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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 194 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    LE COEUR COUSU, de Carole MARTINEZ, 2007, 439 PAGES.

    25/01/2015 21:05

    LE COEUR COUSU, de Carole MARTINEZ, 2007, 439 PAGES.


    MARTINEZ Carole

     LE COEUR COUSU, Gallimard, 2007, 439 pages

     Ce livre merveilleux est à la fois un livre de conte et une fable car il contient des éléments du fantastique, des faits, des aventures imaginaires, des récits allégoriques contenant chacun une moralité et une destinée propre.

     C'est une histoire inventée de toutes pièces dont chaque personnage contient sa propre moralité grâce à  un don reçu à la naissance qui forgera son existence et sa personnalité unique.    

    Des personnages uniques dus à une naissance symbolique doublée d'une apparence physique éclairant  une prédestination hors du commun.

    Un grand livre qui fait vibrer notre monde individuel de l'imaginaire et du fantastique qui nous côtoie à notre insu et que l'on redécouvre.

    Une auteure explosive par son écriture et une imagination démesurée. Un livre de conte éblouissant de l'humain aux prises avec des talents et des pouvoirs occultes innés incontrôlables.  

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

     " Maman n'a jamais su écrire qu'à l'aiguille. Chaque ouvrage de sa main portait un mot d'amour inscrit dans l'épaisseur du tissu."

    "Frasquita détestait son nouvel état, elle n'y voyait que des inconvénients et serait volontiers restée une enfant."

      " ...vers cette initiation qui ferait d'elle une femme."

    " ... la trajectoire du fil devint plus sûre, les points plus fins, le mouvement de la main plus rapide et l'oeil remarquable."

    " Frasquita surpassait en lumière la Vierge bleue de Las Penas. Cette femme prenait corps dans ces volutes de tissu blanc. La splendeur venait de l'exacte adéquation de la robe aux formes de cette jeune femme."

    " Elle parlait à son homme lointain, assis parmi les poules."

    "  Les choses contre nature laissent des traces, croyez-moi !"

      " Anita, comme  sa mère l'avait fait avant à vouloir ainsi braver les convenances."

    " ...tout le monde s'est tu. Ce silence nous plaît. Ce silence et le mystère qui l'accompagne."

     

    Pour en savoir davantage:

                                              Le Mot de l'éditeur : Le coeur cousu

    Le coeur cousu.

     Dans un village du sud de l'Espagne, une lignée de femmes se transmet depuis la nuit des temps une boîte mystérieuse... Frasquita y découvre des fils et des aiguilles et s'initie à la couture. Elle sublime les chiffons, coud les êtres ensemble, reprise les hommes effilochés. Mais ce talent lui donne vite une réputation de magicienne, ou de sorcière.

    Jouée et perdue par son mari lors d'un combat de coqs, elle est condamnée à l'errance à travers une Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang. Elle traîne avec elle sa caravane d'enfants, eux aussi pourvus - ou accablés - de dons surnaturels. Carole Martinez construit son roman en forme de conte : les scènes, cruelles ou cocasses, témoignent du bonheur d'imaginer. Le merveilleux ici n'est jamais forcé : il s'inscrit naturellement dans le cycle de la vie.


    En résumé : Folio - Le coeur cousu

     

    «Écoutez, mes soeurs ! Écoutez cette rumeur qui emplit la nuit ! Écoutez... le bruit des mères ! Des choses sacrées se murmurent dans l'ombre des cuisines. Au fond des vieilles casseroles, dans des odeurs d'épices, magie et recette se côtoient. Les douleurs muettes de nos mères leur ont bâillonné le coeur. Leurs plaintes sont passées dans les soupes : larmes de lait, de sang, larmes épicées, saveurs salées, sucrées.

    Onctueuses larmes au palais des hommes !» Frasquita Carasco a dans son village du sud de l'Espagne une réputation de magicienne, ou de sorcière. Ses dons se transmettent aux vêtements qu'elle coud, aux objets qu'elle brode : les fleurs de tissu créées pour une robe de mariée sont tellement vivantes qu'elles faneront sous le regard jaloux des villageoises ; un éventail reproduit avec une telle perfection les ailes d'un papillon qu'il s'envolera par la fenêtre ; le coeur de soie qu'elle cache sous le vêtement de la Madone menée en procession semble palpiter miraculeusement...

    Frasquita a été jouée et perdue par son mari lors d'un combat de coqs. Réprouvée par le village pour cet adultère, la voilà condamnée à l'errance à travers l'Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang, suivie de ses marmots eux aussi pourvus ? ou accablés ? de dons surnaturels... Le roman fait alterner les passages lyriques et les anecdotes cocasses ou cruelles. Le merveilleux ici n'est jamais forcé : il s'inscrit naturellement dans le cycle tragique de la vie.

    http://livre.fnac.com/Carole-Martinez-Le-coeur-cousu

    Prix Renaudot des lycéens 2007

    Prix Ulysse 2007

    Prix Emmanuel-Roblès 2007

    - Prix Ouest-France / Étonnants Voyageurs 2007

    - Premier prix du Festival du Premier Roman de Chambéry - 2007






    LA TRINITÉ BANTOUE, de Max LOBE, 2014, ZOE, 199 pages

    28/01/2015 21:12

    LA TRINITÉ BANTOUE, de Max LOBE, 2014, ZOE, 199 pages


    LOBE Max

     LA TRINITÉ BANTOUE, Éd.ZOE, 2014, 199 pages

     Roman intéressant et révélateur car nos connaissances sur le peuple Africain de BANTOULAND sont limitées. Nous faisons connaissance avec la famille de Nwàna dans son pays d'origine puis leur vie individuelle en Helvétie, aujourd'hui la Suisse.

    Les Bantous ont trois dieux, d'où la Trinité, qui sont: Nzambé, Elôlombi et Bankòko.

    Dieux qui sont souvent évoqués dans maintes circonstances surtout par leur mère.

    Nwàna est en Helvétie car il y a fait son université et est à la recherche d'un emploi permanent leur permettant de vivre et d'aider la partie de sa famille toujours en Afrique.

    L'auteur a une écriture colorée, imaginative surtout en utilisant des expressions et des maximes bantoues.

    Un peuple à faire la connaissance et un auteur prometteur à découvrir.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com   

        

    " La poule qui fouille ne dort jamais affamée."

    " Ni putes, ni soumises."

    " Je sais très bien que maman est une dramatiseuse. Une exagéreuse."

    " Maman est toujours à la rigolade."

    " Même à sec, la rivière doit conserver son nom."

     " Est-ce-que la neige lave le ventre ?"

    " Je me fiche de savoir sur quoi il s'assied"

    " ...depuis les années soixante, le tribalisme est resté intact dans le Bantouland."

    " ...que l'homme est dehors comme son sexe et que la femme est dedans."

    " ...la hyène  qui passe son temps à hurler n'aura jamais sa proie."

    " Moi, je vis une vie de Mouton noir"

    " Qui vient d'ailleurs doit attendre."

    " Il y a tellement de bouches ouvertes que ce n'est jamais assez pour maintenir tout le monde debout."

    " ...la sorcellerie peut faire du mal pour rien."

    " Aussi haut que parvienne une chose lancée, c'est toujours ici là par terre qu'elle va finir par tomber."

     

    Pour en savoir davantage:

                                              Résumé :

    " Mwána vit dans un pays au cœur de l’Europe, avec ses cousins blancs qu’il connaît bien. Certains parmi eux sont décidés à chasser les moutons noirs de leur territoire. La traque est lancée, les esprits s’échauffent. C’est dans ce contexte que Mwána cherche un emploi. Et rien n’est gagné.

    Le jour où il décide de dépenser ses derniers centimes pour entendre la voix de sa mère restée là-bas, au Bantouland, sa vie se fige dans une parenthèse douloureuse. Mwána ne la reconnaît plus. Ah Nzambé ! Il traverse des moments cailloux dont il sait malgré tout savourer le sel. Grâce à son esprit vif et profondément joyeux, grâce à Ruedi le rouquin, à Madame Bauer la passionaria, ou encore grâce à Kosambela, sa sœur très catholique.

    Avec La Trinité bantoue, Max Lobe précise et approfondit cette écriture inventive, chatoyante et visuelle initiée dans 39, rue de Berne qui l’a révélé comme un auteur prometteur."

     

    " Que faire quand on s'appelle Mwana, qu'on vient du Bantouland et qu'on vient de perdre son travail ? Il faut en chercher un autre. Absolument. Mais la chose n'est pas aisée quand on est immigré et que certains se lancent à la chasse aux moutons noirs. Heureusement que Mwana est un optimiste, qu'il a son ami Ruedi ainsi que sa famille pour mettre un peu de joie dans sa vie.
    Ce livre m'a fait penser à Harare Nord de Brian Chikwava, une écriture simple parsemée de quelques mots bantous donnant un ensemble savoureux et plein d'humour. Il aborde la question de la discrimination avec beaucoup de tact. Quand il arrive à dénicher un petit stage de trois mois, il ne sent pas impliqué dans cette lutte contre le parti des « anti-moutons noirs ». Ce qu'il souhaite, lui, c'est avoir un travail stable pour pouvoir manger à sa faim et vivre sans aides.
    Le roman n'est pas très long, à peine 200 pages, mais je me suis attachée à Mwana, à son ami Ruedi, à sa sœur et à sa mère. Sa relation avec sa famille est assez forte, dès qu'une personne réussit à l'étranger, elle doit aider toute sa famille restée au pays. D'autres thèmes sont abordés avec pudeur, ce qui donne toute sa puissance à ce roman. L'auteur a concocté une intrigue originale sur la difficulté de trouver un emploi quand on est différent avec beaucoup d'humour. Certains moments m'ont touché car ils m'ont rappelé ma recherche d'emploi en période de crise… 
    Les personnages de Max Lobe sont haut en couleurs, l'écriture joliment exotique, on passe un très bon moment. J'ai vraiment envie de relire cet auteur.

    http://www.babelio.com/livres/Lobe-La-Trinite-Bantoue






    BAIN DE LUNE, roman, Prix FEMINA 2014, 260 pages

    25/02/2015 22:21

    BAIN DE LUNE, roman, Prix FEMINA 2014, 260 pages


    LAHENS YANICK

     BAIN DE LUNE, roman, 2014, Sabine Wespieser éditeur, 260 pages, Prix Fémina 2014

     Avec ce roman l'auteure, qui vit en Haïti, porte le grand roman de la terre haïtienne.

    Ce roman est l'histoire de quatre générations Haïtiennes et de deux familles de l'ANSE BLEUE: celle d'Orvil Clémestral et d'Ermancia Dorival et celle Tertulien Mésidor.   

    Tertulien Mésidor devait avoir dans les cinquante-cinq ans et la jeune femme convoitée à peine seize ans, Olmène Dorival, fille cadette d'Orvil.

    Tertulien possédait les trois-quarts des terres de l'autre côté des montagnes. Il était un don* ( propriétaire terrien). Un grand don.

    Cette histoire se déroule pendant  les dictatures des Duvalier et même du président Aristide,ancien prêtre,  aussi profiteur et dictateur que ses prédécesseurs requin.

    La narratrice, Cétoute Florival, est la petite  fille d'Olmène, fille d'Ermancia et d'Orvil.

    Nous côtoyons un peuple haïtien  vivant au seuil de la pauvreté et de la misère au quotidien, sauf les riches propriétaires terriens et les hommes en uniformes bleus, les militaires.

    Dans ce roman nous sommes en contact avec des Haïtiens qui vivent de leur jardin et de la mer. Nous partageons leurs croyances, leurs rituels, leurs obsessions, leurs valeurs, leurs cérémonies aux ancêtres; la vie à la dure sublimée par leur mer, leur terre, leur nature. Apprivoisés mais sans terre.

    L'écriture  de ce roman est raffinée, éloquente parfois suave et souvent lumineuse.  

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    " Sous ce nom de Tertulien couvaient des légendes invérifiables et des vérités tenaces.

    On disait qu'il avait volé, tué."

    " Olmène. Non des vaincus, des défaits comme elle. Comme nous. Pauvres comme sel, maléré, infortunés."

    " Les Mésidor, avaient depuis toujours convoité la terre, les femmes et les biens."

    " La terre, mon fils, c'est ton sang, ta chair, tes os, tu m'entends!"

    " La peur, un coeur à elle toute seule."

    "Celui du paysan toutes dents dehors, abruti par la faim et des divinités obscures. Qui ne sait rien, ne voit rien et ne dit jamais non."

    " Le peuple haïtien est un enfant, je vous dis,"

    " Sur ce qui était grand et ce qui ne l'était pas. Ce qui était fort et ce qui était faible. Sur le chasseur et la proie. Sur celui qui écrase et celui qui est broyé."

    " Sous l'insulte partagée, sous la fierté fouettée, sommeillait la méfiance et la peur. Celles de toujours.

    " L'enchantement que provoque l'attention d'un homme aussi puissant, et la crainte des conséquences souvent néfastes d'un tel pouvoir sur nos vies."

    " La route menait jusqu'à ANSE BLEUE. Un monde sans école, sans juge, sans prêtre et sans médecin. Ces hommes que l'on dit de l'ordre, de la science, de la justice et de la foi."

    " La nuit, ils honoraient les lwas, les Invisibles et les Mystères dans des rituels discrets, secrets, des danseurs hallucinés."

    " Port-au-Prince a donc un tel pouvoir. Et qui sait, par chance, si certains ne porteront pas bientôt l'uniforme bleu? En terre haïtienne il fallait savoir retourner sa veste. Vite. Très vite."

     

    Pour en savoir davantage:

                                             «Yanick Lahens montre dans son quatrième roman toute l’étendue de son talent. Sans prétention aucune. Mais avec l’assurance d’une romancière passée maître dans la peinture des ombres sur ses fresques solaires du vivre haïtien. Elle conte ici un siècle d’amour-haine entre deux familles, les Lafleur et les Mésidor, dans le village vraiment imaginaire d’Anse Bleue. Une histoire forcément tragique. Dont on ressort la tête pleine d’images sublimes. Comme celle-ci, brossant le début de la dictature : “La mort saigna aux portes et le crépitement de la mitraille fit de grands yeux dans les murs.”www.liberation.fr

     

    Bain de lune
    Yanick Lahens

    Après trois jours de tempête, un pêcheur découvre, échouée sur la grève, une jeune fille qui semble avoir réchappé à une grande violence. La voix de la naufragée s’élève, qui en appelle à tous les dieux du vaudou et à ses ancêtres, pour tenter de comprendre comment et pourquoi elle s’est retrouvée là. Cette voix expirante viendra scander l’ample roman familial que déploie Yanick Lahens, convoquant les trois générations qui ont précédé la jeune femme afin d’élucider le double mystère de son agression et de son identité.
    Les Lafleur ont toujours vécu à Anse Bleue, un village d’Haïti où la terre et les eaux se confondent. Entre eux et les Mésidor, devenus les seigneurs des lieux, les liens sont anciens, et le ressentiment aussi. Il date du temps où les Mésidor ont fait main basse sur toutes les bonnes terres de la région.
    Quand, au marché, Tertulien Mésidor s’arrête comme foudroyé devant l’étal d’Olmène (une Lafleur), l’attirance est réciproque. L’histoire de ces deux-là va s’écrire à rebours des idées reçues sur les femmes soumises et les hommes prédateurs.
    Mais, dans cette île également balayée par les ouragans politiques, des rumeurs de terreur et de mort ne tardent pas à s’élever. Un voile sombre s’abat pour longtemps sur Anse Bleue.
    Pour dire le monde nouveau, celui des fratries déchirées, des déprédations, de l’opportunisme politique, Yanick Lahens s’en remet au chœur immémorial des paysans : eux ne sont pas dupes, qui se fient aux seules puissances souterraines.
    Leurs mots puissants, magiques, donnent à ce roman magistral une violente beauté. http://www.swediteur.com/






    BAIN DE LUNE, roman, Prix FEMINA 2014, 260 pages

    25/02/2015 22:21

    BAIN DE LUNE, roman, Prix FEMINA 2014, 260 pages


    LAHENS YANICK

     BAIN DE LUNE, roman, 2014, Sabine Wespieser éditeur, 260 pages, Prix Fémina 2014

     Avec ce roman l'auteure, qui vit en Haïti, porte le grand roman de la terre haïtienne.

    Ce roman est l'histoire de quatre générations Haïtiennes et de deux familles de l'ANSE BLEUE: celle d'Orvil Clémestral et d'Ermancia Dorival et celle Tertulien Mésidor.   

    Tertulien Mésidor devait avoir dans les cinquante-cinq ans et la jeune femme convoitée à peine seize ans, Olmène Dorival, fille cadette d'Orvil.

    Tertulien possédait les trois-quarts des terres de l'autre côté des montagnes. Il était un don* ( propriétaire terrien). Un grand don.

    Cette histoire se déroule pendant  les dictatures des Duvalier et même du président Aristide,ancien prêtre,  aussi profiteur et dictateur que ses prédécesseurs requin.

    La narratrice, Cétoute Florival, est la petite  fille d'Olmène, fille d'Ermancia et d'Orvil.

    Nous côtoyons un peuple haïtien  vivant au seuil de la pauvreté et de la misère au quotidien, sauf les riches propriétaires terriens et les hommes en uniformes bleus, les militaires.

    Dans ce roman nous sommes en contact avec des Haïtiens qui vivent de leur jardin et de la mer. Nous partageons leurs croyances, leurs rituels, leurs obsessions, leurs valeurs, leurs cérémonies aux ancêtres; la vie à la dure sublimée par leur mer, leur terre, leur nature. Apprivoisés mais sans terre.

    L'écriture  de ce roman est raffinée, éloquente parfois suave et souvent lumineuse.  

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    " Sous ce nom de Tertulien couvaient des légendes invérifiables et des vérités tenaces.

    On disait qu'il avait volé, tué."

    " Olmène. Non des vaincus, des défaits comme elle. Comme nous. Pauvres comme sel, maléré, infortunés."

    " Les Mésidor, avaient depuis toujours convoité la terre, les femmes et les biens."

    " La terre, mon fils, c'est ton sang, ta chair, tes os, tu m'entends!"

    " La peur, un coeur à elle toute seule."

    "Celui du paysan toutes dents dehors, abruti par la faim et des divinités obscures. Qui ne sait rien, ne voit rien et ne dit jamais non."

    " Le peuple haïtien est un enfant, je vous dis,"

    " Sur ce qui était grand et ce qui ne l'était pas. Ce qui était fort et ce qui était faible. Sur le chasseur et la proie. Sur celui qui écrase et celui qui est broyé."

    " Sous l'insulte partagée, sous la fierté fouettée, sommeillait la méfiance et la peur. Celles de toujours.

    " L'enchantement que provoque l'attention d'un homme aussi puissant, et la crainte des conséquences souvent néfastes d'un tel pouvoir sur nos vies."

    " La route menait jusqu'à ANSE BLEUE. Un monde sans école, sans juge, sans prêtre et sans médecin. Ces hommes que l'on dit de l'ordre, de la science, de la justice et de la foi."

    " La nuit, ils honoraient les lwas, les Invisibles et les Mystères dans des rituels discrets, secrets, des danseurs hallucinés."

    " Port-au-Prince a donc un tel pouvoir. Et qui sait, par chance, si certains ne porteront pas bientôt l'uniforme bleu? En terre haïtienne il fallait savoir retourner sa veste. Vite. Très vite."

     

    Pour en savoir davantage:

                                             «Yanick Lahens montre dans son quatrième roman toute l’étendue de son talent. Sans prétention aucune. Mais avec l’assurance d’une romancière passée maître dans la peinture des ombres sur ses fresques solaires du vivre haïtien. Elle conte ici un siècle d’amour-haine entre deux familles, les Lafleur et les Mésidor, dans le village vraiment imaginaire d’Anse Bleue. Une histoire forcément tragique. Dont on ressort la tête pleine d’images sublimes. Comme celle-ci, brossant le début de la dictature : “La mort saigna aux portes et le crépitement de la mitraille fit de grands yeux dans les murs.”www.liberation.fr

     

    Bain de lune
    Yanick Lahens

    Après trois jours de tempête, un pêcheur découvre, échouée sur la grève, une jeune fille qui semble avoir réchappé à une grande violence. La voix de la naufragée s’élève, qui en appelle à tous les dieux du vaudou et à ses ancêtres, pour tenter de comprendre comment et pourquoi elle s’est retrouvée là. Cette voix expirante viendra scander l’ample roman familial que déploie Yanick Lahens, convoquant les trois générations qui ont précédé la jeune femme afin d’élucider le double mystère de son agression et de son identité.
    Les Lafleur ont toujours vécu à Anse Bleue, un village d’Haïti où la terre et les eaux se confondent. Entre eux et les Mésidor, devenus les seigneurs des lieux, les liens sont anciens, et le ressentiment aussi. Il date du temps où les Mésidor ont fait main basse sur toutes les bonnes terres de la région.
    Quand, au marché, Tertulien Mésidor s’arrête comme foudroyé devant l’étal d’Olmène (une Lafleur), l’attirance est réciproque. L’histoire de ces deux-là va s’écrire à rebours des idées reçues sur les femmes soumises et les hommes prédateurs.
    Mais, dans cette île également balayée par les ouragans politiques, des rumeurs de terreur et de mort ne tardent pas à s’élever. Un voile sombre s’abat pour longtemps sur Anse Bleue.
    Pour dire le monde nouveau, celui des fratries déchirées, des déprédations, de l’opportunisme politique, Yanick Lahens s’en remet au chœur immémorial des paysans : eux ne sont pas dupes, qui se fient aux seules puissances souterraines.
    Leurs mots puissants, magiques, donnent à ce roman magistral une violente beauté. http://www.swediteur.com/






    BAIN DE LUNE, roman, Prix FEMINA 2014, 260 pages

    25/02/2015 22:21

    BAIN DE LUNE, roman, Prix FEMINA 2014, 260 pages


    LAHENS YANICK

     BAIN DE LUNE, roman, 2014, Sabine Wespieser éditeur, 260 pages, Prix Fémina 2014

     Avec ce roman l'auteure, qui vit en Haïti, porte le grand roman de la terre haïtienne.

    Ce roman est l'histoire de quatre générations Haïtiennes et de deux familles de l'ANSE BLEUE: celle d'Orvil Clémestral et d'Ermancia Dorival et celle Tertulien Mésidor.   

    Tertulien Mésidor devait avoir dans les cinquante-cinq ans et la jeune femme convoitée à peine seize ans, Olmène Dorival, fille cadette d'Orvil.

    Tertulien possédait les trois-quarts des terres de l'autre côté des montagnes. Il était un don* ( propriétaire terrien). Un grand don.

    Cette histoire se déroule pendant  les dictatures des Duvalier et même du président Aristide,ancien prêtre,  aussi profiteur et dictateur que ses prédécesseurs requin.

    La narratrice, Cétoute Florival, est la petite  fille d'Olmène, fille d'Ermancia et d'Orvil.

    Nous côtoyons un peuple haïtien  vivant au seuil de la pauvreté et de la misère au quotidien, sauf les riches propriétaires terriens et les hommes en uniformes bleus, les militaires.

    Dans ce roman nous sommes en contact avec des Haïtiens qui vivent de leur jardin et de la mer. Nous partageons leurs croyances, leurs rituels, leurs obsessions, leurs valeurs, leurs cérémonies aux ancêtres; la vie à la dure sublimée par leur mer, leur terre, leur nature. Apprivoisés mais sans terre.

    L'écriture  de ce roman est raffinée, éloquente parfois suave et souvent lumineuse.  

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    " Sous ce nom de Tertulien couvaient des légendes invérifiables et des vérités tenaces.

    On disait qu'il avait volé, tué."

    " Olmène. Non des vaincus, des défaits comme elle. Comme nous. Pauvres comme sel, maléré, infortunés."

    " Les Mésidor, avaient depuis toujours convoité la terre, les femmes et les biens."

    " La terre, mon fils, c'est ton sang, ta chair, tes os, tu m'entends!"

    " La peur, un coeur à elle toute seule."

    "Celui du paysan toutes dents dehors, abruti par la faim et des divinités obscures. Qui ne sait rien, ne voit rien et ne dit jamais non."

    " Le peuple haïtien est un enfant, je vous dis,"

    " Sur ce qui était grand et ce qui ne l'était pas. Ce qui était fort et ce qui était faible. Sur le chasseur et la proie. Sur celui qui écrase et celui qui est broyé."

    " Sous l'insulte partagée, sous la fierté fouettée, sommeillait la méfiance et la peur. Celles de toujours.

    " L'enchantement que provoque l'attention d'un homme aussi puissant, et la crainte des conséquences souvent néfastes d'un tel pouvoir sur nos vies."

    " La route menait jusqu'à ANSE BLEUE. Un monde sans école, sans juge, sans prêtre et sans médecin. Ces hommes que l'on dit de l'ordre, de la science, de la justice et de la foi."

    " La nuit, ils honoraient les lwas, les Invisibles et les Mystères dans des rituels discrets, secrets, des danseurs hallucinés."

    " Port-au-Prince a donc un tel pouvoir. Et qui sait, par chance, si certains ne porteront pas bientôt l'uniforme bleu? En terre haïtienne il fallait savoir retourner sa veste. Vite. Très vite."

     

    Pour en savoir davantage:

                                             «Yanick Lahens montre dans son quatrième roman toute l’étendue de son talent. Sans prétention aucune. Mais avec l’assurance d’une romancière passée maître dans la peinture des ombres sur ses fresques solaires du vivre haïtien. Elle conte ici un siècle d’amour-haine entre deux familles, les Lafleur et les Mésidor, dans le village vraiment imaginaire d’Anse Bleue. Une histoire forcément tragique. Dont on ressort la tête pleine d’images sublimes. Comme celle-ci, brossant le début de la dictature : “La mort saigna aux portes et le crépitement de la mitraille fit de grands yeux dans les murs.”www.liberation.fr

     

    Bain de lune
    Yanick Lahens

    Après trois jours de tempête, un pêcheur découvre, échouée sur la grève, une jeune fille qui semble avoir réchappé à une grande violence. La voix de la naufragée s’élève, qui en appelle à tous les dieux du vaudou et à ses ancêtres, pour tenter de comprendre comment et pourquoi elle s’est retrouvée là. Cette voix expirante viendra scander l’ample roman familial que déploie Yanick Lahens, convoquant les trois générations qui ont précédé la jeune femme afin d’élucider le double mystère de son agression et de son identité.
    Les Lafleur ont toujours vécu à Anse Bleue, un village d’Haïti où la terre et les eaux se confondent. Entre eux et les Mésidor, devenus les seigneurs des lieux, les liens sont anciens, et le ressentiment aussi. Il date du temps où les Mésidor ont fait main basse sur toutes les bonnes terres de la région.
    Quand, au marché, Tertulien Mésidor s’arrête comme foudroyé devant l’étal d’Olmène (une Lafleur), l’attirance est réciproque. L’histoire de ces deux-là va s’écrire à rebours des idées reçues sur les femmes soumises et les hommes prédateurs.
    Mais, dans cette île également balayée par les ouragans politiques, des rumeurs de terreur et de mort ne tardent pas à s’élever. Un voile sombre s’abat pour longtemps sur Anse Bleue.
    Pour dire le monde nouveau, celui des fratries déchirées, des déprédations, de l’opportunisme politique, Yanick Lahens s’en remet au chœur immémorial des paysans : eux ne sont pas dupes, qui se fient aux seules puissances souterraines.
    Leurs mots puissants, magiques, donnent à ce roman magistral une violente beauté. http://www.swediteur.com/






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