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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 198 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    LA MAISON DES ANGES, roman de Pascal BRUCKNER

    23/11/2013 16:07

    LA MAISON DES ANGES, roman de Pascal BRUCKNER


    BRUCKNER Pascal 

    LA MAISON DES ANGES, roman, Grasset, 2013, 314 pages

     Un autre roman remarquable de Pascal BRUCKNER qui nous présente un homme bon, normal qui travaille comme agent immobilier,  qui mène une vie ordinaire et solitaire. Cependant dans chaque humain  se cache une façade de notre être, de notre personnalité, une anomalie, une obsession saisissante  qui parfois  refait surface: Antonin ne peut supporter la médiocrité, la déchéance d'un être humain au point de survivre dans des conditions inhumaines, dégradantes pire que des animaux ABANDONNÉS. Les sans-abris, les SDF l'horripilent, le désorientent, lui font perdre le contrôle de ses émotions et de ses actes.

    Il fait la rencontre d'ISOLDE,  qui à son contraire, à son opposé est une  "humanitaire ". Elle  lui propose un travail, une responsabilité dans son refuge pour SDF, LA MAISON DES ANGES. Las de son travail d'agent immobilier , il accepte cette proposition,  y voyant une façon de contrôler sa démangeaison  d'élinimer les indésirables sociaux,  sexe confondu.

    Un roman émouvant, troublant par sa psychologique humaine et son réalisme social.

    L'auteur dans son style éloquant parfois brutal nous amène à cotoyer des humains répugnants, réels souvent victimes de notre société de surconsommation où la richesse et l'économie sont rois et dictateurs. Un roman choc par un auteur éclaté.

     

    "Il restait un puceau de l'assassinat même s'il avait tué un homme par mégarde et un chien par colère."

    "Il était sexuellement désactivé, cela ne l'intéressait plus.Le malheur, c'est que, travaillant pour le bien de l'humanité, il devait cacher la grandeur de sa croisade."

    " Il en conçut un sentiment de toute puissance. Il était joyeux, il allait vidanger Paris."

    "Antonin opta donc pour un costume de bonne coupe. Il devait redoubler de coquetterie quand il en finissait avec ces êtres en perdition, opposer le dandysme à la répugnance."

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vio-blog.com

     

    Pour en savoir davantage:


    RÉSUMÉ DU LIVRE

    Antonin Dampierre, la trentaine soignée, est un garçon normal. Ou presque. Il travaille dans une agence immobilière de luxe jusqu'au jour où, ratant une vente à cause de deux ivrognes, il rosse l'un deux à mort.Illumination ! 

    Notre purificateur commence alors sa quête hallucinée dans le Paris des naufragés où il croise la route d'Isolde. Cette héroïne de l'humanitaire parviendra-t-elle à le sauver de lui-même ? La Maison des Anges est un polar du bitume qui nous emporte avec effroi et jubilation dans le grand ventre de Paris. L'éditeur






    IMMORTELLE RANDONNÉE, Compostelle malgré moi, récit de Jean-Christophe RUFIN

    09/12/2013 23:26

    IMMORTELLE RANDONNÉE, Compostelle malgré moi, récit de  Jean-Christophe RUFIN


     

    Jean-Christophe RUFIN

    IMMORTELLE RANDONNÉE, Compostelle malgré moi, récit, Guérin, Démarches, 2013, 258 pages

     Récit intègre de l'auteur qui par conviction et aspiration personnelles  nous raconte son voyage de façon spontanée, sans notes de voyage. Il nous relate son  parcours à partir du pays Basque français,  de Hendaye puis San Sebastian, Bilbao, Santander, Gijon, Oviedo, Lugo et finalement  Compostelle par son unique voie d'accès pour pélerins.

    Il voyage en solitaire, couche dans une tente de toile et à l' occasion dans un modeste refuge pour pélerins. Il fait des rencontres de tous les genres qu'il nous fait connaître en quelques phrases. Son but premier est de se découvrir lui-même, de faire le point sur sa vie, sur sa spiritualité, de faire face à la vie sans artifices, seulement lui-même,  un projet  précis avec les valeurs personnelles de sa vie.

    Un livre captivant car il nous révèle non pas une aventure, un pays mais un homme face à lui-même.

     

    " Cette expérience n'était pas la coquetterie  d'un week-end mais bien un nouvel état, qui allait durer."

    " Je comprenais combien il était utile de tout perdre, pour retrouver l'essentiel."

    " Avec un entraînement physique minimum, il est assez facile d'affronter les journées du pélerin. Les nuits, c'est autre chose."

    " Aussi ai-je gagné mes premiers galons dans l'ordre  de Compostelle: en observant une scrupuleuse solitude  pendant les premiers jours."

    " Le vrai Jacquet ne connaît que la marche et dédaigne tout le reste."

    " Jour après jour, le marcheur a appris à connaître son vieux copain de Chemin. Il sait qu'il est humble, discret, bousculé par le monde moderne."

     

    Un roman qui nous permet de se découvrir soi-même, de se repenser, de repenser son avenir à partir d'une expérience spirituelle en solitaire.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livreentete.vip-blog.com

     

    Pour en savoir davantage:

     V oici un livre que vous ne le quitterez pas avant la dernière page. Et ce, même si le sujet Compostelle vous indiffère.Le récit de Jean-Christophe Rufin est simplement irrésistible. L'écrivain voulait faire une grande randonnée, mais un concours de circonstances lui a fait emprunter le chemin du Nord qui mène à Compostelle. Ainsi, du 26 mai au 28 juin 2011, il a marché 850 km d'Hendaye à Saint-Jacques en passant par San Sebastian, Bilbao et Lugo. Il a couché sous la tente, parfois dans des auberges, fait des rencontres et vécu de nombreuses expériences qu'il relate dans une trentaine de courts chapitres associés à autant d'étapes.

    C'est un récit de voyage exceptionnel et une épopée pleine d'humanisme. Faisant preuve d'autodérision, d'humour et d'émerveillement, l'auteur a su trouver la bonne distance par rapport à l'expérience spirituelle. Au fil des chapitres, on voit le temps faire son oeuvre sur le marcheur.

    «En partant pour Saint-Jacques, je ne cherchais rien et je l'ai trouvé», écrit-il. Rufin, qui est membre de l'Académie française et habitué des grandes maisons d'édition parisiennes, a confié cette fois son manuscrit aux éditions Guérin de Chamonix, spécialisées dans l'alpinisme.www.lapresse.ca






    LES SOUVENIRS, roman de David FOENKINOS

    27/12/2013 15:33

    LES SOUVENIRS, roman de David FOENKINOS


    FOENKINOS David

    LES SOUVENIRS,roman, Gallimard 2011, 265 pages

    Après nous avoir offert les romans d'une grande qualité d'écriture de LA DÉLICATESSE, LE POTENTIEL ÉROTIQUE DE MA FEMME, JE VAIS MIEUX, Foenkinos nous offre un grand roman sur un sujet très d'actualité à notre époque en ébullition, LES SOUVENIRS.

    Les souvenirs sont ce qui nous reste après avoir quitté notre enfance, une relation amoureuse, des êtres chers, des rencontres de voyage, des moments magiques de notre vie.

    Les souvenirs sont ce qui nous a ébloui, ce qui nous a manqué, ce qui nous remet en question face à notre vie passée, oubliée, heureuse ou malheureuse.

    Un moment clé et marquant de ce roman est la visite du narrateur et de sa grand-mère à l'école de son enfance, qui passe une journée avec une classe d'enfants du cours élémentaire. À la suite de cette visite éblouissante, elle a un malaise et décède.

     

    " La vie est une machine à explorer notre insensibilité. On survit si bien aux morts. C'est toujours étrange de se dire que l'on peut continuer à avancer, même amputés de nos amours."

    " J' allais me tromper tant de fois sur les gens, dans ma vie"

    Grand-mère " était une actrice jouant pour moi la comédie de la vie."

    " Il faut se méfier de la premiêre impression, elle est souvent bonne" Fitzgerald

     

    D'autres souvenirs importants ou marquants:

    Un souvenir de Francis Scott Fitzgerald, un souvenir de Gaston Martinez ex-boxeur, de De Gaulle, un souvenir de Serge Gainsbourg, un souvenir de Sonia Senerson, un souvenir du peintre du tableau à la vache, un souvenir de Friedrich Nietzsche, un souvenir de Charlotte Salomon artiste-peintre des années 1940, un souvenir de Saint Lazare, un souvenir de Claude Lelouch, un souvenir d'Alois Alzheimer, un souvenir de Marcello Mastroianni , un souvenir de mon premier baiser avec Louise et bien d'autres.

    On choisit, sélectionne les souvenirs qui nous manquent ou qui nous ont marqué telle une gifle et un baiser ardent.

    " Pendant des années, je m'étais senti seul: et je découvrais maintenant qu'il faut être deux pour ressentir réellement la solitude."

    Un roman digne de l'écriture éloquente, singulière  de David Foenkinos

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentee.vip-blog.com

     

     Pour en savoir davantage:


    En résumé : Les souvenirs

    «Je voulais dire à mon grand-père que je l'aimais, mais je n'y suis pas parvenu. J'ai si souvent été en retard sur les mots que j'aurais voulu dire. Je ne pourrai jamais faire marche arrière vers cette tendresse. Sauf peut-être avec l'écrit, maintenant. Je peux le lui dire, là.» David Foenkinos nous offre ici une méditation sensible sur la vieillesse et les maisons de retraite, la difficulté de comprendre ses parents, l'amour conjugal, le désir de créer et la beauté du hasard, au fil d'une histoire simple racontée avec délicatesse, humour, et un art maîtrisé des formules singulières ou poétiques."

     

    Le Mot de l'éditeur : Les souvenirs

    Le narrateur, apprenti romancier, prend conscience à l’occasion du décès de son grand-père de tout ce qu’il n’a pas su vivre avec lui. Il comprend que le seul moyen de garder l’amour vivant est de cultiver la mémoire des instants heureux. Dans le même temps, frappée par le deuil, sa grand-mère semble perdre la tête. Il assiste aux manœuvres des proches pour la placer en maison de retraite et vendre à son insu son appartement. Ce qu’il n’a pas su vivre avec son grand-père, il décide alors de le vivre avec elle. Il va la voir souvent, parvient à égayer sa solitude, à la faire rire de tout. Mais elle finit par apprendre que son appartement a été vendu, et fait une fugue…
    Le narrateur va partir à sa recherche, et la retrouver pour lui offrir ses derniers moments de bonheur. Le hasard lui fait en même temps rencontrer Louise, qu’il va aimer, et qui le quittera. Les souvenirs, nourris de joies, de douleurs et de mélancolie, lui offrent désormais la possibilité d’écrire son roman – et peut-être son avenir.
    David Foenkinos nous offre ici une méditation sensible sur le rapport au temps et sur la mémoire. Les rapports entre générations, les sentiments enfouis, les déceptions de l’amour, le désir de créer, la tristesse du vieillissement et de la solitude, tout cela est exprimé avec une grande délicatesse, un humour léger et un art maîtrisé des formules singulières et poétiques.

    www.livre.fnac.com






    JOURNAL D'UN CORPS de Daniel PENNAC

    21/01/2014 15:35

    JOURNAL D'UN CORPS de Daniel PENNAC


    PENNAC Daniel

    JOURNAL D'UN CORPS, Gallimard 2012, 381 pages

     Dans son style d'écriture éclatant, touchant et profond Daniel PENNAC nous livre au jour le jour, tel un journal personnel et intime,  le récit de la vie de son corps sur tous les plans que l'homme vit quotidiennement: le développement de son corps physique, morphologique, émotif, psychologique, intellectuel, social, professionnel, affectif et sexuel. Il est à l'écoute de son corps et vit son évolution comme un ami proche, un partenaire indissosiable. Il observe mais ne juge pas, ne fait que constater ce qui lui arrive ou nous arrive à tous,  des changements progressifs et normaux de la naissance à la mort.

     

    " La peur ne te garantit de rien elle t'expose à tout! Ce qui n'empêche pas d'être prudent. Papa disait: " La prudence est l'intelligence du courage."

    " ...vit en amitié avec ton corps, c'est tout."

    " Si nous arrivons à distraire l'esprit de la douleur, le blessé ne la ressent pas."

    " C'est intéressant,  quelqu'un qui croit tout savoir et qui comprend si peu les gens."

    " On ne joue pas avec sa santé. Ton corps n'est pas un jouet."

    " Seize ans. Je ne m'y reconnais pas! Ou, plus exactement, j'ai l'impression que quelqu'un a grandi en moi."

    " Ma rapidité, ma souplesse, mon habileté, mes réflexes m'épatent au tennis...la certitude du coup juste à la microseconde."

    " Confiez-moi cette virgule que j'en fasse un point d'exclamation."

    " La mémoire  est l'outil le moins fiable de ma panoplie."

    " Ma peau supporte mal les points de sparadrap qui maintiennent la sonde contre ma cuisse..."

    " Mon corps m'est devenu aussi indifférent qu'il l'était dans ma petite enfance."

    " ...personne n'a jamais inscrit le médeccin à l'école de la douleur qu'il inflige."

        

    Gilles Lagrois, Auclair, Québecc

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    Pour en savoir davantage:

     

    Résumé :

    13 ans, 1 mois, 8 jours. Mercredi 18 novembre 1936
    Je veux écrire le journal de mon corps parce que tout le monde parle d'autre chose.

    50 ans et 3 mois. Jeudi 10 janvier 1974
    Si je devais rendre ce journal public, je le destinerais d'abord aux femmes. En retour, j'aimerais lire le journal qu'une femme aurait tenu de son corps. Histoire de lever un coin de mystère. En quoi consiste le mystère ? En ceci par exemple qu'un homme ignore tout de ce que ressent une femme quant au volume et au poids de ses seins, et que les femmes ne savent rien de ce que ressentent les hommes quant à l'encombrement de leur sexe.

    86 ans, 9 mois, 16 jours. Lundi 26 juillet 2010
    Nous sommes jusqu'au bout l'enfant de notre corps. Un enfant déconcerté.

    De 13 à 87 ans, âge de sa mort, le narrateur a tenu le journal de son corps. Nous qui nous sentons parfois si seuls dans le nôtre nous découvrons peu à peu que ce jardin secret est un teritoire commun. Tout ce que nous taisions est là, noir sur blanc, et ce qui nous faisait si peur devient souvent matière à rire.

    L'ÉDITEUR






    LE QUATRIÈME MUR, roman de Sorj CHALANDON, prix Goncourt des Lycéens 2013

    30/01/2014 18:11

    LE QUATRIÈME MUR, roman de Sorj CHALANDON, prix Goncourt des Lycéens  2013


    CHALANDON Sorj

     LE QUATRIÈME MUR, roman, Éditions Grasset &Pasquelle, 2013, 327  pages

    " LE livre de la rentrée auquel on aurait dû donner le Goncourt, le Renaudot, le Médicis, l'Interallié et pourquoi pas le Fémina..." Pierre Foglia, La Presse, Québec, Canada

    Il a cependant remporté le Prix Goncourt des Lycéens 2013

    Un roman brillant, émérite, remarquable autant par le style d'écriture élevé, pur de l'auteur  que par la composition imposante, maîtrisée de l'histoire de base du  roman. Une composition théatrâle élaborée car il s'agit d'un projet de mise en scéne d'ANTIGONE de Jean ANOUILH présentée par temps de guerre au Liban, début des années 1980.

    Telle une mise en scène de théâtre l'auteur nous met en projet, nous intègre à son élaboration, personnage par personnage, scène par scène , nous connaissons le but et les moyens  à prendre pour le réaliser.

    Un projet rassembleur, de tolérane, de  paix en temps de conflit, de guerre dans une région dominée par des groupes religieux asservis par des haines ancestrales: Les Libanais, les Phalangistes, les Palestiniens, les Chiites.

    Antigone est une tragédie d'origine grecque de Sophocle. Les guerres sont des tragédies.

    Chaque guerre a une fin tragique et brutale.

    Les combattants de toutes allégeances tuent des populations entières et se font aussi illiminés. La loi du Tallion, oeil pour oeil, qu'il s'agisse d'enfants, de femmes, de vieillards de part et d'autre. La haine engendre la haine, l'extermination, la mort.

     

    " Leurs enfants, qui seront nos ennemis demain. Leurs vieillards. Allons-y ! Les laisser vivre, c'est renforcer leurs rangs. Pensez aux martyrs de Damour. Sang pour sang."

    " L'antinationalisme. C'est le luxe de l'homme qui a une nation."

    " Le quatrième mur, c'est ce qui empêche le comédien de baiser avec le public. Une façade imaginaire, que les acteurs construisent en bord de scène pour renforcer l'illusion. Une muraille qui protège leur personnage. Une clôture invisible, qu'ils brisent parfois d'une réplique s'adressant  à la salle."

    " Faire sourire le prolétariat était une bagarre comme une autre."

    " Nous étions frères de violence. Alors non.Ne pas crier à la férocité. Surtout pas. Racisme, antisémitisme, mépris de l'autre. Leur idées étaient des menaces à combattre. Comme leur haine du présent, leur dégoût de l'égalité, leur aversion de la différence. Tout cela est de la sauvagerie pure."

    " Je défendaiss un projet que je n'avais pas initié mais j'exécutais les dernières volontés d'un mourant. Et pour lui, cet homme, cet ami, ce frère, j'étais prêt à prendre tous les risques."

    " Jouer un rôle est mentir. C'est lié au péché. Il estime que celui qui imite un groupe sera considéré comme faisant partie de ce groupe."

    Un roman brillant. Un auteur remarquable à découvrir sans faute.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

     

    Pour en savoir davantage:

     

    "Jeune étudiant gauchiste et pro-Palestinien, le narrateur a pour meilleur ami un juif grec amoureux de théâtre, Sam. Malade en phase terminale, ce dernier lui soumet comme dernière volonté de montrer la pièce «Antigone» de Jean Anouilh à Beyrouth, en 1982, alors que la guerre civile fait rage. Le projet est insensé, fou, magnifique: permettre le temps d'une représentation de réunir sur scène des Chrétiens, des Chiites, des Palestiniens ou encore des Druzes."

     

    "Son dernier roman en date est une oeuvre d'une force rare qui parvient à mêler la petite histoire à la grande Histoire, l'intime à la politique et la tragédie grecque revisitée par Jean Anouilh à la guerre civile au Liban. «Le Quatrième mur» évoque aussi la désillusion d'une génération et sonne la perte des valeurs morales et idéologique face à l'absurdité et l'horreur du monde. C'est souvent d'une beauté à pleurer - surtout lors des passages au Liban -, et quand il nous fait vivre le jour d’après le massacre des camps palestiniens de Sabra et Chatila commis à Beyrouth en 1982, on a la gorge nouée et la rage au ventre. Une envie d'hurler le désespoir du monde comme le héros du roman."

     

    "Sorj Chalandon a obtenu ce jeudi le très réputé Goncourt des lycéens pour «Le Quatrième mur», aux éditions Grasset. Une juste récompense pour le journaliste, ancien reporter de guerre pour «Libération» de 1973 à 2007, prix Albert-Londres en 1988 et qui écrit depuis 2009 dans «Le Canard enchaîné».

     

    "On ne sort pas indemne du dernier livre de Sorj Chalandon"

     

    "Humaniste, oui, parce qu’en n’esquivant rien de l’atrocité et de la brutalité des actes des homme, Sorj Chalandon,  qui donne beaucoup de lui-même à son personnage Georges,  réussit au cœur de ce désastre humain  à  faire survivre la bonté ( ce n’est pas un gros mot ni un mot niais) et  l’espoir.

    De la première page à la dernière, mon cœur a tapé fort et mon ventre m’a fait mal, mais pas seulement dans la description de la réalité  de  l’horreur de la guerre, celle de l’enfer du martyr des femmes, vieillards et enfants de Chatila, ni celle de  la violence ordinaire des combats d’idées,  ou  de la haine que l’on trouve toujours à justifier au nom de l’engagement et des convictions, non, pas seulement donc  car l’écriture est si  acérée, que chaque mot, chaque geste, précis et sobres font mouche. Chalandon balance les mots comme les snipers les balles, sans qu’on s’y attende,  mine de rien au détour d’une phrase leur puissance nous fait vaciller."

     

    "Ce livre fait partie des textes essentiels, profondément humanistes que l’on oublie jamais et qui devraient aider à guider les consciences et combattre les certitudes. A employer aussi les bons mots et les bonnes expressions. Par exemple, comprendre qu’entre le slogan "Palestine vaincra" et  "Palestine vivra" , il y a une différence avec toutes ses composantes. Et que celui qui hurle CRS SS n’a certainement  jamais rencontré  le nazi Alois Brunner." www.salon-litteraire.com






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