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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 194 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    BAIN DE LUNE, roman, Prix FEMINA 2014, 260 pages

    25/02/2015 22:21

    BAIN DE LUNE, roman, Prix FEMINA 2014, 260 pages


    LAHENS YANICK

     BAIN DE LUNE, roman, 2014, Sabine Wespieser éditeur, 260 pages, Prix Fémina 2014

     Avec ce roman l'auteure, qui vit en Haïti, porte le grand roman de la terre haïtienne.

    Ce roman est l'histoire de quatre générations Haïtiennes et de deux familles de l'ANSE BLEUE: celle d'Orvil Clémestral et d'Ermancia Dorival et celle Tertulien Mésidor.   

    Tertulien Mésidor devait avoir dans les cinquante-cinq ans et la jeune femme convoitée à peine seize ans, Olmène Dorival, fille cadette d'Orvil.

    Tertulien possédait les trois-quarts des terres de l'autre côté des montagnes. Il était un don* ( propriétaire terrien). Un grand don.

    Cette histoire se déroule pendant  les dictatures des Duvalier et même du président Aristide,ancien prêtre,  aussi profiteur et dictateur que ses prédécesseurs requin.

    La narratrice, Cétoute Florival, est la petite  fille d'Olmène, fille d'Ermancia et d'Orvil.

    Nous côtoyons un peuple haïtien  vivant au seuil de la pauvreté et de la misère au quotidien, sauf les riches propriétaires terriens et les hommes en uniformes bleus, les militaires.

    Dans ce roman nous sommes en contact avec des Haïtiens qui vivent de leur jardin et de la mer. Nous partageons leurs croyances, leurs rituels, leurs obsessions, leurs valeurs, leurs cérémonies aux ancêtres; la vie à la dure sublimée par leur mer, leur terre, leur nature. Apprivoisés mais sans terre.

    L'écriture  de ce roman est raffinée, éloquente parfois suave et souvent lumineuse.  

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    " Sous ce nom de Tertulien couvaient des légendes invérifiables et des vérités tenaces.

    On disait qu'il avait volé, tué."

    " Olmène. Non des vaincus, des défaits comme elle. Comme nous. Pauvres comme sel, maléré, infortunés."

    " Les Mésidor, avaient depuis toujours convoité la terre, les femmes et les biens."

    " La terre, mon fils, c'est ton sang, ta chair, tes os, tu m'entends!"

    " La peur, un coeur à elle toute seule."

    "Celui du paysan toutes dents dehors, abruti par la faim et des divinités obscures. Qui ne sait rien, ne voit rien et ne dit jamais non."

    " Le peuple haïtien est un enfant, je vous dis,"

    " Sur ce qui était grand et ce qui ne l'était pas. Ce qui était fort et ce qui était faible. Sur le chasseur et la proie. Sur celui qui écrase et celui qui est broyé."

    " Sous l'insulte partagée, sous la fierté fouettée, sommeillait la méfiance et la peur. Celles de toujours.

    " L'enchantement que provoque l'attention d'un homme aussi puissant, et la crainte des conséquences souvent néfastes d'un tel pouvoir sur nos vies."

    " La route menait jusqu'à ANSE BLEUE. Un monde sans école, sans juge, sans prêtre et sans médecin. Ces hommes que l'on dit de l'ordre, de la science, de la justice et de la foi."

    " La nuit, ils honoraient les lwas, les Invisibles et les Mystères dans des rituels discrets, secrets, des danseurs hallucinés."

    " Port-au-Prince a donc un tel pouvoir. Et qui sait, par chance, si certains ne porteront pas bientôt l'uniforme bleu? En terre haïtienne il fallait savoir retourner sa veste. Vite. Très vite."

     

    Pour en savoir davantage:

                                             «Yanick Lahens montre dans son quatrième roman toute l’étendue de son talent. Sans prétention aucune. Mais avec l’assurance d’une romancière passée maître dans la peinture des ombres sur ses fresques solaires du vivre haïtien. Elle conte ici un siècle d’amour-haine entre deux familles, les Lafleur et les Mésidor, dans le village vraiment imaginaire d’Anse Bleue. Une histoire forcément tragique. Dont on ressort la tête pleine d’images sublimes. Comme celle-ci, brossant le début de la dictature : “La mort saigna aux portes et le crépitement de la mitraille fit de grands yeux dans les murs.”www.liberation.fr

     

    Bain de lune
    Yanick Lahens

    Après trois jours de tempête, un pêcheur découvre, échouée sur la grève, une jeune fille qui semble avoir réchappé à une grande violence. La voix de la naufragée s’élève, qui en appelle à tous les dieux du vaudou et à ses ancêtres, pour tenter de comprendre comment et pourquoi elle s’est retrouvée là. Cette voix expirante viendra scander l’ample roman familial que déploie Yanick Lahens, convoquant les trois générations qui ont précédé la jeune femme afin d’élucider le double mystère de son agression et de son identité.
    Les Lafleur ont toujours vécu à Anse Bleue, un village d’Haïti où la terre et les eaux se confondent. Entre eux et les Mésidor, devenus les seigneurs des lieux, les liens sont anciens, et le ressentiment aussi. Il date du temps où les Mésidor ont fait main basse sur toutes les bonnes terres de la région.
    Quand, au marché, Tertulien Mésidor s’arrête comme foudroyé devant l’étal d’Olmène (une Lafleur), l’attirance est réciproque. L’histoire de ces deux-là va s’écrire à rebours des idées reçues sur les femmes soumises et les hommes prédateurs.
    Mais, dans cette île également balayée par les ouragans politiques, des rumeurs de terreur et de mort ne tardent pas à s’élever. Un voile sombre s’abat pour longtemps sur Anse Bleue.
    Pour dire le monde nouveau, celui des fratries déchirées, des déprédations, de l’opportunisme politique, Yanick Lahens s’en remet au chœur immémorial des paysans : eux ne sont pas dupes, qui se fient aux seules puissances souterraines.
    Leurs mots puissants, magiques, donnent à ce roman magistral une violente beauté. http://www.swediteur.com/






    BAIN DE LUNE, roman, Prix FEMINA 2014, 260 pages

    25/02/2015 22:21

    BAIN DE LUNE, roman, Prix FEMINA 2014, 260 pages


    LAHENS YANICK

     BAIN DE LUNE, roman, 2014, Sabine Wespieser éditeur, 260 pages, Prix Fémina 2014

     Avec ce roman l'auteure, qui vit en Haïti, porte le grand roman de la terre haïtienne.

    Ce roman est l'histoire de quatre générations Haïtiennes et de deux familles de l'ANSE BLEUE: celle d'Orvil Clémestral et d'Ermancia Dorival et celle Tertulien Mésidor.   

    Tertulien Mésidor devait avoir dans les cinquante-cinq ans et la jeune femme convoitée à peine seize ans, Olmène Dorival, fille cadette d'Orvil.

    Tertulien possédait les trois-quarts des terres de l'autre côté des montagnes. Il était un don* ( propriétaire terrien). Un grand don.

    Cette histoire se déroule pendant  les dictatures des Duvalier et même du président Aristide,ancien prêtre,  aussi profiteur et dictateur que ses prédécesseurs requin.

    La narratrice, Cétoute Florival, est la petite  fille d'Olmène, fille d'Ermancia et d'Orvil.

    Nous côtoyons un peuple haïtien  vivant au seuil de la pauvreté et de la misère au quotidien, sauf les riches propriétaires terriens et les hommes en uniformes bleus, les militaires.

    Dans ce roman nous sommes en contact avec des Haïtiens qui vivent de leur jardin et de la mer. Nous partageons leurs croyances, leurs rituels, leurs obsessions, leurs valeurs, leurs cérémonies aux ancêtres; la vie à la dure sublimée par leur mer, leur terre, leur nature. Apprivoisés mais sans terre.

    L'écriture  de ce roman est raffinée, éloquente parfois suave et souvent lumineuse.  

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    " Sous ce nom de Tertulien couvaient des légendes invérifiables et des vérités tenaces.

    On disait qu'il avait volé, tué."

    " Olmène. Non des vaincus, des défaits comme elle. Comme nous. Pauvres comme sel, maléré, infortunés."

    " Les Mésidor, avaient depuis toujours convoité la terre, les femmes et les biens."

    " La terre, mon fils, c'est ton sang, ta chair, tes os, tu m'entends!"

    " La peur, un coeur à elle toute seule."

    "Celui du paysan toutes dents dehors, abruti par la faim et des divinités obscures. Qui ne sait rien, ne voit rien et ne dit jamais non."

    " Le peuple haïtien est un enfant, je vous dis,"

    " Sur ce qui était grand et ce qui ne l'était pas. Ce qui était fort et ce qui était faible. Sur le chasseur et la proie. Sur celui qui écrase et celui qui est broyé."

    " Sous l'insulte partagée, sous la fierté fouettée, sommeillait la méfiance et la peur. Celles de toujours.

    " L'enchantement que provoque l'attention d'un homme aussi puissant, et la crainte des conséquences souvent néfastes d'un tel pouvoir sur nos vies."

    " La route menait jusqu'à ANSE BLEUE. Un monde sans école, sans juge, sans prêtre et sans médecin. Ces hommes que l'on dit de l'ordre, de la science, de la justice et de la foi."

    " La nuit, ils honoraient les lwas, les Invisibles et les Mystères dans des rituels discrets, secrets, des danseurs hallucinés."

    " Port-au-Prince a donc un tel pouvoir. Et qui sait, par chance, si certains ne porteront pas bientôt l'uniforme bleu? En terre haïtienne il fallait savoir retourner sa veste. Vite. Très vite."

     

    Pour en savoir davantage:

                                             «Yanick Lahens montre dans son quatrième roman toute l’étendue de son talent. Sans prétention aucune. Mais avec l’assurance d’une romancière passée maître dans la peinture des ombres sur ses fresques solaires du vivre haïtien. Elle conte ici un siècle d’amour-haine entre deux familles, les Lafleur et les Mésidor, dans le village vraiment imaginaire d’Anse Bleue. Une histoire forcément tragique. Dont on ressort la tête pleine d’images sublimes. Comme celle-ci, brossant le début de la dictature : “La mort saigna aux portes et le crépitement de la mitraille fit de grands yeux dans les murs.”www.liberation.fr

     

    Bain de lune
    Yanick Lahens

    Après trois jours de tempête, un pêcheur découvre, échouée sur la grève, une jeune fille qui semble avoir réchappé à une grande violence. La voix de la naufragée s’élève, qui en appelle à tous les dieux du vaudou et à ses ancêtres, pour tenter de comprendre comment et pourquoi elle s’est retrouvée là. Cette voix expirante viendra scander l’ample roman familial que déploie Yanick Lahens, convoquant les trois générations qui ont précédé la jeune femme afin d’élucider le double mystère de son agression et de son identité.
    Les Lafleur ont toujours vécu à Anse Bleue, un village d’Haïti où la terre et les eaux se confondent. Entre eux et les Mésidor, devenus les seigneurs des lieux, les liens sont anciens, et le ressentiment aussi. Il date du temps où les Mésidor ont fait main basse sur toutes les bonnes terres de la région.
    Quand, au marché, Tertulien Mésidor s’arrête comme foudroyé devant l’étal d’Olmène (une Lafleur), l’attirance est réciproque. L’histoire de ces deux-là va s’écrire à rebours des idées reçues sur les femmes soumises et les hommes prédateurs.
    Mais, dans cette île également balayée par les ouragans politiques, des rumeurs de terreur et de mort ne tardent pas à s’élever. Un voile sombre s’abat pour longtemps sur Anse Bleue.
    Pour dire le monde nouveau, celui des fratries déchirées, des déprédations, de l’opportunisme politique, Yanick Lahens s’en remet au chœur immémorial des paysans : eux ne sont pas dupes, qui se fient aux seules puissances souterraines.
    Leurs mots puissants, magiques, donnent à ce roman magistral une violente beauté. http://www.swediteur.com/






    BIG BROTHER, roman de Lionel SHRIVER, Belfond, 2014, 433 pages

    20/03/2015 13:52

    BIG BROTHER, roman de Lionel SHRIVER, Belfond, 2014, 433 pages


    SHRIVER Lionel

     BIG BROTHER, roman, Belfond, 2014, 433 pages

     Ce roman remarquable est un pavé mais rien à comparer  avec le poids du personnage principal du livre, Edison qui lui pèse 150 kilos.

    Ce roman met en scène Pandora seconde épouse de Fletcher, père de deux jeunes adolesccents, d'Edison l'oncle en visite pour deux mois.

     Après cins ans de sépararion, Pandora revoit son frère qui a engraissé de cent kilos depuis leur dernière rencontre.

    Pandora et Fletcher, à contrecoeur, doivent héberger Edison pendant deux mois avant que celui-ci s'envole pour un prochain contrat de musicien en Espagne et Portugal.

    Alors la vie à cinq s'installe dans une ambiance quelque peu frustrante tenant compte des inconvénients du surpoids d'Edison.

    Un roman dont l'amour d'un frère et d'un soeur est vite soumis à une source de conflits entre Pandora et son mari Fletcher.

    Un roman qui s'impose par le sujet délicat  de la nourriture, de l'amour éprouvé d'un couple, de deux adolescents face au personnage de leur oncle inconnu en surpoids qui  emménage chez eux.

    Un roman palpitant par le sujet et le style de l'auteure qui nous entraîne dans des réflexions sur la force de l'amour d'un couple,  l'amour d'un frère physiquement anormal, d'une soeur qui est heureuse de retrouver son frère qui lui a manqué.  

    Un roman imposant, un sujet délicat, une auteure à découvrir pour son style et son art de s'en tirer sur un sujet aussi contreversé.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "...alors que la diététique parvienne à exercer une emprise similaire à celle de la religion ou du fanatisme politique."

    "...c'est l'incapacité même de la nourriture à nous combler qui nous pousse à continuer à manger."

     "... bien plus que l'enjeu-secondaire- de la sexualité, la pulsion vers la nourriture constitue le fondement de la quasi-totalité des entreprises humaines."

    " ...notre aisance face au silence de l'autre avait eu quelque chose de fascinant."

    " Avec Edison, on doit apprendre à traduire."

    " "ton frère" sonnait à mes oreilles comme "ton problème."

    " C'est ton frère et tu dois être affectée de le savoir dans une mauvaise passe."

    " Je n'aurais jamais dû associer amour et nourriture."

     

    Pour en savoir davantage:

                                              "Après, entre autres, Il faut qu'on parle de Kevin, la nouvelle bombe de Lionel Shriver. Toute sa verve sarcastique, sa profondeur d'analyse, son esprit de provocation dans un roman choc partiellement autobiographique sur un sujet brûlant d'actualité : notre rapport névrotique à la nourriture, et son corollaire, l'obésité alarmante dans nos sociétés occidentales.



    Femme d'affaires en pleine réussite, mariée à Fletcher, un artiste ébéniste, belle-mère de deux ados, Pandora n'a pas vu son frère Edison depuis quatre ans quand elle accepte de l'héberger.
    À son arrivée à l'aéroport, c'est le choc : Pandora avait quitté un jeune prodige du jazz, séduisant et hâbleur, elle découvre un homme obèse, contraint de se déplacer en fauteuil, négligé, capricieux et compulsif. Que s'est-il passé ? Comment Edison a-t-il pu se laisser aller à ce point ? Pandora a-t-elle une part de responsabilité ?

    Entre le très psychorigide Fletcher et le très jouisseur Edison, la tension ne tarde pas à monter et c'est Pandora qui va en faire les frais. Jusqu'à se retrouver face au pire des dilemmes : choisir entre son époux et son frère.

    Qui aura sa préférence ? Pourra-t-elle sortir son frère de la spirale dans laquelle il s'est enfermé ? Edison le veut-il seulement ? Peut-on sauver malgré eux ceux qu'on aime ? "http://www.belfond.fr/site/big_brother






    LES BLESSURES INVISIBLES, roman de Nicholas EVANS, Albin Michel, 2012, 386 pages

    29/03/2015 17:14

    LES BLESSURES INVISIBLES, roman de Nicholas EVANS, Albin Michel, 2012, 386 pages


    EVANS Nicholas

     LES BLESSURES INVISIBLES, roman, Albin Michel, 2012, 386 pages

     Un roman qui nous entraîne de l'Angleterre campagnard à Los Angeles, U.S.A. par l'entremise de personnages  au destin en dents de scie principalement, DIANE et son fils TOM.

    Nous côtoyons des personnages provenant d'une culture britannique que les événements vont  propulser aux États-Unis principalement dans le monde mouvementé d'Hollywood, du cinéma des années 1960, des films westerns, de leurs stars adulées puis par le monde huppé des vedettes à la conquête du cinéma américain, des metteurs en scène adulés,des riches producteurs au pouvoir incommensurable.

    La richesse, la réussite, le pouvoir ne mettent  pas les vedettes à l'abri des aventures, des drames, du jeu de l'ambition au prix de se perdre soi-même.

    Un roman déconcertant au style d'écriture imposant. Un auteur et une époque à découvrir.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    " Le garçon s'avança dans le couloir, les yeux fixés devant lui sur la croupe large qui, en ondulant,  faisait bouger la ceinture à laquelle étaient accrochés des menottes, une matraque et un trousseau de clés cliquetant au rythme des pas du gardien."

    " Il y avait d'autres choses à imiter, des choses plus profondes et plus difficiles pour un garçon de huit ans."

    " Tu me rends fou. Alors, on n'aura plus qu'à t'enfermer."

    " La capacité à pardonner était l'un des miracles les plus mystérieux de la vie."

    " Je vais l'intituler, Les Blessures Invisibles,  un film à propos des Vétérans de la guerre en IRAK. Mais les vraies blessures, ce sont celles qu'on ne voit pas, celles de ces jeunes gars-- mais aussi de ces jeunes femmes-- qui rentrent chez eux tellement traumatisés par ce qu'ils ont vu ou fait que leur vie est entièrement ruinée-- pour ne rien dire de celles de leurs proches."

    " Survivre, c'est faire preuve d'ingéniosité, voilà tout. Cela n'avait rien à voir avec la chance."

    " Le désir étant une bête indisciplinée et difficile à contrôler."

    " TOM. Il en doutait. À moins que le fait de la révéler ne l'ait aidé lui-même à changer. Il se rendait compte à présent à quel point ce secret avait été corrosif pour lui.Plus que cela.

    Un secret de ce genre, c'était une sorte de tumeur maligne, qui se nourrissait de votre honte et de votre culpabilité, générant une PEUR qui vous rongeait les entrailles."

     

    Pour en savoir davantage:

                                              Des cavalcades enchanteresses

    Comment ne pas être touché par Tommy qui, dans les années cinquante, à l'âge de huit ans, est victime de châtiments corporels dans un pensionnat anglais? Les descriptions de la cruauté des enseignants, mais aussi de celle des élèves entre eux, rappellent l'atmosphère des romans de Dickens.

    Cette justesse de ton s'explique facilement quand on sait qu'à cette même époque, l'auteur était lui aussi pensionnaire outre-Manche. Heureusement pour Tommy, il finit par changer d'air, direction la Californie! C'est Diane, celle qui lui avait été présentée pendant des années comme sa grande sœur, alors qu'elle était en réalité sa mère, qui l'emmène à Hollywood. La jeune femme est en effet une actrice sur le point de devenir une star. En plus, elle est tombée amoureuse du héros de la série western télévisée préférée de Tommy…

    Mais derrière le rêve hollywoodien apparaît rapidement l'envers du décor, fait de mensonges et de violence. Seules les cavalcades enchanteresses du gamin avec Cal, un dresseur de chevaux de cinéma, préservent une part du mythe de l'Ouest. Pas étonnant si, une fois adulte, Tommy reste marqué par les traumatismes de son enfance. Les stigmates du passé éclairent d'une lumière sombre ses difficultés avec sa femme puis avec son fils. Nicholas Evans écrit notamment des pages poignantes sur une relation père-fils houleuse.

    Et ne boudons pas notre plaisir s'il opte pour un happy end à l'américaine. Une façon de rappeler que dans la fiction, comme dans la vie réelle, la possibilité du bonheur, malgré les épreuves, n'est pas un mythe.

    http://www.lefigaro.fr/livres/






    LES BLESSURES INVISIBLES, roman de Nicholas EVANS, Albin Michel, 2012, 386 pages

    29/03/2015 17:14

    LES BLESSURES INVISIBLES, roman de Nicholas EVANS, Albin Michel, 2012, 386 pages


    EVANS Nicholas

     LES BLESSURES INVISIBLES, roman, Albin Michel, 2012, 386 pages

     Un roman qui nous entraîne de l'Angleterre campagnard à Los Angeles, U.S.A. par l'entremise de personnages  au destin en dents de scie principalement, DIANE et son fils TOM.

    Nous côtoyons des personnages provenant d'une culture britannique que les événements vont  propulser aux États-Unis principalement dans le monde mouvementé d'Hollywood, du cinéma des années 1960, des films westerns, de leurs stars adulées puis par le monde huppé des vedettes à la conquête du cinéma américain, des metteurs en scène adulés,des riches producteurs au pouvoir incommensurable.

    La richesse, la réussite, le pouvoir ne mettent  pas les vedettes à l'abri des aventures, des drames, du jeu de l'ambition au prix de se perdre soi-même.

    Un roman déconcertant au style d'écriture imposant. Un auteur et une époque à découvrir.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    " Le garçon s'avança dans le couloir, les yeux fixés devant lui sur la croupe large qui, en ondulant,  faisait bouger la ceinture à laquelle étaient accrochés des menottes, une matraque et un trousseau de clés cliquetant au rythme des pas du gardien."

    " Il y avait d'autres choses à imiter, des choses plus profondes et plus difficiles pour un garçon de huit ans."

    " Tu me rends fou. Alors, on n'aura plus qu'à t'enfermer."

    " La capacité à pardonner était l'un des miracles les plus mystérieux de la vie."

    " Je vais l'intituler, Les Blessures Invisibles,  un film à propos des Vétérans de la guerre en IRAK. Mais les vraies blessures, ce sont celles qu'on ne voit pas, celles de ces jeunes gars-- mais aussi de ces jeunes femmes-- qui rentrent chez eux tellement traumatisés par ce qu'ils ont vu ou fait que leur vie est entièrement ruinée-- pour ne rien dire de celles de leurs proches."

    " Survivre, c'est faire preuve d'ingéniosité, voilà tout. Cela n'avait rien à voir avec la chance."

    " Le désir étant une bête indisciplinée et difficile à contrôler."

    " TOM. Il en doutait. À moins que le fait de la révéler ne l'ait aidé lui-même à changer. Il se rendait compte à présent à quel point ce secret avait été corrosif pour lui.Plus que cela.

    Un secret de ce genre, c'était une sorte de tumeur maligne, qui se nourrissait de votre honte et de votre culpabilité, générant une PEUR qui vous rongeait les entrailles."

     

    Pour en savoir davantage:

                                              Des cavalcades enchanteresses

    Comment ne pas être touché par Tommy qui, dans les années cinquante, à l'âge de huit ans, est victime de châtiments corporels dans un pensionnat anglais? Les descriptions de la cruauté des enseignants, mais aussi de celle des élèves entre eux, rappellent l'atmosphère des romans de Dickens.

    Cette justesse de ton s'explique facilement quand on sait qu'à cette même époque, l'auteur était lui aussi pensionnaire outre-Manche. Heureusement pour Tommy, il finit par changer d'air, direction la Californie! C'est Diane, celle qui lui avait été présentée pendant des années comme sa grande sœur, alors qu'elle était en réalité sa mère, qui l'emmène à Hollywood. La jeune femme est en effet une actrice sur le point de devenir une star. En plus, elle est tombée amoureuse du héros de la série western télévisée préférée de Tommy…

    Mais derrière le rêve hollywoodien apparaît rapidement l'envers du décor, fait de mensonges et de violence. Seules les cavalcades enchanteresses du gamin avec Cal, un dresseur de chevaux de cinéma, préservent une part du mythe de l'Ouest. Pas étonnant si, une fois adulte, Tommy reste marqué par les traumatismes de son enfance. Les stigmates du passé éclairent d'une lumière sombre ses difficultés avec sa femme puis avec son fils. Nicholas Evans écrit notamment des pages poignantes sur une relation père-fils houleuse.

    Et ne boudons pas notre plaisir s'il opte pour un happy end à l'américaine. Une façon de rappeler que dans la fiction, comme dans la vie réelle, la possibilité du bonheur, malgré les épreuves, n'est pas un mythe.

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