toute fin de l’histoire. C’est une constante dans les ouvrages de Lemaitre (voir ses explications à ce sujet à http://www.pierre-lemaitre.fr/interview.html) : les événements malheureux s’enchaînent de manière inéluctable, chaque acte posé par les personnages les conduisant à leur perte. Il ne suffit pas à Delambre d’être un vieux travailleur au chômage, d’être humilié après avoir servi la cause de l’entreprise, d’être diminué dans le regard de ses proches qui l’aiment : sa révolte – purement individuelle, ne l’oublions pas – est implacablement destructrice. Le héros ne parviendra à ses fins qu’en jouant sa vie et celle des siens sur un coup de dé (avec un dernier développement singeant les films “ américains ” de Besson, du genre Taxi). Au bout de son périple, l’ancien DRH est toujours aussi aliéné, toujours aussi coupable. « C’est plus fort que moi », dit-il, « je ne peux pas m’empêcher de travailler. » Le système a gagné. Bernard GENSANE » source : www.legrandsoir.info
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****CHATTAM Maxime---LE REQUIEM DES ABYSSES
06/10/2011 14:41
CHATTAM Maxime
LE REQUIEM DES ABYSSES, roman, Albin Michel, 454 pages
Roman du genre thriller très réussi avec le style remarquable de Chattam qui nous tient en haleine par des détails, des éléments de science et de criminologie très pertinents.J’ai beaucoup apprécié la progression des drames et l’intensité des éléments de preuve apportés par l’auteur Guy de Timée qui s’implique corps et âme dans ses enquêtes. J’ai trouvé excessif certaines descriptions de scène de carnage surtout sur des familles entières. On retrouve Chattam en grand contrôle de ce roman avec son style intense de dramaturge exceptionnel. Gilles Lagrois, Auclair, Québec
Pour en savoir davantage :
« Pour oublier le criminel qui a terrorisé Paris lors de l’Exposition universelle de 1900 et se remettre de leurs aventures, l’écrivain Guy de Timée et Faustine, la belle catin, se sont réfugiés au château d’Elseneur dans le Vexin. Mais là, dans une ferme isolée, une famille est assassinée selon une mise en scène macabre, alors que l’ombre d’une créature étrange rode dans les champs environnants… Guy, dans sa soif de comprendre le Mal, de le définir dans ses romans, replonge dans ses vieux démons, endossant à nouveau ce rôle de criminologue, qui le conduit peu à peu, comme un profiler avant la lettre, à dresser le portrait du monstre. Pendant ce temps, à Paris, les momies se réveillent, les médiums périssent étrangement et les rumeurs les plus folles se répandent dans les cercles occultes… »source : www.livre.fnac.com
"Le Requiem Des Abysses" est la suite directe de "Léviatemps". Comme l'auteur l'a dit sur son blog perso, et comme il le dit en avant-propos, ne lisez pas ce livre si vous n'avez pas lu "Léviatemps", car vous n'aurez que la moitié du plaisir de la lecture (ça, c'est moi qui le rajoute).
C'en est vraiment la suite directe, ça se passe en 1900, on y retrouve Guy De Timée, écrivain amateur de crimes (pour un roman noir qu'il peine à écrire) et Faustine, prostituée énigmatique dont Guy est épris. Tous deux, après les évènements tragiques et violents du premier tome, se sont retirés dans un château du Vexin, Elseneur, château appartenant à Maximilien Hencks, chasseur professionnel et relation de Guy (le nom du château, et du gardien du château - Yorick - font évidemment penser à une fameuse pièce de Shakespeare), non loin de Magny-en-Vexin et La Roche-Guyon.
Un jour, une famille entière est massacrée, horriblement, selon une sorte de rituel fou et sanguinaire. Guy, interloqué par ce crime atroce, décide d'enquêter, au grand dam de Faustine, qui aspire à un peu de répit, de repos, de calme. Rapidement, Guy estime que le tueur, qu'il appelle Croquemitaine d'après des indices trouvés sur la scène du crime, n'est pas banal. Parallèlement, à Paris, entre momies disparaissant des musées et spirites se faisant étrangement tuer, il se passe aussi d'étranges choses, de bien sinistres choses. Pour Guy et Faustine (mais surtout Guy), rescapés de la folie d'Hubris, qu'ils ont tué, l'enfer n'est pas fini...
Point positif de ce roman : il est nettement, mais alors nettement meilleur que "Léviatemps", c'est même le meilleur Chattam depuis "La Promesse Des Ténèbres", voir depuis "Les Arcanes Du Chaos". Le suspense est à son comble, les personnages, attachants, existent, on prend plaisir à retrouver Guy et Faustine (un lien entre eux et le couple Joshua/Juliette de "L'Âme Du Mal" existe, saurez-vous le trouver ? - un autre lien avec ce roman existe, via le nom du médecin, Faulsôme, qui fait penser à celui de la légiste, Folstom). Niveau glauque, on est servi, les crimes sont atroces, les descriptions aussi, l'ambiance est au rendez-vous. » source : www.critiqueslibres.com
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****CLAVEL Bernard---LE SOLEIL DES MORTS, roman historique
14/10/2011 14:52
BERNARD CLAVEL
LE SOLEIL DES MORTS, 1998, Albin Michel, 592 pages
Un grand roman de Bernard Clavell dans un style brillant, éclatant, poli. J’en ai beaucoup appris sur les deux guerres mondiales, leurs tenants et aboutissants, les conditions effroyables des soldats, le manque de ressources, le peu de valeur de la vie humaine en temps de guerre. Roman touchant, d’un grand réalisme, d’une grande sincérité. Roman du genre historique très réussi par un maître du genre. Gilles Lagrois, Auclair, Québec
Pour en savoir davantage : par l’éditeur Auteur(s) : Bernard Clavel « Charles Lambert est une force de la nature. Il a l'âme et le cœur vaillants, et comme les chênes de sa forêt natale du Jura, il ne plie jamais. À l’aube du XXe siècle, cet orphelin n’a pour trésor que les souvenirs de sa grand-mère, et pour avenir son engagement dans l’armée de métier. C’est là, au milieu de ses compagnons de mauvaise fortune, au travers des conflits effroyables qui jalonnent cette époque, qu’il sera totalement lui-même : courageux jusqu’à l’aveuglement, opiniâtre jusqu’à la mort, impitoyable pour tous et pour lui-même afin d’exorciser ses terreurs d’enfant.
Figure anonyme et pourtant emblématique du petit peuple de France, il a la noblesse et la générosité de ceux qui, sans faire de bruit, défendent des valeurs immémoriales. Il fallait le talent puissant et singulier de Bernard Clavel pour chanter cette gloire des humbles qu’il a fréquentés de si près. Clavel le passionné, l’insoumis et l’homme de cœur qui, sous ce Soleil des morts, nous fait crier aux horreurs de la guerre, respirer l’air pur des rives de la Loue, sourire au bonheur simple de l’amour comme de l’amitié, et traverser cinquante ans de notre histoire avec un authentique et fraternel compagnon.
Un livre d’homme, tout entier illuminé par un merveilleux visage de femme : celui de Pauline, la compagne d’une longue existence que Bernard Clavel, en faisant revivre le souvenir intime, vibrant et en même temps universel, de celui qui fut son oncle, a rendue inoubliable. » source :www.albin-michel.fr
« Une vie, droite.
On me l’avait passé en parlant du chef d’oeuvre de Bernard Clavel. Un bien beau Clavel, c’est vrai. Tout l’univers de Clavel est là, dans ce gros ouvrage. La ruralité du début du 20ème siècle, le Jura, des âmes droites, la guerre, la grande et les autres, … L’histoire commence en 1887. Charles Lambert, que B. Clavel va passer à la loupe au fil des 592 pages jusqu’à la fin dudit Lambert, enfant élevé par sa grand-mère, voit son instituteur proposer sa mise en apprentissage afin d’aider sa grand-mère à subvenir aux besoins. On verra successivement Charles Lambert se déployer tel une chrysalide, rosser un malfaisant et se comporter tel qu’on voudrait que nos enfants …, voir arriver la guerre de 1914 avec l’espoir de venger son grand-père tué par les allemands pendant la précédente guerre, connaître l’amour pour sa femme, la carrière militaire dans les colonies, la vie rangée de celui qui cherche à s’élever au dessus de sa condition, les heurts et malheurs d’une vie qui se respecte, le chaos d’une nouvelle guerre et les suites pas toujours belles de la dite guerre. Nous sommes dans un Clavel. Les bons ne font pas semblant d’être bons. Ils le sont jusqu’à leur extinction. Les méchants finissent en général mal, comme on aimerait que ça arrive dans la vraie vie. Ce n’est pas gnan-gnan pour autant. Grace, entre autres, à la belle écriture de Clavel, qui pourrait, parfois, nous faire prendre des vessies pour des lanternes C’est qu’il écrit bien le B. Clavel. Que ce soit dans les descriptions de la Nature, le traitement psychologique de ses héros (très cohérent, toujours), les scènes de guerre (très crédibles, bien horribles, comme en vrai quoi !), un certain anticléricalisme rigolard et le sentiment amoureux entre êtres droits, Charles et Pauline. Tout Clavel est dans le respect de cette droiture entre les êtres. »source : www.critiqueslibres.com
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CONNOLLY Jphn----L'EMPREINTES DES AMANTS ***
21/10/2011 21:57
CONNOLLY John
L’EMPREINTE DES AMANTS, presses de la cité, 2009, 345 pages
Bon roman du genre-thriller si vous aimez le genre ésotérique, les morts vivants, superstitions, enquête très bien menée. Des meurtres spontanés dont on découvre de fil en aiguile les raisons et les liens…Si le genre vous plaît, on trempe dans son jus jusqu’à la fin. Gilles Lagrois, Auclair, Québec
Pour en savoir davantage :
« L'enquête la plus personnelle de Charlie " Bird" Parker, au coeur de ses origines. Charlie Parker n'a que quinze ans lorsque son père, policier, se donne la mort après avoir abattu un couple d'adolescents dans une voiture. Cette tragédie, jamais expliquée, n'a cessé de hanter Bird Ayant perdu sa licence de détective privé, il décide d'employer son temps libre à faire la lumière sur son histoire familiale, et se rend dans l'Etat de New York, sur les lieux de son adolescence, afin d'interroger les anciens collègues de son père. En fouillant dans son passé, Charlie va réveiller certains fantômes qui sont tout sauf bien intentionnés... « source : www.decitre.fr
« Je découvre Parker avec le dernier en date et je suis clairement encouragé à lire les précédents tant l'intrigue est intéressante et ce Parker charismatique. Alors même si le paranormal n'est pas trop ma came (et y a une place non négligeable) et que le style plutôt classique ne m'a pas totalement emballé, le tout donne une lecture accrocheuse qui donne un bon goût de reviens-y. » un lecteur…www.critiqueslibres.com
Du paranormal chez Charlie Parker « Un nouveau roman original de la part de Connolly. Charlie "Bird" Parker a perdu sa licence de privé. Il travaille dans un bar et pendant son temps libre enquête sur le suicide de son père, survenu après avoir tué un couple de jeune gens. C'est là que le paranormal survient. Après son précédent roman - Les anges de la nuit - où on découvre la "jeunesse" de son ami Louis, c'est au tour de Parker de découvrir d’où il vient vraiment, et là, grosse surprise..... A vous de le découvrir à votre tour....... Je recommande sa lecture, ainsi que tout les autres romans avec Parker, et si possible lisez-les dans l'ordre de parution. On retrouve beaucoup de personnages dans ses romans, et notamment le Collectionneur........ » www.critiqueslibres.com Free_s4
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****GIACOMETTI&RAVENNE---LUX TENEBRAE
26/10/2011 15:20
GIACOMETTI RAVENNE
LUX TENEBRAE, thriller, Fleuve noir, 2010, 411 pages
Bon roman du genre thriller-ésotérique-maçonnique. L’action de ce roman se déroule sur deux temps : au présent, de nos jours et en l’an 1368 avant J.C., du temps des Pharaons, de l’Égypte ancienne sous le règne de AKHENATON. Si vous aimez l’histoire de l’Égypte ancienne, l’action fébrile des romans- policier avec grands frissons, la science religieuse et les croyances des francs-maçons, vous allez vous régaler car le commissaire franc-maçon Antoine Marcas mène une enquête rocambolesque sur le sujet de la réincarnation selon le mode d’emploi égyptien, remplie de péripéties invraisemblables, extraordinaires. Gilles Lagrois, Auclair, Québec
Pour en savoir davantage :
« La mort, commissaire. La mort n'est qu'une porte. Ce qu'il y a derrière, voilà le mystère ultime. C'est la seule question qui obsède l'homme depuis l'aube de l'humanité. Et cette porte, vous allez l'ouvrir, Marcas...
Été 2010. Le commissaire et franc-maçon Antoine Marcas est déclaré mort, après avoir succombé à une blessure par balle. Mais l'histoire ne fait que commencer. Car par-delà sa propre mort, Marcas va mener la quête la plus incroyable qui lui ait été donné de vivre depuis son initiation maçonnique. Une expérience absolue qui a vu le jour il y a plus de trois mille ans...
De l'Égypte d'Akhénaton aux Expériences de Mort Imminente en passant par l'origine cachée de la franc-maçonnerie, découvrez le nouveau Giacometti et Ravenne : un thriller initiatique au coeur des ténèbres. » source :www.fleuvenoir.fr La mort de Marcas
« Le bouquin lui-même est entouré d'une bandelette avec la mention Et si la mort n'existait plus ?Comme d'habitude, les auteurs - membres de la Ligue de l'Imaginaire - nous font voyager dans le temps puisque les faits sur lesquels enquête Marcas aujourd'hui ont pour origine des évènements qui se sont produits dans la vallée du Nil en 1368 avant Jésus-Christ, particulièrement dans l'entourage du pharaon Akhénaton, celui qui imposera la culte du disque solaire Aton. La méthode est éprouvée et ces sauts temporels vous donnent envie de tourner les pages (les Américains qualifient ce type de livre de turnpager).
Mais puisqu'il était question d'Egypte va-t-on voir le commissaire Marcas démêler l'écheveau des "Rites égyptiens" (il y a là matière à enquête!) ? Pas du tout puisque l'enquête démarre sur une affaire de trafic d'antiquités qui va basculer lorsque Marcas sera abattu et déclaré décédé. Mais cette mort est-elle une fin? Marcas ne va-t-il pas revenir à la vie? Avec quels souvenirs de ce passage dans l'au-delà, de cette expérience de mort imminente (near death experience) ?
Et la Franc-Maçonnerie dans tout cela ? En début de livre notre commissaire s'en va assister à une Tenue et fait part de l'ambiance des agapes. Certains s'y retrouveront lorsqu'il évoquera l'existence de frères casse-burnes. Plus fondamentalement, les auteurs opèrent des rapprochements entre ces voyages dans la mort et les voyages initiatiques. Et ils vont jusqu'à formuler une hypothèse (romanesque certes, mais bien tournée) quant à l'origine de la Franc-Maçonnerie.
Est-ce un grand cru marcassien ? Les fans déçus par le trop court et inachevé In Nomine devraient ici trouver leur salaire. Notons quand même qu'In Nomine n'a pas été tout à fait inutile puisqu'il a contribué à établir le portrait du frère obèse et à traçer les lignes de son Rucher, un service de collecte d'informations créé par des Francs-Maçons (il s'agit bien d'une invention littéraire). A propos du frère obèse, on relèvera que les auteurs lui font lire un mensuel spécialisé dont la couverture racoleuse à souhait porte la mention Où se cachent les journalistes francs-maçons?
Un bouquin à amener en vacances ou à s'offrir en cadeau solsticial, en hommage à Aton.source :www.hiram.be
« Pour le commissaire franc-maçon Antoine Marcas, ce n'était qu'une petite perquisition sans danger dans une association soupçonnée de trafic d'antiquités égyptiennes, alors pourquoi ne pas profiter de son séjour pour rendre une visite à ses frères, dans une loge d'Avignon? Mais le jour venu, tout foire et Marcas se retrouve avec une balle dans la tête. Arrivé de l'autre côté du miroir, il va rencontrer une femme d'une beauté émouvante qui se plaint de ne pouvoir trouver le repos éternel puisqu'elle a été assassinée.
Mais, comme souvent dans les œuvres de Giacometti et Ravenne, l'action nous plonge dans l'histoire, et ici c'est à l'époque du pharaon Aménophis IV et aux origines du monothéisme que le roman nous transporte.
Comme à l'accoutumée chez ces auteurs, on assiste à un contrepoint serré entre le passé et le présent, et l'expérience aux frontières de la mort du pharaon qui le conduira à réformer la religion égyptienne se révèle extrêmement proche de celle de Marcas. Sans le savoir, Akhenaton sera, conduit par les circonstances, à l'origine de la fraternité maçonnique.
Bien sûr, ce livre n'est qu'un polar et n'a pas d'autre prétention que de nous divertir. Aux antipodes de certains auteurs qui prétendent nous livrer des secrets "avérés", Giacometti et Ravenne se sont amusés à imaginer l'histoire, et comme disent les Italiens, si ce n'est pas vrai, c'est bien inventé! » Source :www.critiqueslibres.com
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