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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 194 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    LA QUATRIÈME MAIN, roman émouvant de John IRVING

    06/06/2014 17:27

    LA QUATRIÈME MAIN, roman émouvant de John IRVING


     

    IRVING John

    LA QUATRIÈME MAIN, roman, SEUIL, 2002, 374 pages

     Roman touchant, l'auteur met l'emphase sur les relations humaines, la compréhension de chacun en fonction des événements qu'ils subissent ou souhaitent changer. Son écriture est dosée, imprégnée de compréhension, d'intériorité, de valeurs personnelles.  Un changement de style d'écriture adaptée aux personnages, aux situations de vie sociale et personnelle, un style d'écriture plus émouvant.

    Un roman attendrissant, frappant à découvrir.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    Pour en savoir davantage:

     "L’histoire est pour le moins tordue : au cours d’un reportage en Inde, Patrick Wallingford, 35 ans, journaliste pour une chaîne de télévision new-yorkaise, se fait dévorer la main gauche, en direct (c’est plus croustillant!), par un lion. Les images de ce drame à la fois grotesque et tragique font le tour du monde et de retour chez lui, Wallingford est devenu le héros-au-moignon. Au-delà de son employeur qui le propulse au rang de présentateur-vedette, il y a encore mieux… ou pire!

    En effet, une jeune femme convainc son mari de léguer sa main à l’amputé en cas de décès prématuré. Évidemment, le mari meurt et son membre est sur le point d’être implanté chez Wallingford. À deux conditions : un droit de visite pour la main à l’endroit de la veuve éplorée et… un bébé! Vous voyez déjà le portrait?! Et les personnages réalistes mais Ô combien caustiques défilent ainsi pendant que le lecteur se laisse emporter par la douce folie du grand John Irving.

    Le dernier roman de l’auteur du Monde selon Garp ne laisse pas indifférent, comme toujours. Toutefois, les grands fidèles parmi les fidèles seront peut-être désorientés, ou même un peu déçus, parce que l’écrivain est plus attendrissant et moins dramatique qu’à son ordinaire. Mais peut-être est-ce justement le temps pour les non-initiés de plonger dans l’univers de John Irving, qui a fait de l’amour, de la douleur et de l’abîme des thèmes récurrents qui sous sa plume, sont toujours aussi poignants et même très cocasses."

    http://fr.canoe.ca/divertissement/livres/critique






    LA ROUTE BLEUE, récit initiatique de Kenneth WHITE, Grasset, 1983, 218 pages

    15/06/2014 18:28

    LA ROUTE BLEUE, récit initiatique de Kenneth WHITE, Grasset, 1983, 218 pages


    WHITE Kenneth

    LA ROUTE BLEUE ,récit,  Grasset, 1983, 218 pages

    Quelle belle surprise que d'avoir trouvé ce récit d'un voyageur étranger venu explorer le Nord-Est du Québec jusqu'au Labrador en 1983 !

    Ce voyageur venu de France et grand explorateur à la quête d'un endroit presque inexploré, vierge ou sauvage,  a choisi d'explorer le Nord-Est du Québec à la recherche d'une  région avec une âme authentique habitée par un peuple avec des racines, un mode de vie en harmonie avec la nature, sa faune, sa géographie.

    Cet explorateur fait l'éloge d'une nature admirable, grandiose: une nature à contempler, à s'imprégner, à faire sienne en méditant sur sa beauté, sa réalité, sa population d'origine.

    Son but est d'entreprendre un voyage qui le mènera jusqu'au Labrador qui est une région nordique rude, austère habitée par des Amérindiens, des Innus, des Esquimaux-Inuits, des travailleurs pour des compagnières forestières et minières multi nationales attirées et surtout intéressées par ses ressources naturelles.

    Ken White rencontre des autochtones dans les régions de Mingan, du Lac-Saint-Jean, du Saguenay, Havre-Saint-Pierre, de Sept-Iles, de Schefferville, Ungava, Labrador et bien d'autres. Il sait que les premiers Européens qui se présentèrent au Labrodor furent les Vikings venus du Groenland puis les farouches baleiniers  Basques de Bayonne suivi par les Bretons. Ces explorations ont commencé en l'an mil et se sont intensifiées aux seizième et dix-septième siècles.  

    Un récit INITIATIQUE qui nous met en communion avec une nature vierge presque inacccesible aux dimensions transcendantes.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

    Pour en savoir davantage:

    " Dans La Route Bleue, récit de voyage, journal de bord, livre d’une aventure intérieure, le Labrador existe d’abord dans le souvenir de Kenneth White, par les images d’un livre d’enfance. Puis, et peut-être depuis toujours : l’envie d’aller voir.  

    « C’est un endroit, non ? Et si c’est un endroit, ça veut dire qu’on peut y aller, il me semble. » Soit. Partons.


    « Je quitte la ville de Québec. Route 175 Nord. J’aime cette pure notation mathématique placée entre deux mots lourds de sens. Le calculable et l’incalculable. » Partons pour découvrir qu’ici comme ailleurs, la civilisation, avec ses Livres et ses codes, est capable de changer le nom d’un lac. Peut-être ce lac avait-il été nommé le lac des Vagues bleues par des gens qui le connaissaient bien. Et puis des missionnaires sont passés par là. Le lac est devenu le lac Saint Jean. « Rien à voir avec la réalité perçue dans toute sa beauté. »

     

    Les missionnaires ont toujours été les ennemis des nomades, rappelle K. White. Qui poursuit sa route avec ses compagnons fantômes : Coleridge, Thoreau, Melville, Bashô, Jacques Cartier et les explorateurs du XVIème siècle. Avec également les indiens et ceux qui se donnent le nom algonkin d’Innut, les êtres humains.

     

    Kenneth White s’immerge facilement dans la vie locale. Il rencontre beaucoup de gens, discute, est invité à un mariage. Autant d’occasions de comparer les écarts entre civilisations, et les ravages de la modernité : « Chaque fois qu’un espace vide se présente quelque part, au lieu d’y voir une occasion d’approfondir notre sens de la vie, nous nous empressons de le remplir de bruit, de jouet, de culture. » Et de décrire aussi « le soleil blanc du Labrador qui brille maintenant à travers les nuages gris. »


    Et la route bleue. Mais qu’est-ce qu’une route bleue ? Pour Kenneth White, c’est le bleu du grand ciel, le bleu du fleuve (le Saint Laurent), le bleu de la glace. Les silences bleus du Labrador. Mais « la route bleue, c’est peut-être tout simplement le chemin du possible. » Aller aussi loin que possible, « jusqu’au bout de soi-même, jusqu’à un territoire où le temps se convertit en espace, où les choses apparaissent dans toute leur nudité et où le vent souffle, anonyme. »

     

    De toute façon un seul adage : « quand tu arrives au bout de la route, continue à marcher. » Pour « s’ouvrir à l’univers », pour « écouter le monde. » Un vrai livre de voyage, une vraie littérature du dehors."

    www.croiseedesroutes.com






    UN AUTRE PAYS, roman de James BALDWIN, Gallimard,1964, 575 pages

    21/06/2014 14:10

    UN AUTRE PAYS, roman de James BALDWIN, Gallimard,1964, 575 pages


    BALDWIN James

    UN AUTRE PAYS, Folio # 2644, Gallimard 1964, 574 pages

     Un bon roman que je dirais sociologique-racial américain d'une écriture précise, analytique, assurée. Un autre pays mais également "autres moeurs" car New-York est une mégalopole cosmopolite, multiculturelle. Les principaux personnages sont de race Noirs, Blancs, italiens, français. Personnages attachants bien que complexes, résistants à la culture globale américaine. La plupart des personnages consomment la cigarette, l'alcool, la drogue sous forme de marijuana. La sexualité est également un élément clef parfois conflictuel. Un roman où la difficulté de vivre ensemble est présente mais où domine l'amitié.

    Un roman, un voyage, une inclusion dans la vie du quotidien américain. On pose une  question, on la vit dans sa réalité. L'action principale se déroule à New-York,  au Village, 7ième avenue, Times Square.

    Un grand roman, un auteur à découvrir pour son écriture vibrante, réaliste, sans parti pris.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    Rufus Scott est un Noir qui aime profiter de la vie, d'en jouir pleinement. Le racisme: leurs yeux n'avaient plus que la vitalité que confère la hargne, hostilité de part et d'autre. Son ami Vivaldo est un blanc, un Italien.

     

    " Seulement on nous a tellement appris à mentir sur tant de choses que nous savons à peine où nous en sommes."

    " Rufus, c'est pas un déshonneur d'être un Noir."

    " Son corps était gouverrné par des lois qu'il ne comprenait pas."

    " ... quelle force intérieure l'avait poussé dans un tel abîme de souffrance."

    "Qu'il était pénible de se mépriser. Un Éric différent que l'humiliation accablait. Et il était impossible de ne pas se mépriser."

    "Comment peut-on vivre quand on ne peut pas aimer ? Et comment peut-on vivre si l'on aime."

    " Le monde entier n'était qu'un immense bordel."

    " Nous sommes dans l'une de ces vastes jungles de ce monde."

    " ... l'amour et la haine sont très proches l'un de l'autre."

    " Vous êtes trop sérieux ici. Sérieux, froids et laids."

    " Ce sont les hommes qui font une époque. Nous sommes condamnés."

    " Les hommes sont si désemparés quand ils souffrent."

     

    Pour en savoir davantage:

     

    Rufus Scott « hurlait de son instrument la musique de ses vingt ans ». Il s’est jeté dans l’eau  noire et glacée du fleuve. « Un nègre, disait son père, vit toute son existence sur un rythme, il meurt sur ce rythme, il baise sur ce rythme. » Ida Scott cherche son frère. Et se présente chezCass et Richard Silenski, romancier qui déçoit sa femme. Elle sait qu’il ne sera jamais un grand écrivain contrairement à Vivaldo dont il est jaloux. Tous les trois l’ont vu la veille de sa mort pour fêter la signature du roman de Richard.

     Eric, exilé en France depuis deux ans, est acteur et vit avec Yves. Il rentre au pays pour un rôle. Lui aussi est un ami de Rufus ou plutôt, « Rufus avait osé le connaître ». Ellis est un producteur de télévision, il veut adapter le dernier roman de Richard. Il veut aussi aider Ida qui se lance dans la chanson et à la recherche du malheur qui poursuivait son frère.

    Comment personne n’a pu soulager sa solitude ? Après ses turpitudes avec Leona (ils se battaient sans cesse), devenue épave, internée (elle se baladait nue dans les rues en cherchant son bébé), puis renvoyée dans son Sud natal, Rufus avait disparu des semaines. En ce temps-là, Vivaldo traînait avec Jane, plus âgée, toujours saoule, elle lui occupait trop l’esprit et le corps pour qu’il se rende compte de quelque chose.

    « L’amour est un domaine dont il ignorait absolument tout »  jusqu’à ce qu’il retrouve Ida. Elle n’a jamais aimé de Blanc. Elle l’apostrophe souvent : « Vous autres, vous ne saviez rien de Rufus ». Pourtant « il a subi les mêmes souffrances, absolument les mêmes. » www.legrigriinternational.com






    LE GRAND CAHIER, roman de Agota KRISTOF, 1986, 167 pages

    15/08/2014 01:59



    KRISTOF Agota

     LE GRAND CAHIER,roman, Seuil,  POINTS, 1986, 167 pages

     Un roman brillant, surprenant,surnaturel, déconcertant. Un  roman qui nous accroche par ses invraisemblances, ses démesures.   

    " C’est brillant, bien mieux qu’époustouflant, machiavélique, cruel à tous les niveaux : les personnages, l’auteur lui-même, l’histoire. C’est surtout le premier roman d’une grande Dame de la littérature qui a bouleversé à jamais le paysage littéraire."

    C'est l'histoire de deux frères jumeaux abandonnés à leur sort à une grand-mère sans coeurs, avaricieuse, sans hygiène corporel, sans principes, sans aucune démonstration affective envers quiconque.  

    Les jumeaux prennent tout au premier niveau et d'une façon extrême. Quand ils décident de jeûner, ils jeûnent comme des parias, quand ils décident de s'endurcir à la douleur, les coups sont impitoyables, quand ils décident d'étudier, ils le font comme des érudits. Les jumeaux vivent en accord avec des principes de survie extrême, ils vont jusqu'au bout de toutes décisions leur permettant de survivre à toute situation d'urgence et de menace.

    Un grand roman et une auteure de talent à découvrir pour son style d'écriture audacieuse ,sa forme de penser hors normes.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    Pour en savoir davantage:

                                               "Nous arrivons de la Grande Ville. Nous avons voyagé toute la nuit. Notre Mère a les yeux rouges. Elle porte un grand carton et nous deux chacun une petite valise avec des vêtements, plus le grand dictionnaire de notre Père que nous nous passons quand nous avons les bras fatigués.

     Ainsi commence Le Grand Cahier d’Agota Kristof, par l’arrivée de deux jumeaux chez leur Grand-Mère. Ils quittent la Grande Ville pour aller dans la Petite Ville à cause de la guerre. D’emblée on remarque la particularité des noms attribués aux personnages et aux lieux : la Grande Ville et la Petite Ville ne s’appelleront jamais autrement. Nous ne saurons rien de ces lieux et ne pourrons jamais les situer dans notre réalité.

    La Grand-Mère, la Mère, le Père n’auront pas non plus de prénom dans ce Grand Cahier. Soit qu’ils n’ont pas d’importance pour deux jeunes enfants par les yeux desquels nous voyons ce qui est, et seulement ce qui est ; soit qu’un nom ne soit pas suffisant pour exprimer l’essence d’un élément d’une histoire, d’une vie, un lieu. On ne connaîtra pas le prénom des deux jumeaux de tout l’ouvrage contrairement à ce qu’annonce la quatrième de couv. C’est bien plus tard que l’on apprendra que les deux enfants s’appellent Claus et Lucas. On ne se nomme jamais soit même, et l’on ne peut se voir et se décrire dans un récit qui ne concerne que ce qui nous entoure et ce que nous faisons.

    La narration se fait donc par le biais d’un nous in-scindable : c’est apparemment le principe de pensée de ces deux jumeaux qui ne font qu’un et se complètent dans tout ce qu’ils peuvent entreprendre, que ce soit le travail qu’ils accomplissent durement pour aider leur grand-mère dès leur arrivée, même si elle les appelle « fils de chienne », ou bien lorsqu’ils volent, ou encore défendent une petite voisine qui se fait attaquer. Ils écrivent ensemble ce qu’ils vivent, dans un Grand Cahier pour l’écriture duquel ils se sont fixés des règles :

    Pour décider si c’est « Bien » ou « Pas Bien », nous avons une règle très simple : la composition doit être vraie. Nous devons décrire ce qui est, ce que nous voyons, ce que nous entendons, ce que nous faisons.

    Plus loin :

    Il est interdit d’écrire : « La Petite Ville est belle », car la Petite Ville peut être belle pour nous et laide pour quelqu’un d’autre.

    Cette règle étant établie par les narrateurs, le récit se dégage de toute tentative émotionnelle. Ce cahier des charges narratif n’est autre qu’une mise en abîme des propres souhaits d’Agota Kristof : Le Grand Cahier, pourrait être interprété comme un simple exercice de style si seulement on oubliait tout ce qu’il contient de cruauté, de tragique, et de crudité. Les jumeaux ne montrent aucune émotion parce qu’ils doivent « décrire ce qui est ». Soit.

    Charge au lecteur de ressentir tout ce que le livre laisse passer. Charge au lecteur de suivre pas à pas, méthodiquement, ce qu’est la vie de deux jeunes garçons dans un pays en guerre en encaissant chaque fois davantage de chocs. C’est un incroyable roman qui s’acharne à laisser travailler les sens du lecteur, à ne lui laisser que ce dont il pourrait être témoin, sans donner les clés des coulisses, sans ouvrir inutilement la porte des pensées du/des narrateurs.

    Tantôt assassins, tantôt sauveurs, tantôt menteurs pour un bien, menteurs pour un mal : toutes les actions des jumeaux sont arbitraires et ne seront pas expliquées dans ce tome, car la moindre explication ferait appel à la raison, la déraison, qu’importe ! Une once de sentiment d’emblée bannie du récit.

    Jusqu’à l’ultime chapitre où l’impossible arrive, on saura tout des deux garçons et ils resteront un mystère à part entière. Qui sont-ils vraiment pour résister à toute empathie ? Pour s’entraîner à souffrir ? Pour s’entraîner, en somme, à ne jamais rien ressentir ? Pourquoi cet ultime affront qu’ils s’infligent l’un à l’autre en laissant en nous une déchirure si profonde, si incompréhensible ? Enfin, comment Agota Kristof a-t-elle réussi à faire en sorte qu’on s’attache à ces deux monstres ?"

     http://www.pariscilaculture.fr/






    LE SABLE ÉTAIT BRÛLANT, roman du genre polar-thriller de Roger SMITH, 2013, 338 pages

    12/09/2014 15:58

    LE SABLE ÉTAIT BRÛLANT, roman du genre polar-thriller de Roger SMITH, 2013, 338 pages


    SMITH Roger

     LE SABLE ÉTAIT BRÛLANT, roman, genre polar- thriller, Calmann-Lévy, 2013, 338 pages

     Roman du genre polar-thriller, grands frissons dont l'action se déroule en Afrique du Sud en proie à des règlements de compte raciaux, Afrikaners, de guerre tribale en autre le peuple des Zoulous qui se veut dominant.

    On élimine toutes personnes gênantes sans égards d'humanité, de race, d'âge, de sexe, de conditions: brutalité et  carnage peu importe les prétextes. Tuer est le moyen d'accéder à un poste, d'établir une vie confortable.

    La vie ne vaut rien sinon les intérêts qu'on lui porte. On tue comme on égorge un poulet sans retenue, sans sentiment, en se protégeant  du sang qui éclabousse. La vie devient des règlements de compte et des supertitions comme de jeunes filles vierges violées et tuées par se protéger des mauvais sorts, du sida et des supertitions religieuses.

    Un monde dans lequel la loi ne fait pas foi de justice mais mais du pouvoir des hommes avides de richesse. L'argent, le pouvoir sont les seules lois de la survie personnelle. Tout est sale et sent la pisse. La mafia, le crime organisé, les politiciens ambitieux font la loi. Aucune vie n'est importante, toute vie a son prix ou est illiminée sans soucis. Les humains  sont traités en animaux. Règlements de compte et vengeance sont au menu quotidien.

     Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    " Mais la religion c'est comme la politique. Les gens l'utilisent à des fins personnelles."

    " Les pauvres, affamés,  approchaient chaque jour un peu plus, leurs cabanes lancées à l'assaut des enclaves des riches, leur merde contaminant ruisseaux et lagons."

    " ... une chiée d'armes et une armée de guerriers zoulous camés et complètementt tarés."

    " ...il obtenait une loyauté totale par la terreur."

    " ...le seul moyen de se libérer de la malédiciton qui avait changé son sang en poison était d'épouser une vierge selon les usages des anciens. il avait besoin d'lle. Elle seule pouvait le  sauver."

    " Tu es  dans le Zoulouland, mon ami. Et tu sais comment c'est avec vous, les Zoulous: vous naissez assassins ou espions."    

     

    Pour savoir davantage:

                                        RÉSUMÉ

    "Accusé du meurtre de sa femme et de ses enfants, Robert Dell comprend que c'est à sa vie qu'en veut Inja Mazibuko, le flic et chef zoulou qui l'a arrêté. Désespéré, il s'attend au pire lorsqu'il est kidnappé par son père, ancien mercenaire de la CIA, bien décidé à rendre justice lui-même. Commence alors une traque infernale à travers une Afrique du Sud où la violence côtoie la misère et l'archaïsme tribal. Dans sa quête de vengeance, Dell croisera le chemin de Sunday, une adolescente prête à tout pour échapper au mariage forcé auquel elle est destinée, et de Disaster Zondi, un ancien flic.

    Un thriller de feu, qui s’abreuve de tout ce qui saigne le pays. Hubert Artus, Lire.

    Le polar sud-africain, c’est du brutal, on le savait déjà grâce à Deon Meyer. Smith le confirme avec ce roman de poussière et de sang, puissamment tragique. Richard Sourgnes, Le Républicain lorrain.

    Ce livre est un cri, un hurlement. Nicolas Blondeau, Le Progrès."

    http://www.livredepoche.com/

     

    "Avec Le sable était brûlant, Roger Smith voulait écrire un thriller qui se nourrisse de tout ce qui le mettait en rage dans l'Afrique du Sud d'aujourd'hui : corruption généralisée du monde politique, assassinats de 1 500 enfants par an, mariages forcés des jeunes filles et viols des vierges, certains hommes y voyant le remède absolu contre le SIDA. Le tableau est lugubre, mais criant d'une vérité insoutenable." http://www.decitre.fr/livres






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