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LE LIVRE DES SECRETS, roman de Michael COX
08/01/2014 21:46
COX Michael
LE LIVRE DES SECRETS, la vie cachée d'Esperanza G., roman, Seuil, 2009, 581 pages
Roman remarquable autant par le style d'écriture ordonnée, intense de l'auteur que par le contenu littéraire du roman dans un genre " enquête " judiciaire, style 19ième siècle dont l'instrument principal est les documents professionnels, les lettres, les notes personnelles, le carnet intime, les compte-rendus légaux, les journaux. Tout est recherche de documents, de preuves écrites, notées.
Un roman captivant par l'époque concernée, 1855-1880, le monde riche, princier des nobles et des propriétaires terriens en Angleterre.
Ce roman est une dure traversée de la vie, de l'amour d'un père pour sa fille qu'il a abandonée. Le Grand Dessein d' Esperanza/Alice GORST est un projet de secrets et de vérité à dévoiler dont l'oeuvre de plusieurs vies concernées.
" C'est le problème de la succession qui est à l'origine de tout ."
" Ah, les secrets! En verrais-je jamais la fin ?"
" Mon Livre de Secrets, ce trésor de choses tues."
" Ce père qui m'a volé ma vie pour se l'approprier, ce fantôme en moi, ce maître implaccable de mon existence."
" Je plonge constamment le regard dans le miroir du temps, ce verre magique dans lequel les ombres changeantes des jours disparus passent et repassent devant l'oeil du souvenir."
Un grand roman dans le genre historique et enquêtes judiciaires de l'époque, un grand auteur à découvrir, une écriture divine, fignolée, impeccable.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
Pour en savoir davantage:
Résumé de l'éditeur :
A Paris, en 1876, Esperanza Gorst, jeune orpheline de 19 ans, est élevée par une mère adoptive française et un précepteur anglais. Elle est envoyée à Evenwood pour y devenir la femme de chambre de la baronne Emily Tansor. Elle doit aussi y découvrir les secrets de sa nouvelle maîtresse, au sujet d'une injustice commise vingt ans plus tôt, à laquelle elle serait elle-même liée.
Quatrième de couverture:
Evenwood est une sombre bâtisse victorienne. Ce qui ne paraît pas gêner la baronne Tansor, établie dans ce manoir où son fiancé fut tué. La jeune Esperanza est moins sensible au charme du lieu : devenue femme de chambre de la baronne afin de découvrir les noirs secrets qu'elle dissimule, elle ne peut ouvrir un placard sans y trouver un cadavre...
Biographie de Michael Cox (tiré du site EVENE)
Vers douze ans, Michael Cox découvre et se passionne pour le monde victorien de 'David Copperfield', de 'Great Expectations' et de Dickens en général. Après avoir obtenu son diplôme à l'université de Cambridge en 1971, il se lance dans la musique comme parolier et chanteur, avec trois albums à son actif. En 1977, il rejoint la maison d'édition Thorson Publishing Group, avant de devenir, en 1989, éditeur de livres de référence chez Oxford University Press. Après son premier livre, une biographie de l'érudit M.R. James, Michael Cox publie nombre d'anthologies dont 'The Oxford Book of English Ghost Stories' (1986) et 'The Oxford Book of Victorian Ghost Stories' (1991). En 1991, il compile 'A Dictionary of Writers and Their Works' et en 2002, il publie un livre de référence 'The Oxford Chronology of English Literature' avec 30 000 titres et 4000 auteurs de 1474 à l'an 2000. En 2004, une cécité naissante suite à un cancer, déclenche chez Michael Cox l'écriture d'un livre qu'il portait en lui depuis trente ans et qu'il rédige en dix-huit mois : 'La nuit de l'infamie, une confession' (2007), son premier roman, mélange de thriller et de roman historique situé dans l'Angleterre des années 1850.
Mon avis :
J'ai reçu ce livre dans le cadre d'un partenariat dont je remercie aujourd'hui le forum Partage Lecture ainsi que l'éditeur POINTS.
En commençant ce livre, je n'ai pu m'empêcher de faire un rapprochement avec les romans écrits par d'illustres auteurs tels Charles Dickens ou Jane austen. C'est alors que j'ai lu la biographie de l'auteur Michael Cox et découvert qu'il était un passionné du monde victorien et ... de Charles Dickens.
Ce roman thriller m'a captivé dès les premières lignes et pourtant je n'avais pas lu le premier volet de l'histoire, la vie d'Edwin Gorst, le père d'Esperanza dans "La Nuit de l'infamie". Nul besoin de ce premier tome pour comprendre "Le Livre des secrets", entrer dans les intrigues de cette superbe bâtisse victorienne, Evenwood, et s'attacher aux personnages : à celui d'Esperanza mais également (pour ma part) à celui de la 26ème baronne Tansor, Emily, pourtant emplie de félonie mais tellement éperdue d'amour pour son fiancé jadis assassiné qu'on arrive à lui pardonner...
Toute la trame de l'intrigue est dévoilée au fur et à mesure (quand même 743 pages!). De rebondissements en surprises le lecteur comprend la machination machiavélique des personnages d'antan et les retombées sur ceux du présent.. L'auteur ne nous laisse pas contempler leurs vies mais nous fait participer aux éclaircissements des mystères de la vie des personnages et de ce qui les relient. Il nous fait voyager de Madère à Londres, puis Florence pour revenir finalement dans ce lieu envoûtant et irremplaçable qu'est Evenwood.
L'histoire pourrait paraître compliquée et longue mais il n'en est rien tellement le style de Michael Cox, d'ailleurs particulièrement bien traduit, est remarquable, simple, limpide et bien écrit donnant un rythme captivant au déroulement des évènements qui s'enchainent.
Je l'ai tout simplement dévoré, de la première à la dernière ligne et le recommande vivement à toutes celles et ceux qui aiment les intrigues, les secrets de famille ainsi que pour tous les amoureux du 19ème siècle, et particulièrement de l'époque victorienne.
Je pense d'ailleurs acquérir "La Nuit de l'infamie" pour connaitre mieux le personnage d'Edwin Gorst et surtout retrouver cet auteur qui m'a tout simplement envoûté et dont je regrette sa disparition récente (mars 2009) qui nous prive de son talent.
www.partagelecture.com
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À MOI SEUL BIEN DES PERSONNAGES, roman de John IRVING
06/02/2014 21:08
IRVING John
À MOI SEUL BIEN DES PERSONNAGES, Seuil, avril 2013, 470 pages
Un roman bien coté qui fait sa marque, un auteur bien coté qui a bien fait sa marque. Un sujet marquant et remarqué car la sexualité touche tous les êtres humains peu importe les pays, les races, les cultures, les langues, les civilisations.
John Irving se permet de visiter de l'intérieur des personnages ayant une sexualité à contre courant, à contre culture.
Les personnages importants sont principalement un jeune homme bisexuel, un père absent devenu homosexuel et travesti, une cousine lesbienne, un grand-père qui au théâtre adore les rôles de femmes car il aime se déguiser en femme, une bibliothécaire transsexuelle jadis lutteur, un ami étudiant lutteur et travesti, une mère abondonnée scrupulement religieuse et moralisante.
Les personnages ont des vies totalement opposées et nous dévoilent des vies éclatées, des plus inhabituelles pour la bonne société en général en vivant librement leurs fantasmes sexuels.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
Grand-père Harry fabuleux en femme, Muriel sa fille et sa seule concurrente, soeur de la mère de Billy, son merveilleux oncle Bob, sa grand-mère, de qui Muriel tenait son caractère pète-sec à l'élocution impeccable qui en faisait un perroquet irréprochable.
" C'est dans la tête, Billy. Quand tu accroches sur un mot...c'est qu'il a quelque chose qui a un rapport avec le sexe."
" Je compris dès lors ...être dominant moi-même."
" Si la grossesse non désirée était l'abîme qui s'ouvrait sous les pas de la fille imprudente.."
" Mon cher enfant, répéta-t-elle. Ce n'est pas une question d'âge. La question, c'est ce que je suis en réalité. William, tu ignores à qui tu as affaire..."
" La miséricorde est une vertu qui s'impose d'elle-même,"
" Phrases touchantes, révélatrices de l'être, du milieu social, surtout des amis et de la famille.Qui sommes-nous ? Soyons indulgents! Chacun fait sa vie selon son origine et ses expériences de vie."
Les événements nous tombent dessus à tout âge.
Ne pas juger mais entrevoir la réalité des autres et la sienne. Avec l'âge la vie devient une longue suite d'épilogues."
" Nous sommes faits de l'étoffe des RÊVES et notre petite vie est entourée de sommeil."
" Nous étions pleins d'aversion pour notre différence sexuelle parce qu'on nous avait fourré dans le crâne que c'était une persersion."
"Shakespeare, ça ne le dérangeait pas , l'interversion des sexe...dans une pièce de théâtre."
Pour en savoir davantage:
Résumé
"Les aventures tragi-comiques, sur plus d'un demi-siècle d'histoire américaine, de Billy, un bisexuel qui vit des histoires d'amour passionnées mais qui n'arrive pas à assouvir totalement son désir."
www.renaud-bray.com
"Adolescent, Bill est troublé par ses béguins contre nature pour son beau-père, ses camarades de classe, et pour des femmes adultes aux petits seins juvéniles… Plus tard, il assumera son statut de suspect sexuel, et sa vie entière sera marquée par des amours inassouvies pour les hommes, les femmes et ceux ou celles qu’on appellera bientôt transgenres.
Dans ce roman drôle et touchant, jubilatoire et tragique, John Irving nous parle du désir, de la dissimulation et des affres d’une identité sexuelle « différente ». Du théâtre amateur de son enfance jusqu’au bar hot où se joue la révélation finale, en passant par la bibliothèque où la sculpturale Miss Frost l’initie — tout d’abord — à la littérature, le narrateur s’efforce de trouver un sens à sa vie sans rien nous cacher de ses frasques, de ses doutes et de son engagement pour la tolérance, pour la liberté de toutes les altérités.
John Irving est né en 1942 et a grandi à Exeter (New Hampshire). La publication de son quatrième roman, Le Monde selon Garp, lui a assuré une renommée et une reconnaissance internationales. Depuis, l’auteur accumule les succès auprès du public et de la critique. À moi seul bien des personnages est son treizième roman. Marié et père de trois garçons, John Irving partage son temps entre le Vermont et le Canada." www.seuilcom
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CURES ET CHÂTIMENTS, roman, polar de Gary VICTOR, Haïti
13/02/2014 22:30
VICTOR Gary
CURES ET CHÂTIMENTS, roman, polar, Mémoire D'Encrier, 2013, 204 pages
Roman original, hardi du genre polar, une enquête policière étoffée, consistante d'un auteur haïtien de renom. L'inspecteur de police Azémar a une forte personnalité et démontre des principes moraux et sociaux ancrés. Il est audacieux,brillant, tenace avec la détermination d'un surhomme. Il est l'équivalent haïtien de l'inspecteur français Adamsberg de Fred Vargas. Ils ont aussi en commun un besoin quotidien intense d'alcool, dans son cas le soro.
Il doit combattre des agents ambitieux des Nations unies entre autres du Brésil, affronter les organisations de la mafia haïtienne, les gangs déjà implantés.
L'écriture du roman est dense, dynamique, efficace.Dans un style où se conjuguent sens du rythme et art du détail, l'auteur déploie ici un imaginaire haïtien riche, nourri par une passion de la culture et de la situation ardue,fragile, pahétique d'Haïti aux prises avec les grandes puissances de la drogue, avides de bénéfices sur un peuple déjà soumis et exploité.
Un roman et un auteur à découvrir.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
" Le surhomme ne se construisait pas avec les artifices de la raison mais bien dans la nudité du sentiments."
" S'il n'avait pas un prix, notre univers s'écroulerait."
" Il tuait pour le bien de l'humanité, au nom d'un dessein supérieur."
" Après avoir demandé à un sorcier de lui coudre sous la peau un garde pour tenir, pour avoir la force d'affronter ses ennemis."
"Quand cela pue, les charognards ne savent plus où donner de la tête. Il faut savoir en profiter."
" En Haïti, on nous maintient dans une instabilité permanente justifiant la présence des étrangers. Le système des Nations unies vient en appui à la corruption et à l'insécurité."
" Les gens libres souffraient vraiment. Les vrais douleurs révèlent à l'homme son humanité."
" Le spectaclle rappelait un rituel de magie noire."
" La vie dans ce pays est une hallucination terminale."
Pour en savoir davantage:
Résumé
"L'inspecteur Dieuswalwe Azémar, alcoolique impénitent, ne pourra conserver son poste dans la police qu'à la seule condition de se soumettre à une cure de désintoxication.
Hanté dans ses cauchemars par les truands de la ville, Azémar reçoit la visite d'une Brésilienne, Amanda Racelba, prête à tout pour l'assassiner afin de venger son père, ancien général des Nations unies en Haïti.
Les preuves sont accablantes même quand l'enquête officielle avait conclu au suicide du général. L'inspecteur Dieuswalwe Azémar ne se rappelle pas avoir tué le général. Il s'engage alors dans une lutte sans merci pour élucider les faits.
Ses jours sont comptés. Saura-t-il retrouver ses droits, sa voix et sa dignité dans ce pays, otage des gangs et des Nations unies où le bien et le mal se ressemblent étrangement ?
Le roman Cures et châtiments poursuit avec brio le cycle des polars vaudou de Gary Victor." L'Éditeur
Romancier, scénariste et journaliste, Gary VICTOR est né à Port-au -Prince. Ses ouvrages sont publiés en Haïti, au Canada et en France. Il a reçu de nombreux prix littéraires dont le Prix du livre insulaire à Ouessant, le Prix RFO du livre, le Prix Casa de las Americas. Il est l'auteur d'une oeuvre originale acclamée en Haïti.
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CANADA, roman, Prix Femina 2013, de Richard FORD
23/02/2014 16:04
FORD Richard
CANADA, roman, Boréal, 2013, 476 pages, PRIX FEMINA 2013
Roman remarquable par son écriture profonde, fébrile, par son sujet mené avec une grande maîtrise du style narratif. Le roman se lit comme un conte, un fait qui nous serait relaté par des témoins oculaires.
Le roman se divise en trois parties principales: la vie de famille avant l'emprisonnement des parents, l'abandon des deux enfants jumeaux âgés de quinze ans, la prise en main de la vie de chacun, leur destinée marquée par leur
personnalité.
Dell et Berner ont des parents qui sont très différents autant par leur taille, leur carrière, leur perception de la vie sociale, leur croyance personnelle.
Le père est un pilote de carrière à la retraite, la mère une enseignante: elle est d'origine juive, elle est cultivée, elle a une âme d'artiste solitaire.
Pour faire face à leur besoins financiers le père implique sa femme dans un vol de banque qui échoue et les condamne à la prison.
Berner s'enfuie et Dell par l'entremise d'une amie de sa mère se retrouve en Saskatchewan chez le frère de celle-ci, Arthur Remlinger.
Dell ne connaît rien des responsabilités inhérentes à la survie, il a quinze ans , n'a jamais travaillé, n'a pratiquement eu aucune relation sociale autre que fréquenter l'école. Il découvre la vie, ses principes, des choix à faire.
Un grand roman qui se lit comme une confidence intime. Un roman touchant et un auteur talentueux à découvrir.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete..vip-blog.com
"Leurs parents, malgré tout, leur bizarre disparité m'apparaît encore aujourd'hui comme l'une des raisons pour lesquelles ils ont mal fini...ils n'allaient pas ensemble, c'est un fait."
"Le père était à contresens du monde qu'il avait retrouvé en rentrantt chez-lui, un contresens qui était devenu sa vie."
" Le peu de sociabilité de notre mère se faisait hostile au monde, son complexe de supériorité... Mère juive, elle avait une tête d'immigrée, était bohème par certains côtés."
Au Mississipi, la situation des juifs y était pire que celle des gens de couleur."
"Les enfants s'adaptent si leurs parents les aiment et les nôtres nous aimaient."
" Ce que je sais du hold-up, je le tiens essentiellemenet de la Chronique de ma mère qu'elle a écrit en prison..."
" Ils se laissaient griser l'un comme l'autre par la dernière gorgée de cette vie qu'ils venaient de foutre en l'air."
" L'avenir devient aussi confus et impénétrable que le passé lui-même."
" Nous n'accédons qu'à une part les uns des autres."
" Un jeune homme doit apprendre à survivre avant de comprendre le monde, la vie."
" Je devais donc me méfier, me tenir à distancce d'Arthur Remlinger. L'improbable devenait souvent tout aussi probable que le lever du soleil."
" Vivre ici induit un fantsme de certitude colossale."
Pour en savoir davantage:
Résumé
"Quand les parents de Dell Parson, quinze ans, décident de commettre un vol de banque, celui-ci comprend qu'il doit dire adieu à jamais à son rêve de vivre une vie normale et paisible. Une amie de la famille l'aide à traverser en secret la frontière canado-américaine et le remet entre les mains d'un autre Américain en exil, Arthur Remlinger, qui sous ses airs pacifiques cache une nature d'une redoutable violence. Dell tente de retrouver son équilibre sous les ciels immenses de la Saskatchewan et de découvrir un sens à la conduite des adultes qu'il aimait et qu'il croyait connaître.
Richard Ford révèle de façon magistrale la violence et le désordre moral qui se cachent sous la surface lisse du rêve américain. À travers les yeux de Dell, nous découvrons la complexité et l'ambiguïté du monde, que la culture de l'Amérique triomphante de l'après-guerre cherchait à gommer à tout prix. Le Canada, c'est pour Dell la porte vers l'autre, le lieu qui lui permet de voir son univers, qu'il croyait le seul possible et le seul véritable, selon une perspective nouvelle.
Canada est un roman de la traversée des frontières et de la perte de l'innocence, sans doute un chef-d'ouvre, déjà un classique." L'ÉDITEUR
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L'ANALPHABÈTE QUI SAVAIT COMPTER, roman de Jonas JONASSON
03/03/2014 22:20
JONASSON Jonas
L'ANAPHALBÈTE QUI SAVAIT COMPTER,roman, Presses de la cité, 2013, 474 pages
Un roman qui fait du bien, qui enlève, nous force à oublier le stress du quotidien, nous propose une autre façon d'entrevoir les problèmes en proposant des solutions efficaces, farfelues, rentables. Un autre chef-d'oeuvre dans l'art du mensonge de Jonas JONASSON. Un roman qui exige de ne pas chercher à comprendre, de ne pas anticiper les faits, de se contenter du plaisir de lire, de rire à haute voix au besoin.
Roman drôle, brillant qui tient compte des actualités politiques et culturelles des pays concernés. Roman qui nous apprend à rendre intelligible et réalisable l'impossible à imaginer, à faire les choses sans en avoir l'air.
" Quitte à être enfermée sans possibilité d'en sortir, Nombeko se disait qu'elle pouvait tout aussi bien savourer les côtés positifs de l'existence."
" Nombeko s'était décrite comme une combattante pour la liberté sud-africaine dont la tête était mise à prix."
" ...il aimait son pays et il ne pouvait être question qu'il remette de son plein gré une arme nucléaire aux services secrets insraéliens ou à n'importe quels autres sur le sol suédois."
" Au seuil d'une nouvelle vie. Une vie avec un boulet au pied, dans la mesure oû elle avait une bombe atomique sur les bras, plus, à coup sûr, deux agents déterminés du Mossad aux trousses."
" Lui excepté, elle semblait condamnée à être entourée de fous."
" Nombeko...répondit que le mensonge était monnaie courante dans tous les pays."
" ...l'activité économique illicite est l'étape précédant l'anarchie."
" La réfugiée sud-africaine ...renversée par un ingénieur ivre."
" La menace d'un assaut de la Force d'intervention par les airs était écartée."
Un roman fou, hilarant, une vison détachée des problèmes accaparants.
Un roman astucieux où la débrouillardise et le génie font loi. Un auteur à découvrir.
Gilles lagrrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
Pour en savoir davantage:
« Statistiquement, la probabilité qu'une analphabète née dans les années 1960 à Soweto grandisse et se retrouve un jour enfermée dans un camion de pommes de terre en compagnie du roi de Suède et de son Premier ministre est d'une sur quarante-cinq milliards six cent soixante-six millions deux cent douze mille huit cent dix.
Selon les calculs de ladite analphabète. »
"Tout semblait vouer Nombeko Mayeki, petite fille noire née dans le plus grand ghetto d'Afrique du Sud, à mener une existence de dur labeur et à mourir jeune dans l'indifférence générale. Tout sauf le destin. Et sa prodigieuse faculté à manier les nombres. Ainsi, Nombeko, l'analphabète qui sait compter, se retrouve propulsée loin de son pays et de la misère, dans les hautes sphères de la politique internationale.
Lors de son incroyable périple à travers le monde, notre héroïne rencontre des personnages hauts en couleur, parmi lesquels deux frères physiquement identiques et pourtant très différents, une jeune fille en colère et un potier paranoïaque. Elle se met à dos les services secrets les plus redoutés au monde et se retrouve enfermée dans un camion de pommes de terre. A ce moment-là, l'humanité entière est menacée de destruction.
Après le succès mondial du Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, Jonas Jonasson nous livre une comédie tout aussi explosive que la première. Il s'y attaque, avec l'humour déjanté qu'on lui connaît, aux préjugés, et démolit pour de bon le mythe selon lequel les rois ne tordent pas le cou aux poules."
Né en Suède em 1961. Jonas JONASSON , ancien journaliste et consultant pour les médias, est l'auteur du VIEUX QUI NE VOULAIT PAS FÊTER SON ANNIVERSAIRE, son premier roman, qui a connu un immense succès dans la trentaine de pays où il a été publié. L'ANALPHABÈTE QUI SAVAIT COMPTER est son deuxième livre.
presses de la cité.com
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