FALCONES ILDEFONSO

 LA CATHÉDARLAE DE LA MER, roman, Robert LAFFONT, 2008, 530 pages

 Roman à base historique qui se déroule en Espagne des années 1320- à 1385. Un roman de grand talent, au style raffiné qui me remémore LES PILLERS DE LA TERRE de Ken FOLLET tant par le genre que par la qualité de l'écriture. L'époque religieuse de l'INQUISITION catholique est au coeur de ce roman par son importance, son pouvoir incommensurable et destructeur comparable à la PESTE qui bouleverse cette époque tragique..  

Un grand roman historique et un auteur de talent à découvrir.

Gilles Lagrois, Auclair, Québec

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" La galère de l'amiral Pere de Montcada donne l'ordre de partir. Cent-dix-sept bateaux se mirent en mouvement. Les voilà parti à la conquête de Majorque."

" Aledis sentit que la terre et la boue griffaient son corps tandis que le batelier la violait."

" Dans chaque port se trouve un consul, nommé par la ville de Barcelone, qui règle la justice dans le domaine commercial."

Adoption. " La fillette, âgée de six ans, s'appelait MAR comme la Vierge."

" La Sardaigne est une terre hostile et dure. Nous n'arriverons jamais à la soumettre."

" Écoute, Aledis, l'honneur je ne sais plus ce que c'est. Tu m'as rendu le mien."

" Trois innocents... car toi et moi savons parfaitement que cette prétendue profanation du corps du Christ est une machination."  

" Il  faut combattre l'hérésie, frère Joan. Il faut traquer le péche."

Résumé :

"Fresque historique d une qualité rare,
La Cathédrale de la mer, véritable phénomène éditorial, est enfin publié en France.

Au cour de la Barcelone médiévale, de la Grande Peste à l'Inquisition, Arnau, jeune paysan, endure les pires tourments et humiliations pour devenir un homme libre. Son destin hors du commun en fera le héros de tout un peuple...
Au XIVe siècle, au rythme de la construction de l'église Santa María del Mar chef-d uvre du gothique catalan édifié « pour le peuple et par le peuple » en un temps record (cinquante-sept ans) , le lecteur suit pas à pas le parcours semé

d'embûches d'Arnau Estanyol pour conquérir sa liberté.

 Fils d un paysan exilé à Barcelone, devenu membre des bastaixos une confrérie de porteurs de pierres chargée de convoyer leurs chargements jusqu à la future cathédrale , puis vaillant soldat du roi, il fait fortune avec l'aide du juif Hasdai, dont il a sauvé les enfants.

Le voilà riche cambiste, consul... et époux, bien malgré lui, de la pupille du roi. Malgré son statut et ses nombreuses responsabilités dans la cité catalane, il saura résister aux plus terribles machinations, à l'Inquisition, et n'aura de cesse de défendre les pauvres et les esclaves...
Ce roman foisonnant de personnages et de rencontres, de trahisons et

d'histoires d amour est un tourbillon. Acteur et témoin des grands maux de

l'époque, son héros est tour à tour confronté aux conflits militaires, aux révoltes populaires, à la Grande Peste et aux hérésies.

Par-delà l'intrigue menée de main de maître par Ildefonso Falcones, La Cathédrale de la mer est aussi un chant d amour à une ville et à ses habitants, ainsi qu'un hymne à la fraternité."

KAPUSCINSKI  Ryszard

 ÉBÈNE, aventures africaines, Plon, 2000, 326 pages

 Récit d'aventures africaines mais également une magistrale analyse sociologique, humaine, géographique et économique de l'Afrique avec ses populations complexes totalisant un milliard cent-trente-huit millions d'individus, aux multiples pays,  tribus et organisations sociales.

Un grand roman d'aventures d'un style d'écriture précis, détaillé nous présentant des humains vivant dans des conditions difficiles parfois limites et mortelles.

L'Africain vit dans des conditions instables, il doit continuellement se déplacer pour survivre. Il doit bouger, s'adapter pour survivre un jour de plus car l'Africain vit au jour le jour, surtout se nourrissant un jour à la fois à cause des conditions de vie rudimentaires et le manque d'eau potable. L'Africain mange une fois par jour, le soir. Le jour il boit de l'eau.

L'auteur voit l'Africain vivre au quotidien dans son milieu de vie, son village, sa tribu, sa capitale, son pays qui souvent change de gouvernement et de gouvernants. Les pays africains sont souvent convoités pour leurs ressources naturelles, animales et humaines.

Un livre important pour apprendre à connaître l'Afrique dans toutes ses dimensions, ses changements, ses drames mais également sa beauté à couper le souffle dans des conditions géographiques tropicales, désertiques, océaniques.

Un grand livre et un auteur au talent incontestable. Un regard humain et profond  sur des humains vivant dans des conditions instables, insurmontables parfois dégradantes car victimes d' hommes dont l'unique but est la richesse personnelle.  

Gilles Lagrois, Auclair, Québec

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 " Les benjamins sont surveillés par les cadets, les cadets par les aînés. La hiérarchie de l'âge est strictement observée, l'obéissance absolue..."

" L'univers spirituel de l'Africain. Il croit qu'il existe trois mondes différents mais liés entre eux. Le premier est celui qui l'entoure. Le deuxième est l'univers des ancêtres défunts. Enfin le troisième est le fourmillant royaume des esprits."

" Le temps est le résultat de notre action et il disparaît quand nous n'entreprenons pas ou abandonnons une action. Le temps est un être passif et surtout dépendant de l'homme."

" Plus on s'éloigne de la mer, plus la chaleur, la sécheresse et la poussière deviennent intense."  

" Les maisons en argile sont uniformes et pauvres, autant que la vie de ses habitants est misérable et désespérée."

" Chacun, en fonction de la couleur de sa peau, avait un rôle déterminé et une place appropriée."

" Toi le Blanc, si tu veux rester sain et sauf, ne t'aventure pas dans mon quartier. Le Blanc, c'est le colon, le pillard, l'occupant."

" Rien qu'en 1960, dix-sept pays d'Afrique cessent d'être des colonies."

" Ici ont mange tout, jusqu'à la dernière miette. Personne ne fait de provisions. D'ailleurs où les mettre? Où les enfermer? Ici, on vit dans l'immédiat, au jour le jour."

" Rien n'est plus préjudiciable aux Africains que cette manière de les traiter comme des objets, des instruments. Pour eux, c'est la pire des humiliations, des dégradations. Une gifle.

 Pour en savoir davantage:     

                                          " Ryszard Kapuscinski n'appartient pas à cette race d'auteurs qui écrivent un ouvrage définitif sur un pays au terme d'un séjour de trois semaines. Il aura fallu quarante-trois ans de fréquentation assidue de l'Afrique à ce journaliste polonais pour qu'il se risque enfin à en livrer un portrait magnifique et terrifiant, chaleureux et accablant.

Ses courts chapitres s'échelonnent des débuts de la décolonisation à nos jours, et privilégient les pays les plus misérables ou ceux dont le passé est le plus tragique: Ethiopie, Soudan, Somalie, Liberia, Nigeria, Rwanda, Ouganda.
On retrouve les qualités d'historien qui nous ont valu des livres aussi remarquables que Le Négus ou Le Shah (10/18): Kapuscinski a le don de raconter en dix ou vingt pages le règne ubuesque d'Idi Amin Dada ou la rivalité sanglante des Hutus et des Tutsis.

Mais le peintre de fresques se fait aussi miniaturiste: il évoque un feu de camp, un logement qu'il occupa jadis à Lagos, une rencontre avec des nomades sahariens, des palabres avec des paysans de la savane, des cauchemars éveillés et de purs instants de bonheur. Dans des pages lumineuses, il nous aide à comprendre ce que signifie pour ces hommes à la peau d'ébène l'appartenance à une ethnie et à un clan, comment fonctionnent les solidarités et quels sont leurs effets pervers, et, par-dessus tout, quelle vision du monde peut avoir quelqu'un qui ignore de quoi sera fait son prochain repas.
http://www.lexpress.fr/culture/livre/ebene-aventures-africaine  

KINGSOLVER Barbara

DANS LA LUMIÈRE, roman écologique, Rivages, 2013, 555 pages

 Un roman d'une grande valeur autant par sa qualité d'écriture que par les sujets: l'histoire de Dellarobia, la survie menacée des papillons Monarque,la menace environnementale qui plane sur notre planète Terre.

Dans les Appalaches, Dellarobia qui se promène dans la forêt pour repenser sa vie personnelle et familiale, est témoin d'un phénomène  qui la bouleverse et qui va bouleverser sa vie à partir de ce moment précis:  une scène hallucinante, elle voit les arbres recouverts  d'un velours brillant orange qui semble vibrer, bouger, respirer tant la vie l'habite. Cet état délirant est un phénomène causé par la présence vivante d'un million de papillons monarques venus installer leur quartier d'hiver dans les arbres de cette forêt, un lépidoptère d'une grande beauté, en pleine mutation.

Pour quelles raison inconnues le papillon monarque apparaît-il cette année dans cette forêt précise?

Un livre qui nous fait prendre conscience de la fragilité de l'humain mais également des menaces qui accablent des animaux en voie d'extinction due à la surproduction et surconsommation  humaine de carbone.

Un livre qui nous révèle  des orientations sur les moyens de survie des humains au point où nous en sommes.

Un livre à découvrir, à s'approprier, une auteure compétente par son écriture claire et catégorique. À ne pas manquer.

 Gilles Lagrois, Auclair, Québec

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 " Il y a un certain sentiment à jeter sa bonne vie aux orties, et il est en partie ivresse."

" L'échec, c'et l'espérance déçue."

" Délurée au lycée, ainsi en va-t-il avec les jolies filles: qui trop vite monte en graine pourrit avant l'heure."

" Des arbres changés en feu, un buisson ardent,"

" Elle était seule ici, les yeux rivés sur des arbres embrasés."

" Le feu était vivant, d'une ampleur incompréhensible, innombrable d'insectes couleur de feu. Les branches ployaient sous le poids jusqu'au point de rupture. Le poids des papillons. La vérité de cette chose lui coupe le souffle."

" Je n'apprends jamais rien en m'écoutant moi-même."

" Les gens cultivés avaient des pouvoirs,"

" ... les gens ont peur d'affronter les mauvaises nouvelles."

" La science ne nous dit pas ce que nous devons faire. ELLE NOUS DIT CE QUI EST."

" La sécheresse et les inondations ne sont pas des soucis pour les paysans?

" Alors, pour quoi on est est censés s'engager, nous autres ? ...diminuer notre bilan carbone en consommant moins de combustible fossile. Pour réduire les dommages causés à la planète par ses émissions de carbone. Un pacte de durabilité. Qui va nourrir qui? Quoi va nourrir qui ?

Pour en savoir davantage:

                                            "Dellarobia s'apprêtait à fuir. A quitter sa vie d'épouse et de mère d'enfants en bas âge, pour courir dans les bras d'un amant. La voilà en arrêt. Du haut d'une colline, une étrange vision s'offre à elle : un brasier, des arbres en feu, spectacle quasi mystique. La forêt ne brûle pas, non. Des grappes de papillons monarques font ondoyer les feuillages et confèrent à la vallée une teinte orangée. Cachant le but de son escapade, Dellarobia expliquera avoir eu une drôle d'intuition.

 Bientôt surviennent les premiers curieux puis le ballet des télévisions attirant des touristes jusqu'à ce coin perdu des Appalaches, dans l'est des Etats-Unis. La petite ville n'a jamais vu tant d'étrangers. Des activistes écolos bivouaquent dans les champs. Une équipe de biologistes prend ses quartiers d'hiver dans une grange afin d'observer ce curieux phénomène de migration. Le réchauffement climatique semble avoir arrêté là les papillons, loin de leur lieu d'hibernation habituel, au Mexique. Trompés par une température clémente, ils risquent à présent d'en mourir si elle tombe sous la barre des 7 °C.

La belle-famille de Dellarobia, des fermiers, a des soucis plus immédiats : déboiser cette forêt pour rembourser les dettes de l'exploitation. L'intérêt économique s'oppose ici à l'intérêt écologique, la foi à la raison, la religion à la science. Car le réchauffement climatique passe pour un mensonge élitiste aux yeux de cette communauté rurale, plus disposée à considérer cette multitude..." http://www.lemonde.fr/livres/article/2013

HUSTON Nancy :

 DANSE NOIRE, roman, Actes Sud/ Leméac, 2013, 347 pages

 Roman remarquable mais frappant car il met en scène trois générations de marginaux: Neil,  le grand-père d'origine Irlandaise qui immigre au Québec en 1910, qui se veut un poète qui louange l'Irlande et ses poètes frustrés et battus par les Britanniques, Declan son fils, qui est incapable de se trouver un travail et qui se fait vivre par sa compagne de vie Awinita, une jeune femme mineure et prostituée d'origine Crie de Waswanipi, Québec, et Milo leur fils qui est adopté et battu par sa mère adoptive,  qui grâce à son talent devient scénariste et est un jeune homme bisexuel dont l'amant est un metteur en scène populaire à succès.

La vie  est difficile pour toute la desccendante qui  vit en marge de la société dans des conditions de vie précaires.

Le tiers du roman est en Anglais avec une traduction au bas de la page.

La vie n'épargne personne et peu de ces immigrants d'origine irlandaise ont une vie normale et éclatée.

Le roman est présenté comme un scénario de film avec explications sur le montage futur de la vie du personnage principal qui est Milo, le dernier de cette famille d'immigrants qui est rendu sur la fin de sa vie.

Un roman consistant, coriace, intransigeant: on est où on est rendu. La vie est la somme  de nos racines, de notre vécu peu importe les conditions impitoyables que nous rencontrons. Un roman dur pour coeur bien solide et compréhensif avec une certaine ouverture sur la vie.

Gilles Lagrois, Auclair, Québec

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 " Absence de peur et de jalousie, ouverture d'esprit,  curiosité, indifférence: tous tes traits découlent de l'attitude capoeira, qui était tienne bien avant que tu ne découvres cette danse-lutte brésilienne."

" Onirique, le monde vibre, bat et étincelle, appelant Milo avec une urgence croissante."

" Soudain le cerveau de Milo s'emplit d'une douce cascade de voix d'hommes et de femmes de son passé, voix françaises et anglaises, allemandes et néerlandaises, cries et gaéliques."  

" Oui je connais enfin la convulsion de l'être qui se produit dans les bras d''une femme, frisson dont la violence est à la soi-joie ce qu'une bombe est à un pétard."

" À quatre ans Milo est un enfant hérisson, nerveux et méfiant."

" Alors les Irlandais se multiplièrent commes des lapins et moururent comme des mouches.Leur pays, incapable de les nourrir, les entassa à demi morts de faim dans des bateaux pour l'Amérique."

 Pour en savoir davantage:

                                          " Sur un lit d’hôpital, Milo s’éteint lentement. À son chevet, le réalisateur new-yorkais Paul Schwarz rêve d’un ultime projet commun : un film qu’ils écriraient ensemble à partir de l’incroyable parcours de Milo. Dans un grand mouvement musical pour chanter ses origines d’abord effacées puis peu à peu recomposées, ce film suivrait trois lignes de vie qui, traversant guerres et exils, invasions et résistances, nous plongeraient dans la tension insoluble entre le Vieux et le Nouveau Monde, le besoin de transmission et le rêve de recommencement.
Du début du xxe siècle à nos jours, de l’Irlande au Canada, de la chambre sordide d’une prostituée indienne aux rythmes lancinants de la capoeira brésilienne, d’un hôpital catholique québecois aux soirées prestigieuses de New York, cette histoire d’amour et de renoncement est habitée d’un bout à l’autre par le bruissement des langues et l’engagement des coeurs.
Film ou roman, roman d’un film, Danse noire est l’oeuvre totale, libre et accomplie d’une romancière au sommet de son art.

 

«Toute création, même la divine, prend sa source dans un trou noir.

Vingt ans après Cantique des plaines, Danse noireexplore les racines enfouies et les fruits parfois difformes de l’identité canadienne... et de l’identité tout court.

Mon idée de départ, comme si souvent, était musicale : de même qu’un prélude de Bach fait souvent avancer simultanément trois airs à des rythmes différents, de même, ici, j’ai suivi trois destinées très dissemblables, pourtant soudées par des liens de sang. Comme trois fils de couleur, tressés dans le temps…

Premier fil : le Québecois Milo Noirlac, coeur sombre du roman. Être étrangement passif et comme détaché de tout, sombre mais joyeux, dépressif mais curieux, scénariste de son état, il reconstitue l’histoire de sa vie avec l’aide de son amant le réalisateur Paul Schwarz, pour en faire un film. Ainsi assiste-t-on en direct (et en abyme) à la “cuisine” de la création : comment les deux hommes s’y prendront-ils pour construire les scènes, échafauder les dialogues et amener les « spectateurs » à s’identifier aux personnages ? Deuxième fil : prostituée indienne de Montréal, Awinita, la mère de Milo, l’a abandonné dès sa naissance. Les autochtones sont depuis cinq siècles l’ombre portée des deux continents américains… Awinita ne connaît de langue qu’orale : Cri est le nom de sa tribu mais aussi le timbre secret de sa voix. Milo n’a pour ainsi dire pas de souvenir d’elle ; n’empêche qu’elle lui a transmis un héritage crucial ; ce sont les rythmes, la colère, le lien à la Terre et la force vitale de ces peuples écrasés qu’il reconnaîtra plus tard dans la capoeira brésilienne, qui deviendra sa passion.

Enfin, Neil Kerrigan alias Noirlac, le merveilleux grand-père de Milo, grand raté comme je les aime, était dans sa jeunesse un avocat irlandais, passionné de Yeats et de Joyce. Impliqué dans la rébellion de Pâques à Dublin en 1916, il a été obligé d’émigrer au Québec deux ans plus tard. Cet exil lui a fait perdre non seulement sa terre mais aussi sa langue, et ses ambitions littéraires en ont été fracassées…

Danse noire est profondément un roman sur l’exil et la transmission, sur l’incompréhension dont Babel est un symbole… et sur la fragile possibilité de rédemption grâce à la transformation artistique.»/

 http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/danse-noire

LEON Donna

DEUX VEUVES POUR UN TESTAMENT, roman polar, calmann-lévy, 2014, 285 pages

 Roman  à la vénitienne, tout en lenteur; on découvre un élément de l'enquête à la fois dans un contexte de vie à l'italienne, avec ses habitudes, ses expressions, son mode de vie, son mode de transport en bateau, ses nombreux monuments et ses magnifiques ensembles architecturaux .

L'inspecteur Brunetti est un homme humain, attentif aux autres qui fait ses enquêtes comme un travailleur journalier, à chaque jour suffit sa peine. Il a son travail, sa famille, ses habitudes et fait chaque chose en son temps. Un roman qui nous entraîne dans un monde de personnes âgées parfois exploitées pour avoir des services décents selon leur condition de vie et leur richesse personnelle.

Gilles Lagrois, Auclair, Québec

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" Les gens bien ne devraient jamais mourir comme ça."

"Aider les femmes en fuite, ou qui esssaient de s'enfuir. Et s'ils pensent qu'une femme est vraiment en danger, ils leur trouvent un endroit où se réfugier"

" L'Association  les aide à changer de nom légalement."

" Imaginez les chances d'être protégée que pouvait avoir une femme n'ayant rien à offrir à l'État en échange."

" La peur fait se replier les gens sur eux-mêmes."

" Je ne suis par certaine qu'il existe encore dans ce pays une légalité qui ne soit pas douteuse."

 Pour en savoir davantage:

                                            "Après avoir quitté son petit ami durant des vacances ratées, Anna Maria Giusti rentre chez elle. Lorsqu’elle passe récupérer son courrier chez sa voisine Constanza Altavilla, elle trouve celle-ci étendue sur le sol, sa tête baignant dans une flaque de sang.
    Pour le légiste, cela ne fait aucun doute, la vieille dame a été terrassée par une crise cardiaque et, dans sa chute, sa tête a heurté le radiateur de sa chambre. Dépêché sur les lieux, le commissaire Brunetti ne trouve aucune preuve flagrante infirmant cette hypothèse. Pourtant, il ne peut s’y résoudre. Quelque chose d’autre est arrivé, il le pressent, mais quoi ?
    Pour en avoir le coeur net, Brunetti fouille dans la vie de la signora Altavilla. Sa famille d’abord, la maison de retraite où elle passait ses journées, les femmes battues qu’elle recueillait chez elle… Se dessine au gré de son enquête officieuse une personnalité complexe, riche de secrets. D’ailleurs chaque témoin lui semble multiple, devenant tour à tour héros ou bandit, victime ou bourreau. Il n’y a pas d’évidences, pas de lignes droites ici, tout y est tortueux comme les ruelles de Venise que Brunetti arpente pour – peut-être – trouver la vérité.

« Avec son savoir-faire, Donna Leon assemble intrigues et personnages épatants… Grâce à un style efficace et sans pathos devenu sa marque de fabrique, Donna Leon nous tient en haleine jusqu’au dernier moment. »
Times Literary Supplement

Née dans le New Jersey, Donna LEON est vénitienne d.adoption. " Deux veuves pour un testament"  est la vingtième enquête du commissaire BRUNETTI. Ses romans ont conquis des millions de lecteurs à travers le monde et ont tous été publiés en France aux Éditionns Calmann-Lévy.